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Critiques de Françoise Héritier (164)
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Au gré des jours

je n'ai pas pu entrer dans ces dédales échevelés

non plus dans la jeunesse estudiantine avec ses amis

j essaierai le sel de la vie ...
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L'identique et le différent

Françoise Héritier est une anthropologue et ethnologue française. Née en 1933, elle est récemment décédée en novembre 2017. Elève de Claude Lévi-Strauss, elle lui a succédé au collège de France. Ce petit livre d'entretiens aborde divers sujets comme son enfance en Auvergne, ses études universitaires, ses premiers travaux sur la parenté en Afrique et surtout son sujet préféré : la différence homme-femme. A travers deux concepts qu'elle a beaucoup travaillés, "l'identique et le différent" et "la valence différentielle des sexes", elle s'interroge sur la hiérarchie entre les deux sexes, ses fondements, ses conséquences.

Un petit livre passionnant.
Lien : http://carnetdenoisette.cana..
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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

J'attendais sans doute trop de ce livre, je reste perplexe...

Certes il faut savoir apprécier les choses simples, les instants fugaces et précieux... Mais de là à en écrire toute la liste pour un lecteur qui n'appréciera pas forcément les mêmes...

Car parfois je me suis dit "Ha oui, je ne savoure pas assez ces petits moments-là",

mais souvent j'ai regretté les longueurs, me disant que l'auteure et moi ne pourrions pas partager la même salière.

(lu fin 2012)
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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

Ce livre m'a été offert par un ami qui me connaît. Il savait qu'en me l'offrant, il allait me permettre de vivre un moment de lecture d'intense émotion.

Françoise Héritier liste ces petits grains de vie, qui sont autant de grains de sel qui assaisonnent notre existence. Et si finalement il n'y avait rien à changer... mais tout à déguster, apprécier, découvrir et s'émerveiller de ce qui est ? Simplement.



Voici un petit florilège, dans le désordre, de ces fiorettis souriants et entraînants :



- traverser une rivière à gué ou en sautant de pierre en pierre

- écouter ruisseler l'eau d'un torrent

- préparer le thé

- trouver belles les éoliennes

- détester l'atmosphère des soldes

- donner rendez-vous au bout du monde mais dans un lieu très précis (et dans six mois) à quelqu'un qu'on aime et ne pas retrouver l'endroit

- manger un sandwich dans la rue

- caresser

- être caressé

- embrasser

- être embrassé

- enlacer

- être enlacé (avec amour, complicité, tendresse)

- entrer dans une maison qui sent les pommes à la cannelle

- se demander si l'on apprécierait la vie monacale

- répondre par un sourire à la silencieuse interrogation des tout jeunes bébés : "Mais qui es-tu ?"

Merci à mon complice de Silence et de Contemplation pour cette découverte.
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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

Un petit livre vu dans la vitrine de la librairie La griffe noire. Je n'aurais pas été tenté sans les avis ultra positifs affichés qui m'ont intriguée. Je suis assez peu non-fiction, mais il faut avouer que cette fois j'ai été tout à fait d'accord avec les critiques : c'est un petit ouvrage qui fait un énorme bien au moral.



Pourtant le principe est tout simple, comme indiqué dans la quatrième de couverture : l'autrice, à la suite d'un courrier reçu, dresse une liste tout à fait personnel de moments vécus qui font toute la saveur de la vie. Le plus souvent heureux, mais parfois doux-amers, ces instants peuvent parler à tout un chacun dans leur immense majorité. À chaque énumération, le lecteur se remémore facilement ses propres souvenirs, vivant en même temps un beau moment de nostalgie. Des instants fugaces ou plus longs, de la saveur d'un fruit en bouche, à l'impression ressenti quand on s'installe avec bonheur dans son lit le soir, qu'on discute avec des amis à baton rompu ou qu'on contemple un paysage fabuleux. La palette des évocations est très large.



Il faut se laisser porter, accepter l'exercice d'une longue litanie sans interruption, ou presque. Pour le savourer pleinement, il faut prendre son temps, s'installer confortablement et entrer dans chaque mot de l'autrice. Comme une méditation. À la fin de ces quelques pages, on referme ce livre comme en apesanteur, prêt à savourer de nouveaux instants. Et chacun ensuite de s'amuser à dresser sa propre liste, à compléter celle de Françoise Héritier. Un coup de coeur.
Lien : https://nourrituresentoutgen..
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La différence des sexes

"Les petites conférences" sont de brefs exposés devant un public d’enfants de plus de dix ans, abordant un sujet bien précis. Après cette prise de parole de l’intervenant, le public pose des questions qui reçoivent leurs réponses. Ce sont des initiatives sympathiques et utiles, qui débouchent sur une publication.

Dans le cas présent, c’est l’anthropologue Françoise Héritier (1933-2017) qui éveille l’attention des auditeurs sur un sujet important pour tout le monde, les jeunes ou les moins jeunes: les différences qui conduisent à de nettes inégalités entre hommes et femmes. Elle expose son point de vue en se fondant sur l’anthropologie et l’Histoire, sur l’impact de l’éducation et sur l’analyse du monde du travail. Divers arguments, pas forcément très percutants mais solides, sont brièvement présentés. Ensuite l’auteure donne ses réponses aux questions parfois naïves, parfois très pertinentes de son auditoire. Un livre très court, facile à lire, qui peut introduire à la problématique du genre.

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Au gré des jours

Ce livre est, disons, une suite de "Le sel de la vie", un livre que Françoise Héritier a écrit pensant à un ami, médecin, Jean-Charles Piette. Une réponse à un courrier reçu de lui. "Le sel de la vie" était une suite de petits riens presque invisibles, qui font le bonheur de tous les jours.



Ce livre est la suite... Françoise Héritier avait l'habitude d'avoir de quoi écrire auprès d'elle. Et elle a continué à énumérer ses "petits sels", qui font la première partie de ce livre.



La deuxième partie est, au lieu de petites phrases, de petits sels, une suite dans le désordre, de flashes de mémoire de sa vie sur quelques paragraphes. De son enfance, adolescence, les études à Paris, au Collège de France, en Afrique, ... Des flashes de vie qui révèlent une face autre que celle connue par ses écrits scientifiques.



Dans ce livre elle révèle la raison de son amitié avec Jean-Charles Piette : c'est le médecin qui s'est occupé d'elle et de sa maladie depuis les années 80.



Les lecteurs plus perspicaces ne manqueront de remarquer le livre "Les bonheurs du jour" de Marc Augé, son dernier mari. Peut-être un joli hommage de celui qui a été son dernier amour, publié en 2018, un an après le décès de Françoise. "Le sel de la vie" vu par Marc Augé.



Un sacré couple, en effet !!!

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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

Dans ce curieux poème en prose, que j'ai trouvé par hasard dans la bibliothèque familiale, Françoise Héritier dresse un inventaire à la Prévert de toutes les choses qui forment "Le sel de la vie". Au fil des énumérations se dessine la vie de l'auteur, ses rencontres, ses lectures éclectiques, les films ou musiques qui ont rythmé ses journées, les voyages et découvertes qui ont émerveillés ses sens. Même si elle est particulièrement personnelle, cette liste est paradoxalement universelle en ce que chacun peut se retrouver dans ces petits bonheurs qui évoquent des souvenirs et sensations propres à tous. C'est une lecture très agréable qui fait voir la vie avec philosophie et reconnaissance pour toutes les joies qu'elle nous apporte au quotidien !
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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

Un petit livre que je conseille à tous ceux qui ont perdu le goût de la vie. Françoise Héritier y énumère tous les petits plaisirs du quotidien, toutes les petites choses qui font qu'on se dise que ça vaut quand même la peine...Pour le coup, je rajouterais la lecture du 'Sel de la vie' à ces petits délices.
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Ces yeux qui te regardent et la nuit et le ..

J’avais connaissance malheureusement de la plupart des évènements déplorables racontés dans ce petit livre, mais j’ai sursauté à la conclusion de l’article de Françoise Héritier.

« Car de toutes les espèces animales répertoriées, il nous faut bien convenir que l’homme est la seule espèce où les mâles tuent les femelles. »
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La différence des sexes

Ce livre est une conférence de Françoise Héritier donner à des adolescents.



Son propos est d’une grande clarté et les appuis de l’anthropologue qu’elle est, donnent tout le poids de sa réflexion.

Ce livre est à mettre entre toutes les mains pour comprendre la place de la femme dans notre société et la façon dont se sont construits les genres.

C’est un petit livre par sa taille mais un grand un livre par son propos.

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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

Un petit livre indispensable, sorte d’énumération de tout ce qui fait le sel d’une vie. Cette vie, c’est celle de l’auteure. Mais ce pourrait être la nôtre, aussi, parfois. Recueil de sensations, de souvenirs, palette d’émotions ressenties à différents âges de la vie.



« J’ai voulu traquer l’imperceptible force qui nous meut et qui nous définit. »



C’est à la suite d’une carte postale reçue par un ami de longue date – Monsieur Piette – que Françoise Héritier entreprend ce recensement, cette méditation introspective. Virgule après virgule, elle égrène les sensations, émotions et images, plaisirs et déplaisirs qui ont jalonné sa vie, et la jalonnent toujours. Elle pioche dans le passé et le présent ces petits riens. Il peut s’agir d’une brise qui vient caresser le visage comme d’une conversation animée avec une amie.



Ces mots font naître une petite musique entêtante et enivrante ; émouvante. Une flânerie poétique qui nous donne envie de nous plier au même exercice – de nous interroger sur ce qui fait le sel de notre propre vie.
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
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Hommes, femmes : la construction de la diff..

Un livre extrêmement inégal avec des chapitres écrits par différents auteur, l'ensemble est un assemblage hétérogène dans les thématiques et surtout dans la qualité. Certains sont très bien d'autres me semblent inadmissibles:



"Dans les cas d’ambiguïté sexuelle, l'avenir psychologique de l'enfant et de la famille est en jeu. Le choix du sexe d'éducation est donc une urgence diagnostique et thérapeutique. Il est néanmoins indispensable de se donner un minimum de temps pour faire le choix le plus favorable. Ce laps de temps permettra de faire un diagnostic aussi précis que possible, permettant d'évaluer ce que pourra être l'avenir de l'enfant durant sa puberté et sa vie sexuelle."

Ce paragraphe s'inscrit dans le cadre de la justification des mutilations génitales des personnes intersexes. Non seulement les assertions sont gratuites et non prouvées mais elles engendrent des mutilations sexuelles graves et irréversibles. J'ai également noté que le terme de personne "intersexe" n'est pas utilisé.



"Les inuits fiançaient les enfant jeunes. Ils choisissaient une fiancée à identité masculine pour un garçon à identité féminine: ils avaient compris qu'ils étaient complémentaires. tout individu devait en effet constituer une famille avec quelqu'un du sexe opposé et procréer ou adopter des enfants."

La description est une chose, mais le fait de dire " ils avaient compris qu'ils étaient complémentaires" est complétement homophobe et hétéronormatif. Je ne sais pas si cela représente les avis de l'auteur ou une grosse bourde.



Le titre de chapitre: "Le genre, la psychanalyse, la "nature": réflexions à partir du transsexualisme" est très problématique. Je passe outre la psychanalyse et m'attaque directement au mot "transsexualisme". Les associations militantes demandent régulièrement à ce qu'on arrête d'utiliser ce terme offensant les réduisant à une pathologie (il s'agit d'un diagnostic médical) et à des organes génitaux. Il s'avère qu'il ne s'agit pas tellement de sexe, mais de genre: de la perception de soi comme appartenant à un genre socialement construit.



Dans ce même chapitre: "Le genre d'un sujet, soutient Money, est définitivement fixé à l'âge limite de deux ans et demi, sauf dans les cas où les parents, incertains quant au sexe de leur enfant, lui ont tranmis leurs doutes et donc une identité ambiguë qui permettra une réassignation plus tardive. Dès lors, le psychanalyste Robert Stroller put théoriser dans le même sens à propos de l'identité sexuelle inversée des transsexuels, qui se pensent hommes dans un corps de femme ou, inversement, femmes dans un corps d'homme, mais ne présentent pas d'anomalie physique et n'ont pas fait l'objet d'erreur d'assignation."

Ces paragraphes sont tellement catastrophiques que je ne sais pas par où commencer: "transsexuel": non, ne pas utiliser ce mot. "identité sexuelle inversée": non, cisnormativité. "qui se pensent"= jugement. "dans un corps de": vocabulaire inadapté. Accusation des parents etc. C'est juste n'importe quoi et c'est complété par ce passage:

"Dans cette perspective, tout discours médical ou seulement psychologique peut être entendu comme normatif et interprété comme une stigmatisation: c'est ce que soutiennent les militants transsexuels ou queer." Là on a les précautions du type "interprété" alors que dans les autres paragraphes jugeant, non. Réutilisation du terme "transsexuels" alors que les militants demandent généralement qu'il ne soit pas utilisé.

Toujours dans ce chapitre la pathologisation continue avec "les transsexuels, les transgenres ou aussi les homosexuels". On note au passage l'essentialisation: le fait de réduire une personne à une de ses caractéristiques (c'est très déconseillé en psychologie).



La conclusion de ce -déplorable- chapitre est condescendante:

"On se retrouve donc dans une situation historique tout à fait paradoxale, où la critique des définitions traditionnelles et normatives du genre conduit des militants à retomber dans le piège d'un naturalisme qui constitue pourtant le plus solide fondement idéologique de ce qu'ils combattent."

Mauvaise connaissance des milieux militant, mauvaise compréhension des revendications et la prétention de savoir mieux que les concernés comment ils devraient mener leur luttes, cf whitesplanning, mensplanning etc., même si je n'ai pas encore été confrontée au mot et ne sais pas s'il ce dit, ça semble être un bel exemple de cissplanning. Vraiment interpellée par ce chapitre, je me suis un peu renseignée sur l'autrice, qui est sur le site de l'ANT (Association Nationnale Transgenre) dans les citations transphobes, sur un forum de transidentité comme ayant tenus des propos et écrit des articles catastrophiques et complétement à côté de la plaque. Ce que j'ai également ressenti.



Pour conclure: certains chapitres sont intéressants, mais d'autres non et notamment certains qui sont gravement problématiques (thématiques trnas', transgenre, transidentité, intersexuation, homosexualité...). Dans l'ensemble je déconseille plutôt ce livre.



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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

Un ouvrage indispensable quand on court après.... des futilités et qu'on travaille beaucoup, beaucoup.... trop ?
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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

Un livre de listes ?.... Certes, mais d'un type bien particulier puisqu'il s'agit d'une longue lettre que Françoise Héritier écrit à son médecin pour lui dire de ne pas perdre tout ce qui fait le sel de la vie.

Cet inventaire lui est bien sûr très personnel. Mais c'est une invitation pour chacun de nous à prendre le temps de s'arrêter pour voir tout ce qu'il peut y avoir de beau dans sa vie.

J'ai découvert ce livre juste au moment où un des membres de ma famille était un peu dans une période sombre. J'aime à penser qu'il a pu l'aider à poser un autre regard sur sa vie et ses richesses.
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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

L'auteur aborde ces petits moments, ces petites situations, ces petits bonheurs de chaque instant auxquels on ne prête pas attention dans notre monde moderne et qui font pourtant le sel de la vie. Ce livre fait réfléchir, le thème est intéressant.

Cependant, il est mal exploité de mon point de vue ; une longue, très longue énumération de moments, de situations, propres à l'auteur fait que ça en devient monotone (d'ailleurs, je n'ai pas été jusqu'au bout de cette longue liste).

En résumé, d'accord sur le fond, pas du tout sur la forme !
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La plus belle histoire des femmes

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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

Quel beau livre que celui-ci : pas d' histoire, une longue liste de centaines de petits bonheurs égrenés par Françoise HÉRITIER du13 août au 10 octobre 2011 en 87 pages.



Si chacun de nous pouvait profiter de tous ses petits bonheurs et joies que le quotidien nous apporte depuis notre enfance comme le monde se porterait mieux et les français utiliseraient moins d'anti-dépresseur, le sourire serait plus présent sur les visages ....



n'hésitez surtout pas, lisez ce livre et ensuite sachez profiter de chaque minute de votre vie.
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La plus belle histoire des femmes

Derrière ce titre de conte de fée, se cache l’histoire de la condition féminine – qui fait parfois frémir d’horreur – racontée par la politologue Nicole Bacharan, sous forme d’entretiens avec trois chercheuses qui sont des « pointures » dans leur domaine respectif. Elle interviewe tout d’abord Françoise Héritier, anthropologue spécialiste des sociétés africaines, pour mettre en évidence le fait que dès la préhistoire, la femme n’est pas considérée comme l’égale de l’homme. Car celle-ci dispose de ce que Françoise Héritier appelle le « privilège exorbitant d’enfanter » : seules les femmes peuvent porter des enfants (filles ou garçons) sans que les hommes ne puissent être sûrs de leur paternité sur ces enfants. D’où la volonté masculine originelle de contrôler le corps des femmes et de réduire celles-ci à leur rôle de génitrice. L’inégalité homme/femme ne daterait donc pas d’hier ! Puis c’est au tour de Michèle Perrot, historienne spécialiste de l’histoire des femmes, d’intervenir pour nous présenter la vie quotidienne, sociale, intime des femmes de l’Antiquité à nos jours. Ce voyage à travers les époques se révèle passionnant car l’historienne s’appuie sur des faits concrets, des statistiques et de nombreux exemples. Cela nous fait notamment prendre conscience de l’importance de certains droits que nous considérons maintenant comme acquis tels que le droit de travailler et de toucher son salaire individuellement pour une femme (depuis 1910 en France), le droit de vote, le droit à l’IVG, etc. Mais surtout la chercheuse met en lumière l’importance décisive de l’invention de la contraception qui a permis aux femmes de maîtriser leur corps. Enfin avec la philosophe Sylviane Agacinsky, nous jetons un regard critique sur la société d’aujourd’hui et nous nous tournons vers le futur. Celle-ci aborde des débats d’actualité souvent polémiques tels que la parité, les mères porteuses ou encore le port du voile.

Ce petit ouvrage, plein d’érudition, est très instructif tout en restant abordable. Il déconstruit patiemment les mythes fondateurs de nos sociétés que ceux-ci prennent racine dans les mythes grecs, la religion ou encore la philosophie. De plus, il ne présente pas la vision d’un féminisme extrémiste mais plutôt d’un féminisme ouvert sur le monde. Les intervenantes rappellent d’ailleurs que la condition féminine n’est pas la même dans les différents points du globe.

La structure du livre est pour beaucoup dans son succès car les propos des unes sont repris par les autres et donnent une cohérence à l’ensemble. Une dynamique s’installe entre les différentes parties et Nicole Bacharan s’attache à repréciser certains termes ou certaines idées en questionnant ses différentes interlocutrices. En conclusion, il s’agit d’un livre à mettre entre toutes les mains !
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Le Sel de la vie : Lettre à un ami

J'ai aimé, comme rarement, ce petit livre choisi à la base pour son titre.

Il me tombe dessus pile au bon moment, lors d'une remise en question, d'une prise de conscience qu'il est temps de prendre le temps et d'en profiter.

L'objectif est désormais de ne pas attendre d'être frappée par une maladie orpheline, d'être à la porte de la mort pour profiter pleinement de tous ces instants qui font le sel de la vie.
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