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Critiques de Comtesse de Ségur (868)
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Les vacances

Après Les malheurs de Sophie, la petite fille trop curieuse et gaffeuse, on retrouve dans Les vacances la douceur de Camille et Madeleine dont la pureté des sentiments réussit toujours à vaincre n'importe quel sentiment rebelle, elles sèment l'amour autour d'elles, et l'amour absorbe toute forme de haine. Cette fois-ci elles n'auront pas que à initier Marguerite et Sophie mais aussi leurs cousin, Jacques, Léon et Jean qui viennent en Vacances au château de Fleurville...
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Quel amour d'enfant !

Moins connue que Sophie, Gizelle est pourtant une sacrée chipie, le genre d'enfant qu'on peut qualifier d'insupportable ou, pour employer un terme qui fleure bon le passé, d'enfant gâtée.



Découverte toute jeune dans "Les Caprices de Gizelle" (inventaire plus ou moins exhaustif de toutes les comédies, caprices et colères dont un enfant mal élevé peut user pour parvenir à faire fléchir les résolutions de ces géniteurs), Gizelle, sortie de la prime enfance, renoue ici avec le lecteur pour un récit qui détonne avec le reste de l'oeuvre de la Comtesse et que personnellement je classe plus volontiers dans le registre du "conte spirituel" que du roman.



Si Sophie, de par ses célèbres malheurs, pouvait éveiller la compassion du lecteur, ici, avec Gizelle, il n'en est rien, impossible de s'attacher à elle ou de cautionner son comportement digne d'une furie. Les âmes les plus charitables - dont je suis - pourront seulement la blâmer d'avoir écopé de parents aussi peu dignes de leur titre.



"Quel amour d'enfant !" (titre tout à fait ironique) fut dédicacé par l'auteur à son petit-fils et aucune dédicace ne relève du hasard. La Comtesse de Ségur, contrairement à ses habitudes, va ici non seulement s'intéresser à la très mauvaise éducation de Gizelle, mais également à tout son parcours d'adulte. Après de longs chapitres consacrés à dévoiler au lecteur les funestes conséquences qui découlent d'une éducation laxiste et narcissique et contre laquelle plusieurs passages au couvent n'y pourront rien changer (ou si peu), l'auteur cherche à démontrer par l'exposé de ce chemin initiatique jonché d'inconséquences, de désobéissances (non pas tant aux parents qu'à la raison), et de malhonnêtetés (petites ou grandes) que l'existence d'un être est définitivement vouée au malheur et à la ruine si l'éducation n'a pas fait de ce même être une personne vertueuse, réfléchie, généreuse, attentive aux autres, en un mot responsable.



***ALERT SPOILER***

Gizelle ne sera ainsi pas épargnée par la Comtesse qui nous avait habitués à plus de douceur et de miséricorde. Son héroïne traversera bien des épreuves et finira triste et ruinée... avant que ne vienne son salut par l'amour car il n'existe évidemment aucune situation d'où l'espoir soit totalement exclu, dans la pensée chrétienne de la Comtesse.
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Le général Dourakine

Derrière sa bonne bedaine et ses joues qui virent parfois à l'écarlate lorsqu'une colère monte, le général Dourakine et son coeur gros comme son appétit est finalement une figure très attachante des petits romans de la Comtesse de Ségur.

C'est accompagné d'une gentille famille française, les Dérigny, que le général revient dans son pays, la Russie. Amateur de bonne chère arrosée de bons vins, il passe de la colère aux rires sans crier gare.

Ce petit monde arrive au château de Gromiline avec ses innombrables chambres qui feront rêver le lecteur. Mais une nièce, avec ses huit enfants ayant déjà hérités de la méchanceté de leur mère, vient convoiter les six cent mille roubles de revenu et les innombrables terres du généreux Dourakine.



Les bons sentiments ne sont donc pas les seuls à occuper ces petits chapitres. La nièce se délecte à souffleter ses domestiques ou à leur promettre cent coups de bâtons ! Les bagarres entre enfants sont inévitables et l'esprit d'initiative du bon Dérigny sauvera les protégés du général des mauvaises intentions de la détestable nièce.

Le petit fond historique sur la Russie est intéressant et devrait amener le lecteur en en savoir plus sur le fermage qui sévissait à l'époque dans ce pays, sur les dénonciations et les déportations en Sibérie.



L'adorable juron « sac à papier » que le général lance dès qu'il est outré nous fait délicieusement savourer le côté désuet de cette lecture. le parcours en berline, tirée par les chevaux, en est un autre.



Dès mes premiers pas de lectrice, j'ai dévoré quasi tous les livres de la Comtesse de Ségur et je me demande, avec une pointe de tristesse, si ses romans sont encore lus par la jeunesse d'aujourd'hui. Je ne pense pas, mais j'espère me tromper car finalement ils sont le reflet, certes un peu trop accentué, de la bonté et de la méchanceté de l'être humain. Il est vrai que les bons sont totalement gorgés de bons sentiments et que les mauvais font montre de très vilains penchants, mais ce côté manichéen n'est peut-être pas si loin de la vérité…

Et puis, à tout âge, ça fait du bien de savoir qu'il peut exister un oncle richissime qui utilise ses roubles transformés en francs (nostalgie !) pour faire le bonheur des gens honnêtes, non ?

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Les Malheurs de Sophie

Quand j’étais petite, ma sœur avait ce livre, une version abrégée pour jeunes enfants. J’adorais Sophie et ses inventions, sa poupée qui fondait, son thé à l’eau du chien… Plus tard, j’ai regardé le dessin animé et là aussi, j’ai adhérer. Alors, quand j’ai trouvé ce livre à une bourse aux livres, je n’ai pas hésité une seule seconde. J’avais vraiment envie de lire les malheurs de Sophie, sans compter que c’est un classique de la littérature jeunesse !



Quel plaisir de se replonger dans ces histoires qui ont bercé mon enfance ! J’ai retrouvé Sophie, Paul, Camille et Madeleine avec délice. Je souris en revoyant la poupée de cire fondre au soleil, en entendant Paul recracher son thé imbuvable. Ces histoires, ce sont celles des bétises que fait Sophie, une petite fille de 4 ans qui est loin d’être sage et obéissante. Et qui, finalement, nous ressemble beaucoup ! Qui n’a pas bravé l’interdit pour s’amuser ?



Par contre, j’avoue avoir été légèrement déconcertée face à l’écriture de la comtesse de Ségur. Je ne sais pas pourquoi, je m’attendais à ce qu’elle ait une belle écriture, un peu plus compliquée que celle face à laquelle je me suis retrouvée. La comtesse de Ségur mélange la prose et le théâtre, le passé et le présent. C’est assez déstabilisant au départ. Et puis sa plume est simple, très simple, on sent bien que ce livre est destiné aux plus jeunes. L’avantage, c’est que ça se lit vite, très vite, et qu’il n’y a aucune prise de tête !



Sincèrement, mis à part le style qui est assez particulier, c’est un très bon livre, une histoire vraiment sympa, et très rigolote avec ses petites morales à la fin de chaque chapitre. C’est désuet et c’est aussi ce qui en fait son charme. Alors plus d’hésitation, foncez ! Et moi, je fonce sur les petites filles modèles.

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Les petites filles modèles

tssss il y a bien 30 ans que je l'ai lu ce bouquin et j'y repense encore. Ainsi que les malheurs de Sophie. ça se sont des parfums d'enfance inoubliables. Du reste, mes 2 filles les ont aussi dans leurs bibliothèques.

C'est toute une époque la Comtesse de Ségur.

Un temps qu'on n'a jamais connu, qu'on ne connaitra plus jamais.

Les bonnes manières, les convenances, les moments de thé. Ce sont vraiment de petits romans qu'il faut avoir lu.
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François le bossu

Le challenge Solidaire propose dans sa liste d'auteur(e)s classiques la comtesse de Ségur.

Comme beaucoup, je le pense, j'ai presque appris à lire avec cette auteure. J'ai lu, relu et rerelu la comtesse de Ségur. Bon évidemment il m'a fallu du temps pour remarquer/admettre le côté moralisateur, bourré de stéréotypes sur la religion, la pauvreté, les femmes, les Noirs....



Mais voilà lire une oeuvre de la comtesse de Ségur c'est faire un voyage vers sa propre enfance.... Pour ce challenge j'ai choisi de relire "François le bossu" que j'appréciais beaucoup dans mon jeune temps. Et que j'apprécie toujours !

J'aime voir dans ce conte pour enfants la présence d'un enfant différent mais plus encore la famille des Ormes (dysfonctionnelle pour utiliser un mot à la mode) : les parents qui abandonne leur fille à un complet étranger, leur fille qui se choisit une famille. Je trouve cela incroyablement innovant pour l'époque.

Donc j'en accepte le prix : le côté très moralisateur !

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Les Malheurs de Sophie

De très bons souvenirs de cette lecture d'enfance ! On fait des bêtises et on se rend compte qu'on n'est pas seule à en faire : c'est comme si on avait une grande sœur qui légitimitait cela. Et le tout écrit par une comtesse, ça fait rêver quand même, quand on est une petite fille à la campagne, qui rêve de visiter un jour un château (c'était mon cas) !

Le film avec Muriel Robin repasse sur FR3 le 30/12/20 !
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La soeur de Gribouille

On sort (enfin) du château !



Oui, ami lecteur, avec la Soeur de Gribouille (Caroline pour les intimes), on franchit la grille du château de Fleurville et on abandonne toute la joyeuse bande des enfants de mesdames de Fleurville, de Rosbourg et Fichini (la maman de cette pauvre Sophie !) et on va s'intéresser un peu moins aux privilégiés pour regarder de plus près ce qui se passe dans la cuisine et les communs, côté domestiques.



Parmi les laborieux, deux orphelins : Caroline et son frère Gribouille. Ce dernier n'est pas méchant mais il en faudrait de peu pour qu'il passe pour le simplet du village. Heureusement, sa vertueuse soeur a de la patience, de l'endurance et du bon sens pour deux !



Bon, vous l'aurez compris, la véritable originalité de ce roman de la Comtesse de Ségur est son sujet. Loin des petites filles modèles, des malheurs de Sophie ou des Vacances, le jeune lecteur (d'hier et d'aujourd'hu) est invité par l'auteur à condescendre à jeter un oeil bienveillant et chrétien sur les "humbles". A ne pas s'y tromper puisque la chère Comtesse a justement dédicacé cet opus à sa petite-fille, sans doute pour son édification personnelle. C'est louable , ça nous donne l'occasion de lire de drôles de facéties avec toujours ce même charme inhérent à l'auteur et ça élargit un peu les horizons.
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François le bossu

Je dois à la Comtesse de Ségur de m'avoir donné le goût de la lecture. Entre mes dix et douze ans, j'ai dévoré la quasi totalité de ses vingt romans, reproduisant leurs histoires d'enfants avec mes Playmobils et ma maison de poupée (et en écrivant cela, je me rends compte que les enfants de cet âge ne jouent peut-être déjà plus à ces jeux aujourd'hui... #coupdevieux).



"François le bossu" est l'un des rares romans a être passé au travers de ma passion naissante pour les récits de fillettes en jupons et de garçons en costume marin. Adulte, j'ai voulu m'y replonger avec le vague espoir d'y retrouver un peu du charme suranné qui m'avait séduite enfant.



Evidement, il fallait m'y attendre, mon regard sur l'oeuvre de la Comtesse de Ségur ne peut plus être le même et même en remettant les choses dans leur contexte et en tenant compte des "autres temps, autres moeurs", je dois reconnaître que cet opus m'a semblé particulièrement niais. Ne pensez pas qu'un usant de ce terme péjoratif, je renie mon attachement à l'auteure mais force m'est de constater que les personnages archétypaux et la narration sans surprise et très moralisatrice n'ont pas su maintenir mon intérêt.



Par contre, ce qui me plaisait déjà enfant et ce que j'ai retrouvé avec bonheur, c'est la narration très verbale, quasi théâtralisée, avec des dialogues omniprésents et, sur la forme, ne manquent vraiment plus que les didascalies.



"François le bossu" est un conte moral qui ne contient pas autant d'aventures que "Les malheurs de Sophie" ou "Un bon petit diable" mais cible tout particulièrement l'injustice sociale et les moqueries touchant les personnes différentes, ici un enfant malformé. Tout cela est très louable et amené avec franchise mais... comme j'ai amèrement regretté qu'à la fin de Shrek les scénaristes gâchent tout leur travail en transformant à la dernière minute la princesse en monstre, prouvant par là que pour être amoureux deux êtres devaient finalement être semblables l'un à l'autre, j'ai regretté que la Comtesse de Ségur redresse le dos de François à l'issue du récit alors que la petite Christine, à l'instar de Fiona, aimait son ami pour ce qu'il était, tout difforme fût-il. Dans un cas comme dans l'autre, la morale de l'histoire aurait été bien plus puissante en prouvant qu'on pouvait sincèrement s'aimer malgré ses différences, ou justement grâce à elles.





Challenge RIQUIQUI 2020

Challenge des 50 objets

Challenge ABC 2020 - 2021

Challenge COEUR D'ARTICHAUT 2020

Challenge XIXème siècle 2020
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Un bon petit diable

Charles Mac Lance, devenu orphelin doit loger chez une parente (une cousine de son père) : l'horrible Madame Mac'Miche.

In carnation de la vieille mégère méchante, manipulatrice, odieuse et avare entre les dragons mythiques et les figures de marâtres des contes traditionnels, elle n'a de cesse de tourmenter et battre Charles devenu le seul obstacle à ce qu'elle puisse toucher l'argent de son cousin.

Par esprit de rebellion, Charles invente à loisir des mauvais tours pour la tourmenter, en appuyant sur son point faible : sa superstition.

Entouré de Betty, la servante et Juliette, sa cousine aveugle, ces présences féminines sont les seules qui lui apportent du confort et l'encouragent à être une meilleure personne et non à succomber aux sentiments de vengeance et de haine.



Grâce aux défis littéraires, j'ai pu retrouver cette histoire qui a marquée mon enfance et mon itinéraire de jeune lectrice. Je me souvenais avoir apprécié cette lecture sans me souvenir vraiment pourquoi.



Ce qui m'a marquée dans cette lecture avec mon regard d'adulte, c'est que contrairement à ce que je pensais, ce roman de la Comtesse de Ségur ne peut être réduit aux illustrations un peu cucul la praline des éditions que je lisais à l'époque. Si bien sûr, cette oeuvre est le reflet de son époque dans la mesure où l'écrivaine aristocrate fait une place importante dans son récit à des valeurs chrétiennes comme la bonté, le pardon, la piété, la repentance, la générosité, etc. il est très injuste de la réduire à cela.

En effet, en ce XIXème siècle où, comme le disaient si bien les Anglais, on attendait des enfants qu'ils puissent être vus mais qu'on ne les entende pas, ce roman aborde des sujets graves comme le deuil, la maltraitance des enfants considérés davantage comme des choses que comme des êtres humains en devenir.



J'ai donc apprécié redécouvrir cette oeuvre et cette auteure , même si j'avoue que ma sensibilité a été heurtée par les scènes où Charles fait intentionnellement du mal aux chats.



Une expérience très intéressante à renouveler.
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Les petites filles modèles

Portraits croisés de deux, trois, puis quatre fillettes qui vont vivre sous le même toit. Reflet d'une éducation où toute aventure est prétexte à intégrer des valeurs : la tolérance, la solidarité et le respect. Et ce, malgré les sensibilités, les appréhensions et les parcours de vie.



Ainsi, la période d'adaptation de la dernière arrivée (Sophie) sera périlleuse car elle était une enfant maltraitée contrairement à ses "sœurs" (Camille, Madeleine, Marguerite) plutôt bien nées.



La maltraitance et la pauvreté sont des thèmes récurrents de ce roman ; auxquels l'auteure oppose l'empathie, l'entraide et même Dieu.



Je connaissais le dessin animé, "les malheurs de Sophie". Je découvre sur le tard mais avec plaisir sa source d'inspiration. Néanmoins certaines méthodes éducatives seraient aujourd'hui sujettes à caution.
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Après la pluie, le beau temps

Un décevant classique de la littérature jeunesse, lu pour répondre à un item du défi « Plumes féminines ».



C’est vraiment un livre démodé, raciste, que je ne transmettrai pas aux générations suivantes. On y fait connaissance du serviteur « nègre » Ramoramor, une vraie caricature, qui agit comme un enfant et parle sans phrases complètes, en déformant certains mots (par exemple « Moussu » pour monsieur).



L’histoire, c’est celle de Geneviève, orpheline qui vit chez son oncle et est aux prises avec les vilenies de son cousin Georges. C’est une jeune fille parfaite, sans une once de malice, tellement bonne qu’elle s’évanouit et fait une congestion cérébrale lorsqu’elle refuse d’identifier un voleur. Les femmes étaient bien fragiles dans le temps…



Si retourner la « bibliothèque rose » de l’enfance présente un certain charme, c’est aussi une grosse déception de relire avec des yeux d’adultes…

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Les Malheurs de Sophie

Sophie de Réan est une petite fille de cinq ans qui vit dans un château en Normandie avec sa maman, parfois son papa fort occupé à Paris et, qui sait, entretenant peut-être une demi-mondaine ?, et son cousin Paul.



Les "malheurs" de Sophie n'aurait pu être qu'une succession de bêtises à la "Poil-de-carotte" si ses expérimentations d'apprentissage ne se soldaient pas deux fois sur trois par la mort cruelle d'un animal innocent : poissons, tortue, poulet, chat, âne, oiseau, écureuil... ils sont nombreux ces innocents à être (tré)passés par les mains de l'ingénue. Aussi, la comtesse de Ségur aurait-elle été bien inspirée de titrer son roman "Les malheureux de Sophie" !



Evidemment, je n'ai pas de mal à imaginer que pour des parents d'aujourd'hui, ce roman a de quoi donner des boutons ou faire se dresser leurs cheveux sur la tête mais pour moi il garde le charme de l'enfance, des premières lectures et du film de Brialy, sans doute le premier que j'ai vu ou dont je me souvienne.



La comtesse de Ségur et ses romans moraux pour enfants sont sans doute quelque peu surannés mais ils restent divertissants, pour les petits comme pour les grands.





Challenge SOLIDAIRE 2021

Challenge PLUMES FEMININES 2021

Challenge RIQUIQUI 2021

Challenge XIXème siècle 2021

Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge des 50 objets 2020 - 2021
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Les Malheurs de Sophie

Les malheurs de Sophie m'ont beaucoup amusée et l'avantage, c'est qu'on retrouvait cette affreuse gamine dans les autres livres en compagnie de ses cousines.

A 8,9 ans, en 1965, c'était un régal. En plus, on se transportait à une autre époque, au 19ème siècle.

Je le passerai à ma petite-fille mais je crains fort que cela ne passe pas. On verra!
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Les Malheurs de Sophie

De cette œuvre très vaste – dont tous les titres mériteraient d’être également connus – émerge pourtant une frimousse en particulier, celle de la petite Sophie, Ces deux rééditions nous permettent de nous replonger dans l enfance de Sophie, cinq ans, de grands yeux noir de jais, et une imagination sans borne , tout est raconté, de ses joies et ses peines, les farces et catastrophes qu’elle traverse avec une agilité et une constance hors pair, . Et tenter d’échapper à l’emprise de. Méchante belle-mère,



Héroïne de la transgression et de l’audace, l’une des héroïnes les plus célèbres de la littérature enfantine française mérite d’être redécouverte à l’occasion de cette sortie en salles,
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les petites filles modèles

J'avais oublié à quel point Les Petites Filles Modèles est moralisateur et les fillettes agaçantes de perfection, mais sinon quel plaisir de retrouver les souvenirs d'enfance qui accompagnent ce roman. Malgré la trentaine d'années qui a dû s'écouler depuis ma dernière lecture, les détails de l'histoire m'étaient bien restés en mémoire (il faut dire que je l'ai lu quelques fois à l'époque) et j'ai passé un très bon moment avec cette lecture délicieusement désuète.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Après la pluie, le beau temps

Voici le premier roman de la chère Comtesse que j'ai lu, je ne devais pas avoir beaucoup plus que 10 ans.



A cette époque, il est évident que je ne pouvais comparer la figure de l’héroïne, Geneviève, à aucune autre référence littéraire, mon bagage en la matière étant alors beaucoup trop mince. Depuis, il s'est légèrement étoffé et je ne peux, à relire cette oeuvre qui m'a émue et donné envie de dévorer le reste de l'oeuvre de Mlle Rostopchine, m'empêcher de rapprocher Geneviève de son aînée Jane Eyre.



Plusieurs d'entre vous diront légitimement et avec un brin d'exaspération : "mais pourquoi vouloir à toute force chercher des liens entre les oeuvres ? Laissons vivre les personnages pour ce qu'ils sont." Je plaide coupable, l'un de mes penchants est de me plaire à imaginer qu'un auteur, à l'instar d'un sculpteur, d'un peintre ou d'un compositeur, a subi l'influence constructive et enrichissante de ses confrères afin de pouvoir affiner un style bien à lui. Le talent est un don qu'il faut développer dès l'instant qu'il est découvert. L'inspiration, quelle prenne le doux visage poétique d'une Muse ou soit seulement la volonté de se hisser à la hauteur des Maîtres, est une pulsion intellectuelle noble dont aucun auteur n'a à rougir. Au contraire, selon moi, il pourrait la revendiquer avec fierté.



On peut être inspiré sans pour autant paraphraser.



C'est pourquoi, il me plaît de faire ce parallèle entre ses deux orphelines, soumises aux mêmes caprices de parents malveillants ; toutes deux restent chères à mon coeur de lectrice pour ce qui les rassemble et les différencie. Je conviens que ma supposition est totalement gratuite ; la Comtesse de Ségur (qui a publié le présent roman en 1871) n'a peut-être jamais eu entre les mains le livre de Charlotte Brontë (originellement publié en 1847 sous le pseudonyme de Currer Bell ; première édition française en 1854) mais l'inverse reste tout autant possible. Femme lettrée à une époque où peu de femmes écrivaient, est-ce tout à fait déraisonnable de penser qu'elle s'est intéressée à la prose de l'une de ses consœurs ?
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La fortune de Gaspard

Ce livre de la Comtesse de Ségur est mon préféré, je ne sais pas pourquoi mais parmi les six de cette auteure que je possédais je l'ai lu des dizaines de fois. J'étais admirative de Gaspar, son goût du travail, sa réussite son ambition. Mais j'avais entre 7 et 10 ans et j'aimerais que des enfants de notre époque le lisent et donnent leur impression, l'expérience serait intéressante.

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Histoire de Blondine - Ourson

Je n’avais aucun souvenir de ce livre lu dans mon enfance. Je ne l’avais sans doute guère apprécié puisqu’à cette époque, en général, quand un livre me plaisait je le relisais de nombreuses fois. Une fois relu, je comprends qu’il ne m’ait pas marquée. Certes, l’écriture est plutôt jolie mais ces contes ne sont tout de même pas très réussis. On retrouve totalement les codes du genre dans ces deux histoires : des gentilles fées, d’autres méchantes, des héros lisses et sans aspérités, les bons sentiments récompensés… Ce classicisme ne me dérange pas en soi, j’aime les archétypes et les codes. Le problème majeur de ces deux contes, c’est qu’ils sont trop longs, environ 80 pages pour « Blondine » et plus de 110 pour « Ourson ». C’est beaucoup trop, les intrigues sont délayées inutilement, les situations se répètent et finissent par lasser. Bref, on s’ennuie ferme.



Il faudra que je relise d’autres œuvres de la Comtesse de Ségur pour voir si un registre différent du conte lui convient mieux. Ceci dit, n’ayant non plus aucun souvenir de ma première lecture des « malheurs de Sophie », je crains de ne pas l’apprécier non plus dans ce genre. A voir….

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Quel amour d'enfant !

Il aura fallu une fois encore un challenge pour me plonger dans ce roman de la Comtesse de Ségur publié en 1867.

Ce n'est pas faute d'avoir en ma jeunesse dévoré ses romans loin s'en faut. Lus , relus et re-relus... que du plaisir quant à celui de les voir à la télévision adaptés par Claude Santelli pour le Théâtre de la jeunesse, seuls les plus anciens peuvent me comprendre... Ceci pour dire que je ne connaissais absolument pas le personnage de Gisèle. Une héroïne bien sombre , une enfant "pourrie, gâtée" qui a pris le dessus sur son entourage, heureuse que dans l'affirmation de ses désirs, Gisèle se montre dès le plus jeune âge insolente, mauvaise, médisante .... un cas désespéré et désespérant. A tel point que la Comtesse de Ségur chose peu habituelle nous narre la vie de Gisèle devenue adulte.

Dédié à son petit-fils la Comtesse de Ségur insiste sur le rôle primordial joué par l'éducation parentale dans la personnalité des enfants et donc dans leur avenir. Comme nous sommes sous le Second Empire, les grands principes prônés par l'Eglise catholique sont mis en avant le contraire aurait été stupéfiant!

Une lecture en demi-teinte pour moi mais fort intéressante pour découvrir la vie familiale dans le monde bourgeois de l'époque.

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