L'idée est bonne mais c''est dommage d'avoir à subir autant de longueurs...
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Françoise Henry nous introduit dans un huis-clos du café, où Anna la serveuse fait face aux regards envieux des hommes. Anna vit une histoire d’amour avec Pavel. Passion chaotique qui sera tragique. Ivana sa patronne une vieille femme désenchantée, est dévoré de jalousie à son égard, elle souffre de ce qu’elle a perdu et qu’elle ne retrouvera jamais. L’autrice nous livre une complainte poétique, profondément mélancolique, teintée de regrets dans un style puissant qui révèle la violence des émotions et des sentiments. C’est à l’image de cette femme Ivana, sans espoir et pourtant si touchante.
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Greta, malade, doit éviter le soleil. Elle observe Loïc grandir depuis sa haie ou la porte de la cuisine dans la campagne française. Loïc, touché par le malheur dès son jeune âge, semble avoir un destin inévitable dans ce territoire abandonné, marqué par le passé et la violence du présent. Peut-elle changer le cours de sa vie ?
Un livre triste et émouvant dont j'ai apprécié la lecture. Merci aux opérations Masse critique.
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Voilà bien un texte surprenant, que l’on quitte parfois à regret mais que l’on reprend sans impatience. Un texte poétique à l’arrière-goût de roman de terroir, que d’impromptus smileys et autres formulations jeunistes ponctuent de dissonances dérangeantes.
Alors que la vraie ponctuation, elle, adopte un parti pris intéressant.
À une époque – la nôtre – qui couronne un égotisme outrancier et incite le monde de l’édition à surenchérir dans l’exhibition, le roman de Françoise Henry peut paraître nécessaire. Car dans la vie de Marcelle (dont on n’hésite à penser qu’il s’agit d’un personnage de fiction, tant la narratrice s’acharne à la réhabiliter), il ne se passe rien, désespérément rien. Rien… vraiment ?
De la vacuité de cette existence, fruit d’un amour contrarié, d’une frustration décisive, naît un récit où les mots joliment choisis voguent et ruissellent, encouragent et donnent corps à une femme qui a par trop négligé le sien. Il érige Marcelle en figure de toutes ces vies anonymes qui méritent notre reconnaissance. C’est le pari réussi de ce texte, à défaut d’être tout à fait inoubliable lui-même.
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Livre incroyable... quelle écriture, je l’ai lu des dizaines de fois car c’est un livre qui nous invite à lire entre les lignes. Jamais déçue par Francoise Henry... d’ailleurs merci si un jour vous voyez cela.
J’ai pu lire qu’il ne se passe pas grand choses dans l’histoire aux yeux de certains..en effet là n’est pas le but ; car il est de ressentir ce que ressentent les personnages.
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Des nouvelles au parfum aigre-doux
Basculer sans vraiment s'en rendre compte, en quelques mots, au fil des pages dans la déraison. Inspirer le quotidien, expirer ses petites cruautés et ne plus savoir distinguer l'imaginaire du réel. La vie, ses traîtrises, ses espoirs fanés, ses rêves déçus et courir après l'enfant qui rit encore et qui refuse la laisse que d'autres veulent lui imposer... Des drôles de vie, proches et lointaines à la fois, brossées, lustrées et cabossées par la plume de la talentueuse Françoise Henry.
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