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Citations de Clifford D. Simak (332)


Et Webster retrouvait ce rire, ce rire d'un homme qui se suffisait à lui même, à qui l'effort commun de l'humanité apparaissait comme une vaste plaisanterie . Un homme qui marchait solitaire et s'en trouvait bien. Qui considérait la race humaine comme quelque chose d'amusant et peut-être d'un peu dangereux, mais d'autant plus drôle que c'était dangereux. Un homme qui n'éprouvait pas le besoin de la fraternité humaine, qui rejetait même ce sentiment comme un accessoire aussi ridicule et démodé que les clubs du XXème siècle.
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On travaille bien, la nuit, quand on est seul.
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Pour écrire convenablement, il lui fallait pouvoir rester calmement à sa table et se concentrer, mettre une barrière entre lui et le monde et ne laisser ce monde venir à lui que par petits fragments successifs, un monde soigneusement choisi qui puisse être analysé et présenté avec une clarté et une précision rendant toute méprise impossible.
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La noirceur de l’âme, la mesquinerie de la pensée, l’étroitesse des sentiments. Tels étaient les véritables loups-garous du monde.
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De nos jours, certains condamnent les machines à cause des ressources irremplaçables qu’elles consomment, mais, pour l’essentiel, le péril est ailleurs. Ce qui m’inquiète par-dessus tout, c’est la déshumanisation de notre société et de notre point de vue.
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Un jour, pensait-il, le monde regarderait en arrière et s’étonnerait de la folie de cette époque – de son aveuglement, de son intolérance.
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Il avait traversé deux petits villages, Exelsior et Navarre, et à en croire les panneaux indicateurs, il ne lui restait plus que quelques kilomètres à faire pour arriver à Montfort. Là, il espérait que quelqu'un lui indiquerait le bon chemin. La route était une sorte de départementale, tortueuse et étroite, sans grande circulation. Elle zigzaguait, bordée de bouleaux et de plantes grasses, parmi les caps accidentés du littoral, avec en bruit de fond le fracas étouffé des vagues sur les rochers épars de la grève.
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L'homme n'était pas seul et, à condition de prendre le bon chemin, il ne le serait plus jamais.
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Je n'ai pas dit à Joshua que les chiens étaient jadis les animaux domestiques des hommes, que ces derniers les ont portés à leur position actuelle.
Jamais ils ne devront le savoir. Il faut qu'ils gardent la tête haute. Qu'ils continuent leur travail. Les vieilles histoires au coin du feu ont disparu. Et tant mieux !
Pourtant j'aimerais le leur dire. Dieu sait que j'aimerais. Leur dire ce qu'ils doivent éviter. Leur raconter comment on a extirpé de ces hommes des cavernes ramenés d'Europe leurs idées désuète.
Comment on leur a désappris ce qu'ils savaient.
Comment on les a détournés des armes, comment on leur a enseigné l'amour et la paix.
Et comment on doit veiller à éviter qu'ils renouent un jour avec ces tendances - avec l'ancien mode de pensée des humains.
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Et à quoi sert cette poudre, je vous le demande ? Mais à tuer les puces, voila tout. Or, les puces, c'est la vie. Les puces sont des êtres vivants.
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Les hommes normaux – ceux qui avaient amené la civilisation au point qu’elle avait atteint aujourd’hui – ne suffisaient plus désormais. Les humains normaux avaient porté la culture aussi loin que le permettaient leurs facultés. Elle avait rempli son rôle. A présent, c’était la race elle-même qui évoluait. De nouvelles facultés étaient nées, s’étaient développées – exactement comme les créatures de la Terre avaient évolué, s’étaient spécialisées pour évoluer encore, à partir de la première étincelle de vie qui s’était manifestée dans le bain chimique bouillonnant qui recouvrir la planète à l’aube des temps
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-Et que s’est-il passé sur la Terre ? demanda Pa, quelque peu interloqué.
-Eh bien, l’élimination progressive du besoin de se regrouper, répondit le Pa de Quatre Épingles. Il fut un temps où l’espèce humaine éprouvait le besoin de se réunir en familles et même en tribus pour ne pas s’ennuyer. Puis sont venus les électrophones, la radio, la télévision, et la nécessité de se retrouver ensemble s’est peu à peu perdue. Un homme n’a même plus besoin de sortir de sa salle de séjour pour se divertir. Les rassemblements pour les compétitions sportives ou les spectacles eux-mêmes ont disparu.
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Combien de talents, combien de génies demeuraient ignorés dans ces agglomérations, talents et génies dont le monde pourrait tirer le plus grand profit , mais qui demeuraient inutilisés à cause de cette intolérance et de cette haine envers des gens qui les méritaient moins que quiconque.
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[Ses patients] arrivaient malades à en crever, et posaient sur lui un regard plein de confiance, car, dans le secret de leur âme, ils savaient que le bon docteur pourrait les aider. Et, quand il n'avait pas pu les aider, quand personne en ce bas monde ne pouvait plus rien pour eux, ils lui pardonnaient et mourraient sans que la lueur de confiance dans leurs yeux eût disparu. Tel était l'enfer quotidien du médecin de famille, la torture de celui qui exerçait dans une petite agglomération - il lui fallait supporter la confiance de gens qui n'avaient aucune raison de la lui accorder. (8)
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Tant que vous êtes quelqu'un d'autre, vous n'avez pas besoin d'être vous-même.
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Le vacarme avait maintenant pris fin.
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- ...confier ses malheurs ,dis-je en y mettant le maximum de conviction. C'est là le miracle de la confession.
L'Etranger se frappa le front et la moustache duveteuse se mit à frémir sur sa bouche de poisson-chat.
- Je dois rêver !murmura-t-il ;consterné .Peut-on imaginer éthique plus primitive ,plus débilitante ,plus avilissante...
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La station ne recelait que froideur et solitude, une solitude infinie qui allait beaucoup plus loin que la simple solitude terrestre.
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La guerre était déjà une sale affaire quand on s'affrontait les armes à la main, sauf qu'à présent, ce seraient d'énormes charges destructrices qui fendraient le ciel pour englober de leurs explosions dévastatrices des villes entières -- visant non des objectifs militaires, mais des populations.
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Il ferma les yeux une seconde, revoyant la pente devant lui, les files interminables de soldats qui avançaient dans la fumée, sachant que ces hommes montaient à l’assaut de la crête dans un seul but : les tuer, lui et ses compagnons qui la défendaient.
Ce n’était ni la première ni la dernière fois, mais toutes les années qu’il avait passées le fusil à la main se résumaient à ça – non pas le combat qui avait suivi, mais cet instant, aussi long que terrible, pendant lequel il avait regardé les soldats en uniforme gris gravir d’un pas décidé un versant de colline pour venir le tuer.
C’est là qu’il avait compris la folie de la guerre, le geste futile qui finissait par devenir inutile, la fureur qu’il fallait nourrir bien au-delà du souvenir de l’incident qui l’avait provoquée, l’illogisme selon lequel un homme, en causant la mort ou le malheur, pouvait prouver son bon droit ou faire respecter un principe.
Quelque part dans sa longue histoire, l’humanité avait érigé une folie en principe auquel elle s’était cramponnée jusqu’à ce qu’il risque de détruire, sinon l’espèce, tous les biens, matériels et spirituels, devenus ses symboles au fil de siècles durement gagnés.
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