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Critiques de Edgar Kosma (30)
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Le belge, tome 4 : Le Belge du futur

Gerard se retrouve accidentellement propulsé dans le futur ... en 2048. Cet à dire 30 ans plus tard. Première surprise Bruxelles n’est plus Bruxelles mais Eurocity. Celle-ci est protégée par un mur séparant la Wallonie et la Flandre, partiellement dévastée par la montée des eaux. Deuxième surprise, la civilisation est super connectée, casque internet, adn identité obligatoire à la place de la bonne vieille carte et tout le monde est étroitement surveillé ! Comment Gerard va t-il s’en sortir pour retrouver ça famille habitant à Gembloux en 2018 ? Vous le saurez en lisant le belge du futur. Les auteurs nous montre ce que pourrait être le futur de la Belgique sur le ton de l’humour mais en étant relativement réaliste. Car la menace de la montée des eaux est bien réelle vu le réchaufement climatique tout comme les gueguerres politico régionales. A mettre aux mains de nos politiciens pour qu’ils se rendent compte de leurs bêtises.
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Comment le chat de mon ex est devenu mon ex..

Trouvé dans une boîte à livres, emporté pour son titre énigmatique, replacé dans une boîte à livres parce qu’une lecture est amplement suffisante.



L’idée de départ est prometteuse : les chats prendraient le dernier tram pour aller festoyer dans le centre ville et reviendraient chez eux ni vu ni connu avec le premier. Quel pitch ! Sauf que cette histoire là est assez vite ficelée et qu’on se retrouve finalement à suivre la vie un peu pitoyable de Benoit D, trentenaire célibataire, agent d’assurance en quête d’une partenaire et légataire du chat de son ex.



J’ai aimé retrouver les décors bruxellois que je connais bien, j'ai souri plusieurs fois mais ça ne va pas rester dans les annales.
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L'assassin n'habite pas rue de Flandres

Rue de Flandre, à Bruxelles, l'Américain donne un coup de main au Laboureur et a pour passion de photographier des jeunes femmes, de dos, à la dérobée. Un jour, il va tomber sur Justine et sa vie va basculer.



 Une nouvelle bien ancrée dans ce quartier bruxellois. Une écriture vive et plaisante !
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Le Belge, tome 1

De l’humour belge, des non-sense belges, de l’absurde belge, le tout mêlé. J’ai certes souri, j’ai reconnu pas mal de drôleries de mon plat pays mais je m’attendais à mieux. Je n’ai pas eu les éclats de rire et les pincements au coeur que j’espérais. Néanmoins un très joli moment passé.
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Le belge, tome 4 : Le Belge du futur

Une idée très originale qui m’a conquise, je n’ai que hâte de lire les autres tomes. Un belge, lors d’une sortie à la foire, essaye une machine à remonter dans le temps. Le voilà catapulté de 2018 à 2048. Effrayé de constater que son cher pays a cédé à la tentation de se diviser, il essaye de rejoindre sa famille qui vit désormais … à l’étranger ! Un récit drôle mais qui pousse à réfléchir. La belge que je suis espère vraiment que ceci n’est pas l’objet d’une prémonition parce qu’Euro-City ne me conviendrait vraiment pas !
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Le belge, tome 4 : Le Belge du futur

A la Foire du Midi, Gérard Lambert se réfugie dans une roulotte de cartomancienne. Il bidouille sur une machine à voyager dans le temps qui le propulse 30 ans plus tard.



2048... Gérard Lambert est déphasé, Bruxelles n'existe plus et est rebaptisée Euro City. La Belgique n'existe plus. La Flandre est noyée sous les eaux de la Mer du Nord qui ont monté. La Wallonie gauchiste cultive le cannabis pour s'enrichir. On teste l'ADN à tour de bras. Tout le monde est pucé...



Vision d'horreur, comico-dystopique, développée par Kosma et Lecrenier, on sourit un peu, puis on se dit que la Belgique, pays du surréalisme, mériterait un meilleur traitement que celui que les auteurs lui réservent. Cela a le mérite de poser des jalons et d'amener le lecteur à réfléchir sur l'avenir qu'il veut pour son pays, pour lui et pour le monde entier. Les auteurs abordent, en effet, des thèmes plus larges que la seule scission de la Belgique. Réchauffement climatique, éthique, pensions, pauvreté, migration... autant de sujets qui sont évoqués dans l'album.
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Le Belge, tome 3 : Le Belge parle aux Français

Cet ouvrage se présente comme une sorte de manuel pour comprendre "Le Belge" à travers une compilation de situations variées (au café, à la maison, lors de manifestations, en voyage, etc.).



Il met en évidence les similitudes et différences entre les peuples, ce qui irrite les uns et les autres en termes d'accents, de vocabulaire (le fameux "septante"), de comportements (il est bien connu que le Belge est un fêtard là où le Français est plus mesuré dans son enthousiasme) et bien d'autres.



On y retrouve aussi certains éléments typiquement belges (les relations avec le Luxembourg, les différences régionales entre la Flandre et la Wallonie, le roi des Belges...). Ceux-ci ne concernent pas les Français et par manque d'explications, je doute que les sujets soient parfaitement compréhensibles à l'étranger. En effet, il est bien connu que la Belgique, pays du surréalisme, est un peu compliqué.
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Le Belge, tome 3 : Le Belge parle aux Français

Petit livre de dessins humoristiques, il compare, en caricaturant à peine, la vision qu'un Belge peut avoir d'un Français et inversement.

On appréciera l'humour (ou pas) et la simplicité du dessin qui sert magnifiquement ce propos.
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Là où ça fait mal

Ce roman évoque l'univers des rêves ; sujet auquel je porte généralement un intérêt certain. Il est selon moi très humoristique et pourtant je n'ai pas été transportée dans ce monde absurde. J'ai particulièrement été déçue par la fin, que j'ai trouvée trop légère. J'aurais aimé que cette fin me révèle plus de détails sur la signification des rêves faits par le personnage principal tout au long du livre. Peut-être ne suis-je tout simplement pas faite pour apprécier le style absurde ... J'ai par contre beaucoup apprécié l'idée très originale des illustrations en début de chaque chapitre.
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Là où ça fait mal

L'auteur fournit très peu d'informations sur son personnage principal, qui est aussi le narrateur du roman, laissant au lecteur une totale liberté d'imagination. C'est un peu déroutant au départ tant on a l'habitude d'avoir des descriptions à rallonge mais j'ai finalement apprécié ce choix d'écriture.



J'ai apprécié le fait que l'auteur place son personnage dans des situations particulièrement cocasses. On retrouve l'univers loufoque de l'auteur, de l'humour et un surréalisme à la belge qui fait toujours sourire.



Par contre, j'ai moins apprécié le coté répétitif et obsessionnel de la chute, qui se reproduit, mot pour mot, à la fin de chaque chapitre. Après deux nouvelles, j'avais compris comment se termineraient les suivantes et cela a fortement entamé mon enthousiasme.
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Là où ça fait mal

Là où ça fait mal est un roman très bref (112 pages + les illustrations), très agréable à lire, écrit de façon spontanée et sans retenue, à la façon de la quatrième de couverture.



Ce roman aux allures de recueil de nouvelles se divise en 10 chapitres, un chapitre par rêve. Ceux-ci nous sont racontés par le personnage principal dont on ne sait rien, si ce n’est qu’il est marié à Marie-Claire et qu’il travaille dans une agence. À l’issue de chacun de ses rêves, le malheureux perd un doigt. « Point de sang ni de cicatrice. Juste un trou béant au milieu de ma main moite. »



Le roman a beau être très bref, il est cependant extrêmement prenant, avec des illustrations de Romain Renard entre chaque chapitre – qui nous annoncent le thème du prochain rêve. Je me suis amusée à deviner le contenu de chaque rêve en me basant sur son illustration mais en vain. À chaque coup, l’auteur m’a étonnée par son imagination particulière, singulière et débordante.



Ce fut une véritable découverte au niveau du style de l’écriture, et le non-sens et l’absurdité présents tout le long du roman m’ont par moments faite mourir de rire! D’ailleurs, le dernier rêve est encore plus absurde que tous les 9 rêves le précédant réunis; une fin où on s’attend à tout, sauf à ça. J’ai quelque peu regretté le fait que la chute ne donne pas de sens logique au contenu de l’ouvrage, néanmoins j’ai pris énormément de plaisir à découvrir ce roman hors pairs, différent de tout ce que j’ai pu lire auparavant. Je vous le conseille donc vivement!
Lien : http://lebloglitteraire.com
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Le Belge, tome 1

J’aime la Belgique, pourtant je ne la connais pas tant que cela. Je la rêve, même quand je suis dans ses rues, avenue Louise, rue Royale ou place du Grand-Sablon. Chaque année où le grand tapis de fleurs se déploie vous pouvez me croiser sur la Grand Place à Bruxelles. Mais pour autant je ne connais pas la Belgique comme un belge peut la vivre dans sa chair et dans son esprit. La Belgique me manque, et j’ai hâte d’y passer un prochain weekend. En attendant j’ai feuilleté une bande dessinée sobrement intitulé Le Belge (what else) et qui brosse un portrait aussi tendre que drôle de nos cousins aimés.



Je ne connaissais pas les auteurs avant, Egdar Kosma et Pierre Lecrenier. Je découvre une ligne claire comme j’aime et surtout un regard plein d’auto-dérision et encore une fois d’une grande tendresse. Ce qui n’empêche pas un léger tacle deci-delà. Il y a aussi de très chouette pages intitulées Wikibelga, qui permettent de comprendre un peu quelques mots et habitudes bien ancrés chez les belges.
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Là où ça fait mal

Oui, à chaque chapitre, le personnage principal perd un doigt. Et oui, il le fait de manière totalement abracadabrantesque, et très certainement peu crédible. Mais comment se finit une telle histoire ? Pas très bien, il faut l’avouer – mais avec une fin qui appelle des tas d’éléments éparpillés dans le livre, juste comme il faut.



Si l’histoire n’est pas passionnante sur le fond, elle est captivante sur la forme et sur les rebondissements absurdes qu’elle propose, et l’écriture est très bonne.
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..
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Comment le chat de mon ex est devenu mon ex..

Patricia part avec le meilleur ami de Benoit D, le laissant seul avec son chat.Tous les dimanches, c'est le sempiternel poulet-frites chez les parents, accompagné d'un tir nourri de questions pour savoir s'il a enfin rencontré quelqu 'un. Alors, pour se détendre, il va vider quelques bières au bistrot du coin. C'est ainsi qu'il entend une étrange conversation. Un consommateur prétend que les chats prennent le dernier tram pour aller en ville festoyer dans les poubelles des grands restaurants. « Et ensuite, ces mêmes chats reviendraient chez eux avec le premier tram du matin, ni vu ni connu ! » En rentrant, Benoit pose un tout autre œil sur le matou qui squatte le haut de son frigo. Comment faire pour découvrir à quelles activités nocturnes il se livre ?

Onlit éditions publie des textes d'auteurs belges classiques (Verhaeren, De Coster) ou contemporains (Jacques Mercier, Grégoire Polet), dont certains font l'objet d'un tirage papier. C'est le cas du court roman d'Edgar Kosma, présenté comme fantaisiste et plein d'humour. Les chapitres commencent par la date et l'heure. L'histoire se déroule en une semaine, du dimanche 11 au dimanche 18 mai 2014. C'est un narrateur extérieur qui prend en charge un récit parfois interrompu par quelques pages écrites en italiques : ce sont les rêves ou plutôt les cauchemars de Benoit, causés par le félin qu'il déteste (les gens qui l'entourent ont des têtes de chat) ou plus sûrement, sans doute, par l'abus d'alcool ! Tout au long de ses mésaventures, il ingurgite bières et whisky en grande quantité.

Il a deux obsessions : se débarrasser du chat de son ex et découvrir l'âme sœur. Ce qui nous donne le plaisir (tout mitigé) d'un « chat » entre Ego_239 et Tristana 78 sur le site de « You&Meet+ »

L'histoire est un mélange d'humour foireux à l'image du « jeu de mots » qui sert de titre et de situations burlesques et abracadabrantes : la légende urbaine des chats qui voyagent en tram est pourtant bien réelle et Benoit ne sait qu'inventer pour découvrir comment son matou remplit ses nuits. Il tombe ainsi dans toute sorte de guêpiers dont il a le plus grand mal à se sortir.

Benoit D (je déteste qu'on donne une initiale à la place d'un nom propre, mais Benoît Dupont est le vrai nom de l'auteur) ne m'est guère sympathique : il se dispute avec ses parents, fait pleurer sa mère, boit, tourmente le chat (vous vous en doutez, rien que pour cela, je ne l'aime pas!), il est grotesque, minable et ridicule. Je n'ai donc pas envie de m'attacher à ses aventures rocambolesques.

Les dialogues sont banals et pauvres, la discussion sur le site de rencontres longue et fastidieuse et l'auteur adore le mot « graveleux », dont il ne connaît manifestement pas la signification exacte, qu'il réussit à placer trois fois en quelques pages (un défi personnel?), toujours à mauvais escient ! Le chat a un miaulement graveleux ou le wattman lance un « terminus, tout le monde descend » d'une voix graveleuse. Il croit que cela veut dire « rauque » ou « rocailleux ».

Sans doute était-il distrait pendant les leçons de grammaire : il ne sait pas que « bien que » demande le subjonctif (« bien qu'il sait ») et ne connaît pas l'inversion du sujet : « eh bien, ouvre-la, elle lui dit ».

Donc, alors que je pensais passer un bon moment avec un roman comique, j'ai perdu mon temps avec un humour de potache, un style plat et lourd, une écriture maladroite et pleine d'incorrections et un personnage crispant. Évidemment, je n'ai pas aimé.
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Bruxelles Midi

Il s'agit d'un recueil de 10 courtes nouvelles écrites par 10 auteurs différents, ayant toutes en commun le contexte géographique de la gare internationale de Bruxelles-Midi.



Le recueil a l'avantage appréciable d'être disponible sous format numérique, gratuitement. Les nouvelles sont hétéroclites dans leur ambiance et leur style, souvent surréalistes à la belge, et fournissent presque toutes une dizaine de minutes de lecture divertissante. Lorsqu'on attend le train par exemple.



Appréciable aussi pour le lecteur belge ou étranger fréquentant la gare en question, cela est plus parlant.



Agréable.



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Comment le chat de mon ex est devenu mon ex..

Il faut avoir une certaine insolence pour utiliser le nom de son éditeur pour incarner un personnage gaffeur, malchanceux et par conséquent fort attendrissant. En effet le pauvre Benoît D subit sa vie avec une auto-dérision indispensable pour ne pas sombrer dans un marasme d’idées noires : vie en solo après une histoire de couple désastreuse , travail alimentaire, en compagnie de collègues qui mériteraient un chapitre dans le "Gérer les emmerdeurs" de Mike Leibling tout ça en compagnie d’un chat, héritage de son ex. Un sacré matou, archétype de félins domestiques, hautain, dédaigneux, et intéressé. Et c’est la pauvre bête qui va apporter de qu’il faut de folie dans ce banal quotidien pour embarquer le lecteur dans une aventure tragi-comique réjouissante (pour le lecteur, pas pour le chat, ni pour Benoît)



C’est une belle réussite : le rythme est soutenu, le déroulé réserve des surprises et on se laisse volontiers prendre dans cette fable des temps modernes.





C’est encore une fois une fois un essai transformé pour les éditions Onlit, que je remercie pour leur confiance
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Comment le chat de mon ex est devenu mon ex..

Un roman qui a du rythme mais dont la narration originale m’a plus d’une fois décontenancée. Edgar Kosma prend des détours étonnants pour raconter cette histoire, accumulant les détails insignifiants et les situations étranges. En lisant Comment le chat de mon ex est devenu mon ex-chat, j’ai eu l’impression d’être hors du temps grâce à cette plume qui apporte fraicheur et caractère à la littérature contemporaine. Une découverte que je prolongerais volontiers avec d’autres écrits de cet auteur belge, histoire de sortir des sentiers battus et de me laisser porter par son imagination débordante.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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20 ans | De l'autre côté

J’avais repéré cette nouvelle il y a quelques temps, l’enfermement étant un sujet qui, ne me touchant pourtant personnellement ni de près ni de loin, m’intéresse depuis longtemps. C’est seulement récemment que je me suis aperçue que cette nouvelle, disponible uniquement en format numérique, n’était pas bloquée par des DRM ou autre marquage, et que donc je pouvais me laisser aller à la télécharger. Elle est de plus disponible gratuitement, ce qui ne gâche rien.

Après ce long préambule, je me mets à la lecture, rapide, de cette nouvelle. Celle-ci nous amène dans la tête d’un prisonnier qui arrive au bout de sa vingtième année de réclusion, autant de vie derrière les barreaux que dehors…

Il n’est pas question de juger ici, juste de ressentir, et pour cela, la forme retenue est tout à fait adéquate, en petites pensées qui s’égrainent au fil des heures. Des questions intéressantes, sur ce que veut dire une vie sans interaction sociale, une vie en marge des changements sociaux et politiques, une vie sans perspective d’aucun accomplissement.

Mais voilà autant de sujets intéressants, profonds, que cette nouvelle d’à peine vingt pages très aérées ne fait qu’effleurer, laissant le lecteur au seuil d’une réflexion, avec des généralités déjà vues ou entendues. En définitive, si le choix du sujet est intéressant, les contraintes de la nouvelle ne conviennent pas à son traitement, et je suis plus frustrée que satisfaite par cette lecture. Certes, je ne m’attendais pas à un nouveau Suerte, livre qui m’avait scotchée (si je peux me permettre cette expression, qui s’applique bien ici : je me souviens avoir fini ce livre à Holbox, effectivement scotchée par cette lecture sur ma chaise longue au bord de la plage…), mais j’espérais un peu plus de cette nouvelle qui reste à mon avis trop à la surface des choses.
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Éternels instants

Quel curieux roman que ces « éternels instants ». Mais attention ! Une curiosité qui fait du bien.

La première chose qui surprend, c’est ce style très particulier. Une écriture qui dans un premier temps m’a bien sûr fait penser à Georges Perec et son célèbre « exercice de style ». Mais en fait non. Si la plume d’Edgar Kosma rappelle celle de l’auteur Oulipiste, elle le fait seulement de loin. L’auteur joue avec les répétitions des mots, des phrases, nous embarquant dans une sorte d’absurdité, frôlant parfois le ridicule, tout en se gardant bien de ne jamais franchir la frontière entre les deux. En fait, dans le style, Edgar Kosma me fait surtout penser à Raymond Devos et ses sens dessus-dessous… ces phrases alambiquées où les mots s’imbriquent et s’entremêlent, donnant l’impression que la phrase n’a aucun sens, alors qu’en réalité, et bien si il y a bien une signification dans chacune de ses phrases.



Là où certains auteurs auraient pu me barber à multiplier les effets comiques de répétition (du genre lire trois fois exactement les mêmes phrases à la virgule près), E. Kosma a réussi à susciter mon intérêt et même à me faire sourire les trois fois. J’ai presque envie de dire que ce livre mériterait d’être lu rien que pour son style.



Mais il y a aussi une histoire… Et c’est tant mieux ! Et je dois dire que j’ai énormément aimé la façon dont l’auteur immisce le lecteur dans cette histoire de famille intergénérationnelle. Au début, il faut bien l’avouer, il ne se passe rien. L’auteur se contente de nous raconter une bribe de vie, une rencontre entre un jeune homme et une jeune femme, entre deux bombardements de la première guerre Mondiale. A première vue, ce couple presque banal pourrait sembler bien ennuyeux pour captiver un lecteur. Mais non. Car l’auteur arrive à faire de leur banalité une histoire… banale mais étrangement intéressante. Et c’est là que réside selon moi toute l’absurdité de ce texte. Tout du moins dans sa première partie, car la suite nous réserve quelques surprises dans le destin de cette famille.



J’ai aimé la façon dont l’auteur arrive à lier les différentes générations entre elles malgré un fil presque trop ténu qui les unit.

J’ai aimé le fait que derrière cette écriture absurde réside un questionnement sur notre propre existence et sur nos choix, aussi anodins soient-ils.



En réalité, je trouve qu’il n’est pas évident de parler de ce roman et surtout d’argumenter. Parce que j’aurais bien envie de vous détailler en long en large et en travers le pourquoi du comment j’ai adoré et qu’il mérite selon moi d’être lu, mais j’ai cette étrange impression qu’aucun de mes arguments ne sera à la hauteur de ce que j’aimerais communiquer. Alors je vais faire simple : Oui, Eternels instants est un formidable récit, et Oui, je vous invite sans retenue à le découvrir.
Lien : http://desliresdestoiles.wor..
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Le Belge, tome 1

Graphiquement, le dessin de Lecrenier fait penser à Guy Delisle. Un dessin minimaliste qui se contente de poser les scènes. C'est efficace, plein de charme, c'est vrai, mais ça manque d'expressivité ou simplement de vie !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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