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Critiques de Dorothy L. Sayers (52)
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Le coeur et la raison

Dommage que ce soit trop long : 688 pages, parce qu’elle belle écriture anglaise ! quel charme ! Ce roman a été écrit en 1934 et est publié pour la première fois en France.

Le plaisir d’avoir une héroïne caustique, libre, volontaire car les femmes se sont bien émancipées après la première guerre mondiale. Harriet Vane est de celles-ci, elle écrit des romans policiers et revient pour intervention à Oxford qui avait enfin ouvert aux femmes. Mais une personne malintentionnée joue au corbeau et vandalise les locaux, semant l’inquiétude parmi le Collège. Et puis il y a le charmant Peter qui demande en mariage Harriet tous les ans, Harriet qui refuse, ne voulant pas perdre cette liberté si durement acquise par les femmes, de vivre sans dépendre des hommes. Alors peu importe l’intrigue, les personnages sont délicieux, finement esquissés, tellement so british ! un régal. Mais j’avoue au ¾ de la lecture, avoir eu envie que l’action s’accélère. Mais peu importe, j’ai tellement aimé plonger dans cette atmosphère unique d’un roman anglais du 19 ou 20 ième siècle.

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Le coeur et la raison

Dans l'Angleterre des années 1930, les femmes luttent pour leurs droits, inquiètes face à la montée en puissance de l'idéologie nazie. L'intrigue policière est mêlée à une réflexion sur les valeurs universitaires et les conditions de l'épanouissement de chacun dans un couple.

Le roman de Dorothy Leigh Sayers, plus connu en Grande-Bretagne sous le titre de "Gaudy night", est enfin traduit en français. Un classique à découvrir ou redécouvrir.


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Lord Peter et l'autre

Lord Peter et l'Autre ? Mais qui donc est l'Autre ? Est-ce ce Mortimer Bredon que monsieur Pym vient d'engager discrètement comme rédacteur dans son agence de publicité ? Il faut dire qu'il est inquiet : un de ses employés venait de lui dire que des choses louches se tramaient dans l'agence et qu'il n'allait pas tarder à lui en dire plus, quand il est malencontreusement tombé dans un escalier et s'est tué.

Qui est, du reste, ce Mortimer Bredon ? Mais bien sûr! Peter Mortimer Bredon Winsey, Lord Peter, fils et frère de duc s'est coupé en deux... et le voila qui enquête, comme à son habitude, mais "sous couverture" en quelque sorte.

Attention, lord Peter, ce n'est pas un crime banal sur lequel vous enquêtez, c'est peut être, effectivement sur un gros trafic. Il y a déjà eu un mort, il pourrait y en avoir d'autres, et votre humour habituel ne va peut être pas suffire à vous tirer d'affaire, ces gens là n'ont pas de pitié !

Lord Peter et l'Autre est le numéro 22 sur la liste des meilleurs romans policiers, et le troisième de Dorothy Sayers.

Challenge des Enquêteurs
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Les pièces du dossier

Je viens de relire ce roman et j'avoue que j'avais oublié l'avoir lu. Arrivé à la moitié quand l'empoisonnement survient, je m'en suis brusquement souvenue ! C'est dire qu'il n'est pas inoubliable mais juste un bon moment de lecture si on aime les polars un peu soft.
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Lord Peter et le Bellona Club

Lord Peter Wimsey, aristocrate oisif et détective à ses heures perdues, fut créé par Dorothy Sayers en 1923 dans LORD PETER ET L’INCONNU. Très vite, le personnage rencontre le succès et Sayers en fait son héros récurrent puisqu’il intervient dans douze romans et de nombreuses nouvelles. Cette quatrième aventure démontre l’originalité de Sayers et part d’une situation problématique inédite : Lady Dormer, sentant venir la mort, souhaite se réconcilier avec son frère, le général Fentiman. Elle le rencontre et lui explique que, selon son testament, si elle décède avant lui, sa fortune sera répartie entre Robert et George Fentiman, ses petits-fils. Dans le cas contraire, à savoir si le général devait mourir avant elle, son héritage reviendrait par contre à sa dame de compagnie, Ann Doland. Or, la brave Lady décède le lendemain à 10h37 tandis que le vieux militaire est, de son côté, découvert mort dans un fauteuil de son club, le Bellona. Cependant déterminer l’heure exacte de ce décès s’avère délicat, ce qui complique la question de l’héritage : doit-il revenir aux frères Fentiman ou à Ann Doland ? A Lord Peter Wimsey de tenter d’établir qui a précédé qui dans la mort avec l’aide du médecin, Penberthy. Or, ce-dernier se montre prudent : si, pour lui, le décès du gradé est d’origine naturelle, le feu de cheminée empêche d’estimer avec précision l’heure de survenue de la rigidité cadavérique. La situation va par la suite s’envenimer entre les Fentiman et Doland, d’autant qu’une autopsie prouve qu’en réalité le général a été empoisonné à la digitaline. De plus le docteur Penberthy entretenait une relation amoureuse avec Ann Doland.

Entre roman d’énigme et tableau d’une époque révolue (celle de l’entre-deux Guerres), LORD PETER ET LE BELLONA CLUB brosse avec humour et une certaine nostalgie l’évolution de la société et les changements induits par la Première Guerre Mondiale dont le traumatisme pèse sur les personnages. Dès lors, il n’est donc guère étonnant de débuter l’intrigue le jour de l’armistice, le 11 novembre, ni de prendre pour victime un général nonagénaire, dernier témoin des temps anciens. Le contexte sociétal apparait donc de manière évidente mais reste toujours en filigrane et l’énigme policière demeure le véritable moteur de ce court récit (environ 180 pages), ponctué de remarques sur l’évolution des mœurs, les clubs de gentilhomme et les changements à l’œuvre dans le monde, en particulier en ce qui concerne les rapports entre les hommes et les femmes. L’identité de l’assassin se montre par contre plus évidente tant le faisceau d’indices et le nombre restreint de suspects indique assez rapidement au lecteur qui est le coupable le plus probable. Mais cela ne gâche en rien le plaisir pris à lire ce classique du whodunit écrit d’une plume alerte fort appréciable tant les rebondissements nombreux et les dialogues efficaces rendent l’ensemble aussi rythmé que divertissant. Recommandé !


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Les cinq fausses pistes

Dorothy Sayers allait souvent en vacances en Ecosse et elle avait promis à ses hôteliers qu'elle y amènerait Lord Peter. C'est chose faite avec Les Cinq Fausses Pistes.

Galloway est une très jolie ville sur la côte écossaise. Saumons nombreux, paysages pittoresques, les peintres et les pêcheurs y forment une petite colonie et, affable et bavard comme on le connait, Lord Peter a vite fait de connaître tout le monde. Tout le monde ou presque, parce que l'un des peintres, particulièrement buveur et systématiquement querelleur ne l'inspire pas beaucoup.

C'est justement lui que l'on retrouve mort au bas d'une falaise où il s'était installé pour peindre. Accident ? C'est ce que pense le policier, mais Lord Peter se rend compte très vite qu'il s'agit d'un meurtre et que la scène a été trafiquée.

Doit-il le dire ? La victime était très désagréable et le coupable est forcément l'un des autres peintres, tous si sympathiques...

Ce livre n'est pas mon Dorothy Sayers préféré. Si vous êtes déjà fan de l'auteur et de son héros, si vous n'avez pas peur de sauter d'un train dans un autre, votre horaire des chemins de fer à la main, à la recherche d'une (ou de deux ?) bicyclette pour "casser" un alibi, alors vous pouvez le lire.

Autrement il vaut mieux en prendre un autre pour commencer !
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Poison violent

Comme j'aime beaucoup l'univers et les intrigues de dame Agatha Christie, j'ai voulu découvrir le travail de sa comparse Dorothy Sayers. Et la couverture de Poison violent ne pouvait qu'encourager cette envie. En effet, le dessin m'a tout de suite évoqué la série des Arsène Lupin avec Georges Descrieres que j'aimais tant regarder à la télévision quand j'étais petite fille. Le personnage fantasque de lord Wimsey ne pas déçue. Et j'ai tout particulièrement aimé son humour un poil cynique et très british. Reste que le livre fait un peu daté et que j'ai eu un peu de mal avec la construction du roman. Finalement je trouve cette oeuvre un peu plus faible que celles de Christie du point de vue intrigue mais beaucoup plus drôle grâce à un personnage principal attachant. Je suis donc partante pour de nouvelles aventures avec lord Peter!
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Lord Peter et l'inconnu

Un roman policier dynamique servi par un héros atypique et à l'humour caustique. À lire !
Lien : http://lauryn-books.blogspot..
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Lord Peter et le Bellona Club

Je poursuis ma découverte des enquêtes de Lord Peter avec « Lord Peter et le Bellona Club ».



Pour rappel, Lord Peter est un lord anglais fantasque qui aime jouer au détective. Il aide souvent son ami l’inspecteur Parker de Scotland Yard et est parfois secondé par son domestique Bunter.



Lord Peter est né de la plume de Dorothy L. Sayers (1893-1957) une romancière britannique dont une bonne partie de la production a été consacrée à ce personnage (au moins 12 romans et 23 nouvelles).



Lord Peter a l’habitude de fréquenter le Bellona Club où il y retrouve parfois son ami George Fentiman.



Mais il ne s’attendait probablement pas à y retrouver mort, dans un fauteuil, le grand-père de son ami.



Pas de chance dans la famille puisque la sœur du grand-père est morte quasiment en même temps, ce qui pose un sacré problème à Fentiman, car celle-ci a légué sa fortune à son frère au cas où elle mourait avant lui, mais l’argent irait à une de ses protégées si son frère venait à mourir avant elle.



Pour savoir à qui la fortune ira, à la protégée de la sœur ou au fils et aux petits-fils du frère, encore faut-il déterminer l’heure du décès du grand-père Fentiman, ce que Lord Peter va tâcher de faire.



Je retrouve donc Lord Peter pour la 3e fois, même si, je crois, cet épisode est le 4e et, autant le dire tout de suite, la rencontre est tout aussi plaisante que les précédentes.



Si l’intrigue est moins échevelée que dans les autres épisodes lus, elle n’en est pas moins plaisante, aidée en cela par un texte un peu plus concis.



On constate que le traducteur a probablement changé, puisque les termes de noblesse usités ne sont plus les mêmes. Mais je ne vais pas revenir sur ma marotte du « Traduttore, traditore » que j’ai déjà abordée de nombreuses fois.



On retrouve l’humour de Dorothy L. Sayers, son désir d’égratigner la noblesse anglaise, le côté fantasque de son héros, même si on peut regretter la moindre présence de Bunter, qui par son caractère opposé à celui de son maître apporte une touche d’humour supplémentaire.



L’intrigue est à la fois simple et compliquée puisque Lord Peter va devoir faire avec plusieurs suspects, certains non-dits et rebondissement avant de trouver la solution de l’énigme.



Que dire de plus sur ce roman si ce n’est que Lord Peter est vraiment un personnage à redécouvrir et que les récits le mettant en scène sont toujours savoureux ? Rien, donc…



Au final, un roman très agréable à lire, comme les épisodes précédents.



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Lord Peter et l'autre

Pour commencer, le personnage de Lord Peter Wimsey est vraiment sympathique. Il ne se prend pas vraiment au sérieux, à un humour taquin et des méthodes bien à lui.

Dorothy Sayers ayant travaillé dans une agence de pub, c'est donc dans immersion réaliste que nous sommes plongés, dans cette agence où un employé est mort assez mystérieusement.

Le mystère, justement, fait parfaitement le taf aujourd'hui encore. Les possibilités sont nombreuses et les suspects plus encore. Certes, il y a pas mal de personnages à retenir, mais ce n'est pas insurmontable. La direction que prend l'enquête ajoute en dangerosité et en suspens. Tout est bien dosé et, surtout, bien rythmé.



En bref, bien que ce roman ait très légèrement vieilli, il donne encore de bonnes leçons aux polars d'aujourd'hui.
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Lord Peter et l'inconnu

J’ai dû m’accrocher pour finir le livre et je n’aurais pas dû ! C’est un polar assez vieillot, assez peu prenant. Alors que je partais avec une image très positive du livre, dans le genre de Sherlock Holmes ou des quelques bons Agatha Christie, je me suis souvent ennuyé, les personnages sont caricaturaux, l’intrigue est plutôt tarabiscotée et l’humour constamment recherché tombe un peu à plat.



Signe de manque d’inspiration et d’aisance dans la façon d’écrire, le dénouement est dévoilé par une longue confession écrite du criminel à croire que l’auteur avait vraiment peur qu’on se perde ou qu’on dise à la fin, “c’est nul, on ne comprend rien à l’intrigue et au mobile du crime”...



Pour couronner le tout, le traducteur, L. Servicen, maîtrise bien mal le choix des auxiliaires au passé composé et il n’a vraiment pas de chance, car une “tablette”, en français, non, ce n’est pas un comprimé (“tablet” en anglais). Exemple parmi d’autres.

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Noëls rouges : 25 histoires mystérieuses pour l..

Une anthologie intéressante voire très intéressante du point de vue de la littérature policière mais décevante dans son ensemble comme anthologie de noël. Elle comporte toutefois des perles. Le détail. "De retour de noël" de John Collier est une nouvelle à chute assez réussie dans son genre. Toutefois comme j'avais vu l'adaptation d'Hitchcock dans la série "Alfred Hitchcock présente" j'étais spoliée et n'ai pas vraiment goûté de plaisir à ma lecture. C'était intéressant de lire une source d'inspiration hitchkokienne mais à mon sens ce texte n'a pas sa place dans une anthologie de noël. "Colin maillard de mort" de John Dickson Carr est une excellente nouvelle à la fois ghost story et histoire policière, imprégnée d'ambiance gothique, d'éléments festifs et d'esprit de noël. Une vraie histoire de noël qui fait frissonner délicieusement. Ma préférée. "Voeux de noël" de Cyril Hare est un bon cru. Une histoire d'une cruauté réjouissante qui incorpore habilement des éléments de noël à son intrigue. "Morte la veille de noël" de Stanley Ellin ne m'a pas plu. C'est une histoire dépourvue de suspense et de caractère noëlique. Son seul intérêt est l’ambiguïté temporelle. Moyen. "L'escarboucle bleue" de Sir Arthur Conan Doyle que j'avais déjà lu dans "Crimes et fantômes de noël est un classique, une excellente histoire policière de noël. "Un horrible petit chapeau vert" d'Alain Demouzon est une histoire sordide où noël joue un rôle pour ainsi dire inexistant. Je n'ai pas aimé même si en soi cette variante sur le pouvoir de suggestion des prédictions n'est pas inintéressante. "Markheim" de Robert Louis Stevenson que j'avais déjà lu est une histoire à la Jekyll et dr Hyde qui m'a moyennement plu. "Le buste de Beethoven" de Boileau-Narcejac est une bonne histoire, un chef d’œuvre de concision qui raconte comment un simple geste bouleverse la vie d'un homme. Pleine d'un cynisme jubilatoire, elle a une chute géniale. Rien de vraiment noëlique en revanche. "Le club des pères noëls" de Julian Symmons est une nouvelle policière de facture classique, honnête mais peu accrocheuse à mon goût. Elle permet de découvrir l'univers de l'écrivain. "Le noël du petit Vincent Vincent" de Gaston Leroux que j'avais déjà lu dans "Crimes et fantômes de noël" est une très bonne histoire de noël à caractère tragique. "Le collier de perles" de Dorothy Sayers est une excellente nouvelle policière de noël à facture classique. Indissociable de la fête de la nativité, elle fait découvrir le détective de la grande romancière. "Joyeux noël pour la police" de Edward D Hoch est aussi un très bon cru. Une bonne histoire policière qui incorpore astucieusement atmosphère festive et éléments noëliques. J'ai beaucoup aimé. Je n'ai pas réussi à finir "Le sang innocent" de Léo Malet à cause de l'écriture en argot qui m'a rebutée. "Par un matin de noël" de Margery Alingham est une très jolie histoire de noël très réussie et émouvante. Ma deuxième préférée. "Une vengeance impitoyable" de Guy Boothby m'a déçue. Je n'ai pas trouvé l'histoire accrocheuse et elle manque d'atmosphère. Qui plus est elle n'est pas noëlique. "Un drôle de père noël" de Dan et Charlotte Ross est une excellente histoire à chute et ça fonctionne comme histoire de noël. J'ai vraiment bien aimé. "La poupée du dauphin" d'Ellery Queen est une nouvelle très bien conçue dont le suspense est centré sur le comment. Très réussi. En revanche je n'ai pas aimé "Un très joyeux noël" d'Ed McBain beaucoup trop sombre à mon goût. "La légende de la cloche" de Barry Perowne m'a vraiment bien plu. Une belle histoire qui joue avec une vieille légende pour rappeler qu'il faut faire attention si on ne veut pas avoir de regrets. Une vraie histoire de noël."Meurtre à l'étalage" de Peter Lovesey est une excellente nouvelle de ce grand nouvelliste. Concise, elle nous fait douter et se termine sur une chute assez géniale. "Les étoiles filantes" de Chesterton est une histoire très originale qui baigne dans l'esprit de noël. Je ne l'ai pas trouvée très fluide mais elle vaut le détour et fait découvrir le père Brown. "Un cadeau de noël" de Robert Arthur est une nouvelle policière habile à la chute étincelante mais qui m'a moyennement plu en raison de mon absence de sympathie pour les personnages. "Plus de place à l'auberge" de Bill Pronzini m'a déçue malgré son esprit de noël. Je crois que je n'accroche pas trop aux histoires type western. "La nuit avant noël" de Robert Bloch est une histoire horrible. Beaucoup trop noire à mon goût. "Le meurtre du père noël" de Tage La Cour est un pastiche d'Hercule Poirot. Comme je suis peu sensible à ce genre je n'ai pas trop aimé. En résumé un recueil d'un intérêt littéraire et policier certain mais excepté quelques textes ne vous attendez pas à des histoires très noëliques.
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Le coeur et la raison

Harriet Vane se rend à Oxford pour assister à une rencontre avec ses anciennes amies et professeurs de Shrewsbury College, où elle avait été étudiante. Peu de temps après, la doyenne Letitia Martin la rappelle pour lui signaler des lettres anonymes et du vandalisme au sein de l'établissement. Elle lui demande son aide pour enquêter discrètement. Harriet décide de s'installer au sein du collège, en prétendant faire des recherchces sur l'écrivain Sheridan Le Fanu. Il semble en effet que la menace vienne de l'intérieur. La jeune femme en profite pour faire le point dans son esprit sur ses sentiments et son avenir avec Lord Peter Winsey qui s'évertue à la demander en mariage malgré ses refus. Le coeur et la raison est en effet le troisième roman de la série qui mettait en avant Lord Peter et ses enquêtes policières. Ici, Harriet Vane est l'héroïne qui mène l'enquête, et se fait aider seulement à la fin par Lord Peter.



Ce que j'ai aimé :



- La peinture du monde universitaire d'Oxford, la question de l'intégrité intellectuelle étant au coeur du roman.



- L'intrigue policière reste subtile, sans effusion de sang. L'auteure souhaitait en effet s'éloigner du roman policier pour écrire un roman plus "classique", plus psychologique, afin de mettre en lumière le statut de la femme dans ces années 30, en Angleterre.



- Elle en profite donc pour offrir un point de vue moderne sur le mariage et son aliénation potentielle. Harriet refuse en effet le mariage, persuadée qu'elle se perdra dans cette union, et que son coeur étouffera ses ambitions intellectuelles.



- L'importance des études et du développement intellectuel des femmes est ainsi mis en avant, permettant aux femmes d'acquérir une véritable place dans la société : Harriet est l'égale de Peter intellectuellement, ayant obtenu les mêmes diplômes que lui.



Ce que j'ai moins aimé :



- Des longueurs, surtout après l'intervention de Peter, vers la dernière partie du roman (il faut préciser que le roman comporte 688 pages !)



Bilan :



Une lecture agréable.
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Lord Peter et le Bellona Club

Contrairement à Agatha Christie, Dorothy Sayers ne triche pas. Naturellement, les fausses pistes ne trompent guère le lecteur, qui attend le fait nouveau ou la nouvelle découverte de l'enquêteur pour comprendre ce qu'il s'est passé. L'intrigue est bien construite, mais non sans lourdeur, et les personnages sont assez caricaturaux.
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Le coeur et la raison

Dans l'Angleterre des années 1930, les femmes luttent pour leurs droits, inquiètes face à la montée en puissance de l'idéologie nazie. L'intrigue policière est mêlée à une réflexion sur les valeurs universitaires et les conditions de l'épanouissement de chacun dans un couple.

Le roman de Dorothy Leigh Sayers, plus connu en Grande-Bretagne sous le titre de "Gaudy night", est enfin traduit en français. Un classique à découvrir ou redécouvrir.


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Trop de témoins pour Lord Peter

e dois m'avouer un rien déçue par ce policier... Non! Soyons franche, je le suis vraiment.



Certes l'intrigue est assez bien ficelée, le style relativement fluide, mais il lui manque quelque chose...

En un mot je l'ai trouvé fade.

Pourquoi? je ne saurais le préciser, mais il n'a pas assez de caractère à mon gout.

Peut-être est-ce cette sensation d'irréalité, ce quasi manque d'implication du détective quand son propre frère est assis au banc des accusés.

Dommage.
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Lord Peter et l'inconnu

Je comprends que ça été écrit il y a 100 ans mais il y a tout de même un choc au début avec l étalage d’une outrageuse Aristocratie rédigé dans un français enrichi qui rime parfaitement avec les personnages et l’ambiance. Bonne intrigue mais la fin m a semblé précipité et plutôt litigieuse. 3.5
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Au crépuscule de l'Empire

Ce livre n’est pas tout frais dans ma mémoire mais je me souviens de l’impression qu’il m’a laissée.



L’enquête en elle-même était assez intéressante mais pas aussi captivante que les personnages.



Les Wimsey sont des enquêteurs pleins de mystères, mais si bien assortis. Ils sont objet de curiosités.



Harriet est bonne avec ses amies et sa gentillesse trahit les mauvaises langues. Lord Wimsey, quant à lui, bénéficie de l’aura que lui confère son statut.



La distance et les questionnements sur la nature profonde des personnages nous tient en haleine tout le long du livre.
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Noces de crime

Nous retrouvons Lord Peter, jeune marié après qu'il ait épousé Harriet Vane au bout de 6 ans de cour acharnée (le concept de harcèlement n'existait pas apparemment...). Ceux-ci décident de passer leur lune de miel à la campagne dans une maison que Harriet a connu enfant. Sur place, l'ancien propriétaire des lieux (ils ont acheté la maison) doit les accueillir et leur donner les clés. Mais personne n'est au rdv et il se trouve que l'ancien propriétaire gît au fond de la cave, mort depuis plusieurs jours. Tout cela est bien intriguant vu que la maison était fermée de l'intérieur. Alors qui de la nièce, du jardinier, du vicaire ou de la cuisinière a fait le coup ? Les jeunes tourtereaux ne vont pas tarder à le découvrir !

"Noces de crime" est encore une réussite et Dorothy Sayers parvient comme dans le tome précédent, "Le coeur et la raison", à mêler intrigue policière et roman de moeurs.

Une réussite 💜💜💜.
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Le mort de la falaise

Les romans de Dorothy L. Sayers diffèrent vraiment du whodunit classique car contrairement à un Agatha Christie, l'essentiel n'est pas de déterminer qui mais comment. Et une fois encore l'auteure nous en met plein les yeux malgré quelques longueurs. J'avais laissé Lord Peter Wimsey amoureux de Harriet Vane, cette écrivaine accusée injustement d'avoir tué son ex-amant. Les choses n'ont pas beaucoup avancé dans ce tome 7 (et je n'ai pas le tome 6, introuvable...) puisque Lord Peter s'évertue à demander Harriet en mariage qui continue de refuser... Elle part se promener sur la côte et se retrouve nez à nez avec un homme tout juste mort la gorge tranchée. Le corps se trouve sur un gros rocher découvert uniquement à marée basse. Alors évidemment arrive ce qui devait arriver, le temps d'aller chercher des secours, le corps disparait 😲. Cela n'empêche pas la police ni Lord Peter et Harriet d'enquêter.



Comment un homme a-t-il pu être tué alors qu'il n'y avait aucune trace de pas dans le sable ni aucun autre moyen de se rendre au rocher ? Ou est-ce un suicide ? Car les principaux suspects ont tous un alibi indéboulonnable. Comment est-ce possible ?



Dorothy Sayers imagine une intrigue aux allures de casse-tête chinois mais heureusement aucun cheminement du raisonnement de Lord Peter n'est tu. Car contrairement aux petites cellules grises d'un Hercule Poirot, on sait tout des théories envisagées.
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