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Citations de Clifford D. Simak (329)


Voici donc les récits. Lisez-les comme vous l'entendrez - pour le plaisir, pour leur possible importance historique, pour leur éventuel sens caché. Nous ne donnons qu'un seul conseil au lecteur : les prendre trop à cœur, ce serait inviter la confusion, voire la folie pure.
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Lors que je sortis de ma tente, Benny, mon Reflet, m'attendait. Plusieurs de ses congénères traînaient dans les environs, à attendre eux aussi leurs humains. La situation confinait au délire, quand on prenait le temps d'y réfléchir. Mais personne ne prenait le temps d'y réfléchir. On était habitué. (...)
Je saluai Benny. Il ne répondit pas. Il ne répondait jamais, faute de bouche. Je suppose qu'il ne m'entendait pas, faute d'oreilles. Ces Reflets avaient tiré le mauvais numéro : pas de bouche, ni d'oreilles, ni de nez.

[La Planètes des Reflets]
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Norman Blaine avait soudain l'impression d'y voir plus clair dans toute cette affaire - l'intrigue se dessinait, ses buts se précisaient ; il commençait à comprendre tout ce qui le déroutait depuis le matin.
D'abord, il y avait eu le Crampon qui l'avait harponné ; puis Lucinda Silone et son rêve digne et paisible ; ensuite, Lew Giesey, mort derrière sa table délabrée - et, pour finir, cet homme qui avait passé cinq siècles dans une civilisation ignorant le concept de profit.

[Mondes sans fin]
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La guerre tenait-elle d’une réaction instinctive dont les individus lambda portaient tout autant la responsabilité que les politiciens et les soi-disant hommes d’Etat ? Ca paraissait inconcevable, pourtant, au fond de chacun, la combativité, l’agressivité et la compétitivité résidaient, qui entraînaient un conflit d’une sorte ou d’une autre si on les pratiquait jusqu’à leur conclusion logique.
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Il en allait ainsi de l’homme depuis toujours. Il abritait la terreur. Et c’était de lui-même qu’il avait peur.
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Mais l'espoir coûtait cher et avait transformé tous les hommes en avares, en grippe-sous, en rapiats sordides.

Dan avait vécu sans seulement boire un verre de lait, ce verre de lait qu'il voulait, ce verre de lait que son corps réclamait, quand il déjeunait à midi de deux maigres sandwiches enveloppés dans un sac en papier. Et tout cela parce que, chaque semaine, il devait placer au Centre une grande partie de son salaire, de façon à ce que cet argent fructifie pendant les longues années de sa mort provisoire. Il habitait cette misérable chambre, mangeait à bon marché, et ne s'était jamais marié.

Mais son capital croissait de semaine en semaine. Toute sa vie était centrée sur le livret d'épargne dont les pages se noircissaient peu à peu.
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On croirait un conte, un livre pour enfants d'autrefois, une paraphrase de la Bible à propos du lion et de l'agneau qui dorment ensemble, ou un dessin animé de Walt Disney. Sauf que les dessins animés en question sonnaient faux, car ils se basaient sur la philosophie humaine.
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Toute la question est là, songea Jenkins. Qu’est-ce que c’est, un arc et une flèche ? Le début de la fin. Le sentier sinueux qui devient la route rugissante vers la guerre. Un jouet, une arme, un triomphe de l’ingénierie humaine.
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Il a fallu des millénaires à l’homme pour transformer ses grognements en mots rudimentaires. Autant pour découvrir le feu, avant d’inventer l’arc et la flèche. Puis pour savoir labourer la terre et récolter ses fruits. Et encore autant pour quitter les grottes au profit de maisons bâties de ses mains. Un peu plus de mille ans après avoir appris à parler, on devait se débrouiller seuls – seuls à part Jenkins, bien sûr.
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— Nos cerveaux ! Toi et moi, on les utilise enfin à plein. Pour saisir ce qu’on devrait savoir depuis toujours. Les facultés terriennes sont peut-être lentes et brouillées par nature. On est les crétins congénitaux de l’univers, figés au point de devoir tout faire à la dure. »
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Si vous êtes une personne normalement constituée, vous passez votre temps à semer vos affaires. Vous les perdez, vous ne les retrouvez pas et vous parcourez la maison au pas de charge, hurlant des injures, des questions, des reproches.
C'est comme ça dans toutes les familles. (p.29)
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Si j’en crois les témoignages du passé, l’égoïsme et l’absurdité de l’espèce humaine ne se sont jamais démentis au cours de sa longue histoire.
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— Au fond, commença Joe, vous êtes des gens très seuls, vous autres humains. Vous n'avez jamais connu votre semblable. Vous ne pouvez pas le connaître parce qu'il vous manque le terrain d'entente commun qui vous permettrait de le comprendre. Vous avez des amis, bien sûr, mais vos amitiés se fondent seulement sur des émotions, jamais sur une compréhension véritable. Vous vous entendez les uns avec les autres, évidemment, mais par tolérance plutôt que par sympathie réelle. Vous arrivez à régler vos problèmes, mais des solutions que vous y apportez il ressort que toujours les plus forts ont raison de l'opposition des plus faibles.

LE PARADIS.
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Quand je mourrai, je mourrai et tout le fracas de la gloire, toutes les bannières et toutes les sonneries de trompes ne m'avanceront à rien. Je ne saurai pas si j'ai eu une belle existence ou une vie misérable. […] La préservation de la race, le progrès de la race. Vous n'avez que ces mots-là à la bouche. […] La préservation de la race est un mythe… un mythe que vous avez tous accepté, un sordide produit de votre structure sociale. La race s'achève chaque jour. Quand un homme meurt, la race est finie pour lui : en ce qui le concerne, il n'y a plus de race.

LE RECENSEMENT.
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Les mutations humaines n'étaient pas des phénomènes tellement rares. On en connaissait de nombreux exemples, chez des hommes qui occupaient une situation en vue. La plupart des membres du Comité Mondial étaient des mutants, mais les qualités et les facultés que leur avait conférés leur mutation avaient été modifiées par la vie sociale, par l'influence qui, à leur insu, donnait à leurs pensées et à leurs réactions un aspect plus conforme à l'attitude de la majorité.
Il avait toujours existé des mutants, sinon la race n'aurait pas progressé. Mais jusqu'au siècle dernier environ, on ne les avait pas reconnus pour tels. Jusqu'alors, les mutants ne se distinguaient qu'en ce qu'ils devenaient de grands hommes d'affaires, ou de grands savants, ou de grands escrocs. Ou au contraire des excentriques qui ne rencontraient que mépris ou pitié auprès d'une race qui ne tolérait pas qu'on s'éloignât de la norme.

LE RECENSEMENT.
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" - Et nous, dit le robot, nous ne sommes rien de plus que le souvenir de l'Homme. Nous faisons ce qu'il faisait, mais plus scientifiquement, car, comme nous sommes des machines, nous sommes forcément scientifiques."
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(...) On allait prendre un bain et on en noyait quelques-unes... enfin, non, on ne les noyait pas ; on s'en débarrassait dans l'eau et si d'aventure quelques-une d'entre elles se noyaient, eh bien ! c'était de la malchance, voilà tout.
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Un jour j'ai cru que l'Homme peut-être avait pris la mauvaise route, que quelque part dans le monde de sombre sauvagerie d'où il avait fini par émerger, il était parti du mauvais pied. Mais je vois bien que je m'étais trompé. Il y avait pour l'Homme une route et une seule : celle de l'arc et de la flèche.
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(...) son désir de connaitre la philosophie de Juwain l'exprime assez clairement, mais on remarquera que cette philosophie ne l'intéresse pas pour la compréhension qu'elle pourrait lui donner, mais pour la puissance et pour la gloire qu'il compte en tirer.
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La pression sociale, 'était cela qui avait maintenu la cohésion de la race humaine pendant tous ces millénaires, 'était cela qui lui avait donné son unité, tout comme la pression de la faim avait enchainé les fourmis à une structure sociale figée.
Le besoin de chaque être humain de se sentir approuvé par ses semblables, le besoin d'un certain culte de la fraternité : un besoin psychologique, presque physiologique d'être dans la norme. C'était une véritable force qui empêchait les hommes de prendre la tangente de la société, et dont découlaient la sécurité et la solidarité humaines et le on fonctionnement de la famille humaine.
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