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Critiques de Francis Zamponi (18)
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50 Micronouvelles

Etonnant ! Pas seulement vite lu, ce qui est la qualité la plus évidente d'un tel livre. J'ai lu ces 50 micronouvelles avec intérêt, 50 petits messages, 50 tweets.



Ces micronouvelles donc, sont destinées à être lues en version numérique.

Je les ai lues sur mon ordinateur portable, pas sur ma liseuse (quoique le format y serait accessible aussi après quelques manipulations informatiques).



Les nouvelles ont plus souvent le goût étonnant d'un court polar, une touche de suspense, un trait d'absurde, d'humour noir ... Peu ont la poésie d'un haiku (pourtant une forme courte aussi, si on y songe), mais j'avoue largement préférer des micronouvelles à du "nouveau roman". Je peux lire avec plaisir des pavés, mais à condition qu'une ponctuation bienvenue permette de respirer.



50 courts textes à découvrir.



PS ouvrage disponible en EPUB gratuit à ce jour (27 septembre 2014). Bonne lecture.
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Le Boucher de Guelma

Francis Zamponi hésite entre deux genres, et c’est dommage. D’une part, Le Boucher de Guelma s’affiche comme une fiction, un roman policier judiciaire (de la collection Folio Policier), dont il emprunte la plupart des codes. Mais, d’autre part, c’est aussi manifestement le résultat d’une enquête journalistique sur les débuts du nationalisme algérien et sur le soulèvement de Sétif du 8 mai 1945, qui fut suivi d’une sanglante répression organisée par les autorités françaises de l’époque.

Ces événements, « méconnus » du grand public (c’est-à-dire de tous ceux, probablement comme vous et moi, qui n’ont pas vécu les événements en direct, qui n’ont pas recueilli les témoignages de leur famille, qui ne se sont jamais intéressés, ni de près ni de loin, à la colonisation ou aux relations franco-algériennes), ont été, semble-t-il, longtemps occultés, et constituent indéniablement les « signes avant-coureur » de la guerre d’Algérie (1954-1962).

Le Boucher de Guelma évoque une page sombre de notre histoire, une page sans doute déjà tournée depuis longtemps (pour certains) mais peut-être aussi jamais définitivement ni complètement écrite (pour d’autres).

Il est probable que Francis Zamponi, avec la meilleure volonté du monde, souhaite dénoncer les exactions commises, ou à minima rappeler l’extrême dureté de cette époque troublée, en soulignant la banalité ordinaire des tueries, actes de barbarie, excès de zèle, manipulations, censures, trahisons, hypocrisies, désinformations, faux témoignages… qui furent monnaie courante. Mais, comme il s’agit d’un roman, donnant libre cours à l’imagination, on ne sait plus très bien, au bout d’un moment, identifier ce qu’il convient de dénoncer, car on ne peut discerner les éléments relevant du pur fantasme fictionnel et ceux relevant du contexte historique. L’utilisation de caractères typographiques différents suggérant des « fac-similés » de témoignages recueillis insérés dans le récit est un procédé assez troublant.

Se réfugiant derrière la fiction, ne cherchant pas réellement à prendre parti et ne voulant pas trop heurter les susceptibilités (je suppose), l’auteur développe néanmoins un certain nombre de thèses et laisse son lecteur face à deux interrogations majeures : Que s’est-il passé réellement ? Quel message veut délivrer l’auteur ?

Maurice Fabre – le personnage du roman, certes peu sympathique – est-il un parfait salaud ? Ou est-il une victime (tardive) des événements, qui n’a fait qu’obéir aux ordres ? En fin de compte, l’ambigüité sur la position de l’auteur demeure.

Le site internet de l’auteur, que je recommande, nous éclaire un peu plus : « Mon récit n'a pas eu l'heur de plaire aux Pieds-noirs qui ne veulent se souvenir que des victimes européennes de cette boucherie. Il n'a pas non plus satisfait les Algériens… ». Personne n’est donc satisfait. L’équilibre recherché semble parfaitement réussi ! Le site propose par ailleurs des liens vers d’autres articles, essais, analyses, témoignages… qui sont autant de textes incontournables pour le lecteur qui cherchera à creuser un peu le sujet (cf. articles de Benjamin Stora, de Médiapart et de Mohammed Harbi, du Monde diplomatique).

Au-delà des polémiques inévitablement engendrées par le sujet traité (nombre de victimes, etc.) il reste que le lecteur peut se sentir frustré par la méthode utilisée : un essai-récit reposant sur des témoignages réels n’aurait-il pas été préférable ? L’idée de démontrer, au moyen d’un procès fictif, qui d’ailleurs n’aura pas lieu, une manipulation américaine rend-elle la chose plus crédible ? A contrario, le but de l’auteur est-il de raconter une jolie fiction pleine d’imagination ? (si on doit juger ce livre uniquement sur ses qualités romanesques, il n’est pas certain que celui-ci gagne au change, malgré le coup de théâtre final, que l’on peut interpréter comme une pirouette bien pratique).

Un petit coup de wikipédia nous apprend qu’un certain André Achiary, dans la vraie vie, « participe à l'opération d'accueil du débarquement allié en novembre 1942, devient officier du SDECE puis sous-préfet de Guelma (…), et conduit, en mai-juin 1945, les massacres de Guelma ». Maurice Fabre, n’est donc autre qu’André Achiary ! Démasqué ! Mais André Achiary, décoré en janvier 1946 de la Légion d'honneur (soit un an après les faits), n’est pas un personnage de fiction, et ne peut ni se rendre à son procès fictif, ni être inculpé de génocide ou de crimes contre l’humanité. Il meurt de sa belle mort à Madrid en novembre 1983.

N’étant pas un révélateur de scoops, Le Boucher de Guelma aura néanmoins pour mérite de faire connaître un peu mieux, à travers une fiction, l’état d’esprit des protagonistes de cette période, et d’être, pour les lecteurs les plus curieux, le déclencheur d’une recherche personnelle permettant d’approcher la « vérité » en s’appuyant sur les études disponibles plus « historiques », publiées ou sur le net. Ce n'est déjà pas si mal.
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Le Boucher de Guelma

Première fois que je lis cet auteur. Etonnée que ce livre soit classé en polar, et pas en roman historique, c'est trompeur.



Un roman très noir, un homme qui se penche sur son passé durant la guerre d'Algérie. Très déstabilisant, au début on éprouve une espèce d'empathie pour ce vieillard, et en même temps, impossible de ne pas le comparer à Maurice Papon.



Une sorte de huis-clos assez angoissant. Pas trop bien compris les relations entre l'inculpé et sa juge, son avocate et son gardien. Comme une impression de complicité, presque de l'amitié...



Je n'ai pratiquement rien lu sur la guerre d'Algérie, donc difficile de me faire une idée bien précise. Au moins ce roman aura l'avantage d'avoir éveiller ma curiosité et mon envie d'en savoir un peu plus, donc je vais probablement lire autre chose sur le sujet, mais historique cette fois.
Lien : http://mazel-pandore.blogspo..
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Mon colonel

Ce roman est une fiction surement assez réaliste , doutant qu'il en soit une je suis allé vérifier de près . Cependant l'auteur menant bien son récit on peut croire un instant à une réalité .

Quelques incohérences finissent toutefois par semer le doute et elles sont peut-être voulues .

Bien peu de personnages de ce livre ont un rôle honorable , soit influençables ils deviennent lâches , soit la peur les ligotent , soit encore ils mettent leur conscience en veilleuse parce qu'ils doivent obéir aux ordres ( excuse connue )

Les militaires ne sortent pas grandis de cette fiction , les policiers et fonctionnaires gouvernementaux non plus . Que Costa-Gavras se soit inspiré de ce livre pour un scénario de film n'a rien de surprenant tant il a toujours dénoncé ce que l'on cache souvent sous le tapis . En

l'occurrence , ici , la torture pratiquée par certains militaires français en Algérie , ce qui est encore souvent nié de nos jours alors que c'est un secret de polichinelle depuis que certains hauts gradés ont parlé .

Livre à lire donc , pour ne plus pouvoir dire que l'on ne savait pas et pour tenter d'éviter que cela ne se reproduise plus . Mais les services de renseignements militaires ont-ils changé de méthodes ?
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Mon colonel

Il y a peu j'ignorais jusqu'a l'existence de Francis Zamponi !

Grace à un conseil j'ai lu ce livre remarquable qui est bien autre chose qu'un polar comme l'indique la quatrième de couverture.

S'il y a bien eu le meurtre d'un colonel en retraite en 1996, l'auteur nous plonge dans le passé de la victime, et nous entraine, en 1956, au coeur de la guerre d'Algérie.

Par une adroite construction du récit, élaboré de lettres d'un jeune Lieutenant au service du Colonel , nous entrons dans ce conflit plein de larmes et de sang.

L'auteur nous livre un roman construit sur une documentation sans faille qui est bien loin du ridicule témoignagne du général Massu sur la bataille d'Alger.

Les précautions d'usages de l'auteur ( " les faits et les personnages que l'on rencontrera dans cet ouvrage sont, bien entendu, purement fictifs". ) ne trompe personne, pas plus que l'appelation Roman. Zamponi sort le cadavre du placard de la république !

J'attendais chaque soir avec impatience pour continuer la lecture, redoutant cependant le mot fin.

C'est la marque des grands livres !



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50 Micronouvelles

Etrange ouvrage s’il en est que ce recueil de textes ultra courts ! Les éditions Thaulk ont proposé à 50 auteurs d’écrire autant de micro-nouvelles de 140 caractères maximum. Le résultat en est aussi disparate que leur notoriété (importante pour Norbert Spinrad ou Joëlle Wintrebert, un peu moindre pour Thierry Crouzet et quelques-uns ou carrément confidentielle pour certains autres). Le lecteur y trouvera quelques haïkus, aphorismes, poèmes en prose, sans oublier quelques additions ou jeux de mots ou d’idées. Comme toujours, du bon et du moins bon, du quelconque et de l’excellent. Chaque micro-nouvelle est présentée sur une page elle-même précédée de la couverture d’un livre de l'auteur.

Il est bien difficile de donner une impression générale de ce recueil à la Prévert. Le lecteur se contentera de noter au passage ce qui lui a plus particulièrement plu : « Le lendemain de la fin du monde, le silence se fit dans l'univers. Soulagé, Dieu rangea ses éclairs et ôta ses boules Quiès. » (Michel Pagel) ou « Suite à des restrictions budgétaires, l'auteur de ce texte a été licencié avant d’entamer l’écriture de son manuscrit. » (Nicolas Ancion) ou encore « La souffrance des autres, je peux la supporter, mais pas la mienne. Bizarre. Les morts ont raison d'être morts, la preuve : ils y restent. » (Ulysse Terrasson) ou bien « Las de constater qu’ici tout était sexe, là tout était argent, qu’ailleurs tout était Dieu, il se contenta de penser que tout était relatif. » (Pacco) Rien que pour ces quelques (rares) pépites, cet ouvrage mérite la lecture, sans s’illusionner toutefois sur le côté promotionnel de cette bizarre entreprise.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Mon colonel

On se promène entre deux époques 1996 et 1956. Deux drames ont lieu et toute la chimie du livre tient dans ce mélange.

Extraits de courriers, de procès verbaux, de journaux intimes, le style est rigoureux, l'armée est très présente mais pas trop pesante. Certains faits d'armes cités sont même vérifiables.

La guerre d'Algérie, une histoire de colonisation qui s'est mal terminée, avec beaucoup de morts et des blessures de l'âme inguérissables.

Cette guerre où il est bien difficile de désigner le vainqueur.

Qui avait raison ? De quelle côté l'horreur était elle la plus absolue ? Peut on vraiment faire un palmarès du pire ? Etait ce une guerre de colonisation ou d'occupation ?

Tous les livres écrits jusqu'ici, tout comme les films qui ont été réalisés depuis, n'apportent pas la réponse à toutes ces questions, peut être les historiens des temps futurs nous aiderons à lever le voile sur ce drame du siècle dernier qui est encore trop présent dans nos mémoires collectives pour que nous puissions dépassionner le débat.

Livre d'interrogation, et nous qu'aurions nous fait ?

Comment nous serions nous comportés ?

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69, année politique

Ce roman nous raconte les péripéties politiques ou plutôt politiciennes de l'année 69, plus de quarante ans après les faits.

Pour les gens de ma génération, l'histoire rappelle les titres des journaux à sensation de l'époque.

Scandale qui a touché le monde du spectacle, le monde de la politique et au milieu de tout ça ces relations étranges avec ce qu'on pourrait appeler la pègre.

Ça date un peu, tant de précisions, tant d'entourloupes, pour nous démontrer les effets d'une rumeur malveillante.

Démonstration confuse comme le furent les événements décrits.

La forme du livre choisie, est à mon avis, un peu lourde, ces présentations de procès verbaux d'interrogatoire, ces lectures de lettres annonçant la divulgation de documents comme ces rédactions de cahiers destinés à nous relater les événements, apportent de la lourdeur à l'histoire sans éveiller de façon notoire plus l'intérêt du lecteur.

Peut être est ce un roman à ranger dans la série documentaire retraçant la fin du règne gaullien dans ce qu'elle a eu de plus mystérieux et de moins glorieux.
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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La guerre dans tous ses états : 25 regards

La guerre en Ukraine a motivé l’écriture des 27 nouvelles qui composent ce recueil. L’agression russe contre L’Ukraine remonte à fin février 2022. Ces regards sur la guerre restent d’actualité car les combats en Europe se poursuivent et de nouvelles atrocités sont commises en Palestine depuis ce début octobre.



Le premier récit relate une opération humanitaire bien réelle menée depuis la France en mai 2022. Un voyage aller avec de quoi aider le quotidien d’habitants de la région de Lwiw et un retour avec quatre réfugiés. C’est une belle histoire avec le témoignage émouvant d’ukrainiens dans la guerre.



Jeanne Desaubry m’a dédicacé sa nouvelle qui parle d’un bouquet de fleurs cueillies pour fêter la fin de la guerre.



La nouvelle de Claude Picq se passe sur le front de Verdun. J’ai trouvé que c’était la plus visuelle, avec des mots judicieusement choisis. Tous les sens en éveil, comme un pioupiou le lecteur est dans une attente angoissante.



Après avoir lu la nouvelle de Pascal Jahouel, je n’en finis pas de penser au combat que va devoir mener Rod pour sauver sa vie. Émouvant.



Il y a plein d’autres histoires qui parlent d’horreur, de violence, de désertion, de chasse, de pulsions, d’une dague, de femmes. Lors d’une cyberattaque, Nigel Greyman nous fait croiser N qui appelle à la fin de toutes les guerres.



Il y a aussi quatre micronouvelles de #96mots de Jérémy Bouquin.



La guerre est à la une dans ce recueil mais c’est bien la PAIX qui est encore plus belle.



La guerre dans tous ses états – Collectif ( recueil de nouvelles ). Parution décembre 2022, Édition du Horsain pour le format papier, ISBN 9782369071044 . Disponible en format numérique chez SKA édition numérique , ISBN 9791023409444.



NB : Les recettes sont reversées à l’UNHCR (Haut-Commissariat aux Réfugiés)
Lien : http://romans-policiers-des-..
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In nomine patris

Partant du procès intenté au Père Antonin, accusé d’avoir provoqué la mort d’un enfant handicapé dans l’institut dont il était le directeur, Francis Zamponi se livre à un détricotage en règle des "barbouzeries" chères à Charles de Gaulle dans sa lutte féroce contre l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS), visant à refuser l’indépendance algérienne et instaurer une dictature militaire. L’escapade amoureuse entre les deux avocats, celui de l’accusé et celle de la partie civile, ignorant qu’ils s’étaient connus il y a très longtemps, donne du piment à ce polar politique ramenant à nos mémoires les événements tragiques qui ont accompagné, ici et là-bas, la fin de la Guerre d’Algérie. Un bel exercice de journalisme d’investigation et un roman captivant, vite lu mais qui ne sera pas oublié de sitôt…

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Le Boucher de Guelma

La guerre d'Algérie est dans toutes les mémoires pourtant c'est d'un autre conflit dont nous parle Francis Zamponi, celui de 1945 quand des affrontements ont fait des milliers de morts en Algérie chez les Algériens et chez les Français. Maurice Fabre, alors sous-préfet de Guelma, est accusé, plus de soixante ans après, d'avoir ordonné ces massacres et son procès a lieu en Algérie. Les deux pays sont plutôt embarrassés par cette arrestation surprise et ils préfèreraient que le vieillard soit considéré comme sénile. Mais Fabre ne l'entend pas ainsi et il souhaite faire toute la lumière sur cette période où le gouvernement français n'a pas toujours été clair et a manifestement couvert les "massacres de Guelma" dont Fabre était l'instigateur.





Le compte-rendu de ce procès et des derniers moments de Maurice Fabre en prison est passionnant. L'auteur réussit à rendre cette période très vivante grâce à l'utilisation de différents procédés stylistiques : témoignages, procès-verbaux, compte-rendus de situations, extraits d'audiences. On en ressort avec une meilleure compréhension de la situation d'alors en Algérie qui mènera quelques années plus tard à la guerre d'Algérie, et l'auteur, bien que né en Algérie, n'omet pas les atrocités commises dans les deux camps (mais pourquoi le publier dans une collection "policier" ?)
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50 Micronouvelles

Original pour le style et nouvelles tellement vite lues.
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Le don du sang

Le héros de ce récit est journaliste et un de ses amis lui demande d'enquêter en vue de faire un article pour dénoncer une injustice dont a été victime son cousin. Nourredine était adjoint de sécurité à la police nationale (il faisait partie des jeunes beurs embauchés pour faire régner l'ordre dans les cités où les policiers avaient peur de s'aventurer...). Mais, trop conscient des inégalités de statut et de traitement entre les adjoints et les autres agents, il a élevé la voix et est devenu gênant. Il a été arrêté pour complicité dans une histoire de trafic de drogue mais son cousin pense que c'est un coup monté...

Le journaliste parisien va donc aller enquêter à Montpellier et découvrir ce qui se trame sous cette histoire.

C'est un vrai polar bien mené et intelligent sur l'influence des milieux islamistes sur les jeunes de banlieue, sur la collusion entre les RG, la police, le gouvernement, la presse... J'ai trouvé ça complexe et absolument pas manichéen avec des personnages intéressants mais je ne suis pas sûre que je le proposerais à lire à des ados. Peut-être des lycéens ?
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Le Boucher de Guelma

Malgré un thème, un contexte et une histoire très forts, je ne réussis pas à entrer dans ce bouquin. Peut-être le choix de l'auteur de faire de Maurice Fabre le narrateur ? Peut-être les incessants allers-retours entre passé et présent ? Peut-être les divers rapports des divers intervenants cernant la personnalité de Maurice Fabre, les faits qui lui sont reprochés ? Peut-être l'écriture de Francis Zamponi qui ne parvient pas à m'accrocher, même si il n'y a rien à lui reprocher (ou alors c'est cela une écriture trop lisse, pas désagréable non, juste trop fade pour le sujet qu'elle aborde) ?



Ou bien tout en même temps ?
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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50 Micronouvelles

On va s'essayer à la micro critique :



Enchanté par l'idée.

Déçu par la forme.

Frustré par le contenu.



... Bon en fait c'est pas si facile.

Néanmoins, j'ai plus eu l'impression d'avoir eu des petits fours par auteurs (sans oublier la présentation de son livre avant histoire de faire un petit coup de comm). Rien de bien rassasiant, ni même appétissant par moment.

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Le don du sang

Polar efficace à défaut d'être original, thématiques intéressantes, lecture rapide.
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