J’aime ce livre parce qu’il allie trois de mes passions les plus fortes actuellement : l’écriture, la peinture, la Chine et son immense culture, que je connais si peu encore! Le tout symbolisé par cet art dont Fabienne Verdier est devenue maître: la calligraphie
Passagère du silence, elle l’a été dix années pendant lesquelles elle s’est consacrée aux secrets de l’art chinois le plus antique, alors combattu et oublié sous Mao.
Son séjour n’avait rien de touristique dans ces années quatre-vingt encore communistes. Seul l’apprentissage de son art lui importait, ce qu’elle a très bien réussi puisqu’ après des études brillantes aux Beaux-Arts de Toulouse, elle a tout réappris des meilleurs maîtres de cette ville du Sichuan , Chongqing , où elle a vécu loin de Pékin et de l’ambassade française. Ces maîtres, pourquoi ne pas les citer, Cheng Jun de l'Ecole des Beaux-Arts auquel on avait coupé la main et qui lui apprend l'art de graver les sceaux, , Li, le maroufleur, son cher Huang Huan, qui met six mois avant de l'accepter pour élève et tant d'autres...
Son livre est le récit de ces années-là et c’est un livre plein de richesses qui se lit à toute allure, comme un roman d’amour et d’aventures mais que je le relirai lentement maintenant pour ses moments de silence méditatif sur tous les grands sujets de la vie! C’est une mine de belles citations.
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