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Critiques de Emmanuelle de Boysson (104)
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

Au milieu du dix-septième siècle, la jeune Emilie voit s’envoler son insouciance avec le décès de son père. Lui seul comprenait son amour des livres et du savoir, une passion qu’ils partageaient. Emilie est contrainte de quitter sa Bretagne natale pour monter à Paris et occuper un poste de préceptrice auprès des enfants de la comtesse de La Tour. Elle découvre ainsi la capitale, les troubles qui agitent la Cour, la vie des familles nobles, les salons, …





Lorsque ses enfants grandissent et deviennent pensionnaires, Madame de la Tour arrange, pour Emilie, un mariage avec un vieil ami, veuf et fortuné. Ce mariage permettra à la jeune Bretonne de s’établir, de vivre dans l’aisance, de tenir salon. Malgré cette reconnaissance et l’enfant né de son mariage, Emilie ressent un manque dans sa vie. L’amour qu’elle trouve auprès de Ronan, un poète sans le sou, lui permettra-t-il de combler ce vide ?





Avec talent, Emmanuelle de Boysson nous entraîne dans le Paris du dix-septième siècle : usages et coutumes sont rendus de manière très détaillée et précise. Il en va de même avec les toilettes, les lieux, … La jeune Emilie, débarquant de sa Bretagne, va de découvertes en découvertes. Un nouveau monde s’offre à elle.





Parallèlement à l’environnement d’Emilie, le volet historique est également très documenté : personnages célèbres et événements notables figurent en bonne place dans cet ouvrage.





Outre cet aspect historique, l’auteur s’attache à la vie de la jeune Emilie et aux bouleversements qu’elle traverse. Déracinement, découverte d’un univers de luxe, mariage sans amour, maternité, … tout cela est rendu avec brio et justesse par Emmanuelle de Boysson. Je dois pourtant avoir n’avoir pas réussi à m’attacher vraiment au personnage central d’Emilie : j’ai pris plaisir à découvrir son époque et à suivre les événements qui jalonnent sa vie mais sans réellement ressentir d’émotion pour l’héroïne. Tout comme m’ont profondément agacée, les salons, ce monde d’hypocrisie, de vanité et de faux-semblants. Mais je suis persuadée qu’il ne faut y voir que la réussite de l’auteur à rendre les précieuses et leurs insupportables travers ! Un grand merci aux éditions J’ai lu pour cette lecture en partenariat.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

J'aime les romans historiques et je n'ai pas été déçue par ce roman où l'intrigue s'insinue dans une étude fort détaillée de la vie de la campagne bretonne et de celle de Paris à l'époque tourmentée de La Fronde.

Etude très documentée sur les moeurs des petites gens et des bourgeois avec leur cortège de passions et d'hypocrisies peinte avec la finesse d'une plume féminine délicate et cependant empreinte d'un féroce réalisme.

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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

Il faut dire que la couverture de ce roman laisse présager un récit plein de romantisme car il s’agit, encore une fois, d’une histoire de femme et j’imagine, mes chères amies lectrices, que je ne suis pas la seule à vouloir dénouer ce ruban rouge !!! Allez, je commence la lecture et je trépigne d’impatience et de curiosité car je n’ai jamais lu à Emmanuelle De Boysson. La découverte étant l’un des plaisirs recherchés par la lecture, j’essaie de choisir de nouveaux horizons et des noms inconnus (de moi) et même de prendre des risques.

L’Auteure raconte la Bretagne et Emilie : de la première, elle dépeint la nature sauvage, le petit village de «Locronan» et les gens qui survivent au jour le jour et de la seconde, elle décrit l’esprit vif et la passion pour les livres. L’une et l’autre sont indomptables !

Emilie découvre la vie à Paris et sera même conviée, grâce à sa plume, à des salons de dames lettrées. Dans le cercle fermée de la « Chambre bleue », les commérages côtoient les poésies et les mesquineries égalent les jeux de séduction, Emilie fait son apprentissage dans ces boudoirs littéraires. J’étais ravie de la suivre pas à pas mais j’ai trouvé la fin injuste pour cette femme, pas vous ?



Zut je viens de voir que ce n'est plus ma couverture qui s'affiche !

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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

Une nouvelle fois, on est plongé dans les intrigues de Cour autour d'un Roi vieillissant et des convenances changeantes au gré des maîtresses !!!

La lecture est distrayante mais le style trop coupé qui donne l'impression que l'on a fait des coupes sombres et enlevé les détails !!

Néanmoins, j'aime cette époque et je redécouvre les grands noms et les faits d'Histoire !
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

Ce roman traite de la Fronde et des Précieuses, deux aspects du XVIIème que je connais assez mal (j'ai étudié Les précieuses ridicules de Molière au collège, mais ça n'est sans doute pas le moyen le plus objectif d'en apprendre davantage sur ce courant intellectuel).

Je me suis vite sentie perdue vu la profusion de personnages historiques, de citations, d'anecdotes et d'événements historiques. D'ailleurs j'ai eu l'impression que l'héroïne était tout aussi perdue au milieu de tout ce beau monde, comme si son histoire n'était qu'un prétexte à un exposé sur cette période. C'est un procédé utilisé fréquemment dans les romans historiques, mais cette fois les ficelles sont trop grosses pour qu'elles ne gênent pas la lecture.

Je ne suis pas du tout sûre de lire les tomes suivants
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

À la fois précis historiquement et léger dans son style, l'auteur restitue de façon très évocatrice le Paris à l'époque de la Fronde.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

Une très belle couverture, un titre et des couleurs qui annoncent une histoire féminine et historique : il ne m’en fallait pas plus pour me laisser tenter par cette lecture.



Émilie Le Guilvinec, comme son nom l’indique, est une jeune bretonne. Provinciale, elle n’en est pas moins amoureuse des livres et des belles phrases, initiée par Paul, son père adoré. A la mort de celui-ci, sa mère décide de l’envoyer à Paris, où elle devient préceptrice chez la comtesse Arsinoé de La Tour. Celle-ci reçoit souvent chez elle ses amies au cours de ce qui se nomme couramment les salons littéraires.



Lorsque l’on rencontre Émilie au début du roman, nous sommes en 1643, sous le règne de Louis XIII. La fin du roman se situe onze ans plus tard. Entre ce laps de temps, l’Histoire n’est en reste : « Le roi est mort, vive le roi ! ». En effet, Louis XIII meurt, la régence se met en place avec Anne d’Autriche, Louis XIV n’étant qu’un garçonnet de quatre ans et demi ; mais c’est avant tout la période de la Fronde : cinq années de troubles importants contre l’autorité monarchique qui devient toujours plus pesante.

Ce contexte historique est passionnant et particulièrement bien expliqué et intégré dans le roman. Les personnages qui entourent celui d’Émilie ont presque tous une réalité historique (le lecteur en est averti soit par des notes de bas de page, soit par un nom célèbre que l’on a retenu jusqu’à notre époque).



Outre cette facette orientée « Histoire de France », l’auteur nous conte avant tout la vie d’une femme. Découverte d’un monde fastueux, de la politique des hommes, de la force des femmes, de l’amour, de la maternité, de la jalousie et des coups bas. Tout cela très savamment mis en mots grâce à une écriture féminine qui sied tout à fait au récit, avec des descriptions très précises des lieux mais aussi des toilettes de l’époque.



J’ai été happée par cette saga de femmes, qui promet une suite tout aussi passionnante (Le temps des femmes, t.2 : La revanche de Blanche) qu’il me tarde de découvrir. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un succès : bien écrit, poétique, féminin, historique, avec du suspense sur le devenir des personnages.

Des questions restent sans réponses lorsque l’on referme le livre, je ne vous le cache pas. C’est pourquoi cela va être très difficile de ne pas acheter le tome 2 rapidement !
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

Emilie le Guilvinec quitte sa Bretagne pour devenir préceptrice à Paris. Elle y rencontrera Mme de Sévigné, Ninon de Lenclos, Mme de Brinvilliers et bien d'autres personnages. Elle va découvrir le monde cruel des salons où tout peut se faire et où tout peut être détruit, et comprendra que ceux qu'elle considère comme ses amies ne pensent qu'à leur propre intérêt. Bonne description des moeurs et de l'époque.
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

Un autre texte qui m’a déçue : reçu en service presse, je devais rencontrer l’auteur dans la semaine. Je me suis donc dépêchée de lire, pour apprendre ensuite que la rencontre était reportée ultérieurement. Tant pis. Et tant mieux car il aurait été gênant de devoir discuter d’un tel texte avec son créateur.



Non pas qu’il soit absolument inintéressant : Emmanuelle de Boysson a très bien rendu l’ambiance de la Fronde et des salons des précieuses, au cœur desquelles Émilie la petite Bretonne se trouve évoluer, avant de pratiquement rejoindre leur rang par un mariage inattendu. Mais par certains côtés, j’ai eu l’impression qu’elle tachait d’imiter Jean Teulé (et mal en plus), par d’autres de grands historiens, et elle échoue … : l’équilibre n’est pas parfait entre fiction et Histoire, équilibre qui est certes l’écueil principal de tout roman historique.



Quant au personnage d’Emilie qui, comme le dit elle-même, veut seulement "entrer dans le jeu des salons" : l’auteur multiplie ainsi les références littéraires, et autres, mais sans aboutir à un style naturel, ce qui m’a rendu son héroïne complètement antipathique.



Rajoutons à cela un style pauvre, truffé de répétitions, de termes inadéquats ou de poncifs sur les hommes et femmes de ce siècle, et vous pouvez aisément concevoir mon énervement grandissant à la lecture de ce roman.



Enfin, je me suis tout de même efforcée de le terminer, pour m’en faire un avis. Mais la fin de l’histoire appelle évidemment une suite, en particulier parce qu’Emilie a égaré l’homme de sa vie et le père de son enfant – lui qui la faisait monter au septième ciel à chaque fois. Zut alors. En tout cas, je ne lirai certainement pas le second volume.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

[Extrait de ma chronique]

La quatrième de couverture n'évoque que brièvement les évènements politiques et laisse penser que les Précieuses et leurs salons littéraires sont au coeur de ce roman. Or, si quelques passages évoquent leurs joutes verbales, leur intérêt pour la poésie et la littérature, leurs efforts pour renouveler régulièrement les jeux intellectuels, point de description de ces derniers. Seuls deux billets rédigés par Emilie pour la comtesse viennent illustrer ces jeux d'esprit, mais laissent le lecteur sur sa faim. J'espérais pénétrer ces salons littéraires, percer leurs plaisirs intellectuels, admirer peut-être l'art de la répartie de ces dames. J'aurais souhaité découvrir la littérature française du point de vue de ces femmes lettrées et savantes. Hélas, aussi riche que soit ce roman, il n'explore pas les multiples facettes de ces femmes d'un autre siècle. Emmanuelle de Boysson s'est concentrée sur la politique et mêle ces femmes aux intrigues et aux complots, les conversations sont tournées vers L Histoire - et lorsqu'enfin on change de sujet, ce n'est que médisance. le lecteur se doute que ces cercles de femmes étaient propices aux commérages et aux trahisons : était-ce nécessaire de les mettre autant en exergue? Ce roman m'a fatiguée et lassée : j'imaginais les voix perçantes et haut-perchées de ces dames, ce bourdonnement constant dans leurs petites chambres confinées, et toujours ces indiscrétions, ces cancans de femmes.

Où est donc passée la préciosité? Ce raffinement dans la manière d'être, cette complexité dans l'analyse des sentiments, ces jeux d'écriture et autres divertissements représentatifs d'un phénomène sociolittéraire du XVIIème siècle français sont pratiquement inexistants dans ce roman.



L'intégralité de ma chronique est à retrouver sur mon site internet.
Lien : http://reverieslitteraires.fr/
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

"Le Salon d'Émilie" d'Emmanuelle de Boysson est un audacieux roman historique qui plonge le lecteur au cœur de la Fronde de 1648, à Paris. Le lecteur y découvre l'enfance tourmentée du futur Louis XIV, sa mère Anne d'Autriche sous la coupe du cardinal Mazarin et les révoltes entre le Roi et le Parlement. Basé sur des faits historiques avérés et des personnages authentiques, l'immersion est totale et très réaliste ! L'écriture y est en revanche un peu trop chargée, redondante et le flot de personnages peut perdre le lecteur...



L'héroïne, quant à elle, Émilie Le Guilvinec, envoûtée par le charme des salons des Précieuses, grimpera dans l'échelle sociale, dévorée par une ambition qui l'a rendra tantôt courageuse, tantôt envieuse aux yeux du lecteur. En cela, ce roman est foncièrement féministe, mettant en lumière l'intelligence des femmes qui tiennent à se faire une place dans une société gouvernée par les hommes. Entre littérature et remaniement de la langue, les Précieuses offrent une image d'intellectuelles parfois ridicules, comme le disait Molière. Emmanuelle de Boysson nous immerge donc avec talent - mais non sans une certaine lourdeur - dans un roman désireux de nous démontrer que tout est possible, peu importe notre rang social, langue, sexe, même au cœur de la tourmente...
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

Un roman historique qui se situe au milieu du XVIIe siècle. L'héroïne, la bretonne Emilie, instruite par son père pourtant marchand de vin, devient gouvernante dans une noble famille parisienne. Admirative des femmes cultivées qui tiennent salon, elle n'a de cesse d'être à leur hauteur.

Cet ouvrage est intéressant et bien documenté sur les salons féminins du XVIIe siècle, la période de la Fronde et la préciosité.

Les lectrices (pourquoi n'écris-je pas "lecteur" spontanément ?) désireuses de roman à l'eau de rose n'y trouveront pas leur compte, car ce n'en est pas un, celles qui auront une exigence littéraire et historique seront peut-être également déçues.

Reste un roman historique honnête mais pas inoubliable. J'apprends grâce à Babelio qu'il s'agit d'un tome 1, ceci explique une fin assez ouverte. Je lirai donc peut-être la suite.
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Le temps des femmes, Tome 1 : Le salon d'Em..

SYNOPSIS : A la mort de son père, Émilie soit partir à Paris, pour être gouvernante. La comtesse de la Tour l’a prend sous sa protection et lui fait découvrir les salons des « précieuses ». La Fronde agite le royaume, et la jeune bretonne ambitieuse et intelligente va découvrir les intrigues, les jalousies, les complots et les trahisons de la haute société.

QUE DIRE…... L’auteur peint la société parisienne avec justesse et une précision d’historiographe. C’est une plume résolument féminine, délicate et riche en détails. Néanmoins, la fresque historique est à peine esquissée, et la personnalité d’Émilie ne m’a pas conquise. Trop de potins, trop de cancans… pas assez d’esprit et de vrai sentiments ?

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Les années Solex

A travers l'histoire de deux cousines adolescentes à l'époque de mai 1968, on assiste aux premières amours et au choc des générations (parents - enfants). Ce roman est rempli de fraîcheur.





Contributeurs : JONCQUILLE
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Les années Solex

Emmanuelle De Boysson Les années Solex

Editions Héloïse d’Ormesson



Nous sommes en Alsace, en 1969. Juliette est une jeune adolescente, de bonne famille. Cette jeune fille va être confrontée aux valeurs de la petite bourgeoisie que sa famille essaie de lui inculquer, et la libération de la jeunesse et des mœurs d’après Mai 1968. Grâce à sa cousine Camille, plus délurée, elle va rencontrer Patrice, son premier vrai et grand Amour.





Mon avis :

Cette histoire, est un véritable bonheur à lire. Emmanuelle, m’envoie dans les années soixante avec une facilité déroutante. A la lecture de ce roman, je partage la vie de Juliette le plus naturellement du monde. Cette opposition de deux cultures différentes, deux mondes qui se confrontent.

Ces descriptions, ces odeurs, ces musiques… tout y est. Les pantalons pat d’éfs, les imprimés bariolés, les solex, les boums, le début de la libération sexuelle… ces parfums, les Beatles, SLC…



Bravo Emmanuelle, je me suis régalé à lire ce roman… à conseiller et prescrire sans aucune modération… coup de cœur pour cette histoire racontée sans pompon ni chichis par une jeune adolescente… MERCI


Lien : http://www.manu-chronicles.fr/
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Les années Solex

LES ANNEES SOLEX DE L’AUTEUR EMMANUELLE DE BOYSSON 218 PAGES EDITIONS HELOISE D’ORMESSON 2 FEVRIER 2017

UN LIVRE EXCELLENT.

Résumé :

Alsace, 1969. Juliette passe des vacances avec sa cousine Camille chez leurs grands-parents. Elle fait la connaissance de Patrice dont elle tombe amoureuse. Les revendications de mai 1968 sont toujours présentes dans les esprits et les deux jeunes filles aimeraient s'évader du cocon familial.

Mon avis :

Une très belle émotion se dégage de ce livre. On oublie jamais son adolescence, on aimerait par moment y retourner... Bons ou mauvais souvenirs, ils sont encrés en nous... Nos quinze ans, nous souhaiterions tant les avoir encore... Aimerions-nous les mêmes personnes ? Notre vie d'adulte aurait-t-elle été différente ?

J'ai vraiment aimé ce roman, nostalgie quand tu nous tiens... Je n’ai pas connu l’époque des solex mais dans ce récit : les boums, la mode, être amoureuse, c’est un pan de ma vie : les querelles avec les parents, la rébellion, ne pas se sentir comprise… Tous les ingrédients sont là, c’est chouette de refaire un tour dans le passé avec cette histoire.

Un très beau récit qui m’a fait vagabonder dans mes années collège. Pendant quelques heures, j’ai retrouvé ma jeunesse. Lorsque nous grandissons la vie devient tellement triste par moment… Même si les années défilent devant mes yeux, jamais, je n’oublierai ces souvenirs merveilleux. Merci à Emmanuelle de nous les faire revivre à travers sa mémoire.

A lire absolument.

GO en librairie.
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Les années Solex

Les années Solex sont celles des 15 et 16 ans de Juliette, une gamine de la bourgeoisie catholique alsacienne qui nous raconte sa vie comme elle le ferait dans son journal intime. C'est à dire tout simplement et, croyez moi, ça n'a rien de palpitant. Pendant ces deux années, sa préoccupation majeure est d'adapter son style vestimentaire à ses aspirations du moment. Tour à tour vraie minette bon chic-bon genre, fausse hippie puis pseudo révolutionnaire, Juliette finit enfin par se sentir poète et mystique. Pour décrire ces mutations, elle se répand en une série de clichés éculés, quasiment folkloriques, sur l'époque très particulière de la fin des années 60, début 70. Parfois quelques petits frissons de l'amour ou l'interdit viennent l'émoustiller, au risque de bousculer légèrement l'ordre établi mais sans qu'il y ait de quoi en faire tout un roman.

Cependant Emmanuelle de Boysson n'hésite pas à le faire. Même si son texte est accablant d'insignifiance, il faut quand même lui reconnaître le mérite (le seul à mon avis) de se montrer honnête en n'enjolivant pas le portrait de cette fille à papa qui n'est autre qu'elle même adolescente. Elle ne la fait pas plus belle et plus intelligente qu'elle ne l'est pour donner une image assez juste de l'âge dit "ingrat" ou même "bête". Un âge marqué par une grosse poussée de narcissisme et la tendance à adopter une attitude immature, désinvolte et rebelle dont on a ici la démonstration. On se souvient tous de ces années plus ou moins ingrates mais on en garde pas forcément la nostalgie.
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Les années Solex

Un roman sur les amours d'une jeune fille au début des années 70 sur fond de rock. Cela ne vous rappelle rien ? Peut être pas forcément. Mais très humblement, en ce qui me concerne, c'est le thème des Chênes du rêve. mais version "masculine". Autant dire que j'ai beaucoup aimé ! Au delà de cet aspect personnel, le livre est très bien écrit (style), l'époque très bien retranscrite (je l'ai vécue), les personnages ont de l’épaisseur.... Fortement recommandé !
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Les années Solex

Etre adolescent n'est jamais une période facile, mais quand en plus les meours de l'époque sont particulièrement rigides, rien n'est simple.



Juliette a grandi dans une famille aimante mais sa mère a une idée bien précise de la manière dont une jeune fille doit se comporter et faire honneur de sa famille. Mais à 14 ans, la vie commence, l'attrait pour les garçons aussi et quand on a une cousine comme Camille, les tentations sont multiples.



Sa rencontre avec Patrice va bouleverser son existence et mettre en cause l'ordre établi en provoquant disputes, punitions et chamailleries. J'ai beaucoup aimé le personnage de Juliette à la fois rebelle et naïve.



A cette époque, avoir un Solex était un signe d'indépendance comme aujourd'hui peut être le scooter. Mais les questions existentielles que se posent les adolescents sur la vie et l'amour sont les mêmes.



Toujours avec un très documenté, Emmanuelle de Boysson nous fait partager un peu de cette époque très nostalgique pour tous ceux qui l'ont vécu, ce n'est peut être pas un âge d'or mais presque.



On pourra peut être gouter à ces charmes car il paraitraitque le Solex va faire son grand retour.



si vous aussi vous êtes nostalgiques des années solex ou tout simplement vous avez envie de savoir comment on y vivait, précipitez vous sur ce roman.





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