Emily Gravett

Un très bon album pour apprendre aux enfants que nettoyer c est bien mais que tout transformer en béton et limiter la nature ne l est pas. J'ai bien aimé la façon dont les dessins sont faits pour qu'on ne se rende pas compte tout de suite que la nature a disparue, trop occupé à enlever tous ces arbres qui dérangent. J'ai trouvé ça sympa que le personnage se retrouve piégé à son propre jeu.

Les phrases riment et j'ai trouvé ça génial pour l'oreille des tout-petits d'avoir des phrases qui chantent, ça accroche beaucoup plus.

Un livre haut en couleur pour apprendre à compter! J'ai adoré l'histoire et les dessins en double page de cet album. Il y a de l'humour et c'est beau à regarder. Attention toutefois, ce n'est pas si simple de compter les chats au fur et à mesure que les couleurs s'entremêlent !

Dans le désert, Sunny et sa famille s'apprêtent à fêter Noël. Oui mais pour le jeune Suricate c'est loin d'être un noël parfait comme le décrit son magazine. Il manque : de la neige, un sapin décoré, des cadeaux, des choux de bruxelles et des chants de noël.

Sunny prend donc son baluchon et part à la recherche de cette fête si parfaite. Mais voilà, où qu'il aille il manque toujours quelque chose.



C'est un mignon petit album que nous propose Emily Gravett, ponctué de cartes postales que les enfants ont le plaisir de découvrir et d'ouvrir. Un album où la magie de noël est bien présente et qui démontre surtout que le plus important à noël est surtout de passer ce moment avec sa famille et les gens que l'on aime.

C’est un album à compter tout simple, dans l’ordre croissant, mais que le sens de l’observation et le dessin aiguisé d’Emily Gravett rendent tout bonnement craquant.
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10 chats, Emily Gravett, kaléidoscope, 2022, 13€



Perso mon préféré c’est celui qui tire la langue, en bas à droite sur la couverture.



Mais ils sont tous franchement adorables et attachants, les 10 chats croqués par Emily Gravett dans cet album.



Il y a la mère, une chatte au pelage blanc, et les chatons qui s’ébattent joyeusement autour d’elle. Les trois pots de peinture aux couleurs primaires que l’on voit sur la page de titre laissent présager quelques bêtises colorées.
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Wow ! Voilà un titre qui n'en dit pas assez. Ce serait plutot un truc genre "guide de survie quand le gamin qui croit en toi disparaît".



Amanda est sur le point de mourir, Rudger qui en est à son premier enfant qui croit en lui ne va décidément pas comprendre ce qui lui arrive. Entre un méchant méchant monsieur qui ne veut pas vieillir et qui mange les amis imaginaires accompagné de son amie imaginaire plus que flippante, une bibliothèque où bien sûr tous les amis imaginaires se retrouvent entre deux contrats ...



J'aurai adoré lire ça quand j'étais gosse. Je pense quand même que c'est de l'achat compulsif parce que l'histoire est sombre, pas toujours évidente et avec des questions un peu morbides quand même sur le passage de l'âge adulte, la mort, ...



C'est magnifiquement illustré. Tous les fans de Neil Gaiman sentiront pousser les petits sourires des références loufoques et un peu barrées.



Bref, une petite pépite qui met bien, très bien malgré une histoire sombre (d'où l'alternance des illustrations en N&B et en couleurs)
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Les dessins de cet album sont formidables, et on en ferait bien des petits posters ou des cartes postales. Quel chat difficile ! Quels dégails sympathiques, surtout la page avec les dessins ! Le petit viking (4ans) rêve de ce costume de chat, et on reprendra bien vite des albums de cette talentueuse dessinatrice à la bibliothèque !

Comme mon petit dernier est en pleine thématique des trois petits cochons à l’école, ce livre s’imposait d’être emprunté à la bibliothèque.

Les trois petits cochons font voir la vie dure à un loup en lui faisant faire des tours. C’est plutôt drôle, rapide à lire, avec des dessins amusants… bref, un petit album sans prétention qui permet de rire un peu des facéties des trous petits cochons et du pauvre loup, victime de ses tortionnaires… mais attention au loup quand même.

L'album s'intitule " Superflu" mais il ne parlera directement de la société de consommation, même si tout ce que ramasseront le couple de pies nous y ramènera (un tas d'ordures de tout ce qui fait le confort et le plaisir des humains).

" Superflu" parlera surtout de l'inquiétude d'un couple fraîchement parents et qui aura peur de ne pas pouvoir offrir tout ce dont ses rejetons auront besoin.

C'est là que nos pies, de réputation un peu voleuse mais cette fois dans la démarche de récupération, vont ramasser tous les objets qui leur semblerait utiles et pas forcément le moment venu.

Leurs amis vont donc les voir rapporter dans leur tout petit nid un landau, une chaussure, une lampe, la carcasse d'une voiture, une pendule Suisse etc...

Restera t-il de la place pour nos tout-petits?

Et qu'arrivera t-il lorsque tout le fatras pèsera dans l'arbre de tout son poids?

Comment le pauvre couple de pies pourra t-il se débarrasser de toutes ces choses?

La fin de l'histoire sera rassurante et sympathique, nous serons dans les bons rapports de bon voisinage tel qu'on les imagine.

Mais que racontera t-elle d'essentiel pour les jeunes lecteurs, où l'auteure voudra t-elle en venir?

Et là, nous reviendrons tout de même à l'idée de consommation.

L'auteure, sans démonstrations, interrogera les lecteurs sur l'essentiel. De quoi peut bien avoir besoin une famille et des membres pour se rassurer pour les jours à venir?

Être ensemble et juste profiter, peut-être?

Une histoire pleine de bonnes volontés

Un couple de pies construisent leur nid en vue de la venue de leur future descendance et quand enfin des œufs apparaissent en son creux, les pies s'imaginent que les oisillons auront besoins de beaucoup de choses. Alors le couple s'affaire à ramener un tas d'objets et de les stocker sur leur nid. Mais ce qui devait arriver arriva et CRAC le nid et tout ce qu'il contenait tomba.



Comment retrouver ses œufs parmi tout ce bric à brac?

Cet album montre que l'accumulation d'objets n'est pas indispensable, car il est plus facile de ce contenter de ce que l'on a seulement besoin. Peut être que les enfants comprendront aussi qu'avec trop de jouets on ne s'amuse finalement pas vraiment.  J'aime beaucoup les illustrations très vivantes d'Emily Gravett et cette manière de raconter tout en légèreté.

Une lecture très amusante.
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Dans le grand ménage, un petit blaireau maniaque de la propreté décide de nettoyer la nature.



Ce livre agréablement illustré permet aux enfants (mais également à leurs parents) de prendre conscience que la nature n'est pas sale.



Au fond, lorsque de l'herbe cherche à pousser sur un trottoir goudronné, est ce de la laideur ou de la beauté ?



A l'heure où les humains redécouvrent l'environnement et les conséquences de leurs actions sur celui-ci, il est temps que nous revoyons nos valeurs.

Orange pomme poire Emily Gravett Kaléïdoscope 10 €



isbn:978-2-87767-590-1



Orange, pomme, poire et Grégoire, l’ours. 4 mots, 4 images associées, qui se mélangent, se répondent.
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Cet album est absolument génial ! Il est basé sur un problème posé par le mathématicien Fibonacci :

Si on pose un couple de lapins dans un champ, combien de lapins aurons-nous :

a) à la fin de chaque mois ?

b) au bout d'un an ?

Avec des conditions :

Le couple de bébés lapins est placé dans le champ le premier mois.

Il devient adulte en un mois.

A partir de l'âge de deux mois, chaque couple donne naissance à deux bébés lapins, un mâle et une femme, chaque mois.

Aucun lapin ne meurt.

Aucun lapin ne tombe malade.

Et AUCUN lapin ne peut sortir du champ !

L'album est présenté sous forme de calendrier à accrocher, avec même le trou de rigueur réalisé dans la couverture ! Le haut du calendrier représente le champ qui se remplit petit à petit de lapins et le bas représente le mois en cours. Les pages du bas sont agrémentés d'illustrations, de tâches à effectuer et diverses choses à manipuler comme un album photo de naissance, une carte de rationnement, un journal papier, etc. Chaque double-page est complémentaire et les mois qui défilent prennent en compte le début de l'histoire. L'album est très réussi et en plus, il est très drôle !

J'ai vraiment beaucoup aimé cet album. Je pense que le thème principal est l'amitié et j'avoue que de la façon qu'il est traité ici est absolument formidable.



L'histoire est vraiment délicieuse et amusante. Cyril, l'écureuil, se prends d'amitié pour Pat le rat. Ses amis essayent de lui dire qui est vraiment Pat, mais Cyril s'amuse trop pour les écouter. Je vous laisse découvrir la réaction de Cyril quand il va se rendre compte qui est vraiment son ami.



Tout au long des pages, j'ai souris face à l'insouciance des deux amis un peu foufous.C'est joliment raconté et nous offre une petite morale que chacun peut appliquer au quotidien. La différence, ici, est traitée d'une façon intelligente et qui pousse à réfléchir le petit lecteur.



Les illustrations sont super belles et je vous invite à les découvrir dans la petite vidéo en fin de chronique.



En bref: Un album sur l'amitié et la différence qui met de bonne humeur grâce à nos deux amis un peu, beaucoup, foufous. Je conseille ce petit livre que nous avons beaucoup apprécié.
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Certains titres sur la différence peuvent être jugés comme un peu appuyés par certains lecteurs, les plus grands souvent.



Celui-ci, "Cyril et Pat", est assez amusant, simple et frais.



Si tant est que le logis naturel du personnage de Pat puisse être considéré comme une source de fraîcheur. Vous comprendrez à quoi je fais allusion en le lisant.







Cyril, lui, est un écureuil et il pousse un petit cri du coeur en début d'histoire.



Il aimerait trouver un ami qui partage ses rigolades, ses déboires, ses aventures quotidiennes.



Poum! Cyril est entendu par le destin, arrive dans le parc l'ami Pat.







Et c'est le coup de foudre des amis...même si toute la ménagerie du parc n'arrête pas au fil de l'histoire de tenter de raisonner Cyril.







Nous, lecteurs, nous le voyons, le petit détail qui échappe à Cyril et qui fait grimacer tous les autres.



Cyril et Pat se ressemblent beaucoup mais la queue que Pat tient dans ses petites pattes n'a rien de touffue.



C'est une queue de ...rat!







"Bouh, quelle horreur!", aurait-on envie de répondre instinctivement comme la petite ménagerie récalcitrante.



Mais est-ce vraiment ce qui nous vient à l'esprit en les regardant s'amuser?







Emily Gravett organise une vraie journée de délire entre copains qui nous fait sourire et nous fait vite oublier le principe de base, on ne fréquente pas les rats.







Il y aura du happy-end et l'auteure fera survoler, dépasser les à priori aux jeunes lecteurs dans cette histoire, avec légèreté et gaieté.



Même avec un Pat coincé en 1ère de couverture dans sa barquette allu' pleine de vers, l'affiche reste lumineuse et on oublie totalement toute l'imagerie peu ragoutante et hygiénique de l'imagerie des rats.



Ils sont vraiment tout mimis ces deux loustics.

C'est l'histoire de Cyril un écureuil qui vit dans le grand parc de la ville, seul alors forcément il s'ennuie; mais un jour il rencontre ce qui lui semble être un de ses semblables, il s'appelle Pat. Cyril est heureux de pouvoir partager jeux et blagues avec son nouvel ami même si les autres animaux du parc pigeon, chien... ne voient pas du même œil cette amitié pour le moins bizarre entre un écureuil et un ... rat. Et si ça fonctionne si bien entre eux deux c'est que Cyril ignore en fait que Pat est un rat, tout fonctionne si bien entre eux alors même que tout le monde essaie d'ouvrir les yeux de Cyril. Alors forcément un jour il le découvre, est ce donc la fin d'une amitié si merveilleuse? La différence compte t-elle autant?



Très très bel album, si je m'avance autant c'est qu'il en vaut la peine. très coloré (et j'adore ça), des illustrations parfois pleine page on s'immerge dans le décor, les blagues des deux comparses mises en images avec en prime les traits des animaux qui furax qui agacé c'est une merveille.

Cyril et Pat, deux animaux qui n'ont pas vraiment de point commun ni dans les habitudes ni dans l'habitat, deviennent ami au delà des différences, l'un a une bonne image l'autre est repoussant pourtant ils s'éclatent ensemble.

Une belle morale pour le jeune lectorat et une belle amitié à croquer.
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J’aime beaucoup le style graphique de Emily Gravett et ce nouvel album présente de nouveau de belles illustrations. L’histoire est simple mais amusante : le chat de Mathilde aime quelque chose mais ce n’est pas ce avec quoi elle aime jouer. J’aime particulièrement la page où ils font du dessin (enfin Mathilde dessine et le pauvre chat a une mine désespérée) et où les dessins représentent les diverses activités précédentes.

Amanda a un ami, omniprésent dans sa vie. Oui, mais cet ami est imaginaire. Et quand Amanda est victime d'un accident qui la plonge dans le coma, cet ami commence donc à disparaître, et va devoir se battre pour garder la possibilité d'exister.

Un roman écrit dans un style léger, presque enfantin, avec des illustrations qui nous font presque retourner à l'époque de nos lectures d'enfance.

Mais mine de rien, le fond du récit parle quand même aux adultes et amène à s'interroger sur nos rêves et nos peurs.

Une fois le livre reposé, on a envie de se remettre à rêver, à laisser libre cours à notre imagination.

Harbert avait un bonnet, tout douillet, tout coloré, tricoté par sa grand-mère. Mais voilà, quand il arrive devant les autres, le verdict est sans appel. Ce bonnet est RINGARD.
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Première réflexion qui m’a suivie pendant toute ma lecture : il y a du Neil Gaiman dans The Imaginary (je l'ai lu en anglais). Comme dans L’océan au bout du chemin ou Coraline, seuls les enfants peuvent voir les choses cachées du monde comme les imaginaires ou à sentir la malfaisance d’un personnage. Le sinistre Mr Bunting semble parfaitement humain (avec des goûts vestimentaux douteux certes), mais cette apparence humaine cache un monstre et Amanda et Rudger sont les seuls à se méfier instinctivement de lui et de son étrange compagne. Comme dans Coraline, deux mondes se superposent, cohabitant généralement sans trop d’interactions.



The Imaginary est un très beau roman sur l’imagination, l’amitié et les souvenirs, mais aussi sur la perte et l’oubli. Tout bascule pour Rudger lorsqu’Amanda est blessée. Peut-il vivre si personne ne pense à lui, ne croit en lui ? La réponse est non et Rudger, recueilli par une bande d’amis imaginaires, découvre, dans une drôle de scène, une sorte de Pôle Emploi des imaginaires. Si The Imaginary parle souvent de ces souvenirs qui s’effacent petit à petit, cet oubli contre lequel il est difficile de lutter lorsque l’on devient adulte, c’est également une ode à l’amitié indéfectible partagée par Amanda et Rudger. Cette amitié, leur force à tous les deux, est très touchante et apporte un souffle joyeux et tendre à ce roman.



Avec des personnages sont forts et intéressants psychologiquement et une intrigue bien bâtie, The Imaginary est pas seulement un livre qui fait réfléchir, c’est aussi un roman plein de suspense et d’aventures. Il y a beaucoup de tension dans certaines scènes, comme celle où des coupures d’électricité interrompent une partie de cache-cache avec la babysitter. Comme autrefois face à la fausse mère (Coraline) ou Ursula Monkton (L’océan au bout du chemin), j’ai été totalement prise par l’histoire, impatiente de connaître la suite et la fin et de savoir comment ils se débarrasseraient de l’affreux Mr Bunting.



Les illustrations d’Emily Gravett sont magnifiques et en parfaite harmonie avec le texte. Combinant noir et blanc et couleurs, réel et imaginaire, elles sont très douces et nous embarquent en un clin d’œil dans son univers. Avec son crayon, l’illustratrice nous monde la gentillesse de Rudger, la vivacité d’Amanda, le côté angoissant de l’acolyte de Mr Bunting, l’horreur de la bouche de celui-ci… L’objet est très beau avec sa couverture rigide et c’est un plaisir de s’immerger dans cette histoire.



Un roman à la fois beau et étrange, merveilleux et effrayant, rempli de poésie et d’aventures. Un univers entre le rêve et le cauchemar et un lugubre personnage qui font fortement écho à Neil Gaiman. Quant à moi, j’ai tenté de faire revenir mon ancien ami imaginaire, mais de toute évidence, je fais trop partie des grands et je ne me souviens plus de son apparence, ni de nos aventures, seul son nom me reste (mais je ne sais pas l’écrire !).
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