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Citations de Forough Farrokhzad (47)


Mon amant



extrait 3

Mon amant
Il s’impose comme la nature
Imparable
Avec ma défaite
Il proclame
La loi absolue du pouvoir

Il est libre, sauvage
Comme une pulsion de vie
Au fin fond d’une île déserte
Il prend un lambeau de la tente de Madjǔn*
Pour nettoyer ses chaussures
De la poussière des rues



/ Traduction du persan par Laura Tirandaz et Ardeschir Tirandaz
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Mon amant



extrait 2

Mon amant
Venu des peuples anciens

On dirait
Qu’au fond de ses yeux
Un Tatar attend en embuscade un cavalier
On dirait
Un barbare aux dents éclatantes
Qui convoite le sang chaud du gibier



/ Traduction du persan par Laura Tirandaz et Ardeschir Tirandaz
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Fuir et souffrir

Je m'en vais.
Pardonne-moi et ne dis pas :
"Elle était infidèle".
Je n'ai pas d'autre choix que de m'en aller.
Cet amour passionné plein de souffrances
et sans espérance m'avait engouffrée
dans le péché et la folie.

Je m'en vais pour laver, de mes larmes,
la brûlure de ton baiser enviable sur mes lèvres.
Je m'en vais pour rester inachevée
dans cet hymne d'amour
et je m'en vais pour me racheter
par mon silence. (...)
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LE MARÉCAGE


Extrait 1/3

La nuit s’assombrit et tomba malade.
Les yeux furent assaillis par le réveil.
L’œil hélas ne se prive pas de voir.
L’œil hélas ne sait pas se voiler.
Lui, il s’en alla et découvrit en moi
une vieille terre des morts.
Il me trouva telle une attente vieillie.
Il vit ce désert et ma désolation,
ma lune et mon soleil en carton :
tel un vieil embryon contre l’utérus,
déchirant sa paroi de ses griffes.
Vivante, mais envieuse de naître.
Morte, mais désireuse de mourir.
Se vantant de la douleur de se haïr,
endormie de la passion de se lever.
Son sourire, d’une tristesse inutile.
Honteuse de la pureté inutile du cœur.

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Éphémère
Jusqu’à quand faut-il aller
De contrée en contrée
Je ne peux pas, je ne peux plus chercher
À chaque temps un autre amour et un autre amant
Si nous étions deux hirondelles
Voyageant toute la vie
De printemps en printemps
Ah ! Il y a longtemps maintenant
La ruine sombre d’un nuage pesant
S’est écroulée en moi
Lorsque j’adhère à ton baiser
Sur mes lèvres, je pense
L’âme rend un parfum éphémère
Mon amour attristé par l’angoisse du déclin
Est tellement contaminé
Que toute ma vie tremble
Quand je te regarde
C’est comme si d’une fenêtre
Je voyais mon seul arbre, fourni de feuilles
Tomber en fièvre jaune de l’automne
C’est comme regarder une image
Sur les courants confus de l’eau courante
Nuit et jour
Nuit et jour
Nuit et jour
Laisse-moi
Oublier

Qui es-tu, sinon un instant, un instant qui ouvre
Mes yeux dans le désert brûlant de la conscience ?
Laisse-moi
Oublier
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J’ai été poussée dans cette vie par la famille sanglante des fleurs
La famille sanglante des fleurs, vous entendez?
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Toute mon existence est un verset obscur
Qui en te répétant te conduire à l’aube
De l’éclosion et de l’épanouissement éternels
Dans ce verset, j’ai soupiré pour toi, oh!
Dans ce verset, je t’ai greffé
À l’arbre, à l’eau, et au feu.

La vie, c’est peut-être une rue sans fin où
Passe tous les jours une femme avec un panier.
La vie, c’est peut-être une corde
Avec laquelle un homme se pend à un arbre.
La vie, c’est peut-être un enfant rentrant de l’école.
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