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Critiques de Fiodor Dostoïevski (1694)
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Les Frères Karamazov

Y'a du monde dans ce livre et une justesse psychologique fascinante. Tous les personnages ou presque sont décrits de l'intérieur. C'est moins l'intrigue que tout le monde connait que le style qui captive, il faut se laisser aller à cette âme slave, ces verres de vodka bus sans compter, ces rires tonitruants, cette sensualité brutale et cette passion brulante de deux hommes pour une femme. Sans compter que l'on voyage dans la Russie du 19ième, sa philosophie , son extrême religiosité. Un moyen unique d'en comprendre l'histoire. Malgré la difficulté de lecture (j'ai toujours un peu de mal avec le 19ième), l'effort est payant et des images et idées très précises finissent pas émerger et dévoiler tout un monde.
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La Femme d'un autre et le Mari sous le lit

Dans cette très courte nouvelle - une petite centaine de pages - Ivan Andréiévitch soupçonne sa femme d'adultère et tient à tout prix à la démasquer.

Engoncé dans sa jalousie maladive, il en oublie toute cohérence lorsqu'il rencontre d'autres personnages et en devient incompréhensible.

S'en suit une série de quiproquos qui vont finalement inverser la situation...


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L'Idiot

En août 1867, Dostoïevski visite le musée de Bâle, en se rendant à Genève. Il y découvre Le Christ mort d'Holbein, qui le stupéfie. C'est là qu'il commence à écrire ce qui deviendra L'Idiot. "Je tiens un roman, et si Dieu m'assiste, il en sortira une oeuvre importante."



L'idée principale est de représenter un homme positivement beau. Il n'y a rien de plus difficile au monde... Il n'y a au monde qu'une figure positivement belle : le Christ.
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Les Nuits blanches - Le Sous-sol

Un jeune home solitaire et romanesque rencontre au hasard de ses pérégrinations à travers Saint-Pétersbourg, une fille éplorée : la belle et délicieuse Nastenka. Celle-ci pleure un amour qu’elle croit perdu, un ancien locataire de sa grand-mère avec qui elle serait partie s’il ne l’en avait pas dissuadée...



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La Femme d'un autre et le Mari sous le lit

Une petite nouvelle assez vite lue. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et à m'habituer au style de l'auteur, j'ai d'ailleurs trouvé quelques passages un peu lourd.

La deuxième partie du livre est plus amusante à lire, plus intéressante aussi.



La fin se termine en queue de poisson: quelqu'un sait-il s'il y a une suite à cette nouvelle? J'aimerais vraiment savoir comment Andréiévitch va se sortir de sa situation, disons compliquée...
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L'Idiot

J'ai lu ce livre pour comprendre l'âme russe.

Je n'ai pas tout compris.

J'ai dû rater pas mal de chose car si je suis arrivé au bout des 900 pages, c'est en me demandant quand même régulièrement pourquoi j'insistais...

Ca a vieilli sans doute.

On peut évidemment en dire autant de la littérature Française du XIXème.
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Le Joueur

Alexis Ivanovitch est le précepteur des enfants d'un Général russe qui est amoureux d'une des plus grandes arnaqueuses françaises. Alexis de son côté est amoureux de Paulina, la belle-fille du Général qui elle ne semble pas être très attirée par lui. Tout ce petit monde ainsi que quelques autres forment un groupe assez hétéroclite. Ils n'ont chacun pour unique but que de trouver le plus rapidement possible de l'argent qu'ils dépensent bien plus vite qu'ils ne le gagnent. Le jeu serait-il la meilleure solution? (Clickez sur le lien pour lire la suite).
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L'éternel mari

Roman de Fédor Dostoievski. Traduction de Boris de Schloezer.



Veltchaninov est un ancien mondain que son hypocondriaquie et ses angoisses ont éloigné de la société. Un jour, il aperçoit un homme qui porte un crêpe à son chapeau. Cette rencontre l'impressionne vivement. A plusieurs reprises, il croise la route de ce personnage étrange. Un soir, l'homme se présente à sa porte. Veltchaninov reconnaît enfin une vieille connaissance, Pavel Pavlovitch. Neuf ans auparavant, il avait été l'amant de son épouse. Veltchaninov pressent que les desseins de son ancien ami sont troubles, et peu pacifiques à son égard.



La traduction est mauvaise! Des répétitions et des lourdeurs rendent ce texte très pénible à lire, bien que le sujet soit très intéressant. Dommage.

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Les annales de Pétersbourg

ce n'est pas des nouvelles, justes des "éditots" assez long sur Saint Petersbourg et ses habitants, ce qu'ils aiment, ce qu'ils font, leurs manies. C'est intéressant mais sans plus.
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Notes d'hiver sur impressions d'été

Malgré le titre qui pourrait laisser croire qu'il s'agit d'un récit de vacance il s'agit là plus d'une critique du bourgeois français (une légère critique de l'Angleterre aussi). C'est assez acide mais étant assez d'accord avec son analyse j'ai beaucoup aimé. Il critique également notre fameux "Liberté Égalité Fraternité". Une œuvre de Dostoïevski différente de ses romans.
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Crime et Châtiment

Преступление и наказание


Traduction : George Philippenko, Nicolas Berdiaeff et Elisabeth Guertik





Si vous n’avez pas encore lu « Crime et Châtiment » et que vous vous en inquiétez, conservez votre sang-froid et demeurez optimiste : je ne l'ai moi-même achevé que quelques jours après mon entrée officielle dans ma quarante-sixième année.


Il faut dire que, avec son image à la fois mystique et sensuelle, dans la droite ligne de la tradition slave, Fédor Dostoievski a de quoi faire peur. Qui pis est, le malheureux avait, tout comme notre Victor Hugo national, une faiblesse accentuée pour les développements et digressions philosopho-religieuses qui atteignent leur summum dans « Les Frères Karamazov. » Ca et les patronymes russes si pittoresques mais dotés de rallonges multiples ont fait fuir plus d’un lecteur pourtant bien résolu à « aller jusqu’au bout » de Dostoievski. La voie du succès littéraire est jalonnée d'injustices ineptes.


Je parle d'injustice car, si l’on observe « Crime et Châtiment » d’un point de vue purement technique, on ne peut que s’incliner devant l’impeccable rigueur de la construction. Aucun détail n’y est superflu, un personnage qui nous apparaît « de trop » dans la première partie s’avère en fait essentiel au bon fonctionnement de la troisième, le discours à la fois philosophique et social de Raskolnikov est tout, sauf fumeux, en un mot, si disparates qu’elles se présentent parfois, toutes les pièces du puzzle s’imbriquent au millimètre près.


Certes, on peut tiquer devant le goût mélodramatique de l’époque dont Dostoievski, qui publiait en feuilleton, était évidemment tributaire. Mais la nécessité de pousser le lecteur à acheter « la suite au prochain numéro » est aussi l’une des forces du roman : sans ce besoin, le romancier n’aurait sans doute pas organisé ses scènes de façon à laisser presque toujours le lecteur sur sa faim.


L’épilogue et la « rédemption » du héros laissent aussi à désirer – enfin, c’est mon avis. Mais l’idéologie religieuse de Dostoievski s’inspirant bien entendu du principe chrétien : « Souffrez et il vous sera pardonné » me rend sur ce plan fort peu objective, voire facilement exaspérée, je tenais à le préciser.


L’intrigue est à la fois très simple et très complexe. Raskolnikov, jeune étudiant d’une intelligence certaine et même brillante mais de complexion indéniablement caractérielle, se détache de ses études et, au lieu de chercher à les payer en travaillant en parallèle en tant que précepteur ou traducteur occasionnel, comme son ami Razoumikhine, s’enferme peu à peu dans son monde et se pose la question suivante : le meurtre d’un être mauvais, pervers, fourbe, parasite et inutile peut-il se justifier par les bienfaits éventuels que la disparition de cette personne apporterait à plus malheureux qu’elle ? Et, par extension, tout est-il permis en ce bas monde si l'intention est bonne ?


Pendant ce temps, Raskolnikov apprend que sa sœur, Dounia, se décide à épouser un homme qu’elle n’aime pas, Piotr Petrovitch Loujine, afin d’échapper à une situation de gouvernante chez autrui et de garantir du même coup l’avenir de sa mère et aussi les études de son frère.


Dans la fièvre de ses idées et dans la rage de son orgueil, il se rend chez une vieille usurière chez qui il avait déjà déposé un « gage » afin de reconnaître les lieux et l’assassine à coups de hache. Le hasard – encore lui – le force à tuer également la sœur de sa victime, Elisabeth, qu’il prétendait pourtant délivrer la première de la tyrannie de la vieille femme.


De fil en aiguille et même si Raskolnikov, par une chance inouïe (on serait tenté d’écrire la chance du débutant), échappe aux recherches de la Police, la mécanique s’emballe. Bien loin de se sentir délivré et heureux, bien loin de se sentir l’un des ces hommes « extraordinaires » qui, selon lui, ont le droit de tuer pour le bien de l’Humanité, Raskolnikov s’enfonce de plus en plus dans la détresse morale et l’insatisfaction.


En arrière-plan apparaissent une foule de personnages : l’ivrogne et père indigne, l'ancien fonctionnaire Marmeladov, qui a laissé sa fille, Sonia, se prostituer et se mettre « en carte » pour que mange toute sa famille ; Catherine Ivanovna, seconde épouse, puis veuve de Marmeladov (lequel se suicide en se jetant sous les pas d’un cheval de fiacre), qui finit par perdre la raison après l’enterrement mémorable de son époux ; le prétendant de Dounia, Pierre Petrovitch Loujine, l’un des « salauds » les plus terribles et les plus tartuffards de toutes la littérature ; l’exubérant et intègre Razoumikhine, ami et condisciple de Raskolnikov, qui finira pas épouser Dounia ; l'énigmatique Porphyre Petrovitch, juge d’instruction très tôt persuadé de la culpabilité de Raskolnikov et à qui Harry Baur prêta jadis sa silhouette monolithique dans le film de Pierre Chenal ; Lebeziatnikov, le socialiste utopiste, exaspérant mais foncièrement honnête et qui aime en secret Sonia Marmeladov ; et Sophie Semionovna, justement, la fille de Marmeladov, la « fille perdue » qui tombera amoureuse du héros si tourmenté de Dostoievski et le suivra au bagne. Sans oublier le personnage d’Arcady Svridigailov, ex-escroc, ex-tricheur professionnel, propriétaire terrien qui avait failli « perdre de réputation » la sœur de Raskolnikov et qui, toujours amoureux d’elle, se suicide tout à la fin du roman lorsqu’il comprend qu’elle ne l’aime pas et ne l’aimera jamais.


Oui, on se suicide beaucoup chez Dostoievski. Mais cela passe à peine pour une marque de faiblesse. C'est plutôt l'aboutissement d'une quête quasi mystique - en tous cas, je l'ai ressenti comme tel.


Quand on sait que Dostoievski travaillait sans plan pré-établi, conservant les grandes lignes de son intrigue uniquement dans sa tête et avançant à coups de petits dialogues griffonnés sur ses carnets, on ne peut que rester ébloui par le résultat ainsi obtenu. Par sa concision, par l’ampleur des questions qu’il soulève cependant et par la puissance des personnages, « Crime et Châtiment » est un grand livre. Et si vous ne deviez lire qu’un seul roman de Dostoievski, ce serait lui qu’il faudrait choisir. Sans hésitation. ;o)
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L'Adolescent, tome 1

Ce roman est un chef d'oeuvre dans la même lignée que Crime et Châtiment, Les possédés ou Les Frères Karamazov ! A ne pas manquer, pour tous ceux qui sont envoutés par le style de Dostoievsky et ses personnages !
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Crime et Châtiment

Ou comment un français tomba sous le charme vénéneux de la vie en russie au 19ème siècle alors que rien ne l’y préparait.



J’ai lu ce livre car j’étais intrigué par la réaction de Houellebecq lue dans une interview accordée au magazine de musique électronique « Cod@ ». Il exprimait en gros sa stupéfaction de voir une jeune fille dans le métro lire « Crime et châtiment » avec un walkman sur les oreilles. Ayant déjà entendu parler de ce roman sans jamais osé le lire, ce fut le déclic.



Et voilà comment on franchi une étape majeure dans son évolution littéraire. C’est la manière de décrire les tourments des personnages qui m’impressionne le plus, sans parler de l’époque et des lieux qui m’attirent fortement pour une raison inconnue.
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L'Idiot

Livres monumentales dans la Grande Bibliothèque Humaine, l'auteur en sondant les profondeurs de l'Âme Russe, a mit à jour l'essence même de la nature humaine... extrême !
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