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Citations de Forough Farrokhzad (47)


Forough Farrokhzad
Je plante mes mains dans le jardin

Et je sais, je sais, je sais, je vais verdir

Et dans mes paumes violacées d'encre

Les hirondelles vont venir pondre
J'accroche deux boucles de cerises rouges à mes oreilles

Je colle des pétales de dahlia sur mes ongles

Il existe une rue

Où des garçons les cheveux en bataille

Le cou mince et les jambes maigres

Étaient amoureux de moi

Et pensent encore aux sourires innocents d'une feuille

Qu'une nuit le vent a emporté
Il existe une rue que mon cœur a volé

Aux quartiers de mon enfance
Forme en voyage sur la ligne du temps

Avec une forme féconder la ligne sèche du temps

La forme d'une image en conscience

Qui revient de la fête du miroir
Et c'est comme ça

Que quelqu'un meurt

Et quelqu'un reste

Aucun pêcheur ne trouvera de perle dans un pauvre ruisseau

Coulant au creux d'un fossé
Moi

Je connais une petite fée triste

Qui habite un océan

Et qui souffle son cœur dans une flûte en roseau

Si doucement, doucement

Une petite fée triste

qui la nuit meurt d'un baiser

Et d'un baiser au matin renaîtra

Extrait de Seule la voix demeure, © Coédition L'Oreille du loup, Universitad Autonoma de Sinaloa, 2011
Merci à Mathias Enard et son beau livre Boussole qui m'a offert, entre beaucoup d'autres, la joie de découvrir Forough Farrokhzad
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Forough Farrokhzad
Ne scelle pas mes lèvres au cadenas du silence
Car j'ai dans le cœur une histoire irracontée
Délivre mes pieds de ces fers qui les retiennent
Car cette passion m'a bouleversée

Viens, homme, viens, égoïste
Viens ouvrir les portes de la cage
Toute une vie, tu m'as voulue en prison
Dans le souffle de cet instant, enfin, délivre-moi

Je suis l'oiseau, cet oiseau qui depuis longtemps
Songe à prendre son envol
Mon chant s'est fait plainte dans ma poitrine serrée
Et dans les désirs, ma vie a reflué

Ne scelle pas mes lèvres au cadenas du silence
Car il me faut dire mes secrets
Et que je fasse entendre au monde entier
Le crépitement enflammé de mes chants

Viens, ouvre la porte, que je m'envole
Vers le ciel limpide du poème
Si tu me laisses m'envoler
Je me ferai rose à la roseraie du poème

Mes lèvres sucrées par tes baisers
Mon corps parfumé à ton corps
Mon regard avec ses étincelles cachées
Mon cœur plaintif, par toi rougi

Mais ô homme, homme égoïste
Ne dis pas c'est une honte, que mon poème est honteux
Pour ceux dont le cœur est enfiévré, le sais-tu,
L'espace de cette cage est étroite, si étroite ?

Ne dis pas que mon poème était péché tout entier
De cette honte, de ce péché, laisse-moi ma part
Je te laisse le paradis, ses houris et ses sources
Toi, laisse-moi un abri au cœur de l'enfer

Livre, intimité, poème, silence
Voilà pour moi, les sources de l'ivresse
Qu'importe de n'avoir pas voie au paradis
Puisqu'en mon cœur est un paradis éternel !

Lorsque dans la nuit, la lune danse en silence
Dans le ciel confus et éteint
Toi, tu dors et moi, ivre de désirs inassouvis
Je prends contre moi le corps du clair de lune

La brise m'a déjà pris des milliers de baisers
Et j'ai mille fois embrassé le soleil
Dans cette prison dont tu étais le geôlier
Une nuit, au profond de mon être un baiser me fit vaciller

Rejette loin de toi l'illusion de l'honneur, homme
Car ma honte m'est jouissance ivre
Et je sais que Dieu me pardonnera
Car il a donné au poète un cœur fou

Viens, ouvre la porte, que je déploie mes ailes
Vers le ciel limpide du poème
Si tu me laissais m'envoler
Je me ferais rose à la roseraie du poème

Révolte - Forough Farrokhzad
In Côté femmes d'un poème l'autre, © Espace-libre, 2010
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Une nuit… p 111-112

Une nuit, de l’au-delà des ténèbres
comme une étoile je viendrai vers toi.
Sur les ailes du vent coureur du monde,
Je viendrai te chercher avec joie.
Comblée de tendresse et d’ivresse,
comme un beau jour d’été, je t’offrirai une jupe
pleine de tulipes sauvages de la montagne.

Une nuit, je frapperai à ta porte,
ton coeur tremblera dans ta poitrine.
La porte s’ouvrira et mon corps
impatient glissera dans tes bras chauds.
Dans ces instants d’ivresse,
tu ne verras plus mon regard enfantin
se disputant avec la pudeur.

Une nuit, si tu appelles mon nom,
je t’inviterai au pays des rêves.
Je danserai comme les sirènes
sur les vagues de ton souvenir.
Une nuit, mes lèvres assoiffées se brûleront
avec joie dans le feu de tes lèvres.
Mes yeux fixeront leur espoir
sur la destination de ton regard.
une nuit, de Vénus, la déesse charmeuse,
j’apprendrai les jeux de l’amour.
Comme une lumière née du ventre des ténèbres,
j’allumerai un feu auprès de toi.
Ô toi, les yeux rivés sur le chemin !
C’est moi qui viendrai vers toi,
Sur les ailes du vent coureur du monde,
je viendrai te chercher avec joie.

Ahwaz, printemps 1955
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"J'ai péché un péché lourd de plaisir
dans une étreinte ardente incandescente
j'ai péché dans des bras
d'acier brûlant et triomphant
(...)
Le désir comme une flamme a brillé dans ses yeux
le vin rubis a dansé dans la coupe
Dans la douceur du lit
mon corps ivre a frémit contre sa poitrine"
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(..)
La vie,
C’est peut-être une longue rue où passe,
Chaque jour,
Une femme avec un panier
La vie,
C’est peut-être une corde
Avec laquelle un homme se pend
A une branche
La vie,
C’est peut-être un enfant
Qui rentre de l’école.

La vie,
C’est peut-être entre deux étreintes,
Dans l’engourdissement de l’heure,
Allumer une cigarette
Ou la silhouette confuse d’un passant
Qui, ôtant son chapeau avec un sourire banal,
Dit à un autre
bonjour.

La vie,
C’est peut-être
Le moment sans issue
Où mon regard se fond
Dans la prunelle de tes yeux.
(...)

(Extrait du poème "Une autre naissance")
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LA VAGUE

Tu es à mes yeux
comme une vague,
rugissante, rebelle et impatiente.
Le vent de mille souhaits séduisants
te conduit dans tous les sens
à tout instant.

Tu es une vague.
Tu es une vague
et la mer d'envies ton habitat.
Les horizons colorés et troubles de demain
dépeignent le regard brumeux de tes yeux.

Tu es toujours en révolte contre toi.
Tu ne connais jamais le repos.
Tu te fuis constamment.

Que se passerait-il, mon Dieu,
si j'étais une rive lointaine ?
Si une nuit les bras ouverts,
je te saisissais,
je te saisissais !
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La nuit glissait derrière les carreaux
Et absorbait de sa langue froide
Le restant du jour évanoui

Je viens d’où ?
Je viens d’où pour être si embaumée
du parfum de la nuit ?
La terre de sa tombe est encore fraîche
Je parle de ces deux mains jeunes et vertes...

Que tu étais tendre, ô ami, unique ami
Que tu étais tendre quand tu mentais
Que tu étais tendre quand tu fermais
les paupières des miroirs
quand tu coupais les lustres des branches argentées
quand tu m’emmenais dans les ténèbres cruelles
vers les pâturages de l’amour
jusqu’à l’effluve chancelante
qui suivait l’incendie de la soif
et qui s’apaisait sur la pelouse du sommeil. p 33

Merci à Mathias Enard et son beau livre Boussole qui m'a offert, entre beaucoup d'autres, la joie de découvrir Forough Farrokhzad
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Les présents

Je parle du fond de la nuit
Du fond des ténèbres
Je parle du fond de la nuit

Si tu viens en ma maison, mon doux ami, apporte-moi une lampe
Et une fenêtre
Par laquelle regarder l’heureuse agitation de la rue
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Je parle du fond de la nuit
Je parle du fond de l’obscurité
Et je parle du fond de la nuit

Si tu viens chez moi, mon amour,
Apporte-moi la lumière et une lucarne
Pour que je regarde
La foule de la
ruelle heureuse.

(Cadeau)
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[...]
Je l'aime...
comme une graine aime la lumière
comme un champ aime le vent
comme un bateau aime la vague
comme un oiseau aime l'envol
Je l'aime...

Lassée, je regarde à travers mes paupières entrouvertes :
si seulement avec ce silence-là
et avec cette sincérité-là,
tu fondais en poussière dans mes bras,
avec ce silence-là.


(extrait de "Avec quelle main ?") p.130
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Une autre naissance


Extrait 5

Il existe une ruelle
Que mon cœur a volée
Aux quartiers de mon enfance

Le voyage d’une forme le long de la ligne du temps
Et engrosser d’une forme la ligne sèche du temps
La forme d’une image consciente
Qui rentre du festin d’un miroir

Et c’est ainsi
Que l’un meurt
Et que l’autre demeure

Nul pêcheur ne trouvera de perles
Dans un ruisseau qui coule vers un fossé

Moi
Je connais une petite fée triste
Qui habite un océan
Et qui joue son cœur
Dans une flûte magique
Lentement, lentement
Une triste petite fée
Qui la nuit meurt d’un baiser
Et qu’un autre baiser fait renaître au matin.
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.
Au seuil d'une saison froide
Dans la réunion du deuil des miroirs
Et dans le rassemblement funéraire des pâles expériences
Dans ce coucher de soleil engrossé
par le savoir du silence
Comment peut-on arrêter

Celui qui sen va
patient,
lourd,
égaré

Comment peut-on lui dire
Qu'il n'est pas vivant
Il ne l'a jamais été.


p. 11
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Ô vie! tu n'es que néant et pourtant
je déborde encore de toi
je ne veux pas rompre ce lien
et te fuir encore moins

Le moindre atome de mon corps de poussière
brûle de toi ô poésie ardente!
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S’emparer d’un texte en le pénétrant à fond, en découvrir et recréer les forces vives, représente une démarche que l’on ressent dans sa chair, mais qu’on ne peut pour ainsi dire ni expliciter ni systématiser. On ne peut se passer d’une intimité gourmande et lucide avec l’histoire de la langue considérée.
Outre donc ce cheminement avec l’auteur, il y a dans la traduction un fort
désir de se faire rencontrer deux langues avec lesquelles on nourrit une
véritable relation d’amour.

(Au sujet de la traduction, extrait de la préface de Valérie et Kéramat Movallali )
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Une autre naissance
     
Toute mon existence est un morne verset
Qui te répète et qui t’amène
A l’aube des floraisons
et des croissances éternelles
Dans ce verset
Je t’ai soupiré
Dans ce verset
Je t’ai greffé
à l’arbre,
à l’eau,
au feu.
     

     
La vie,
C’est peut-être entre deux étreintes,
Dans l’engourdissement de l’heure,
Allumer une cigarette
Ou la silhouette confuse d’un passant
Qui, ôtant son chapeau avec un sourire banal,
Dit à un autre
bonjour.
     
La vie,
C’est peut-être
Le moment sans issue
Où mon regard se fond
Dans la prunelle de tes yeux.
     
Et dans tout cela
Il y a une sensation
Que je mêlerai à la perception de la lune
Et à celle des ténèbres.
     
Dans une pièce,
Qui mesure une solitude,
Mon cœur,
Qui mesure un amour,
Regarde aux prétextes naïfs
De son bonheur
A la belle ruine des fleurs dans le vase
Au jeune plant que tu as mis en terre
Dans le jardin de notre maison
Et aux modulations des canaris
Qui chantent
A la mesure d’une fenêtre
     
Ah…
C’est ma part
C’est ma part
Ma part,
C’est un ciel dont un rideau me prive
Ma part, c’est descendre un escalier abandonné
     
Et rejoindre quelque chose
Dans le dépérissement et l’exil
Ma part,
C’est une promenade mélancolique
Dans le jardin des souvenirs
Et rendre l’âme dans la tristesse d’une voix
Qui me dit:
je t’aime
     
Je plante mes mains dans le jardin
Je verdirai,
je sais
je sais
je sais
Et les hirondelles pondront
Dans le creux bleui d’encre
De mes doigts
     
Je pends une boucle
A mes oreilles
Faites de deux cerises rouges jumelles
Et je colle à mes ongles
Des pétales de dahlia
Il y a une ruelle
Où les mêmes garçons
Qui étaient amoureux de moi
     
Avec leurs cheveux en bataille
leurs cous minces
et leurs longues jambes
Pensent encore aux innocents sourires d’une fillette
Qu’une nuit
Le vent emporta
     
Il y a une ruelle
Que mon cœur a volée
Aux quartiers de mon enfance
     
Voyage d’un volume sur la ligne du temps
Et féconder d’un volume la ligne sèche du temps
Le volume d’une image consciente
Revenant de la fête d’un miroir
     
Et c’est ainsi
Que quelqu’un meurt,
Que quelqu’un reste
     
Aucun pêcheur
Ne trouvera de perle
Dans le ruisseau modeste
qui coule dans un fossé.
     
Moi,
Je connais une petite péri triste
Qui habite un océan
Et qui souffle son cœur
Dans une flûte de roseau
si lente, lente
Une petite péri triste
Qui, la nuit, meurt d’un baiser
Et d’un baiser à l’aube
naîtra.
     
     
(Traduit du persan par Valérie et Kéramat Movallali)
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Plus que cela, Ah oui, Plus que cela, on peut rester silencieux.

On peut, durant des heures,
D’un regard comme celui des morts,
Fixer, immobile, la fumée d’une cigarette.
Fixer la forme d’une tasse,
Le motif décoloré sur un tapis.
Fixer une ligne imaginaire sur le mur.

On peut, d’une poigne sèche,
Tirer le rideau d’un côté et voir
Qu’au milieu de la rue, il tombe des cordes,
Qu’un enfant, avec ses cerfs-volants colorés
Est debout sous un porche,
Qu’une vieille charrette quitte la place
A une vitesse tumultueuse.

On peut rester sur place,
A côté du rideau, mais aveugle, mais sourd.

On peut crier,
D’un cri fort artificiel, étranger
“j ‘aime !"

On peut être dans les bras dominants d’un homme,
Une femelle belle et chaste,
Avec un corps comme une nappe en cuir,
Avec deux gros seins durs,
On peut souiller la chasteté d’un amour
Dans le lit d’un ivrogne, d’un fou, d’un vagabond.

On peut mépriser, avec ruse,
N’importe quelle énigme étrange,
On peut ne faire que des mots croisés.
On peut se bercer de la trouvaille d’une réponse absurde,
Une réponse absurde, oui, de cinq ou six lettres.

On peut, toute la vie durant, s’agenouiller,
La tête penchée, devant un mausolée froid.
On peut voir Dieu dans une tombe inconnue.
On peut se convertir avec un sou.
On peut pourrir dans les portiques d’une mosquée
tel un vieux psalmodiste.

On peut avoir toujours le même résultat :
Ainsi le zéro dans les déductions, additions et multiplications.
On peut considérer ses yeux dans leurs paupières de colère
Comme le bouton décoloré d’un vieux soulier.
On peut se dessécher comme une flaque sans eau.

On peut cacher avec pudeur la beauté d’un instant
Au fond d’une malle, telle une photo noire, instantanée et ridicule.
On peut pendre, dans le cadre laissé vide d’une journée,
L’image d’un condamné, d’un vaincu ou d’un crucifié.
On peut couvrir la fente du mur avec des masques.
On peut s’incorporer des images encore plus absurdes.

On peut être comme des poupées mécaniques,
Regarder son monde avec deux yeux de verre.
On peut dormir des années dans une boîte de feutre
Avec un corps plein de pailles
Parmi paillettes et voiles.
Et par la pression de n ‘importe quelle main dévergondée
crier sans raison et dire
Ah ! que je suis heureuse.

(Poupée mécanique)
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Ô ciel! Si un jour je décidais de fuir
cette prison sombre, que pourrais-je dire
devant les yeux de cet enfant en larmes?
Laissez-moi car je suis un oiseau captif.

Je suis la lampe qui illumine une ruine,
du feu de mon coeur,
si je décidais de l’éteindre,
je détruirais une famille.

La Captive
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Le temps a passé
Le temps a passé et la nuit est tombée sur les branches nues des acacias
La nuit glissait derrière la vitre des fenêtres
Et de sa langue froide
Ramassait les restes du jour passé
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Forough Farrokhzad
Je suce avec tout mon être assoiffé
Le sang brûlant de tes instants
Je jouis de toi avec une telle volupté
Jusqu'à mettre en colère ton Dieu.
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Extrait de la préface :
Nous avons toujours écouté les poèmes de Forough et non lu. Nous les avons écouté comme une musique, comme une voix ensuite, une seule et unique voix, celle de l’auteur lui-même. Et c’est aussi par cela que Forough va bien au-delà d’une opposition de deux cultures et de deux langues, elle réunit dans sa seule voix toutes celles des femmes du monde. Car on ne peut pas oublier bien sûr qu’elle est une femme et que c’est en tant que femme qu’elle se jette à corps perdu dans une aventure singulière avec sa langue c’est-à-dire aussi avec son pays et avec sa culture. C’est en tant que femme qu’elle en vient à exécrer une société qui navigue sans racines c’est- à-dire sans enfantement originel. Il apparaît certain, en tout cas, qu’elle ne fait, au fil de ses recueils, qu’interroger avec ténacité la question de ou des origines.

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