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Citations de Erskine Caldwell (150)


Il se redressa et donna une petite tape amicale sur le bras de Jarvis.Puis,sans ajouter un mot,il se pencha,resserra ses lacets de souliers ,en consolida les noeuds et siffla ses chiens.Liz,Rocky,et Margie accoururent du hangar,le nez au vent,et restèrent devant lui en le regardant avec avidité. Chism se pencha sur eux et les flatta de la main à tour de rôle, puis il se leva et partit dans la nuit.(Page 245).
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Le soleil se coucha et la fraicheur de fin octobre se fit sentir .Liz ,Rocky et Margie ,les trois chiens de chasse tachetés marron et blanc ,étaient étalés à plat ventre dans un coin de la véranda. Margie ,dont les longues oreilles soyeuse pensaient jusqu'aux babines ,fut la première à dresser la tête, subitement aux aguets;(Page 7).
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Là encore, on les trouvait, les filles aux yeux de volubilis et aux seins droits. Elles se hâtaient vers les usines habillées de lierre. Et, dans la rue, jour et nuit, ses amis. ses frères, étaient là, qui regardaient, qui crachaient leurs poumons, dans la poussière jaune, à leurs pieds. Quelqu'un se tournait pour lui parler et , de ses lèvres entrouvertes, du sang, au lieu des mots, soulait.
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Elle n'avait jamais vu, sur le visage de personne, une expression semblable. Il y avait dans ses yeux une supplication douloureuse, un regard qu'elle avait vu à des animaux blessés. Et les lignes de son visage, la position de sa tête sur ses épaules, quelque chose de mal défini, faisaient peur à voir.
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Ils ont bien été obligés de reprendre le travail au nouveau salaire sous peine de mourir de faim. Mais, nom de Dieu, nous n'en sommes pas là, à Scottsville. Tant qu'on pourra se procurer un sac de farine de temps en temps, on pourra tenir. Et l'état s'est mis à distribuer de la levure. Y a qu'à en faire fondre une tablette dans un verre d'eau et le boire, et ça vous retape pour un moment. On a commencé à distribuer de la levure parce que tout le monde avait la pellagre, ces temps ci, dans la vallée. À force de crever de faim , vous comprenez !
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Le désir de remuer le sol et d'y planter du coton, puis de s'assoir à l'ombre pendant les mois les plus chauds pour surveiller les premières pousses et les regarder grandir lui causait une douleur plus grande que les crampes de son estomac affamé. Il pouvait supporter avec calme les souffrances de la faim, mais être forcé de vivre chaque jour en face de champs en friche, c'était là une agonie qu'il craignait de ne plus pouvoir supporter bien longtemps.
Il laissa tomber sa tête sur ses genoux et bientôt le sommeil vint donner à son cœur et son corps fatigués un repos bienfaisant.
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Mais, à dater de ce jour, il s'était rendu compte qu'elle n'était qu'une petite fille. Depuis les huit mois qu'ils étaient mariés, elle avait grandi de trois ou quatre pouces et elle avait engraissé de quinze livres. Elle ne pesait pas encore plus de cent livres bien qu'elle engraissât et grandît chaque jour.
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Elle ne pesait plus que soixante-douze livres, elle qui, autrefois, avait été très forte et qui, vingt ans auparavant, pesait environs cent kilos. Jeeter lui en voulait de ne pas mourir, et il lui refusait toute nourriture quand il pouvait l'empêcher de manger. Cependant elle avait appris à se trouver elle même une subsistance à sa façon. Personne n'aurait pu dire comment elle s'y prenait. Parfois, elle faisait bouillir des feuilles ou des racines ; d'autres fois, elle mangeait des herbes folles ou des fleurs des champs.
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- M'ame Martha, je ne vous ai dit que c'que m'ssieu Morris m'avait dit de vous dire. Vous savez bien que j'ne vous raconterais pas de menteries de moi même, m'ame Martha ! Je vous ai dit ça parc' que m'ssieu Morris, y m'avait dit de vous dire ça et je tâche toujours de faire ce qu'on me dit. Des fois, j'embrouille un peu quand j'essaie de dire la vérité dans deux directions à la fois.
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Son regard se porta finalement sur maman et, pendant qu'il la regardait, le blanc de ses yeux grandissait comme des assiettes.
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— Fais ce que tu voudras, Lov, mais ne mets pas mon cercueil dans le grenier. C’est pas qu’il y ait des rats à c’t’heure, parce qu’il y a bien cinq ans que je n’y ai plus de maïs, mais ils reviennent quand même, de temps en temps, de l’endroit où qu’ils s’trouvent pour s’assurer que j’y ai point remis de maïs. Avant de partir, ils m’ont mangé tous les colliers des mules et tout ce qu’ils ont pu attraper de la colère qu’ils étaient de n’plus trouver de maïs. J’avais beau leur fendre la tête à coups de bâton, ils n’en revenaient pas moins de temps en temps.
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Tous les navets que j’avais fait pousser cette année sont mangés des vers. Et il y aura un an au printemps que j’ai point vu un bon navet. Tous mes navets sont mangés par ces sacrés vers à tripes vertes. Pourquoi que Dieu a fait les vers de navets, j’me le demande !
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Le printemps n’aime pas qu’on s’foute de lui en se cachant dans une sale usine. Il sait que si vous voulez vous maintenir en santé, faut rester à la campagne. Et ça, c’est parce que c’est les hommes qu’ont fait les usines. Dieu a fait la terre,
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Ce grand fleuve sinueux a l’habitude de changer de direction pendant les inondations et de se creuser parfois un bras tout neuf… peut-être de faire une boucle vers le Missouri ou même de revenir ver le Kentucky. C’est pourquoi personne ne peut dire vraiment si l’ile d’été est dans le Tennessee, le Kentucky ou le Missouri. Moi, ça m’est égal du moment que peux y aller attraper des tas de poissons-chats, manger et ne pas perdre mon droit de vote dans le Tennessee. Je ne voudrais pas être obligé de changer de politique et voter pour ces vauriens de politiciens du Kentucky ou du Missouri. J’ai assez de mal à trouver le moins nocif des vauriens pour lui donner ma voix dans le Tennessee. » p 15 a 5
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- Je ne veux pas passer ma vie au même endroit, comme une vieille souche de noyer plantée dans le sol. Après avoir beaucoup voyagé, je me fixerai peut-être quelque part et je serai heureux. Mais pas maintenant. Je suis convaincu que c’est trop tôt dans la vie, quand il y a tant à voir. » p 112 a – 3
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Graham s'approchait du lit en braquant un grand pistolet rouillé droit sur sa mère.
« Non… Graham… non ! » supplia frénétiquement Aimée. « Je ne t'aimerai plus si tu ne cesses pas de pointer ce pistolet sur moi ! Tu veux que je t'aime, n'est-ce pas ? Graham ! Cesse et dis quelque chose ! »
Il était arrivé au pied du lit.
« Tu ne m'aimes pas. Tu mens quand tu dis que tu m'aimes. Tu vas les laisser m'envoyer ailleurs. Tu veux qu'ils le fassent. Tu vas leur permettre de m'enfermer pour que je ne puisse plus sortir. Tu ne m'aimes plus du tout. Tu aimes ce pasteur plus que moi. Je suis furieux contre toi. »

Chapitre 19.
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— J’ai l’intention d’en porter demain ou après-demain, dit Jeeter. J’aime pas qu’on me bouscule. Il faut du temps pour se préparer à faire un voyage comme ça. Faut que je pense à mes intérêts. Mêle-toi de ce qui te regarde.
— T’es qu’un fainéant, t’es pas autre chose que ça. Si t’étais pas si fainéant, tu pourrais porter une charge de bois tous les jours, et j’aurais du tabac pour quand j’en ai besoin.
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— J’suis point pécheur par nature, sœur Bessie. Seulement, voilà, c’est ce vieux diable qu’est tout le temps à me harceler, à me pousser à faire des petites choses pas bien. Mais je ne le ferai plus. J’veux aller au ciel quand je mourrai.
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— Je vous entends dire ça, comme qui dirait chaque fois que vous volez quelque chose, dit Dude, mais vos résolutions ne durent jamais bien longtemps. Vous voulez simplement m’empêcher d’avoir des navets. Faut pas me la faire.
— C’est mal de parler comme ça d’un homme qui s’est efforcé toute sa vie d’être en bons termes avec le bon Dieu. Le bon Dieu est de mes amis et Il n’aime pas qu’on parle de moi comme ça. C’est pas des façons de parler, Dude. T’as donc pas de bon sens ?
— Donnez-m’en d’autres, dit Dude. Pas la peine d’essayer de les garder en me racontant des boniments.
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— Le bon Dieu n’aime pas qu’on vole, dit Jeeter. Il ne s’occupe point de l’avenir de ceux qui volent. Faut qu’ils se débrouillent dans l’autre monde. Il faut maintenant que je fasse la paix avec le bon Dieu et que j’confesse mes fautes. J’ai commis une mauvaise action aujourd’hui. Dieu n’aime pas que Ses créatures fassent des choses comme ça. Il se détourne des pécheurs. Et le vol, c’est ce qu’on peu faire de plus mal, à peu près.
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