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Critiques de Christophe Chabouté (828)
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Quelques jours d'été, Un îlot de bonheur

Un gamin d'une douzaine d'années dont les parents se déchirent, et un SDF, régulièrement chassé de son banc par les "forces de l"ordre".

Quand l'ambiance devient trop pesante à la maison, le jeune garçon se réfugie dans le parc pour retrouver le vagabond. L'homme apprivoise peu à peu l'enfant malheureux, réussit à le faire parler. Les échanges sont sobres et pleins de sagesse, chacun redonne à l'autre une confiance en l'amour père-fils.



Encore une BD bien sombre, le désarroi et la tristesse de l'enfant sont poignants, on s'attend au pire. La parole de l'adulte sensé et bienveillant vient apaiser cette menace...

Superbe. Mais mon préféré de Chabouté reste le merveilleux 'Tout seul'.



A faire lire dès 13-14 ans.
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Un îlot de bonheur

Je poursuis tout doucement ma découverte de l'univers de Chabouté avec ce deuxième volume et je suis une nouvelle fois très émue en tournant la dernière page.

Un îlot de bonheur, c’est un banc dans un jardin public. Un banc sur lequel viennent s’asseoir un jeune garçon, très perturbé par des problèmes familiaux et un sans domicile fixe qui n’a pas revu son fils depuis longtemps. Deux solitudes qui se croisent, des liens qui se tissent, une complicité qui s’instaure et des échanges qui vont permettre à chacun de reprendre confiance et d’affronter la vie différemment.

Une BD pleine de sensibilité comme je les aime.
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La Bête

Première incursion dans l’univers de Christophe Chabouté.



Ce que j’ai beaucoup aimé : l’ambiance, l’atmosphère de ce huis-clos rural, auxquelles le trait anguleux et la manière de faire de Chabouté -son jeu sur les contrastes dus à la bichromie en noir et blanc- se prêtent à la perfection. Nous sommes dans un de ces hameaux isolés, sur lequel la modernité n’a pas de prise et qui semble avoir été définitivement déserté par sa jeunesse. C’est l’hiver, la neige tombe à gros flocons et, comme chaque année, les habitants s’apprêtent à se retrouver totalement coupés du monde. Le cadavre de l’un d’entre eux est retrouvé dans les bois, anormalement mutilé. Et tandis que l’inspecteur chargé de l’enquête s’apprête à boucler l’affaire, pressé d’en finir et quoique sachant pertinemment que ce n’est pas le fait des loups, ces éternels boucs émissaires, un autre cadavre est découvert… La peur s’installe, les esprits s’échauffent, les vieilles croyances et superstitions renaissent laissant deviner au lecteur la résurgence d’un secret bien gardé.

Bien réussis aussi sont les portraits des différents protagonistes, les dialogues (ah, la réplique de l’inspecteur aux vieilles bigotes).

Ce que j’ai moins aimé, et malgré un excellent scénario, la fin un peu rapide et cette impression de déjà vu, déjà lu.
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Moby Dick, tome 2 (BD)

La mer... un lieu isolé des cercles et convenances sociales qui isole les hommes, même au sein de l'équipage, chacun est profondément seul face à lui-même - et à ses tourments.

A mesure que le bateau se rapproche de sa destination, Achab et Moby Dick finissent par se confondre : le cachalot devient le côté sombre et destructeur du capitaine. Ce capitaine qui se demande quand même si cette quête à laquelle il a sacrifié toute sa vie lui a apporté quelque chose de bon... Il n'est devenu ni plus riche ni meilleur et n'a pas non plus rendu sa famille plus heureuse. Un bien triste bilan. Mais voilà, Moby Dick est devenue une pulsion obsessionnelle si forte qu'il ne eut plus l'abandonner. Laisser Moby Dick, ce serait lâcher prise sur la gloire passée, son être intact , et ça, Achab ne peut s'y résoudre. Tant pis pour les conséquences.



Une adaptation tout simplement magistrale qui met en valeur la grandeur de l’œuvre d'Herman Melville. Une adaptation à ne pas manquer, avec des graphismes dignes des meilleurs story boards - et qui, personnellement, m'a rappelé l'émerveillement que , petite fille, j'avais ressenti devant le film de John Huston.
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Terre-Neuvas

Meurtres en pleine mer. Moussaillon mal traité. Vengeance d’enfance bafouée. Histoire aux ingrédients classiques mais qui sont bien maîtrisés comme d’habitude chez Chabouté. Les dessins sont en noir et blanc, les visages expressifs. Texte concis, net, agréable. Une bonne BD à l’air marin.
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Musée

Il s'en passe des choses au musée ! On nous donne ici à voir l'envers du décor, ce qui se trame lorsque les portes du musée se ferment et que les oeuvres prennent vie.



En prenant le point de vue du "regardé", ces statues et ces tableaux emblématiques du Musée d'Orsay, Christophe Chabouté nous offre une reflexion sur le rapport que chacun entretient à l'art. Il observe avec beaucoup de minutie nos petits tics de langage, nos postures et nos expressions face aux oeuvres. Comme le musée est également un lieu de rencontre, il s'amuse aussi de toutes ces scènes du quotidien, réelles ou fantasmées, qui pourraient s'offrir à ceux qui resteraient une journée immobile face aux visiteurs d'un musée.



L'entreprise est parfaitement réussie : le Musée d'Orsay est ici magnifié sous les traits du dessinateur et, une fois la lecture terminée, il nous tarde de retourner visiter ce lieu. Peut-être pourrons-nous à notre tour y voir une statue nous faire un clin d'oeil.
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Musée

La couverture et le titre de ce roman graphique m'ont de suis attiré, j'étais très curieuse de découvrir ce que ce roman graphique pouvait donner.



Et j'ai été très agréablement surprise, ayant visité le musée d'Orsay il y a peu on reconnait très facilement les lieux et tableaux ou sculptures dessinées, ce qui rend du coup le récit plausible au niveau du cadre ou il se situe.



Les dessins sont en noirs et blancs et les dessins sont plutôt beaux à regarder, il n'y a pas énormément de texte à lire cependant il est difficile d'inventer des choses sur ce type de sujet, cela ressemble un peu au niveau de l'idée de départ aux films Une nuit au musée.



Je suite très heureuse d'avoir découvert ce roman graphique en emprunt car cela a un coût, mais j'ai passé un agréable moment en lisant celui-ci.
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Tout seul (BD)

Magnifique roman graphique, surprenant, empli de poésie, de sensibilité de l'être humain. La lecture est très émouvante par le seul fait d'un graphisme très expressif avec peu de texte, mais de courtes phrases essentielles.

Après plus de 350 pages une fin plein d'optimisme (relatif) nous soulage un peu des pages tristes que nous venons de lire.
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Fables amères, De tout petits riens

Toujours ce dessin en noir et blanc, précis, sans concession, élégant et mélancolique de Chabouté qui nous entraîne dans une série de petites vies, un peu triste, ordinaires. Ce livre est une série de tranches de vies à l'état brut, agrémentées de regrets et d'amertume. Cependant, je reprocherais cette fois-ci le manque de fil conducteur qui rythme l'histoire comme dans “Un peu de bois et d'acier” avec le banc public, mieux réussi dans le genre.
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Tout seul (BD)

Il y a la mer et son mouvement. Il y a les mouettes et leur cri insupportable. Il y a les pêcheurs allant et venant dans ces eaux turbulentes.



Et, il y a ce phare, isolé, immuable et solide, scrutant cet horizon changeant. Et, dans ce phare, est un homme y vivant reclus depuis sa naissance. Il ne connaît personne et personne ne le connaît si ce n'est ce chalutier qui lui emmène une cargaison alimentaire hebdomadaire (c'était une volonté de feu le père de cet ermite).



Les seules ouvertures sur le monde que cet homme dispose sont la mer et les déchets qui lui sont ramenés... et surtout un dico.



Ce dictionnaire lui fait imaginer des tas de situations rien qu'en s'arrêtant sur un mot et devine des femmes et des hommes en action quelque part dans le monde.



Notre ermite a une grande soif de connaître ce monde, mais il se sait prisonnier du phare, qui s’apparente plus à un mouroir qu'à un guide.



Peu de sentiments transparaissent du personnage : pas de joie, de colère ou de peine. Un peu normal quand on a personne pour se confier..



Le noir et le blanc donnent le ton d'un environnement à l'état brut, sans fioritures. Et pourtant, Chabouté arrive à y donner de l'émotion et de la tendresse.

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Zoé

Après avoir laissé ce petit bonhomme, pendant quelques jours d'été, entre de bonnes mains, je suis allée voir Zoé.

Je l'ai tout juste retrouvée à sa sortie de prison. Pourtant, ayant l'air si jeune, elle venait d'y passer dix longues années. Sa grand-mère venant de mourir et lui ayant légué sa maison à La Goule, elle décide de s'installer dans ce petit coin perdu. Elle fera la connaissance de tous ses habitants, notamment le maire, la sorcière, l'antiquaire, le curé et Hugo, le fils du maire, un peu benêt. Tous ont l'air bien étrange et ne semblent pas accepter l'installation de Zoé à La Goule. Cette dernière tentera alors de savoir pourquoi et tombera sur bien des mystères...

Avec cette couverture si sombre et ce corbeau, présage de la mort, on se doute que rien de bon attend Zoé...

La force réelle de Chabouté réside dans ses dessins. Une telle maîtrise du noir et du blanc est à nouveau frappante. Il a su créé une ambiance lourde et oppressante, soutenue par de superbes planches dont la taille varie intelligemment. Il laisse parler l'image, donne tout son poids aux silences.

Allez vite à la rencontre de Zoé....
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Yellow Cab

« Nous sommes le lundi 4 janvier 2016… Il est 7 h 50… J’ai 46 ans… Et je suis au volant d’un taxi jaune à New-York… »



Benoît Cohen, scénariste, réalisateur, producteur, Français, immigré aux États-Unis, décide, pour les besoins d’un scénario, de suivre le parcours du combattant pour devenir chauffeur de taxi, « icônes de la ville au même titre que l’Empire State Building », et accueillir chaque jour dans son véhicule de nouveaux clients pour de nouvelles expériences de vie. « On passe la majeure partie de notre vie à fréquenter des gens qu’on connaît… Hier matin, j’ai transporté un client Asiatique, puis Hollandais, ensuite Guinéen et pour finir Slovaque… En quatre courses, j’ai fait le tour du monde. »



C’est ce roman de Benoît Cohen de 2017 que Chabouté décide d’adapter en roman graphique en 2021.



Des textes rythmés, mais qui font réfléchir.

Des dessins en noir et blanc qui mettent en valeur tant la ville que les anonymes qui la traversent.

Un sujet intéressant dans la découverte des nombreuses formalités administratives et de ce métier, difficile et souvent exercé par des personnes issues de l’immigration, dans une ville mythique !



Un roman graphique réussi, à découvrir !

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Henri Désiré Landru

Et si le célèbre tueur en série Henri-Désiré Landru n'était pas coupable ? Comment expliquer les sordides disparitions de ces femmes qu'il a escroqué ?

Il fallait l'ingéniosité et le talent de Chabouté pour mettre en scène une telle histoire, avec des personnages qui nous replongent dans le contexte de la France pris dans la tourmente de la guerre de 14 et de ses conséquences.

Personnages sans scrupules, verreux, petites arrangements pas très cathos , filature et atmosphère ultra oppressante et tendue superbement rendue par les dessins à l'encre de chine : en bref, un super moment de lecture !
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La Bête

J’adore le trait noir et blanc de Chabouté, la précision de ses illustrations peut même se passer de textes.



Ici, il met en images une enquête policière au sein d’une forêt très enneigée : les cadavres tombent comme des mouches ; il paraît que c’est à cause de la réintroduction des loups dans la forêt. Les chasseurs veulent faire une battue ; notre policier n’est pas trop pour. Sont-ce vraiment les loups qui attaquent les humains sachant que les corps en charpie laissent quand même voir des traces de griffes très profondes ?



Ce n’est pas un coup de cœur mais ça reste très beau à lire et à regarder.



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Construire un feu (BD)

Vautrée sur mon canapé, à côté du poêle qui crépite..... Construire un feu..... Ben je sais faire, là, dans cette boite d'acier dans mon salon.

Mais, ca ne m'a pas empêcher de sentir ce froid glacial, intense au milieu de ces forêts canadiennes. Je frissonais en lisant. Les paysages sont grandioses, mais cet homme là au milieu imbu de lui même, fait un peu tâche dans le décor. J'ai eu froid avec lui mais pourtant il m'agace, à d'imaginer que lui sera meilleur que les autres.

Encore une BD qui me donne très envie de découvrir l'œuvre originale.
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Musée

Nous, banlieusards et parisiens, amoureux de l’art, connaissons le Musée d’Orsay. Inauguré en 1987, ce Musée consacré aux œuvres du 19ème siècle a rencontré son public au-delà des espérances de ses concepteurs. Alors, au moment où l’on fête les 150 ans de l’impressionnisme, orchestré justement par le Musée d’Orsay sur toute la France, il semblait important de présenter ce magnifique roman graphique, Musée, de Christophe Chabouté.



Les millions de visiteurs annuels admirent les œuvres chacun à sa manière. Christophe Chabouté les dessine avec beaucoup de justesse. On s’y reconnaîtra à certains moments.

Seulement, le dessinateur imagine qu’à la nuit tombée, ce sont les personnages des tableaux et les statues qui se mettent à nous regarder. Olympia a quitté sa couche. Berthe Morisot séduit le visiteur du soir. Une statue grecque se découvre des problèmes d’identité. Du haut de l’horloge gigantesque, les différentes statues découvrent notre monde.



La confrontation regardeurs regardés est complètement savoureuse, jusqu’à ne plus savoir qui est qui. L’humour et la poésie sont omniprésents. De plus dans ce roman graphique, il y a très peu de textes mais le dessin en noir et blanc, délicat, est si explicite que la lecture est très agréable.



Gratifié du prix Alph Art d’Angoulême en 1999, Christophe Chabouté n’a cessé de se faire remarquer dans le monde de la bande dessinée. Ici, avec Musée, il confronte les visiteurs et les œuvres. Un beau livre à découvrir sans modération et à garder pour réviser ses classiques !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Yellow Cab

Benoît est un réalisateur Français vivant à New-York avec Éléonore. Il se bosse des questions sur sa carrière. Au détour de l'une de leurs conversations, il décide de mener une expérience : devenir chauffeur de Taxi pour s’imprégner du métier afin d'imaginer un scénario mettant en scène une actrice conduisant un de ces célèbres Yellow Cab. Mais avant de tenir un tel volant en main, c'est le parcours du combattant. Et une fois la licence obtenue, leur quotidien n'est guère plus confortable, bien au contraire.



Je ne suis (toujours) pas fan des albums en noir et blanc... Mais j'ai apprécié la lecture de celui-ci. Le scénario est suffisamment réaliste pour nous immerger dans l'univers, et suffisamment original pour retenir l'attention. Plusieurs scènes avec des passager.e.s sont muettes, ce qui accélère la lecture en ralentissant le rythme. J'y ai d'ailleurs trouvé quelques longueurs, même si l'album se lit assez rapidement.

Les dessins sont simples, sobres, rapides mais précis, et complètement en noir sur blanc (pas de nuance, pas de demi-mesure). Les dialogues sont naturels et fluides, malgré une typographie pas toujours simple à déchiffrer.

Je n'ai tout de même pas été emportée par l'ambiance placide, lancinante, ni par le personnage principal, que j'ai trouvé trop banal. Bref, cela ne m'a pas emballée, mais je pressent être passée à côté d'une belle oeuvre...
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Moby Dick, tome 2 (BD)

Le noir et blanc en photo, comme en BD, apporte toujours une dimension supplémentaire : davantage d’intensité, de mystère, de puissance.

C’est le cas dans ces deux albums. (Et j’écris un seul avis pour les deux tomes.)

La BD reprend très fidèlement le déroulé du roman de Melville, je ne vous refais donc pas l’histoire.

Mais le magnifique dessin de Chabouté apporte indéniablement un plus. Chaque situation est rendue plus dramatique, chaque personnage est encore plus caractérisé que dans le roman, que ce soit la folie d’Achab, la candeur d’Ishmaël, la singularité de Queequeg, la résistance de Starbuck.

C’est vraiment une très belle réussite.

Challenge Bande dessinée 2023

LC thématique juillet-août 2023 : "Auteur·e français·e et/ou saga familiale"
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Les princesses aussi vont au petit coin

Un gars commet l’irréparable dans un hôpital, s’enfuit et prend en otage les 2 personnes qui l’ont pris en stop. Le fugitif n’est pas très à l’aise avec le flingue, on le sent déboussolé. Il parle de documents ultra-secrets qu’il a en sa possession et qui pourraient faire tomber des grands noms de l’industrie du tabac, voire des gouvernements entiers. On nage en plein complotisme.

Les 2 otages n’y croient pas, s’amusent même de faire un bout de trajet avec ce fugitif complètement paranoïaque. Une sorte d’agents secrets lui collerait au train pour voler les preuves qu’il a rassemblées. Bah voyons…



Et là vient la question fatale : pourquoi est-ce que cette BD a pour titre « les princesses aussi vont au petit coin » ? On le comprendra qu’à la toute fin. Comme d’habitude avec Chabouté, il y a peu de textes mais les images sont quand même parlantes la plupart du temps. J’aime bien son dessin et j’ai trouvé l’histoire plutôt bonne même si pour moi, elle ne vaut pas « un peu de bois et d’acier ».

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Yellow Cab

Dans son dernier ouvrage, Christophe Chabouté a adapté un roman de Benoît Cohen : ce dernier est scénariste, en manque d’inspiration pour son prochain long-métrage et les temps sont durs pour l’industrie du spectacle. Le Français Benoît Cohen vit à New York et décide, afin de stimuler son imagination, de devenir chauffeur de taxi dans la mégapole.

A partir de là, il va faire face à la machine administrative, qui a l’air aussi lente qu’en France : « M. Cohen, il vous manque tel papier » « ah nous avons déménagé, il faut venir à telle adresse maintenant, je vous signale au passage que nous ne sommes ouverts que le matin. Il y a environ 3 heures de queue si vous arrivez à 6h du mat… ».



Bref, Benoît sera soutenu, arrivera à obtenir sa précieuse licence. Se faire de l’argent et des bons pourboires sans choper de PV au passage n’a pas l’air facile à New York. En tout cas, avec l’éclectisme sociologique des clients qu’il transporte, cette biographie graphique a a priori permis à Benoît d’avoir des idées de scénario.

Pour ma part, j’ai moyennement été emballée par l’histoire mais j’adore toujours autant les dessins de Chabouté, qui aurait dû quand même, dédicace aux yellow cabs, distiller exceptionnellement quelques touches de jaune…

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