Reagan, comme toutes les grandes modes américaines, est venu de Californie. Le pays à migré vers la côte Ouest, s'est retrouvé bloqué par les déferlantes du rivage, et désormais, tout n'est que reflux. Pigez bien, il n'a plus nulle part où aller hormis revenir en arrière.
La guerre contre la drogue. Ce pourquoi je me suis battu toute ma putain de vie et pour quel résultat ? Des milliards de dollars dépensés en pure perte pour empêcher le passage des drogues à travers la frontière la plus poreuse de la planète ? Un dixième du budget anti drogue va à l'éducation et au traitement, neuf dixièmes au maintien de leur interdiction ? Et jamais suffisamment d'argent de nulle part pour attaquer aux raisons premières du problème des drogues proprement dit. Et les milliards dépensés pour garder bouclés entre quatre murs ceux qui enfreignent la législation et des cellules tellement bondées que nous sommes obligés de libérer les assassins avant qu'ils aient purgé leur peine. Sans même parler du fait que deux tiers des infractions à la loi sont commises par des gens shootés à la came ou à l'alcool. Et nos solutions sont toujours les mêmes futiles non solutions : construire de nouvelles prisons, engager plus de policiers, dépenser de plus en plus de milliards de dollars à ne pas guérir les symptômes pendant que nous ignorons la maladie. La plupart des gens de mon quartier qui veulent lâcher la dope n'ont pas les moyens de suivre un programme de traitement, parce que la plupart ne disposent pas d'une assurance santé digne de ce nom. Et il y a une file d'attente de six mois à deux ans pour obtenir un lit dans les programmes de traitement de substitution. Nous dépensons pratiquement deux milliards de dollars à empoisonner les cultures de cocaïne e les enfants dans cette région, et il n'y a pas suffisamment d'argent au pays pour aider qui veut arrêter sa dépendance à la drogue c'est la folie furieuse. p753
Vous pensez que les gens vous haïssent à cause de ce que vous faites , mais vous ne vous dites pas que les gens vous haïssent à cause de ce que vous êtes .Vous pouvez enlever votre uniforme bleu , moi je dois vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans cette peau .Voilà ce que tu ne peux pas comprendre , Denny ..... . Ce que tu ne peux pas comprendre, parce que tu es un Blanc, c’est le ....poids ...d’être noir dans ce pays. Ce poids épuisant qui pèse sur tes épaules, qui fatigue tes yeux et fait que parfois le simple fait de marcher est douloureux.
La DEA aurait aimé utiliser l’Agent orange, mais les Mexicains ont reculé. En conséquence de quoi elle utilise un nouveau composé, le 24-D, qui convient très bien aux Mexicains – la plupart du temps, glousse Keller –, parce que les gomeros s’en servent pour éliminer les mauvaises herbes autour des champs de pavot.
Les stocks sont donc déjà à disposition.
Ouais, se dit-il, c’est bien une opération mexicaine. Nous, Américains, ne sommes là que comme « conseillers ».
Comme au Vietnam.
Une seule différence : les casquettes de base-ball.
Ce livre est dédié à :
Alberto Torres Villegas, Roberto Javier Mora García, Evaristo Ortega Zárate,
Francisco Javier Ortiz Franto, Francisco Arratia Saldierna,
Leodegario Aguilera Lucas, Gregorio Rodríguez Hernández,
Alfredo Jiménez Mota, Raúl Gibb Guerrero, Dolores Guadalupe García Escamilla,
José Reyes Brambila, Hugo Barragán Ortiz, Julio César Pérez Martínez,
José Valdés, Jaime Arturo Olvera Bravo, Ramiro Téllez Contreras,
Rosendo Pardo Ozuna, Rafael Ortiz Martínez, Enrique Perea Quintanilla,
Bradley Will, Misael Tamayo Hernández, José Manuel Nava Sánchez,
José Antonio García Apac, Roberto Marcos García, Alfonso Sánchez Guzmán,
Raúl Marcial Pérez, Gerardo Guevara Domínguez, Rodolfo Rincón Taracena,
Amado Ramírez Dillanes, Saúl Noé Martínez Ortega, Gabriel González Rivera,
Óscar Rivera Inzunza, Mateo Cortés Martínez, Agustín López Nolasco,
Flor Vásquez López, Gastón Alonso Acosta Toscano,
Gerardo Israel García Pimentel, Juan Pablo Solís, Claudia Rodríguez Llera,
Francisco Ortiz Monroy, Bonifacio Cruz Santiago, Alfonso Cruz Cruz,
Mauricio Estrada Zamora, José Luis Villanueva Berrones, Teresa Bautista Merino,
Felicitas Martínez Sánchez, Candelario Pérez Pérez,
Alejandro Zenón Fonseca Estrada, Francisco Javier Salas, David García Monroy,
Miguel Angel Villagómez Valle, Armando Rodríguez Carreón,
Raúl Martinez López, Jean Paul Ibarra Ramírez, Luis Daniel Méndez Hernández,
Juan Carlos Hernández Mundo, Carlos Ortega Samper,
Eliseo Barrón Hernández, Martín Javier Miranda Avilés,
Ernesto Montañez Valdivia, Juan Daniel Martínez Gil,
Jaime Omar Gándara San Martín, Norberto Miranda Madrid,
Gerardo Esparza Mata, Fabián Ramírez López,
José Bladimir Antuna Garciá, María Esther Aguilar Cansimbe,
José Emilio Galindo Robles, José Alberto Velázquez López, José Luis Romero,
Valentin Valdés Espinosa, Jorge Ochoa Martínez,
Miguel Ángel Domínguez Zamora, Pedro Argüello, David Silva,
Jorge Rábago Valdez, Evaristo Pacheco Solís, Ramón Ángeles Zalpa,
Enrique Villicaña Palomares, María Isabella Cordero, Gamaliel López Cananosa,
Gerardo Paredes Pérez, Miguel Ángel Bueno Méndez,
Juan Francisco Rodríguez Ríos, María Elvira Hernández Galeana,
Hugo Alfredo Olivera Cartas, Marco Aurelio MartínezTijerina,
Guillermo Alcaraz Trejo, Marcelo de Jesús Tenorio Ocampo,
Luis Carlos Santiago Orozco, Selene Hernández León,
Carlos Alberto Guajardo Romero, Rodolfo Ochoa Moreno,
Luis Emmanuel Ruiz Carrillo, José Luis Cerda Meléndez,
Juan Roberto Gómez Meléndez, Noel López Olguín,
Marco Antonio López Ortiz, Pablo Ruelas Barraza, Miguel Ángel López Velasco,
Misael López Solana, Ángel Castillo Corona, Yolanda Ordaz de la Cruz,
Ana María Marcela Yarce Viveros, Rocío González Trápaga,
Manuel Gabriel Fonseca Hernández, María Elizabeta Marcías Castro,
Humberto Millán Salazar, Hugo César Muruato Flores, Raúl Régulo Quirino Garza,
Héctor Javier Salinas Aguirre, Javier Moya Muñoz, Regina Martínez Pérez,
Gabriel Huge Córdova, Guillermo Luna Varela, Esteban Rodríguez,
Ana Irasema Berreca Jiménez, René Orta Salgado, Marco Antonio Ávila García,
Zane Plemmons, Victor Manuel Báez Chino, Federico Manuel García Contreras,
Miguel Morales Estrada, Mario Alberto Segura, Ernesto Araujo Cano,
José Antonio Aguilar Mota, Arturo Barajas Lopez, Ramón Abel López Aguilar,
Adela Jazmin Alcaraz López, Adrián Silva Moreno, David Araujo Arévalo…
Journalistes assassinés ou « disparus » au Mexique pendant
la période que couvre ce roman. Il y en a eu d’autres.