Edmond Rostand

Mon livre préféré, de tous les temps. Je ne le lis pas souvent, c'est vrai, mais il me fait à chaque fois pleurer. Certaines personnes disent que lire une pièce de théâtre est souvent mois enrichissant que de lire un roman, mais je ne suis pas d'accord. Les pièces de théâtre, et celle-ci en particulier, ont l'avantage qu'il ne s'agit que de dialogues et donc n'auront jamais cette impression de lenteur que certains romans ont.



Un rythme imbattable, des dialogues soutenus et superbes, une histoire d'amour intemporelle et une fin digne des tragédies grecques. Toutes les femmes tombent amoureuses de Cyrano en lisant ce livre. Il n'est peut-être pas beau, mais il a de la repartie, de l'humour et est totalement fidèle à son cœur.



Très belle écriture et une fois commencé, on ne peut plus le poser avant de l'avoir finis ! Je le recommande chaudement à tous et à toutes !

Qui n'a jamais entendu parler de Cyrano de Bergerac ? L'homme au long nez qui possède un esprit d'une grande finesse et un courage que peu d'hommes ont encore aujourd'hui. Ce livre est merveilleusement bien écrit et cohérent. On pourrait croire que ce livre a été écrit au 17e siècle mais il n'en est rien. Cyrano aime Roxane. Roxane aime Christian. Le nez de Cyrano est tellement grand qu'il lui empêche toute beauté possible. Il aime être remarquer mais il pense ne pas pouvoir être aimer à cause de ce pif. J'ai aimé le personnage de Cyrano, il est attachant et drôle. On découvre une part de sensibilité en lui. Cyrano propose à Christian d'unir beauté et intelligence pour conquérir Roxanne. Il sacrifie son propre amour pour le bonheur des autres. On décèle chez lui un besoin d'amour non négligeable et un grand manque de confiance en lui. La scène du balcon nous déchire le cœur, sans que Roxanne le sache, Cyrano lui fait sa déclaration en se faisant passer pour Christian. J'ai senti la sincérité des sentiments dans ses vers. La fin est incontournable, on n'oubliera jamais le panache de Cyrano qui a duré jusqu'à la fin. Je conseille ce livre à tout le monde, il est indispensable d'avoir ce livre dans sa bibliothèque, c'est un livre culte qui nous fait prendre conscience de la réalité des choses. Un nez a empêché l'amour entre deux êtres. Il faut aimer un cœur. Le physique changera au fil des années mais un cœur ne changera jamais.

Devant lire un livre nous ayant marqué et qu'on voulait relire depuis longtemps, c'est naturellement que je me suis tournée vers cette pièce avec tant de panache, un héros amoureux de Roxane, tellement inoubliable.

La scène du nez est d'anthologie, cette fougue, ce panache.

Un amour qui se tait, qui se consume pour la belle Roxane amoureuse du beau Christian. Un à qui il manque l'esprit et les mots pour décrire ses sentiments. Roxane éblouie au départ par sa belle gueule mais vite envoutée par les douces paroles tombées de la bouche de Cyrano, ne pouvant aimer Roxane en raison de sa laideur, il donne ses mots à l'amour de son aimée.

Un poète dans les mots et dans les gestes, il gardera son secret jusqu'à la tombe, même lorsqu'il aurait pu prendre sa vraie place. Un esprit chevaleresque, un amour impossible et si puissant.

Cyrano de Bergerac gardera une place toute particulière dans mon coeur. Le film avec Depardieu a été tourné en partie dans ma ville et mon lycée (quand il est assommé à la fin).

Pourquoi Cyrano nous touche-t-il tant ?

"Les Misérables" n'a pas inventé le roman moderne comme "Madame Bovary", et pourtant les personnages de Victor Hugo sont dans toutes les mémoires. La pièce d'Edmond Rostand (1897) a quelque chose d'anachronique à l'époque des Jarry, des symbolistes et consorts. Mais elle transcende en un peu plus de 2500 vers tous les genres, elle accorde l'alexandrin du Grand Siècle au grand roman du 19ème siècle. C'est un conte philosophique, un roman de cape et d'épée, une farce, un amour tragique, le portrait d'une époque. Il y a du Shakespeare, du Cervantes, du Rabelais, du Corneille et du Racine tout ensemble !

Quelle invention poétique. L'art de Rostand n'est pas seulement dans les grandes tirades, il est logé partout, dans les transitions entre les scènes, dans chaque interjection !

"" C'est la nuit qu'il est beau de croire en la lumière. " Les hiboux, le grand duc, le scoops et autres créatures ailées de la Nuit haïssent ce Coq qui annonce clairement le Jour, et les gêne dans leurs méfaits nocturnes . Car Chanteclerc croit que son chant fait se lever le Soleil...





Dans cette basse cour, une poule croque un insecte, un cicindèle, qui " parfume le bec, de rose et de jasmin". Une autre a le béguin pour le coucou de l'horloge, Patou le chien dort dans la cour...





Chantecler est fier, dressé sur ses ergots, "le Coq du village" veille sur tous. C'est sa mission !

Mais, une belle faisane se réfugie, parmi eux, pour fuir les chasseurs. Pour ses beaux yeux, Chantecler va braver les autres coqs, des coqs d'élevages si différents du coq gaulois, dont un coq de combat, le " pile blanc" avec des éperons d'acier tranchant.





Chantecler n'est pas une poule mouillée ! ...

Un piège se referme, ourlé par un merle chanteur qui se targue d'être l'ami du coq, et se joue de lui. Une pintade prétentieuse organise un "five o' clock", afin de présenter la faisane...



Que va faire Chantecler, sera-t-il le dindon de cette farce?

N'étant pas une grande fan de théâtre, j'ai commencé Cyrano de Bergerac par simple curiosité et en ayant peu d'espoir que ça me plaise. Et pourtant, ça m'a plu ! On passe du rire aux larmes et la pièce se lit en un rien de temps. La tirade du nez est à mon sens tout simplement géniale. Mon seul regret est que ça ne se termine pas mieux que ça... Et en même temps, c'est aussi la fin qui en fait une bonne œuvre. Je recommande vivement !

Après l'avoir vu en film au temps lointain de mon enfance, avec un Depardieu plus vrai que nature en Cyrano, je me suis attaquée au texte intégral, afin de faire découvrir à mon fils ce petit bijou de style ciselé par Edmond Rostand.

Sans le visuel, j'ai pu prendre conscience de la finesse du texte de manière plus approfondie, ces jeux de mots, ces références !!! Rien n'a vieilli, les émotions sont toujours là, les notes comiques, cyniques, aussi.

J'ai été par contre très étonnée de constater à quel point l'aspect plus dramatique, émouvant du texte ressortait lors de cette lecture "brute", alors que le côté comique est plus volontiers mis en avant pendant les représentations scéniques.

Bref, un grand moment de gourmandise littéraire, tout autant que d'émotion.

Un basique de la dramaturgie française, indispensable et immanquable !

Christian aime Roxane qui aime Christian. C'est formidable mais Christian ne sait exprimer ses sentiments. Qu'à cela ne tienne, il demande à l'affreux Cyrano de lui souffler les mots. Inspiré, il l'est Cyrano. Il a le verbe doux et brûlant parce que Cyrano aime Roxane. Il l'aime tellement qu'il ne veut que son bonheur quitte à aider son rival.



Après plus de 180 critiques sur le site, plus inspirées les unes que les autres, je ne sais pas ce que je pourrais ajouter sur ce texte magnifique puissant, impressionnant, poignant. Cyrano est une histoire pleine de panache où l'amour se fait avec les mots.



Le style est flamboyant, précis, superbe. Si votre cœur ne s'emballe pas à la lecture de ce texte, c'est que vous êtes déjà mort.

Une merveilleuse histoire d'amour...

Un drame de la vie...

Et des dialogues parfaits !!! encore et toujours.

C’est peut-être la pièce de théâtre la plus populaire en France. Et elle mérite certainement ce succès, qui ne s’est jamais démenti depuis sa création. Le personnage créé par Edmond Rostand, excessif, à la fois truculent et sentimental, agressif et généreux, hâbleur et renfermé sur ses secrets, fait partie du paysage littéraire français. A vrai dire, il n’a pas grand-chose à voir avec le vrai Cyrano de Bergerac, qui fut un écrivain et philosophe du grand siècle. Mais peu importe… Le Cyrano de Rostand a acquis une existence propre et il hante l’imaginaire des Français. Il nous entraîne dans une aventure assez mélodramatique, où les excès (assumés) du romantique se manifestent clairement - alors que cette pièce, datant de 1897, est tardive. On y trouve beaucoup de beaux discours, d’émotions fortes, de grands sentiments, de rebondissements… et ça marche ! On a beau connaitre parfaitement toute l’histoire, on est obligé de retenir sa petite larme quand Cyrano voit le beau Christian recevoir le baiser de Roxane, son inaccessible bien-aimée. Même s’il s’en défend, le spectateur est un sentimental, lui aussi ! En outre, l’auteur est parvenu à recréer - avec force et authenticité - l’atmosphère du XVIIème siècle, que ce soit au théâtre, dans les salons et à la guerre. "Cyrano de Bergerac" est indiscutablement le chef d’œuvre d’Edmond Rostand, très supérieur à "L’Aiglon" par exemple. A noter aussi le film éponyme avec Gérard Depardieu, qui est une très grande réussite et qu'il faut voir absolument.

Tout a déjà été dit sur cette magistrale pièce, et je ne pense pas innovée une seule seconde.



J'ai adoré cette histoire, l'amour secret, l'amour manipulé, le sacrifice au profit d'un homme esthétiquement privilégié, le complexe physique de Cyrano et l’auto-dérision.



C'est grand, ça touche le plus grand nombre, qui n'a jamais pensé une seule fois qu'il (ou elle) ne méritait pas l'amour de la personne qui enflamme son cœur.



La générosité dont fait preuve Cyrano est aussi touchante, quand on sait la souffrance qu'elle entraine. Mais en même temps, c'est une espèce de chute annoncée avec l'effacement progressif au profil d'un autre.

J'ai beaucoup pleuré, parfois de rire face à l'humour et l'intelligence de Cyrano, parfois de chagrin face à sa propre souffrance.



A découvrir impérativement pour tout amoureux de la langue française.

Je me suis lancée dans cette lecture avec quelques hésitations, j'aime assez peu le théâtre car je m'y perds facilement. Le début l'a confirmé : il y a beaucoup de personnages, dont la plupart ne reviendront pas par la suite, et c'est comme si tout le monde parlait en même temps. Je n'ai rien compris aux premières scènes de l'acte 1.





Et puis, Cyrano fait son entrée. Là, on prend presque une claque tant ce personnage est génial ! Il a tout : de l'éloquence, du courage, de l'humour et en plus, il aime ! Ce n'est ni le premier ni le dernier dans ce cas mais c'est rare que je ressente autant les émotions à travers un texte.





Les choix de Cyrano peuvent sembler étranges et c'est d'ailleurs souvent impossible à comprendre (pour moi en tout cas) mais là, j'ai été très touchée. Ce personnage a plusieurs facettes (humour, guerre, amour, ...) et c'est ce qui le rend très attachant mais surtout très intéressant.

Les deux autres personnages qui m'ont marquée, ce sont Roxane et Christian. Si au début, je les ai trouvés superficiels, ils ont évolué petit à petit jusqu'à montrer leur courage et leur noblesse.





L'histoire est vraiment très belle. C'est triste mais beau, sans jamais tomber dans le pathétique. Il n'y a pas non plus de mauvais sentiments chez nos trois héros. Même si leurs actions sont parfois discutables, ils sont guidés par quelque chose de grand et de beau. Il y a évidemment des personnages moins appréciables mais Cyrano est toujours là pour les remettre à leur place.







Le style de l'auteur est, comme l'histoire, magnifique. J'étais tellement prise par les mots que j'ai presque ressenti ce que Roxane a pu vivre en écoutant les paroles de Cyrano.



C'est une pièce qui m'a conquise sur tous les aspects.

Comédie héroïque en vers et en 5 actes du XIX° siècle, Cyrano de Bergerac est un chef d'oeuvre d'humour, de fantaisie,de poésie et de sensibilité basé sur le thème de l'amour,l'imposture,les apparences et la méprise.

Son auteur Edmond Rostand (poète, auteur dramatique et académicien du XIX° siècle) débute son action en 1640 entre Paris et Arras.

"Dis, tu veux que nous la séduisions?" propose Cyrano de Bergerac à l'esprit fin mais au nez "crochu comme un bec de hibou" au Baron Christian de Neuville beau et sot, alors qu'ils sont tous deux amoureux de "l'épouvantablement ravissante Roxanne", c'est dire l'effroi qu'elle leur inspire à trop se montrer à découvert. Cyrano sera le souffleur des mots d'amour, Christian sera l'acteur de son propre amour. Car à trop se cacher peut-on vraiment se faire aimer pour ce que l'on est? L'esprit et la beauté sont-ils incompatibles?

Edmond Rostand, peintre de l'âme et des conflits intérieurs sait avec moult jeux de mots et logorrhées cocasses entrainer le rire pour présenter sous un jour moins pitoyable le personnage de clown triste de Cyrano.

J'ai découvert Cyrano de Bergerac en seconde |Merci, Mr le professeur ]. Bien trop tard puisque c'est mon livre fétiche. Je connais la tirade des "NON MERCI" par coeur alors même que mes années de lycée s'éloignent progressivement.



Que dire de cette oeuvre magistrale? Cyrano a un grand nez. Tout le monde le sait.Cela l’handicape alors même que sa verve n'a pas d'égal |coucou, la tirade des nez] Il est amoureux d'une superbe femme. Il se refuse à dire son amour.



Vous connaissez la suite... Non? Alors qu'attendez vous?



A LIRE et A RE-LIRE.



La couverture de mon exemplaire est tellement abimée, qu'il me faudra sans doute, en commander une nouvelle édition.

Ah, parbleu quelle surprise ! On aurait dû me prévenir bien avant que je devais absolument lire Cyrano de Bergerac ! C'est tellement dommage d'être passée à côté si longtemps !



Gros coup de cœur pour l'oeuvre de Rostand. Pas uniquement pour les personnages qui sont tous profonds, humains et expressifs, pas uniquement pour Cyrano en particulier, son panache, sa langue acérée, la liberté qu'il porte comme une cape !



Déjà, avec ça, c'est une très bonne pièce théâtrale, mais si l'on rajoute la beauté des vers d'Edmond Rostand, on comprend vite cette célébrité...



J'ai adoré les alexandrins déconstruits, hachés, se poursuivant sur plusieurs répliques. Il n'y a pas à dire, ça c'est de la poésie adaptée au registre théâtral !



Je rajoute juste quelques mots sur l'universalité de cette importance de l'apparence. Finalement, on ne s'est pas tellement améliorés sur le plan de l'acceptation de l'autre depuis l'époque de Rostand. Nous pouvons reconnaître le désespoir résolu de Cyrano quant au fait qu'il a beau avoir tout pour lui, une grandeur d'âme sans égal, une intelligence vive, ce nez est un obstacle insurmontable !

Cyrano de Bergerac, c'est la pièce de l'amour et de la grandeur d'âme réunis. Il aime l'inaccessible étoile, Roxane, il a un nez disgracieux mais il possède tant de qualités humaines sans en être conscient. Cette pièce exprime avec humour les tourments de cet homme qui fait rire et pleurer.Il ne manque pas de panache et sait ce qu'est l'honneur. Donc, il pourra obtenir l'amour de Roxane. Pièce qui résistera encore au temps durant longtemps tant elle est fraîche, ancienne et actuelle en même temps, rédigée avec des mots qui jouent les uns des autres, tels la palette d'un peintre impressionniste.

L'histoire d'un amour impossible entre Cyrano et la belle Roxane, dont il devient le confident, témoin de son émoi pour le baron Christian de Neuvillette. Cyrano va aider Christian à conquérir Roxane. Un classique indémodable qui ne peut que plaire par ses vers magnifiques.

On ne présente plus la célèbre pièce de Rostand : le succès fut conséquent à sa création, et perdure bien longtemps après...

Cyrano, brillant rhéteur, détenteur d'un nez proéminent... le héros d'une époque.



Composée d'alexandrins, cette pièce mêle humour, romance et tragédie.

Les répliques font mouche : on se délecte des discours et des belles paroles. Les personnages sont doux comme redoutables. Rostand a le verbe aiguisé et gracieux.



A savourer lentement... à la fin de l'envoi, il touche !

Je viens de relire cette pièce de théâtre populaire et à nouveau, je suis tombée sous le charme romantique de ces beaux alexandrins. Même les personnages secondaires sont attachants tel ce Ragueneau, rôtisseur-pâtissier, qui se fait payer ses darioles, ses poupelins en vers par les poètes, ses amis. La recette de ses tartelettes amandines est un régal des yeux ! L'évocation des cadets de Gascogne dont font partie Cyrano et puis le Baron Christian de Neuvillette ravive en moi le souvenir des célèbres mousquetaires D'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis. Que c'est drôle, que c'est vivant - même leur combat à Arras contre les Espagnols est réjouissant. Quand Cyrano demande à son chef De Guiche ce qu'il a fait de son écharpe blanche et qu'il lui répond qu'il l'a laissée à terre dans le combat car elle était trop révélatrice de son grade militaire, alors Cyrano lui a lancé qu'"Henri IV n'eût jamais consenti, le nombre l'accablant, à se diminuer de son panache blanc !" et aussi qu'on "n'abdique pas l'honneur d'être une cible". C'est très cocorico : cela me rappelle sur une scène de bataille le fameux cri "Messieurs les anglais tirez les premiers" et la déroute qui s'en est suivie ! Le personnage de Roxane est par contre décevant. Elle est une précieuse assez mièvre qui lit L'Astrée d'Honoré d'Urfé. Ses répliques ne sont pas éblouissantes mais elle n'est qu'un faire-valoir aux étincelantes répliques de Cyrano. J'espère que les scolaires continueront d'étudier cette pièce ou tout au moins de la lire à l'adolescence où le romantisme de ce drame en vers les ensorcellera.

Quel panache, quelle dégustation de français impeccable et…quel destin que celui de cet insoumis de Cyrano !

Depuis sa démonstration d’orgueil, avec la si fameuse tirade du nez, jusqu’à cette abnégation pour sa cousine Roxane, mêlée d’une pudeur amoureuse presque inhumaine, ce personnage mérite tous les superlatifs.

Modèle d’écriture, dont on ne se lasse pas d’écouter la musique, Cyrano de Bergerac ne vole pas sa réputation et rappelle, en ces temps de génocide de notre langue, que nous avons un patrimoine en grand danger à défendre : celui de notre grammaire !