Citations de Craig Thompson (126)
En allant à la gare, Laëtitia a émis l’idée que la maladie est une façon pour le corps de se renfermer et de s’abriter du chaos.
- Nous devons partir. Nous avons abusé de ton hospitalité.
- Ouaip. C’est ce que ressent la terre à propos de l’espèce humaine.
La première fois que je suis allé dans une bibliothèque publique, j'ai eu l'impression d'être un gamin qui rentre dans une confiserie où tous les bonbons seraient gratuits.
J'écoutais la respiration de Raina ....je percevais à la fois les battements de son cœur ....
et le doux murmure de la chambre .
C'est tout juste si je n'entendais pas la neige tomber dehors .
Je crois toujours en Dieu, à la parole de Jésus aussi, mais le reste du christianisme... cet Bible, ces églises, ce dogme... seulement dressés pour séparer les peuples et les cultures. C'est comme nier la beauté d'être un Humain et ignorer tous ces espaces qui ont besoin d'être remplis par l'individuel
« Mais qu’est-ce qui T’a pris de créer l’homme ? L’homme abandonne son créateur. L’homme profane la Création. » (p. 597)
Travailler, c'est se sacrifier.
- Et on a dépensé tout mon argent de poche en bonbons. Comment font les adultes pour "budgéter" ? (Violette)
- C'est simple, il suffit de soustraire, d'arrondir, et de prévoir correctement les... (Elliot)
- Tu crois que c'est le moment pour un cours de maths ? (Violette)
Si un prisonnier devait être libéré de ses liens, autorisé à se retourner et à observer ce qui l'entoure, il aurait un véritable choc. En fait, il croirait probablement que ce qu'il a connu auparavant était la vérité, et que ceci est une sorte d'hérésie. Progressivement, il réalisera que ce qu'il pensait être un homme était en fait l'ombre de la statue d'un homme. Un plus grand choc encore serait de sortir les prisonniers de la grotte, à la lumière du soleil. Le premier effet serait l'aveuglement. Doucement, ils pourraient s'adapter à ce nouveau monde... commençant par distinguer ce qu'ils connaissent - les ombres - ... ensuite, ils pourraient examiner le ciel, mais seulement de nuit. L'étape finale serait la possibilité d'observer le ciel de jour... de regarder en face la lumière du soleil
Comparée à l'éternité, nos vies sur Terre ne sont que des petits rêves dans lesquels nous sommes tombés
Blutch me montre un documentaire sur Renoir à la fin de sa vie, quand ses mains étaient entièrement déformées par l’arthrite et enveloppées de bandes. C’est son fils qui lui plaçait le pinceau dans la main.
- Notre espèce est vouée à s’autodétruire. On est déjà trop nombreux. On est horriblement inefficaces, gloutons, gaspilleurs et jetables. Les riches festoient sur nos cadavres. Nous avons empoisonné la terre, et nous avec.
- Je n'ai jamais mangé d'aussi bonnes pitas !
- On dirait que notre Chamera a un don pour la cuisine.
- C'est parce que le sel vient directement de ses larmes.
La sainte soufie RABI'A AL-ADAWIYYA a été vue portant une torche et une cruche d'eau.
Une torche - pour brûler le Paradis...
Une cruche d'eau - pour noyer l'Enfer ...
Pour que les deux voiles disparaissent ...
... et que les croyants rendent gloire à Dieu ...
... non dans l'espoir d'une récompense ...
... ni dans la crainte d'un châtiment ...
... mais pas " hubb" (amour).
Parfois, au réveil, les souvenirs laissés par un rêve sont plus beaux que la réalité, et on n'a pas envie de les oublier.
Pendant un moment, vous vous sentez comme un fantôme...
... pas entièrement matérialisé et incapable de composer avec ce qui l'entoure.
Ou bien, c'est le rêve qui vous hante.
Vous attendez la promesse d'un prochain rêve.
- Manger est la seule expérience, avec faire l’amour, qui fait appel aux cinq sens.
- Les Américains ont des problèmes d’obésité parce qu’ils associent la nourriture à la culpabilité.
- Ils ne prennent pas le temps ou le plaisir.
Enfant, j'étais convaincu que le vrai monde était horrible et qu'il devait y avoir quelque chose de mieux
Merci, mon Dieu, pour votre parfaite création. Avec sa peau douce et pâle comme un clair de lune, ses os sous la peau qui s'enchevêtrent et se réajustent, qui s'allongent le long de ses hanches pour plonger entre les clavicules. Merci pour le rythme de ses mouvements, se recroquevillant, s'affalant. Serré contre elle, je peux entendre l'éternité, un bouillonnement continu de courants et d'espaces vides.
— C'était au printemps, nous nous promenions quand nous avons découvert cette GIGANTESQUE CAVERNE !
— Ouais... la caverne. C'était dingue... C'était RÉEL ?
— Bien sûr que oui ! On l'a visitée, tu te rappelles ? Il y avait juste assez de place pour qu'on s'y tienne debout. Il y avait des stalactites... et on a trouvé une SALAMANDRE ! On était si excités qu'on y est retournés le lendemain, à la sortie de l'école. Seulement cette fois, c'était plus ou moins devenu une tanière, à renards, je pense. On pouvait ramper dedans, mais certainement pas marcher DEBOUT comme avant.
— Oui, oui... je me rappelle. Et le surlendemain, en y retournant, on a trouvé un simple trou dans le sol. Nos jambes pouvaient à peine s'enfoncer de quelques centimètres. Et le jour d'après... IL AVAIT DISPARU.
— C'est vrai.
Parfois au réveil, les souvenirs laissés par un rêve sont plus beaux que la réalité, et on a pas envie de les oublier. Pendant un moment, vous vous sentez comme un fantôme... pas entièrement matérialisé et incapable de composer avec ce qui vous entoure. Ou bien, c'est le rêve qui vous hante. Vous attendez la promesse d'un prochain rêve.