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Critiques de François d` Epenoux (1008)
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13 à table ! 2021

13 à table ! - 2021- 13 auteurs - Éditions Pocket - Lu en décembre 2020 - 5 €



Tout d'abord, je présente le petit mot signé Les Restos du coeur,

"Chères lectrices, Chers lecteurs,



7 ans, en amour c'est dit-on, une étape. Ce premier amour que nous vivons avec le monde du livre passe cette année ce cap symbolique. Nous nous retrouvons pour cette 7è éditions de "13 à table ! ", avec toujours autant d'envie et d'engagement de toute la chaîne du livre, des métiers artistiques aux métiers techniques. Depuis le début de cette aventure, près de 5 millions de repas supplémentaires ont pu être distribués aux personnes accueillies par les Restos du Coeur, grâce à eux, grâce à vous!

Un premier amour est le thème de cette éditions, partons cette année alors sur les routes de nos sentiments et de nos sensations".



Bonjour à vous !

C'est le premier livre de nouvelles "13 à table" que je lis, j'ai vu qu'il y en avait déjà eu six ! Chaque livre acheté procure 4 repas aux restos du coeur, donc un bon moment de lecture et une B.A. en cette fin d'année 2020 sinistre pour tellement de gens.



Je ne ferai pas une chronique de chacune des 13 nouvelles de 13 auteurs-autrices différents-es, autour du thème "un premier amour".



Dans l'ensemble, je les ai bien aimées, plus particulièrement celle de :

Jean-Paul Dubois - Une belle vie avec Charlie - elle arrache des larmes.

Frank Thilliez - Un train d'avance - un voyage étonnant dans le temps François D'Epenoux - 1973, 7è B - touchante



J'ai moins apprécié celle de :

Maxime Chattam - Big Crush ou le sens de la vie, le style peut-être.

Philippe Besson - Un film de Douglas Sirk - je ne saurais dire pourquoi.



Dans l'ensemble j'ai lu ce livre avec plaisir, il ne faut pas croire que ce sont des histoires à l'eau de rose " tout ne finit pas bien dans le meilleur des mondes, loin de là.



J'ajoute que la couverture est de Riad Sattouf, un ciel bleu, un nuage blanc qui sert de coussin de lecture à un personnage allongé à plat ventre et lisant, 3 coeurs rouges au-dessus de sa tête et un peu plus bas, la Terre.



Un livre à s'offrir, à offrir, une bonne action et un bon moment de lecture, voilà qui permettra à 4 personnes de faire un bon repas , n'hésitez pas.





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Deux jours à tuer

Antoine Méliot, bientôt quarante-deux ans a tout ce qu’un homme peut rêver pour être heureux. Marié depuis dix ans à une femme qu’il aime plus que tout, trois beaux enfants, une jolie maison, une belle situation, des amis fidèles, tout lui sourit. Pourtant, un jour sans crier gare, Antoine a décidé de tout faire valser. Il aura deux jours pour tuer. Deux jours pour tuer ses rêves, et ceux des autres, de sa femme à ses amis, tuer la vie idéale, la famille idéale, les supers amis. Il choisit le jour de son anniversaire pour tout saccager. Son épouse a mis les plats dans les grands, ses amis vont lui faire la surprise d’être tous présents, ses enfants ont dessiné pour leur père. Pièce après pièce, Antoine se métamorphose, de l’homme aimable, il devient égoïste, ignoble, sans pitié, un monstre, un fou furieux.



Pour notre plus grand plaisir, on suit le réquisitoire d’un homme qui ne mâche plus ses mots, qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Pied de nez à la vie, à l’amour, au temps qui passe.



« On crève incultes, ignares, en ayant vu du monde que le milliardième. C’est comme un palais donc on ne visite que les chiottes. Et le temps de comprendre ça, on est déjà vieux, de la bouillie sur le menton, en train de ruminer nos remords… »



Gorge déployée, sourire aux lèvres, on se demande quelle mouche a piqué cet homme pour n’épargner personne.

Les images du carnage sont criantes, on voit ce petit monde se déchirer dans ce moule où les us et coutumes n’existent plus. Le n’importe quoi n’importe comment prend le pas sur la bonne conduite. La société n’est pas préparée à une telle liberté d’expression. Ça fait mal, ça disjoncte, ça déboussole. Et on finit les yeux humides lorsqu’on comprend quelle araignée s’est emparée d’Antoine.



Balade en eaux troubles où l’on se révolte, on sourit, on pleure.



Bravo Monsieur l'écrivain, après le réveil du cœur que j’avais déjà beaucoup aimé, vous faites à nouveau chavirer mon cœur.

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13 à table ! 2016

Pourquoi je l’ai choisi:



L’année dernière j’avais joué le jeu de l’unité derrière cette bannière du cœur, des Restos du cœur. Il me semblait évident, voire important de promouvoir ce genre d’actions car nous ne pouvons rester insensible à cette association d’entraide aux plus démunis. L’année dernière c’était 3 repas distribués, cette année 4… 5 euros ce n’est pas tant que ça d’investissement quand on sait que certains sont si dépendants de cette aide.



Ce que j’ai ressenti:



Parlons chiffre donc et du 13 en particulier. A l’heure des infos qui tournent en boucle dans le foyer, 13, n’est ce pas un chiffre maudit????…C’est donc les larmes aux yeux, la boule au cœur que j’écris cette chronique mais il me parait indispensable de rester mobiliser et de ne pas se laisser envahir par la peur, de rester soudés dans nos plus belles actions qui nous caractérisent, de faire bloc ensemble.13, quelle petite déception de ne trouver que 12 auteurs, mais bon, cette douzaine a rempli haut la main mes attentes, et ce thème de Frères et Sœurs sonne bien avec une de nos plus belles valeurs françaises: la Fraternité.



C’est un thème si riche que je ne m’étonnes pas qu’il est su inspirer ces auteurs! Un sujet fort, empli d’amour et de répulsion, une infinité d’échanges qui nous met en lumière notre propre place au sein de la fratrie qui nous est propre. Un sacré remue ménage dans nos forts intérieurs!!!!Maintenant, à table!!!!!



Françoise Bourdin ouvre encore le bal de ce recueil de nouvelles, et nous offre une fraternité d’entraide. Chacun des deux frères comblent les manques de chacun, une belle preuve d’amour!



« Dans une fratrie, la solidarité n’était-elle pas de rigueur? »



Michel Bussi m’a totalement surprise, comme à son habitude, avec ses sœurs photographes.



Chattam m’a ravie jusqu’au vomissement avec son histoire de frères et sœurs.



Stephane de Groodt m’a laissée par contre très perplexe avec son histoire de frères Coen.



François d’Epenoux nous offre une photo de famille pathétique et plutôt triste.



« J’étais leur petit frère et tout allait pour le mieux dans la meilleure fratrie du monde. »



Karine Giebel dénonce un fait de société mondial immonde et je me joins à elles, mes sœurs de cœur, qui choisissent la Liberté. Un texte fort et triste mais un mal nécessaire pour sensibiliser les gens à cette horreur perpétrée dans trop de pays encore.



Douglas Kennedy montre que les affaires de famille ne sont jamais propres, et les confidences trop souvent dangereuses!



Alexandra Lapierre nous invite à découvrir une fratrie pas comme les autres sous couvert de secrets inavouables derrière les sourires de circonstances.



Agnès Ledig nous crée une famille Nouvelle, loin de celles traditionnelles…..



Nadine Monfils m’a surprise avec son personnage rêveur et à coté de la plaque!!!!Une histoire dérangeante!



« Et qui te dis que les gens qui réalisent leurs rêves sont plus heureux que ceux qui se les imaginent? La réalité déçoit toujours. L’imagination, jamais. »



J’ai adoré le monde coloré de Romain Puertolas.



On retrouve Bernard Weber en conclusion comme l’année dernière pour une histoire de jumellité hors du commun.



L’année dernière j’avais fait un top 3 (très spécial, lol) si je devais en refaire un cette année avec ce recueil, je mettrai Michel Bussi, Maxime Chattam et Bernard Weber, car ce sont les trois histoires qui m’ont le plus déstabilisée dans ce thème de la fratrie!!!!



En bref, un bon moment de lecture dans l’ensemble!!!!


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Les désossés

Misère de misère, je suis tombée de mon canapé en lisant ce livre. Sans compter le chien des voisins qui hurlait à la mort et le froid de canard dehors.



Moi qui ai tant aimé deux livres de cet écrivain (Deux jours à tuer et Le réveil du cœur), j’ai trouvé ce livre pas du tout à mon goût.



Dans un chalet de Haute-Savoie, une riche famille accompagnée de ses domestiques se retrouve piégée sous quatre mètres de neige. Ça dure et ça dure.

Je salue la prouesse de l’auteur dans les descriptions de l’horreur, des odeurs pestilentielles (canalisations bouchées, les excréments s’entassent partout), le froid omniprésent, puis la famine qui finit par rendre fou.



Je m’attendais à un roman plus subtil, plus émotionnel, plus travaillé dans les personnages. Je n’ai ressenti aucune empathie pour aucun d’entre eux.



Dans Deux jours à tuer, on est dans l’empathie et la surprise est totale. Ici, j’ai trouvé qu’on allait de clichés en clichés et que beaucoup de passages étaient prévisibles.



J’aime la neige et la magie qui l’accompagne mais pas la neige qui rend fou et vous plonge dans un malaise latent qui semble se prolonger à l’infini.



Déception bien malheureusement. Je suis sûrement trop fleur bleue, ce roman n’était pas pour moi.
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Le réveil du coeur

Je reprends les propos de Pyrouette en écrivant que moi aussi, je l’aime bien le vieux. J’aurai bien aimé avoir un vieux comme lui. C’est vrai qu’il n’est pas branché ni moderne mais ses valeurs anciennes m’ont beaucoup parlé et touché. Le vieux, avec lui, on ne jette rien, on répare, et les couples et les objets. On parle aux gens en les regardant plutôt que sur Facebook. La télévision, connaît pas, il préfère regarder la mer, les arbres, les nuages, la vie dehors. Même si la vie a bien changé quand on a 80 ans.

Son fils Jean lui ressemble un peu, c’est pour cela qu’avec Leila ça ne va guère fonctionner longtemps, le temps de faire le petit Malo, et on se sépare.

Quand Malo viendra passer un mois chez le vieux, c’est pour vivre le meilleur, patauger dans l’eau, aller pêcher, chasser les cauchemars, parler du bon vieux temps où les gens étaient connectés entre eux et non hyperconnectés aux écrans.



C’est vrai qu’on pourrait trouver ce roman un brin moralisateur, pour ma part je l’ai trouvé très rafraîchissant avec de belles valeurs à la clé auxquelles j’essaie de me rapprocher. C’est aussi une jolie déclaration inter-générationnelle, comme une douce chanson de l’ancien temps qui viendrait bercer les cœurs vers le réveil...
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Même pas mort

Un récit audacieux où l’on sourit, où l’on s’émeut, où l’on pourrait même crier, même pas peur.



François d’Epenoux m’avait déjà charmée avec Le réveil du cœur et Deux jours à tuer.

Dans même pas mort, il relate les derniers moments de son père jusqu’à son décès et son enterrement. Avec humour noir ou humour tendre, il dégrise la mort en lui rendant un peu plus forme humaine.



Des jeux de mots qui font sourire, une vision tendre de la nature qui devrait en tout bien tout honneur s’acclimater aux jours de deuil, une parenthèse affectueuse pour tenir la souffrance attachée, pour sourire malgré la peine, ne fut-ce que pour faire vivre celui qui s’en est allé.



Il y a malgré le ton, une grande dose d’humanité dans ce livre et beaucoup de tendresse.

J’ai aimé le regard de l’auteur sur la mort, la force qu’il a réussi à puiser dans l’humour pour pallier au vide.

Dés les premières pages, j’ai souri, me sentant bien dans ce livre. Je me suis par contre un peu enlisée par la suite dans un trop plein d’église, un humour parfois distant ou absent trop longtemps. Malgré tout, j’ai aimé retrouver cet auteur que j’affectionne.
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13 à table ! 2017

Comme tous les ans, je mets 5 étoiles a ce recueil de nouvelles, non pas pour la qualité de celles-ci, puisqu'il y en a des très bonnes, des bonnes et des moins bonnes.

Mais tout simplement parce que ce petit livre ne coute quasi rien (5 euros) mais surtout apporte 4 repas au restau du coeur.

Sans oublier les plus nombreux avantages pour le lecteur : lire des auteurs qu'il aime parce qu'il y en a pour tous les goûts et être parfois touché par sa lecture. Cela a été le cas pour moi pour un des auteurs qui est présent depuis 3 ans : Maxime Chattam. Sa nouvelle m'a juste mis la chair de poule.

J'ai également été touchée par d'autres textes... mais j'ai aussi découvert des auteur(e)s que je ne connaissais pas, ou tout au moins je n'aurais jamais eu l'idée de les lire... mais grace a ce petit livre je vais très certainement m'ouvrir un peu plus, et aller m'intéresser a certains romans.



On n'oubliera pas la très belle couverture faite par Castelbajac qui donne un peu de pep's et de modernité.



Je tenais a remercier , sans les citer, tous les auteur(e)s ayant participé a cette opération depuis 3 ans.. qui grace a leur travail nous font plaisir et nous permettent d'aider nos prochains. (sans oublier tout le staf des maisons d'édition).
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13 à table ! 2024

"13 à table !" a dix ans déjà. Cet opus doit donc être le onzième, et c'est le septième que je lis. Le thème centrale de celui-ci est, évidemment, "10 ans"... Et preuve qu'on peut se bonifier en vieillissant, c'est pour moi le meilleur de la lignée.



Quoi qu'il en soit, une lecture solidaire ne se refuse pas. Courrez donc chez votre libraire acheter ce petit livre : 6 Euros qui financent 5 repas !



- J'ai beaucoup aimé : "J'ai dix ans... demain" de Michel Bussi ; "22." de Maxime Chattam ; "69, année fatidique" de François d'Epenoux ; '"Chloé" de Karine Giebel ; "Garçon Crépon" de Philippe Jaenada ; "Où en serions-nous aujourd'hui ?" d'Agnès Martin-Lugand ; "L'Appartement" de Romain Puértolas ; "Le portail" de Leïla Slimani ; "Le Miroir" de Franck Thilliez ;

- J'ai bien aimé : "Ceci est mon journal intime" de Lorraine Fouchet ; "On n'est pas des machines..." de Raphaëlle Giordano ; "Les Escarpins, un conte de Noël" d'Alexandra Lapierre ; "Cake marbré au chocolat" de Cyril Lignac ; "Aranéide" de Tatiana de Rosnay ;

- J'ai moins aimé : "La fin de l'enfance" de Philippe Besson.


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Le réveil du coeur

Jean est avec Leïla depuis deux ans maintenant. Mais jusque là, il n'a jamais osé la présenter au Vieux, son père. Il faut dire qu'avec son caractère de cochon, ses idées bien arrêtées, son avis sur tout et tout le monde, ce monde justement qui part à vau-l'eau et son franc parler... Il ne comprend pas toujours les réactions de son fils, de cette société moderne qui court après tout. C'est bien pour cela que le contact entre les deux hommes ne passe pas trop. Un simple coup de fil de temps à autre. Le Vieux s'est réfugié à Lacanau et profite encore de la nature sauvage, de la plage à perte de vue, de la mer ou de ses petits coins si paisibles pas encore exploités par l'Homme. Jean, plutôt bohème et réservé, mène le train de vie qui lui convient, n'en déplaise au paternel. Sa relation avec Leïla, au caractère bien trempé, suit son petit bonhomme de chemin, bon an mal an. Son métier de photographe lui fait, en effet, parcourir le monde entier. Mais le jour où Leïla lui annonce qu'elle est enceinte, sa vie risque bien d'en être chamboulée, et par là-même, celle du Vieux, qui, jure-t-il, ne veut rien avoir à faire de sa progéniture...



Une nouvelle fois, François d'Epenoux met en scène les hommes, dans tout ce qu'ils ont de bon et de mauvais. Ce conflit inter-générationnel est des plus passionnants et des plus touchants. Entre Le Vieux, bourru et replié, Jean, le fiston, bobo dans l'âme et le petit-fils, Malo, petit garçon intrépide et terriblement attachant. Dans la première partie, François d'Epenoux donne la parole à Jean et nous fait partager sa vie quotidienne mais aussi les bouleversements dus à sa future paternité, Le Vieux étant relégué au second plan. Puis, dans une seconde partie, il donne la parole à ce dernier et nous le suivons au cours de ce mois d'août, passionnant et tellement enrichissant, qu'il va passer avec Malo. Il ressort de ces pages une infinie tendresse, de l'amour profond, de superbes leçons d'apprentissage sur le monde qui les entoure et sur eux-mêmes, une entente en symbiose et un grand respect pour l'autre génération. L'écriture est riche, touchante et dotée d'un certain humour. L'auteur nous plonge dans les profondeurs rassurantes, subtiles de Lacanau et cette baignade fut une véritable bulle de bonheur.



Le réveil du cœur a sonné à l'heure...
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Les désossés

Une famille de quatre personnes, ainsi que leurs deux domestiques, sont enfermés dans leur somptueux chalet de haute montagne tandis qu’une tempête de neige d’une ampleur jamais égalée fait rage pendant plusieurs semaines, les coupant totalement du monde. ● Même si le thème n’en est pas follement original, ce bref huis clos est addictif et se dévore. Le lecteur voit peu à peu cet univers luxueux et les rapports de force entre les personnages se dégrader et se demande bien jusqu’où cela va le mener. Le récit est conté de main de maître, les effets très bien ménagés, je recommande !
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13 à table ! 2023

Ce recueil de nouvelles au profit des restaurants du coeur devient un classique, à ne pas rater d'abord pour la solidarité, mais également parce qu'on peut y faire de belles découvertes.



Le thème pour l'édition de l'année 2023 est "La planète et moi..." ; un thème que les auteurs contributeurs ont parfois très librement interprété.



Le résultat est un très bon cru !



- J'ai beaucoup aimé : Lobo de Karine Giebel ; La planète et moi et moi et moi... de Raphaëlle Giordano ; Les encapuchonnés de Romain Puértolas ; C'est ainsi que l'orange continue de bleuir de Mohamed Mbougar Sarr ;



- J'ai bien aimé : la préface de Thomas Pesquet ; La Binette de Françoise Bourdin ; La mèche est dite de François d'Epenoux ; Ne jetez rien, cuisinez tout de Cyril Lignac ; Le Choix du monde d'Agnès Martin-Lugand ;



- J'ai moins aimé : Les vertiges du vide de Marina Carrère-d'Encausse ; Ma planète à moi d'Alexandra Lapierre.



On se précipite chez son libraire pour un geste solidaire et de très bons moments de lecture !




Lien : http://michelgiraud.unblog.f..
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13 à table ! 2016

En ce début novembre 2015, les éditions Pocket récidivent et proposent une seconde édition du recueil de nouvelles 13 à table en faveur des restos du cœur. Cette fois-ci, la générosité de tous permettra de financer 4 repas (et non plus 3 comme l’an dernier) pour chaque livre acheté.



Lors de la précédente édition, ce sont 1 400 000 repas supplémentaires qui ont pu être offerts grâce à l’élan de solidarité de tous les intervenants de la chaîne du livre. Cette fois encore, tous on participé gracieusement à cette belle aventure humaine (les auteurs bien sûr, l’éditeur, l’imprimeur, les publicitaires, les médias…).



5 € pour se faire plaisir et faire une bonne action, pourquoi se priver ?



La brochette d’auteurs est, une fois de plus, magnifique. Il y en a pour tous les goûts, une variété de senteurs et d’émotions qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. De l’amitié, de belles émotions, de moins belles, de la violence, de l’humour… sur le thème « frère et sœur ».



Au menu, douze auteurs (le treizième à table étant donc le lecteur) :



Un repas familial, avec Françoise BOURDIN et son histoire intergénérationnelle



Un repas surprise, avec Michel BUSSI et son intrigue à la chute marquante



Un repas carnivore, avec Maxime CHATTAM qui fait du CHATTAM (rien qu’à l’idée des yeux ronds que vont faire les lecteurs non habitués à son univers littéraire, je me marre tout seul)



Un repas arrosé, avec Stéphane DE GROODT, qui (comme à son habitude) nous inonde de ses jeux de mots impayables



Un repas de retrouvailles, avec François D’EPENOUX et sa drôle et émouvante histoire



Un repas glacé, avec Karine GIEBEL et sans doute la nouvelle la plus mémorable du recueil. Un récit dur et très touchant, piquant et utile. On y retrouve son style inimitable, mais sur une thématique loin de ses écrits habituels



Un repas de famille, avec Douglas KENNEDY dans cette nouvelle autobiographique (du moins je suppose) qui nous délivre une petite leçon de vie



Un repas solitaire avec Alexandra LAPIERRE et son histoire d’un fils unique (ou pas)



Un repas de rencontre avec Agnès LEDIG qui nous montre bien ce que peuvent être de vrais frères et sœurs



Un repas catégorie bistrot (et croquettes pour chien) avec Nadine MONFILS et ses belgitudes



Un repas farfelu, avec l’humour incomparable de Romain PUERTOLAS. Comme à son habitude, il nous propose une histoire loufoque, mais avec un vrai fond et un message qui passe. Magnifique



Un repas double portion avec Bernard WERBER qui nous parle de jumeaux (et arrive à faire le lien avec ce qu’il développe dans son dernier roman en date)



Chacun aura ses préférences, selon ses goûts, selon son humeur. Pour moi, j’ai été particulièrement marqué par la lecture des nouvelles de Giébel, Puértolas et Chattam.



Vous auriez tort de refuser l’invitation. Venez vous attablez avec nous, plus on est de fous, plus on (se) fait du bien.
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13 à table ! 2017

Pourquoi je l’ai choisi:



Je reste fidèle à cette opération menée par les éditions Pocket et les Restaurants du Cœur, car ce geste de générosité permet de redistribuer 4 repas, et je pense qu’un Petit Geste, s’il est multiplié, permettra sans doute de faire de « Grandes Choses »…



Ce que j’ai ressenti:



Qui veut manger un petit cœur? Qui prendra de ces petites lectures pleines de cœur? Qui fera ce geste au profit des Restos du cœur? Je trouve la couverture de Jean-Charles de Castelbajac très jolie et adorablement parlante, comme mise en bouche, elle est super!



Les anniversaires réunissent toujours. C’est un joli moment à fêter, certains y mettent plus d’ardeur que d’autres, d’autres ont des attentes colossales pour ce jour particulier…Alors qui est prêt à souffler les traditionnelles bougies, et ouvrir, le temps de quelques pages, les histoires de ses treize écrivains talentueux?



Une fois encore, je me suis invitée à ce rendez vous d’auteurs généreux qui livrent leurs textes au profit des Restaurants du cœur. Encore une fois, c’est avec plaisir qu’on lit ses textes!!!! Chacun a mis sa version de l’Anniversaire et c’était un joli moment de lecture. J’ai adoré lire dans le désordre ses nouvelles, les savourant ça et là, découvrant le style et la plume de ses auteurs que je connais plus ou moins bien…Bon il est bien évident que j’ai cherché frénétiquement celle de mon auteur préféré (ben qui demande encore qui c’est????!!!), et c’est mon petit coup de cœur de ce recueil!!!Lasthénie m’a laissé un drôle de sentiment pendant quelque temps!!!!



Françoise Bourdin aura eu un anniversaire presque rêvé, Maxime Chattam, l’aura vu diabolique, François D’epenoux un poil vengeur, Caryl Ferey hautement mortel, Karine Giebel, sacrement revanchard, Alexandra Lapierre, délicieusement manipulateur, Agnès Ledig très réconfortant, Marc Levy joliment poétique, Agnès Martin-Lugand, dans la bonne volonté, Bernard Minier fantastiquement éternel, Romain Puertolas, avec une touche magique, Yann Queffelec avec une belle envie d’évasion, Franck Thilliez , étonnamment sanglant.



Vous l’aurez donc compris, il y en a pour tous les goûts à fêter ces anniversaires, et je vous invite à les découvrir de toute urgence, car en plus de faire une bonne action, ce sont des textes qui pourraient bien vous toucher plus que ce que vous ne pensez!!!!


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Le roi-nu-pieds

Lorsque Niels accepte de venir passer quelques temps dans la maison familiale, on comprend d’emblée les efforts énormes que le narrateur va devoir déployer pour accepter le comportement de son fils. Sale, vêtu de loques, peu enclin aux échanges et accro aux pétards. Seule sa jeune amie trouve grâce aux yeux du père, malgré les choix de vie aussi marginaux que ceux de Niels. Et pourtant les raisons en sont vertueuses, consommation minimaliste, décroissance, protection de la planète . Niels passe d’ailleurs le plus clair de son temps sur la ZAD près de Nantes, là où le projet d’aéroport crée le conflit. Jusqu’où le père pourra t-il accepter la provocation manifeste, au-delà des convictions politiques ?



François d’Épenoux analyse avec une grande acuité cette relation conflictuelle, celle d’un père et de son fils mais aussi celle de deux générations qui ont été construites sur des bases bien différentes. Malgré l’amour qui les lie, la confrontation est inéluctable.



Le roman met aussi en évidence la fragilité des acquis et le risque universel de perdre un équilibre somme toute précaire, sur un marché du travail dépourvu d’humanité.



La vie sur la ZAD prend des allures d’utopie, où l’entraide, la fraternité et la solidarité ne sont pas que des mots.



Un roman de lecture agréable , qui soulève des questions existentielles intéressantes, avec parfois un peu d’angélisme, sans que cela ne ruine la cohérence du récit.


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Les jours areuh

3h03 au réveil. Des petits couinements. D'abord lointain. Puis plus distincts et surtout plus pressants. Il sait que c'est à lui d'y aller. Que sa femme, après tout ça, a besoin de repos. 3h03, c'est une bonne heure pour se balader pieds nus sur le carrelage froid de la cuisine. Ce papa fait les gestes, presque les yeux fermés. Prendre le biberon, y verser la dose de lait premier âge, ajouter l'eau et faire chauffer gentiment. Il ne lui reste alors plus qu'à aller chercher ce petit être, tel un oisillon, qui en a marre d'attendre. Après avoir changé la couche, il s'installe dans les bras du gros fauteuil-club et Oscar dans les siens. Dans l'ombre silencieuse de l'abat-jour, c'est un moment propice pour en venir aux confidences, aux doutes, aux joies et aux espoirs et s'épancher sur ce p'tit bonhomme qui risque bien de changer sa vie...



François d'Épenoux se livre avec émotion et tendresse. Au cours de cette nuit, presque magique, où s'entremêlent les souvenirs passés et les questionnements, l'auteur, le temps d'un biberon, raconte ce petit être entré dans sa vie et ce qu'être un papa à 50 ans. Oscillant entre fiction et réalité, ce roman est une véritable déclaration d'amour d'un père pour son fils. Heureux d'être papa, bien sûr, mais parfois inquiet pour son futur et désolé d'être maladroit. Des confidences susurrées au cœur de la nuit, des mots à la fois poétiques et drôles, une relation attachante et un amour sincère.
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13 à table ! 2022

Je ne sais pas à quel tome de 13 à table nous sommes arrivés, mais c'est pour ma part le cinquième que je lis (2018-2022).

Cette année, les auteurs devaient plancher sur le thème des souvenirs de vacances. Et je dois reconnaître que c'est plutôt réussi. Pour moi, sans doute le meilleur recueil de ces cinq dernières années.

Et puis, pour l'achat d'un livre à cinq Euros, vous vous faites plaisir en permettant aux Restaurants de financer quatre repas. Vraiment aucune raison d'hésiter !



- J'ai adoré : "Petite vacance" de François Morel ;

- J'ai beaucoup aimé : "Souvenirs d'enfance", de Marina Carrère d'Encausse ; "L'Ascention", de Karine Giebel ; "L'abat-jour cramoisi du vieux sémaphore", de Alexandra Lapierre ; "Le coup de folie des vacances", de Agnès Martin-Lugand ; "La nuit de juillet", de Étienne de Montety ; "Martine", de Romain Puértolas ;

- J'ai bien aimé : "On ne joue plus", de François d'Epenoux ; "Poulet rôti à l'origan frais et au citron", de Cyril Lignac ; "La chambre verte", de Leïla Slimani ;

- J'ai moins aimé : "Le fugitif", de Tonino Benacquista ; "Un faire valoir", de Françoise Bourdin ; "Dag Hammarskjöld", de Jean-Paul Dubois ; "Les étés", de Marie-Hélène Lafon ; "Génie et Magnificent", de Tatiana de Rosnay.
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13 à table ! 2020

Ces '13 à table' sont en fait 17, voire plus si on compte leurs ghost-writers, ou nègres littéraires.

Cette année, ils nous emmènent en voyage, et j'ai hésité à les accompagner quand j'ai vu que les chauffeurs n'étaient pas tous des champions.

J'ai sans doute été séduite par la couverture colorée de Riad Sattouf (avec sa petite Esther), et bien sûr par quelques noms d'auteurs, quand même : Michel Bussi, Adeline Dieudonné, Karine Giebel, Yasmina Khadra, Giacometti & Ravenne, Nicolas Mathieu et Leïla Slimani.

Huit sur 17, ce n'est même pas la majorité. Et ceux dont les romans me plaisent ne m'emballent pas forcément dans le format 'nouvelle'.



Comme pour le show musical des 'Enf*irés' (attention terme homophobe digne d'un hooligan ?), les éditeurs ont la bonne idée d'ajouter aux indéboulonnables croûtons des talents/révélations de l'année (ici Adeline Dieudonné et Nicolas Mathieu). Et ça fonctionne ! La preuve : sans eux, je ne retenais que 6 auteurs sur 17. Et je n'achetais pas le recueil.



Dans les premières éditions, je lisais tout. J'ai appris à repérer ceux qui m'agacent, et cette fois, j'ai zappé sans scrupules P. Besson, F. Bourdin, A. M-L, Puertolas.



Globalement, malgré ce filtre, j'ai l'impression que les auteurs ne se sont pas foulés.

Seulement deux histoires se détachent du lot : Karine Giebel m'émeut pour la troisième année consécutive, et Giacometti & Ravenne m'ont surprise.



Comme l'achat d'1 livre ne finance que 4 repas aux Restos du Coeur (et combien de flûtes de bulles pour les chanteurs du spectacle mythique, plutôt 'sans slip' que 'Sans-culottes' ?)... l'année prochaine :

- je m'abstiendrai

- je lirai les textes des auteurs qui m'intéressent dans un fauteuil de M.-Edouard

- je me débrouillerai avec une asso locale, qui ne perd pas d'argent en poudre & paillettes, qui donne à manger et à boire ♪♫ mais aussi de quoi se laver et dormir abrité, et pas 'juste pour l'hiver'...

- et pour le dépaysement, je voyagerai avec les petits marrants de Cocovoit'

>> https://television.telerama.fr/tele/serie/cocovoit,24116073.php



Evidemment, je suis un peu injuste ici avec cette formidable association. Je respecte et salue l'initiative de Coluche et le boulot de tous les bénévoles depuis 34 ans, dont JJ Mo-… 😉😘

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♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=HRPgpoeSdgA

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13 à table ! 2019

Cette année, c'est la fête !

C'est la fête qui est à l'honneur dans ces 12 nouvelles, rédigées par 13 auteurs (Giacometti & Ravenne sont de nouveau en binôme).

On célèbre les 5 ans de cette collection dont les bénéfices vont aux Restos du Coeur.



Comme les années précédentes, il y en a pour tous les goûts : du bling-bling, de l'épate, de la bonne franquette, de la fête à Neuneu, de la fête neuneu, de la fête qu'on boudera (par contrainte ou par choix), des bulles dans les flûtes, des petits-fours, des victoires à célébrer, des déguisements de Carnaval, de la foule qui - au contraire de celle de Piaf - vous rapproche...



J'ai failli décliner les invitations de Puértolas, TdR, AML et FdE.

C'est finalement Bourdin et Chattam qui m'ont le moins embarquée.

J'ai admiré (de nouveau) le talent de Leïla Slimani, celui trop rare de Karine Giébel dans le registre 'émotions', et l'hommage réussi de Jaenada au grand conteur qui nous a quittés cette année : Pierre Bellemare.



Le credo des Restos du Coeur étant qu'aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim ni d'avoir froid ♪♫, je m'étonne et regrette de ne pas avoir trouvé de références aux gens qui fuient la guerre et la misère de leur pays, et qui ont faim et froid en arrivant ici... Sujet trop politique ? Evité pour ne pas agacer certains lecteurs ?

A moins que la nouvelle d'Alice Zeniter, en point final du recueil, signale cette absence ? Elle interroge au milieu de tous ces bons sentiments, et laisse mal à l'aise, en tout cas.

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>> https://www.youtube.com/watch?v=YLrIgGsl0RE
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13 à table ! 2018

Une critique courte, pour vous inciter à acheter ce livre, ce recueil de nouvelles. Comme vous l'avez déjà fait les années précédentes, ou pour la première fois. Pour soutenir les Restos du Coeur et leur cause généreuse, et pour lire des nouvelles très diverses.

Si certaines nouvelles sont un peu noires ou amères, j'ai trouvé l'ensemble plus réussi et moins triste que les années précédentes, j'ai aussi trouvé que la plupart des nouvelles avait su respecter le thème choisi pour cette année : l'amitié. J'ai aimé "Je suis Li Wei" de Michel Bussi, "L'Anomalie" de Maxime Chattam. "Mon cher cauchemar" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre et "L'Escalier" de Karine Giebel ont aussi su me toucher.

Bonne lecture
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Deux jours à tuer

Antoine a tout pour être heureux. Il est marié avec Cécile depuis 10 ans et entre eux, c'est comme au premier jour. Il a trois adorables enfants, Vincent, Alice et Lise qu'il aime par dessus tout, une maison en banlieue qui lui a permis de fuir la grisaille parisienne et une situation professionnelle respectable. On est vendredi soir et Antoine s'apprête à rentrer chez lui. Mais, voilà, après la conversation qu'il a eue avec Marion, une amie, c'est le cœur lourd et serré qu'il parcourt la distance le séparant de sa maison. Parce qu'il a deux jours pour avouer à Cécile son lourd secret, sinon Marion s'en chargera pour lui dès lundi. Mais sitôt l'entrée franchie, il ne peut échapper à une scène de ménage: sa femme, au courant par une amie, lui annonce qu'elle sait pour la relation entre lui et Marion, que cette dernière les a vus se tenir par la main dans un café. Lamentablement mais aussi parce qu'il ne peut le nier, Antoine ne peut que confirmer ces dires. Profitant de cet esclandre, il fait part à sa femme son intention de quitter alors au plus vite la maison. Mais, cette dernière refuse: elle lui a préparé une fête d'anniversaire surprise à laquelle il est prié de se présenter. Voilà que cela tombe bien mal pour Antoine... ou alors est-ce une chance pour lui de profiter de la présence de tous ses amis pour mener à bien son projet: devenir odieux, vilain, mesquin, destructeur et sournois. En s'attaquant d'abord à ses pauvres enfants, il a deux jours pour en finir avec tout ça... Oui, mais dans quel but véritable?



François d'Epenoux nous offre ici un roman noir, sans scrupules, parfois dérangeant tant la violence des propos et des actes sont si bien décrits, mais d'une telle force et d'un final si puissant que, au bout du compte, on reste coi, les bras ballants et les yeux embués une fois les pages refermées. Sans jamais nous mettre la puce à l'oreille, l'auteur a merveilleusement décrit ce portrait d'homme que rien ne peut arrêter et qui a deux jours pour mener à bien son projet ô combien troublant, cet homme acharné et combattif qui veut faire le mal autour de lui et qui prend finalement un malin plaisir à devenir un autre, au grand dam de sa femme et de ses amis qui se demandent ce qui peut bien lui arriver. D'une écriture à la fois touchante et oppressante, ce roman nous embarque dans la folie aberrante d'Antoine et on ne peut le suivre que les yeux fermés...

Merveilleusement et librement adapté au cinéma par Jean Becker avec Albert Dupontel et Marie Josée Croze, Deux jours à tuer se laisse aussi bien voir que lire.



Deux jours à tuer... la balle est dans votre camp...
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