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Critiques de Françoise Dorin (130)
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Les jupes-culottes

Propos féministe ? Le roman oscille entre originalité et banalité, sans doute parce qu'il est un peu daté. Les jupes : les femmes féminines, qui cherchent à contrôler vie perso et professionnelle, mari, enfants, tout en restant fragiles. Les culottes : les femmes qui veulent échapper à ce poncif et remplacer les hommes. Entre les deux, les jupes-culottes, dont fait partie la femme rencontrée par le narrateur.

Rien ne se passe dans ce roman, hormis le rapport de force entre eux, entre un homme qui doit mettre de l'eau dans son vin pour conquérir une femme au fort caractère et une femme qui va en faire autant pour que les choses fonctionnent avec un homme qui l'accepte telle qu'elle est.

Long et relativement ennuyeux, manque de modernité et de peps.
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Les Julottes

Lorsque j'étais étudiante j'avais lu plusieurs romans de cet auteur et j'étais curieuse de savoir ce que ces "julottes" avaient de différent des "jupes-culottes"...

Au-delà de la question du genre et de l'identité sexuelle, les julottes sont des femmes modernes et actives, libres de choisir leur vie comme elles l'entendent sans tenir compte des préjugés ni des traditions.

Le héros de ce roman est un écrivain ambigu qui aime s'habiller en femme et s'appelle donc alternativement Marie-Jean ou Dominique en fonction des occasions.

Il est l'auteur du roman à succès "L'escargot" publié sous le nom d'A-Nonyme pour préserver sa mère des médias.

Il tombe amoureux de Julie, une julotte, et tous deux cherchent comment s'aimer.

J'ai trouvé ça intéressant et amusant avec toute une galerie de personnages très libres.
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Les jupes-culottes

Où comment le pantalon de sa vie en portant les jupes pour les hommes...
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Les corbeaux et les renardes

Roman rempli d'humour.

Comme toujours, Françoise Dorin nous décrit un morceau de vie. Elle s'attaque dans ce livre à des personnages vraiment attachants. Les corbeaux sont ces mâles qui ont tout : richesse, noblesse, puissance et qui ne demandent qu'une chose : une femme aimante et désintéressée. Les renardes sont, elles, des femmes généralement très belles, attirées surtout par l'argent auquel elles vouent un amour immodéré. Leur intelligence résidant dans la parfaite connaissance de la fable la plus connue de Monsieur de La Fontaine.

La mère de Lili, femme exemplaire, décède surtout d'avoir passé sa vie à travailler. Lili n'a que 16 ans mais elle sait déjà qu'elle ne fera pas comme elle. Pour cela, elle tombe volontairement sous la coupe de Marguerite, la "Poule du Notaire", qu'elle prend comme modèle de vie. D'une erreur de jeunesse naîtra Nadège et d'un mariage calculé naîtra Agathe.

Deux filles, deux caractères, deux vies. Selon Lili, les femmes ont deux solutions pour gagner leur vie: retrousser leurs manches ou retrousser leurs jupes. Agathe, par réaction sans doute, fait partie des premières. Quant à Nadège, elle fait incontestablement partie des renardes, aidée par sa mère et la bienveillante Marguerite toujours bonne conseillère.

Deux destinées. Deux chemins. Laquelle, des deux sœurs, a pris le bon?

Françoise Dorin est la reine du genre mais, dans ce roman, elle se surpasse. Ce livre est rempli de vérités, exagérées bien entendu, et le style si particulier à la romancière fait aimer et détester à la fois tous les personnages.
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Pique et coeur

Question que l'auteure pose : que sont la jeunesse, le couple sans le passage du temps dans cette société moderne !

Françoise Dorin exprime ainsi une réflexion satirique gorgée d'humour aussi bien menée pour les hommes que pour les femmes avec quelques touches narquoises : alors prenez garde de cette lecture savoureuse à ne pas vous y piquez ! :-)
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Prête-moi ta vie pour t'écrire là-haut

Ce roman est un dialogue entre Françoise Dorin et son père décédé. La meilleure critique que je pourrais en faire c’est de reprendre, ci-après, les premières phrases du livre :

Papa vient de m’ouvrir un œil.

Il me l’ouvre souvent vers 3 heures du matin. Depuis 1970. Depuis qu’il est « Là-Haut ».

Papa s’installe dans ma tête, et attaque aussitôt :

- Alors ? Tu l’as commencé, ton livre ?

Il rectifie dans un sourire :

- Enfin … notre livre.

En débutant par la naissance de son père (né en 1891) jusqu’à nos jours, l’auteure fait un parallèle, pour exemple, entre l’ère des lettres manuscrites et les SMS. Et c’est de toute l’actualité passée et présente dont il sera question dans son roman, le tout avec beaucoup d’humour. Sont aussi cités, les auteurs et acteurs méconnus ou célèbres de toute une époque. Il y a tant à dire sur ce roman que je ne peux que dire, c’est un livre à lire.

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Le coeur à deux places

histoire de couple, sous l eeil amusé, aguérri de françoise dorin

sous la légereté à mediter :

vaut il mieux etre titulaire dans un couple et accepter une suppléante ?

ou bien etre toujours titulaire sans avoir de suppléante

ce livre remet vachement en cause l'infidélité dans le couple

faut dire qu'il y a tellement de choix, mm en étant marié ca serait dommage de fermer les yeux et pourquoi pas d'y toucher

mais peut etre que j'intellectualise trop cette comédie
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Vous avez quel âge ?

Un très très bon monologue. Le sujet, la vieillesse. Le dispositif théâtral parfaitement assumé. Un coup de fil annonçant une nouvelle incroyable. Le personnage raconte pourquoi l'État lui propose de prendre en charge un ministre de la vieillesse. Pourquoi ? À cause de sa conférence, bien sûr ! Donc il l'a re-joue plus ou moins devant nous et là c'est le festival, de bons mots, de citations, de références, de second degré, d'autodérision, de conseils très pratiques, de mises en gardes très bien vu. Un condensé d'humour, de bonne humeur, de lucidité et d'humour grinçant sans être cynique. Moi qui connaissais l'autrice surtout pour du jeune public et bien cette pièce donne un coup de jeune à mon vieux préjugé. Bravo !
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Nini Patte-en-l'air

Moins connue que la Goulue immortalisée par Toulouse-Lautrec pour les affiches du Moulin-Rouge, Nini Patte-en-l'air a pourtant contribué au rayonnement du french cancan en ouvrant sa propre école de danse. Dès les premiers paragraphes du roman, l'auteur dévoile la prise d'assaut de ses pensées par ce personnage haut en couleur, qui serait venu d'un au-delà spécialement pour lui susurrer ses mémoires, à charge pour l'écrivaine de les coucher sur le papier. La tâche se complique quant la narratrice se rend compte du plaisir que l'espiègle Nini prend à enrober ses histoires : comment dès lors établir une biographie fidèle de la gambilleuse montmartroise ?



A travers deux histoires d'amour vécues (fictivement ?) par Nini, la capitale française dévoile deux champs de construction qui la caractériseront pour les siècles à venir : d'un côté, François-Ludwig, le premier amoureux, s'enthousiasme de l'édification de la Tour Eiffel pour l'exposition universelle, pendant que Vincent, le second, se dévoue entièrement au développement de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Le métal contre la pierre, l’État contre l’Église. Entre ces deux amoureux et ces deux chantiers, le cœur de Nini balance.



On prend plaisir à se perdre dans un labyrinthe narratif qui entremêle soupçons de vérité et fictions facétieuses, soufflées par Nini à l'auteur, même si, comme dans tout dédale, on finit par avoir hâte d'en voir le bout. C'est peut-être là que le bât (vu le cadre du livre, on serait même tenté d'écrire le "bas" !) blesse : quelques longueurs et une multiplicité de personnages ralentissent la cadence de ce vaudeville, pourtant finement tonifié par d'excellents jeux de mots. Tout en admirant le travail de recherche sur ces années et ce personnage plutôt méconnus, j'ai pu découvrir en lisant ce roman le talent de Françoise Dorin - décédée en janvier dernier- pour jongler avec la langue française et révéler toute sa saveur. Farce qui interroge le genre biographique, Nini Patte-en-l'air s'avère une manière originale de clamer une nouvelle fois "Paris, je t'aime".
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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Les lits à une place

C'est une petite histoire gentille. Je ne vais pas dire que je me suis amusée durant ma lecture, mais je ne me suis pas ennuyée non plus.



Ce que je peux reprocher à ce roman et peut-être François Dorin après avoir lu le lit à trois places, c'est que ses univers ne se mélangent jamais. Soit tout le monde veut des lits à trois places, soit tous le monde veut des lits à une place.



Antoinette m'énervait au plus haut point. Comme disent les personnages à un moment donné, c'est un petit général, je dirais même un petit dictateur qui voudrait que tout le monde pense comme elle, agisse que elle.



Encore un livre de moins dans ma bibliothèque, je continue mon rangement
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Tout est toujours possible

Une histoire d’amour (d’amours contrariés) comme on en trouve dans beaucoup de romans.

Lecture aisée mais pas désagréable, l’ensemble étant plutôt bien écrit. Ce n’est pas de la grande littérature, mais ce livre nous fait passer un agréable moment.
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La rêve-party

J'aime beaucoup les livres de Françoise Dorin. On la retrouve là dans un registre bien différent.
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Les jupes-culottes

L'auteur est une femme et le narrateur est un homme : Philippe Larcher. Imaginant que ce livre était un roman féministe, j'ai été surprise par la place importante qu'a Philippe.

C'est un livre plein de rebondissements où l'on comprend ce qu'est une "jupe-culotte". Mais, on voit que parfois on peut être "jupe" et parfois "culotte".
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Les lits à une place

Roman plein d'aventures et rempli d'humour. Des amis la quarantaine passés ou plus âgés vivent dans des appartements à Paris, l'un au-dessus de l'autre. La très bonne entente entre tout ce monde, les commérages, les amours, les divorces, les aventures, les vacances entre amis sont une bonne détente pour le lecteur; A conseiller !
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En avant toutes !

Il y a quelques années de cela , j' ai beaucoup apprécié les livres de Françoise Dorin comme " Les lits à une place", " Les miroirs truqués" mais là, je commence à saturer.

Après " Les Julottes", "En avant toutes" m' apparaît comme étant de même acabit : une histoire d' amour assez mièvre. Son thème récurrent du féminisme devient lassant. Seul point positif : son style plein d' humour....
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Les lits à une place

Lire l’apologie du célibat sur un mode comique, croustillant, délicieux à une époque où les célibataires cherchent à se caser à tout prix, est comme manger une sucrerie avant le repas, c’est exquis !




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Au nom du père et de la fille

L'humour habituel de Françoise Dorin est ici légèrement entaché, d'après moi, par un peu trop de vulgarité.
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Et puis après...

Ce nest vraiment pas de la littérature ! quant à lhistoire, sympathique mais sans plus ! ce livre est destiné aux femmes ayant des problèmes de couple et encore.
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Prête-moi ta vie pour t'écrire là-haut

La première qualité de ce très bon livre est la tendresse qui suinte de l'écriture de Françoise Dorin...On ressent clairement l'amour que le père et la fille se portaient mutuellement au travail des diverses anecdotes contées par Mme Dorin.



De plus, la forme alternée entre les dialogues et le récit de Françoise Dorin rend la lecture d'autant plus fluide et rapide qu'on en vient à regretter quand le livre est fini...d'autant plus que la fin du récit se situant en 1945, j'aurais adoré avoir les détails de la vie de René Dorin (qui, en plus, était chansonnier, un métier que j'admire), jusqu'à sa mort qui a eu lieu en 1969.



Enfin, une dernière chose que j'ai adoré dans le livre, c'est l'esprit toujours alerte de Françoise Dorin (qui va beaucoup manquer au monde littéraire et dramatique) avec lequel elle compare sa génération et la jeunesse actuelle au travers de piques parfois tendres mais souvent acerbes.



En résumé, un très beau livre que je recommande à tous ceux qui s'intéressent à l'auteure Françoise Dorin. le résumé de ce livre peut se faire en quelques adjectifs : débordant de tendresse, drôle et piquant...
Lien : http://leslecturesduprofesse..
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En avant toutes !

Encore une fois, c'est dans le cadre de la session Jaune du Challenge Bookineurs en couleurs que je me suis lancée dans cette lecture. Aujourd'hui, je ne sais toujours pas quoi en penser...



Au final, je crois que j'ai surtout trouvé cette histoire particulièrement tirée par les cheveux : les idées sont extrêmes, défendus par des moyens parfois peu défendables justement. Les personnages du roman ne savent pas vraiment faire preuve d'écoute : ils restent campés sur leurs positions sans laisser une seule ouverture possible au dialogue.

L'autre point qui m'a dérangée dans En avant toutes ! c'est la facilité avec laquelle certains personnages retournent leur veste ou se "trahissent". Du coup, personnellement, je n'ai pas trouvé qu'il y avait de belles valeurs a défendre dans ce livre.



Bon, cela dit, c'est plutôt intéressant la façon dont Lou et Vincent se rencontrent et s'apprivoisent. Le message est plutôt sympa' : ce n'est pas parce que l'on est différent que c'est forcément voué à l'échec.

Mais... je ne trouve pas que ces deux personnages soient vraiment crédibles : ils m'ont semblé particulièrement superficiels et loin de la réalité des gens d'aujourd'hui. Les idées qu'ils défendent, la façon dont ils vivent... n'a absolument rien en commun avec la mienne et, je l'espère, avec la plupart des Français d'aujourd'hui.

De même, leur agressivité me les a rendu assez antipathiques, tous comme leurs proches qui pourraient presque faire peur par moment !



L'écriture de Françoise Dorin n'a pas particulièrement sauvée ma lecture. Je n'ai pas accroché à son humour et, à cause de celui-ci, je n'ai pas compris ce qu'elle cherchait à défendre ou communiquer avec son roman. Du coup, je l'ai lu de façon très terre à terre ce qui expliquer aussi sûrement que je sois passée à côté, d'autant plus que je n'ai pas trouvé que l'auteure avait une joli plume : les phrases et mots m'ont paru sans poids et sans émotion. Pourtant, l'écriture, c'est comme la musique, non ? Pour toucher les gens, il faut s'ouvrir et leur parler avec le coeur...

Une déception.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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