Livre reçu par l'intermédiaire de babelio que je remercie ainsi que les editions Arthaud
De FABRICE LARDREAU : La Ville rousse.
Ce livre s'apparente à une fable futuriste écologique mais qui au fond nous donne a réfléchir sur le devenir de nos villes et de nos campagnes.
Petit clin d'œil avec le nom de la ville "Lutetia" puisqu'il nous rappelle qu'a l'origine Paris s'appelait Lutèce.
_Christian Maupertuis et Patrick Amiot sont amis depuis les bans de l'école.
Maupertuis dirige une multinationale chargée de construire un Grand Métro.
Amiot sera son homme de main, tueur a gage sans états d'Ames.
_ La ville toute entière prendra une couleur rousse due aux émanations de la terre que l'on creuse.
_ Végétalisée pour atténuer la chaleur Lutetia se veut ville nouvelle écologique.
_ Les renards envahissent Lutetia créant le cahot. Bien sur certains hommes veulent les protéger d'autre les détruire.
L'affrontement entre l'homme et l'animal donnera des dérives incroyables.
Actuellement nous voyons de plus en plus d animaux pénétré dans nos villes ceux-ci non plus leurs espaces vitaux dans les bois et les
campagnes tellement l'homme a empiété sur leurs lieux de vie.
Ce petit livre doit nous faire réfléchir et même nous alerté mais peut-être est il déjà trop tard pour cela !
Madessanne
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La ville rousse – Fabrice Lardreau
Des loups (les hommes) en viennent aux armes fasse à des renards (les vrais) pour étendre un territoire trop petit et viser un monde toujours plus grand.
Patrick à la personnalité conflictuelle devient une main de fer pour le compte d’un dirigeant d’une multinationale chargé de la construction d’un Grand Métro dans la ville de Lutetia. Mais Patrick, garde une forme de gant de velours face à la rage d’une population et de ce chargé d’affaires qui souhaitent l’éradication des goupils.
Si l’on dit que les loups ne se mangent pas entre eux, pour l’homme il en est tout autre.
L’auteur nous plonge dans une atmosphère assez sombre, un style de triller avec un flash-back narratif aux méthodes mafieuses. Tournures courtes et mordantes, Fabrice Lardreau nous fait miroiter à chaque page un sursaut de lucidité, un suspens étriqué autour d’un affrontement social qui arrive tout doucement à nos portes.
Points communs des renards et des loups : ne jamais les embêter !
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Soigneusement choisi, mon livre 100 de l'année ! Etienne Klein, je suis fan. Il a reussi à m'intéresser à la physique alors que j'étais une quiche dans cette matière au lycée. C'est un génial vulgarisateur, et un grand conteur. Ce petit ouvrage vif et stimulant rend l'homme encore plus sympathique, et l'hommage aux alpinistes et écrivains qui lui ont révélé son "psychisme ascensionnel" donne bien des idées d'exploration !
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Même si l'écriture limpide de E. Klein est toujours plaisante à lire, j'ai été un peu déçu par cet ouvrage.
Certes, les parallèles entre montagne et sciences sont nombreux et pas inintéressant mais je ne vois pas bien ce que cela apporte in fine. On en apprend un peu plus sur l'auteur mais je le préfère lorsqu’il vulgarise les théories physiques plutôt que quand il décrit ses état d’âmes lors d'un ultra trail.
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Dans cette très belle collection, Fabrice Lardreau retranscrit ses entretiens avec des personnalités de lettres, des arts, des sciences ou du voyage, pour qui l'univers de la montagne tient une place prépondérante dans leur vie. En deuxième partie du livre, on retrouve quatre extraits d'ouvrages sélectionnés et commentés par l'auteur. Ces textes permettent de découvrir bon nombre de classiques, de Ramuz à Thomas Mann, en passant par Alphonse Daudet.
A travers ces conversations, Fabrice LARDREAU retrace le parcours de ces personnalités pour qui la montagne est source de joie, et bien souvent synonyme de souvenirs d'enfance et d'amitié.
La collection s'ouvre avec l'un de ces deux premiers titres :
"Le lieu essentiel" : entretiens avec Philippe CLAUDEL.
Lorsque l'on évoque Philippe Claudel, on pense à l'écrivain ou au cinéaste. Mais il est aussi un homme de la montagne. Pourtant né loin de celles-ci, il sera attiré déjà enfant de façon viscérale par la montagne. Songeant même un temps à devenir guide de haute-montagne, il s'adonnera à l'escalade, la randonnée et l'alpinisme. Passionné, il est aussi un grand lecteur de récits de montagne et plus particulièrement d'alpinisme, admirateur des grands pionniers en la matière. La montagne l'accompagne tout au long de sa vie car selon lui, c'est le seul espace où il peut pleinement être lui-même. Il évoque ainsi une belle métaphore musicale : "Cela peut se comparer, en musique, au moment où l'on prend un diapason pour avoir le la, avant d'accorder son instrument : je me trouve au diapason de moi-même en montagne. Elle me donne le la".
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Un grand projet d'urbanisme à Lutetia (construction du Grand Métro) ; une compagnie multinationale et son PDG mégalomane ; un larbin, tueur à gages, pour éviter qu'il y ait des grains de sable dans cette grandiose construction haussmannienne.
Mais un jour, les renards arrivent du Sud-Est dans la ville et les souterrains en construction ; ils prolifèrent ! Le tueur est là, aux ordres du PDG, pour exterminer les intrus afin que le projet soit mené à son terme. L'objectif du PDG et des donneurs d'ordres politiques est d'assurer le "grand remplacement" : la métropole doit retrouver son équilibre ; le grand Lutetia doit être homogène, "l'élite urbaine doit reprendre les devants" ; "Il faut redonner à chacun le rôle échu dès la naissance".
Comme indiqué par l'éditeur de ce roman, il s'agit d'une fable urbanistique féroce. Qui sont les prédateurs ? Qui sont les renards ? Qui sont les exclus de la ville ?
Ce roman est intéressant par sa construction ; le ton est sarcastique ; c'est de l'humour noir. On retrouve le style d'Antoine Bello dans les éclaireurs (Gallimard). Malgré tout, je reste un peu déçu par cette dystopie où certains passages du roman semblent écourtés.
Livre reçu et lu grâce à "Masse critique".
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Je l'ai lu sur une plage espagnole, en pleine canicule...alors forcément, j'étais un peu décalée!
Mais c'est un recueil de portraits très plaisant sur le lien qui unit ses personnes (peu de femmes, dommage!) avec la montagne.
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La guerre de sécession, une fable politique
Lieu : Lammartin, village du nord-est de la France.
Epoque : De nos jours.
Le dernier roman de Fabrice Lardreau, paru début 2018 aux éditions Lemieux, est un roman qui, spontanément, après lecture de la quatrième de couverture, ne nous attirait pas. Ce n'est pas le genre de romans que nous lisons et pourtant, il est parfois agréable de se laisser aller à découvrir d'autres textes que nos lectures habituelles.
Les prix ou les envois des éditeurs nous permettent, souvent, de belles rencontres qui n'auraient jamais lieu autrement.
Merci à l'équipe de Lemieux éditeur, à l'origine de cette belle découverte.
La guerre de sécession nous présente un petit village du nord-est de la France, Lammartin, qui décide de faire sécession, c'est à dire de vivre de façon indépendante du reste du pays, ce qui paraît, au début, une farce bien sympathique.
Le village attire, alors, bon nombre de journalistes, français et étrangers, dont Simon Lebrun, journaliste désabusé, qui, très vite, sait s'intégrer à Lammartin. Ce village lui apporte ce dont il avait besoin et qu'il ne connaissait plus.
« Je voulais oublier la menace et faire sécession, moi aussi. Le village offrait un refuge inespéré. »p.39
Simon Lebrun devient, alors, le témoin principal et un des acteurs de cette sécession.
Ce roman est une critique humoristique de la politique, des médias, de la société contemporaine... Certains personnages prêtent à sourire, ainsi Jean-Jacques Alenchon et Marion Le Guen, qui ne sont pas sans nous rappeler des personnalités politiques.
Nous suivons les personnages principaux avec plaisir, ils sont attachants.
Il s'agit là d'un bon roman, agréable à lire, qui nous fait réfléchir à de nombreux faits de société actuels.
Un très bon moment de lecture. A recommander.
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Valeurs
« Simon sortait d'une année douloureuse. Voici le commentaire écrit le 23 février, jour de son anniversaire, sur sa page Facebook : « 50 ans. Environ 20 ans avant impact. » Sans lien avec une météorite allant heurter la Terre, cette estimation désigne une espérance de vie. Huit ans auparavant, son père -auquel il ressemblait comme deux gouttes d'eau – était décédé le jour de ses soixante-dix ans, emporté par le cancer. Simon avait la certitude qu'il en serait de même pour lui. « C'est mon horizon biologique et social, confesse-t-il, il ne peut en être autrement. »
La cinquantaine avait paniqué Simon. Quelques jours auparavant il allait bien, du moins il le croyait, et tout à coup il perdait pied. Comme il l'écrit dans ses carnets, où il revient longuement sur cette période, « il y avait eu des signes précurseurs ». Depuis plusieurs années déjà, Simon n'allait plus aux fêtes du nouvel an. Banale en soi, cette résolution traduisait bien plus qu'une lassitude à l'égard des cotillons et du champagne. Simon avait peur de l'avenir, en réalité, persuadé qu'il réservait surtout des catastrophes, au mieux des déceptions. En restant chez lui le soir du 31, il voulait s'affranchir du temps, évacuer échecs et métastases.
Ses carnets dressent un bilan sévère de son existence. Mariage : rompu. Famille : éclatée. Littérature : grillé. Finances : médiocres. Sexe : néant. Santé : à voir. Difficile d'être moins optimiste. » p. 37.
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