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Citations de Clare Mackintosh (267)


_ Quel salaud peut bien tuer un gamin de cinq ans et s'en aller comme ça ?
Ray n'hésita pas un seul instant.
_ C'est précisément ce qu'on va découvrir.
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Peu à peu, sans que je m'en aperçoive, mon chagrin a changé de forme, passant d'une douleur vive et irrégulière, impossible à museler, à une souffrance sourde et constante que je peux reléguer dans un coin de ma tête. Et si je ne la réveille pas, je peux faire semblant que tout va bien. Que je n'ai jamais eu d'autre vie.
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Les jours sont plus long et Penfach a retrouvé son rythme habituel, perturbé uniquement par la marée estivale de familles venues profiter de la plage.
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Mon cœur bat à tout rompre et je m'efforce de reprendre mon souffle. Je ne suis même pas certaine que c'est Patrick qui me fait peur; je ne parviens plus à le dissocier de la panique qui s'empare de moi chaque jour. Je ne fais plus confiance à mon instinct - il s'est trompé tant de fois. Le plus sage reste donc de garder mes distances.
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Ça semble fou que je ne sois jamais allée au pays de Galles, mais je suis à présent contente de n'avoir aucune attache ici. C'est l'endroit idéal pour un nouveau départ.
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Je me sentais responsable de Sandra, cela dit. J'étais la seule personne à qui elle avait confié que son mari la maltraitait : comment aurais-je pu refuser de l'aide ? Elle manquait cruellement de confiance en elle, mais sous cette fragilité, je voyais une femme attentionnée, pleine de compassion, préoccupée par l'environnement. Je voyais une femme qui avait touché le fond. Une femme paralysée par son manque d’assurance, reconnaissante pour le moindre compliment. Une femme tellement habituée à ce que les pensées d'un autre soient substituées aux siennes que je pouvais la modeler pour qu'elle corresponde exactement à mes besoins.
J'ai vu là une opportunité.
A chaque berger son troupeau.
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Quand on quitte un endroit, on imagine vite que la vie continue comme avant là-bas, même si rien ne reste jamais pareil bien longtemps. Ma vie à Bristol aurait pu être celle de quelqu'un d'autre.
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Inutile de te sentir laissée pour compte. Jeune ou vieille ; grosse ou mince ; blonde ou brune… quelqu’un voudra de toi.
Qui sait ? On télécharge peut-être ton profil en ce moment même.
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Je serre les mains et je plonge mes ongles dans la chair de ma main gauche. Dans ma tête des pas résonnent sur une passerelle métallique ; je vois des couchettes étroites dans une cellule grise aux murs si épais que personne ne m’entendra crier. Je ressens tout à coup une vive douleur au dos de la main, et quand je baisse les yeux je m’aperçois que j’ai enfoncé mes ongles si fort que je saigne.
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Mes parents m'ont envoyé Mark.
Je sais que ça parait absurde, dit comme ça, mais je crois que les gens entrent dans votre vie au bon moment
et il est tout ce dont j'avais besoin sans le savoir.
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Le vent rabat ses cheveux mouillés sur son visage et elle plisse les yeux pour se protéger de la pluie. Par ce temps, tous sont pressés et filent à vive allure sur les trottoirs glissants, le menton enfoui dans le col. Les voitures qui passent éclaboussent leurs chaussures ; le bruit de la circulation l’empêche d’entendre plus de quelques bribes du flot de paroles qui a commencé au
moment où les grilles de l’école se sont ouvertes. Les mots sortent pêle-mêle de sa bouche dans l’excitation suscitée par ce nouveau monde dans lequel il grandit.
Elle saisit quelque chose à propos d’un meilleur ami, d’un exposé sur l’espace, d’une nouvelle maîtresse. Elle baisse les yeux et sourit de son enthousiasme, ignorant le froid qui se faufile sous son écharpe. Le garçon lui
rend son sourire et lève la tête pour sentir la pluie, ses cils mouillés noircissant le contour de ses yeux.
— Et je sais écrire mon nom, maman !
— C’est très bien mon fils, dit-elle en s’arrêtant pour embrasser avec amour son front humide. Tu me montreras à la maison ?
Ils marchent aussi vite que des jambes de cinq ans le permettent. De sa main libre, elle porte son sac d’école, qui claque contre ses genoux.
Presque arrivés.
Les phares se reflètent sur l’asphalte mouillé, les éblouissant à intervalles réguliers. Ils attendent un trou dans la circulation pour traverser rapidement la route encombrée, et elle agrippe plus fort la petite main enfermée dans le gant de laine soyeux, de sorte qu’il doit courir pour la suivre. Des feuilles détrempées sont accrochées aux barrières ; leurs couleurs vives prennent peu à peu des teintes ternes.
Ils atteignent la rue calme au coin de laquelle se trouve leur maison, heureux à l’idée de se retrouver bientôt au chaud. Se sentant en sécurité aux abords
de son quartier, elle lui lâche la main pour écarter des mèches de cheveux de ses yeux et rit de la cascade de gouttelettes que cela provoque.
— On y est, dit-elle pendant qu’ils tournent au coin.
J’ai laissé la lumière allumée pour nous.
De l’autre côté de la rue, une maison de briques rouges. Deux chambres, une toute petite cuisine et un jardin parsemé de pots qu’elle a l’intention de remplir de fleurs. Juste tous les deux.
— Le premier arrivé a gagné, maman…
Il ne s’arrête jamais, débordant d’énergie depuis l’instant où il se réveille jusqu’au moment où sa tête tombe sur l’oreiller. Toujours en train de sauter ou de courir.
— Allons-y !
En un clin d’œil, c’est la sensation de vide à côté d’elle tandis qu’il court pour retrouver la chaleur de l’entrée éclairée par le porche. Lait, biscuit, vingt
minutes de télévision, bâtonnets de poisson au dîner.
La routine qu’ils ont si vite adoptée, à peine à la moitié du premier trimestre d’école.
La voiture surgit de nulle part. Un grincement de freins humides, le bruit sourd d’un garçon de cinq ans qui percute le pare-brise et tourne sur lui-même avant de retomber sur la route. Elle se précipite devant la voiture toujours en mouvement, puis glisse et tombe lourdement sur les mains, le choc lui coupe le souffle.
Tout s’est passé en un clin d’œil.
Elle s’accroupit à côté de lui, cherchant désespérément un pouls. Son haleine forme un nuage blanc solitaire dans l’air. Elle voit une ombre s’étendre sous
la tête de l’enfant et entend son propre gémissement comme s’il provenait de quelqu’un d’autre. Elle lève les yeux vers le pare-brise flou, dont les essuie-glaces balaient la pluie dans la nuit qui s’épaissit, et crie au conducteur invisible de lui venir en aide.
Elle se penche et ouvre son manteau pour réchauffer le garçon, son ourlet épongeant l’eau de la chaussée.
Et alors qu’elle l’embrasse et le supplie de se réveiller, le halo de lumière jaune qui les enveloppe se réduit en un faisceau étroit ; la voiture fait marche arrière. Le moteur hurle son mécontentement lorsque le conducteur
essaie deux, trois, quatre fois de faire demi-tour dans la rue étroite, éraflant dans sa précipitation l’un des immenses sycomores qui bordent la rue.
Puis vient l’obscurité.
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Peu à peu, sans que je m'en aperçoive, mon chagrin a changé de forme, passant d'une douleur vive et irrégulière, impossible à museler, à une souffrance sourde et constante que je peux reléguer dans un coin de ma tête. Et si je ne la réveille pas, je peux faire semblant que tout va bien. Que je n'ai jamais eu d'autre vie. p.152
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La rage, c’est ce qu’il y a de pire là-dedans. La colère incandescente qui me consume et la culpabilité qui s’ensuit inévitablement.
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"J'ai vu un psychologue.
- Il vous a aidée ?
- Nous avons eu un bébé ensemble, dit Anna, qui rit entre ses larmes.
- Quelle efficacité !" observa Murray, amusé.
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Les témoins sont une espèce imprévisible.Certains se souviennent des moindres détails , d'autres ne peuvent pas vous dire la couleur de leur chemise sans avoir vérifié , et ils sont capables de se tromper.
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Je rêve de pouvoir me rendre à mon travail à pied, même si c'est un voeu pieux : les seuls emplois dignes d'être acceptés se trouvent en zone une alors que les seuls loyers accessibles sont en zone quatre.
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Des fibres ? demande-t-elle à Izzy.
- Après une nuit dans le lac ? Allons, agent Morgan, on n'est pas sur Netflix.
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Je pensais créer un foyer : je ne faisais qu'aménager une maison.
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C'était lui. Le détournement, Becca, tout. Il était désolé qu'on ait été enfermés à la cave, il a dit que je devais comprendre que c'était "dans l'intérêt général"
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Je poursuis mon explication, autant pour ma propre gouverne que pour celle des autres. Dès que je parle de cette affaire, je me sens plus forte. Seuls les secrets sont dangereux. Si toutes ces femmes savaient qu’on els espionne, qu’on les suit, elles deviendraient invulnérables, non ?
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