Françoise Héritier

Recherche très personnelle sur les mots, jeux de mots, ce qu'ils évoquent et suscitent comme images ou représentations. Les mots font naître soit des images, des sons, des couleurs et c'est au fond de grenier de chacun que l'on peut découvrir la personnalité de quelqu'un et des bribes de son histoire qui démarrent dans la petite enfance. Son choix représente une sélection très personnelle de supports pour ce qu'elle appelle elle-même une fantaisie.

François Héritier m'a une fois de plus touchée par sa plume et sa personnalité. C'est un véritable hymne à l'amour des mots, sensuel et poétique. Décidément, cette femme, qui a évolué aux côtés des plus grands théoriciens et sociologues tels que Levi-Strauss, a su faire part avec douceur et singularité, de son goût des mots, saupoudré d'une petite touche d'humour si agréable. C'est délectable !

Je cherchais un ouvrage qui pouvait parler/discuter de la relation maternité/femmes, alors je me suis dit pourquoi ne pas aller voir un ouvrage de Françoise Héritier dont les médias n'arrêtent pas de parler en ce moment ?

Malheureusement pour moi, ce livre est vraiment trop anthropologique pour qu'il puisse me servir dans mes recherches actuelles sur le lien maternité/femmes. Son histoire de la domination masculine à travers les peuples et les âges est intéressante, mais peu mobilisable pour nos structures actuelles ; outre le fait, de faire une socio-histoire du sujet...

Un livre à offrir ou bien à s'offrir ou les deux, à picorer ou à avaler d'un coup d'un coup seul. Le sel de la vie vous ramène vite fait bien fait au sens de la vie et vous remet d'aplomb sur l'essentiel.

Tout le reste n'est que vanité.



Mon préféré :

Planter un gros baiser sur le nez d'un chat offusqué

Heureusement que c'est un petit livre car cette énumération languissante de tranches de vie est d'un profond ennui.

Ecrire ce quotidien... "c'est comme une drogue, je continue"

La beauté des habitudes, le regard scrutateur du sociologue qui fait résonner le banal quotidien... celui que l'on croirait si creux et qui constitue pourtant, avec un peu de recul , la richesse de nos vies... Succulent récit!

Un petit bijou à porter avec soi. L'essence de la vie comme on devrait la vivre à chaque instant.

Belle lecture contribuant à nous remémorer l'importance.de prêter attention au quotidien

Le difficile chemin tracé par les femmes depuis la nuit des temps pour faire entendre leur voix, pour leur dignité, pour l'égalité de leurs droits.

Histoire et présent se mêlent, nous prouvant que le progrès est en marche, et on se prend à imaginer un futur respectueux de toutes.

C'est un livre aussi facile à lire que passionnant sur ce qu'on appelle la différence des sexes

Un jour d’août, l’anthropologue Françoise Héritier reçoit une carte postale d’Écosse. Cela lui inspire une méditation sur les petits bonheurs qui font le sel de la vie…



Cet essai n’est pas un livre de souvenirs ni un ouvrage de développement personnel. Son auteure s’y éloigne de son champ d’études habituel, l’anthropologie, pour réfléchir aux images, aux souvenirs, aux sensations, gestes, occupations… bref à toutes les petites choses qui enrichissent nos vies. Elle en constitue sa liste, partielle et incomplète car destinée à s’enrichir chaque jour. Ces énumérations nous invitent implicitement à composer les nôtres.



Ce livre n’est pas à lire pour son style, les listes étant plutôt fatigantes à lire en une fois. Mais c’est une belle invitation à savourer la vie et ses petits plaisirs.

L'on est enmmené, l'espace d'un instant, malheureusement trop bref, par une poésie des mots relatant l'essence et la beauté de la vie. mais cela est de courte durée,anéantie par le refrain perpétuel des phrases trop semblable, ennuyeuses et sans rebondissement , un ennui profond

Un petit bonheur , à relire, à offrir,

entendre la petite voix de françoise Héritier lors de l'émission de La Grande Librairie du 6/04/12

Étudier les femmes en distinguant trois grandes étapes dans leur histoire, chacune racontée par une spécialiste du sujet interrogée par Nicole Bacharan, c’est l’intéressant fil conducteur de cet ouvrage. La période d’« À l’aube de l’humanité » nous est ainsi narrée par l’anthropologue Françoise Héritier. Puis l’historienne Michelle Perrot nous décrit « Deux mille ans dans la vie d’une femme ». Enfin, la philosophe Sylviane Agacinski étudie la possibilité d’aller « Vers un monde mixte ».

Comme dans tout ouvrage de vulgarisation, on peut regretter que le livre aille un peu vite, laissant de nombreux aspects inexplorés ou à peine effleurés, mais il n’est pas dans son propos de mener une étude approfondie. C’est par contre une excellente introduction, menée de façon vive et intelligente, à ce domaine encore trop peu exploré qu’est l’histoire des femmes. Un ouvrage que tout le monde devrait lire, et qui donne envie d’en savoir plus.

Quelques réflexions philosophiques sur le sens et le donc le sel de la vie, quand on a failli la perdre.

A mi chemin entre le poème en prose et la biographie désordonnée, ce texte épistolaire est une suite de petits moments vécus, de ceux qui font "le sel de la vie".

J’avais été séduite par la douceur, la justesse et la beauté du Sel de la vie. Tombant sur le Goût des mots en librairie, et étant linguiste de formation, je n’ai pas hésité à investir dans ce nouvel opus de Françoise Héritier, consacré à la langue française.



L’autrice nous invite à savourer les mots du français comme des friandises redécouvertes à chaque dégustation. Oublier le signifiant pour écouter les mots d’une oreille pure et laisser libre cours à l’imagination. Quelle belle idée ! Moi qui ai toujours été fascinée par un mot comme « croquette », je ne peux qu’apprécier la démarche. Et que dire du fait de visualiser au pied de la lettre des expressions comme « il pleut des hallebardes » si ce n’est que le procédé fait sourire.



Toutefois, les listes du premier (significations imaginaires ou plutôt ressenti physique de certains mots) et du deuxième registres (expressions imagées) sont à lire à petits pas sous peine d’overdose. Il s’y trouve des redites dont je ne sais si elles sont voulues ou pas. Le troisième registre, dans lequel Héritier crée de courts textes faits uniquement d’expressions idiomatiques, est remarquable par le fait que ces récits tiennent la route malgré la contrainte.



Une belle invitation à redécouvrir notre langue mais moins savoureuse que le Sel (selon moi).

En quelques mots : je suis d’accord avec Berni_29.

Ceci dit, il faut atteindre les 250 caractères… alors devisons, devisons… mais qu’ajouter comme avis au sel de l’avis ? L’avis de Berni_29 est le 1er que je vis et me parût avisé, j’en fais ma devise.

Pas vraiment un livre, juste une liste de choses / faits / événements qu elle a aimé - cela fait un peu liste de course ou liste de choses à faire avant de mourir - par exemple. Bon après cela fait moins de cent pages et cela suffit largement. Cela dit, cela donne des idées pour faire de même en se demandant qui cela pourra bien intéresser !

Une lettre écrite à un ami, un monologue qui détaille sur 80 pages une longue liste de ces menus plaisirs, ces émotions, ces images, ces moments fugitifs de grâce qui superposés les uns aux autres construisent notre personnalité. Dans l’esprit de “La première gorgée de bière et autre plaisirs minuscules” de P. Delerm, mais d’une façon différente puisque Delerm explique, décortique longuement ses plaisirs minuscules, alors qu'ici il s’agit seulement d’une énumération sans justification ni explication, par association d’idées qui lui sont personnelles mais qui peuvent résonner et faire sens en chacun de nous ...En quelque sorte une belle méditation sur ces petits riens qui font le sel de la vie...A lire sans modération, à grappiller un peu, beaucoup, passionnément...

Je découvre Françoise Héritier dans ce roman qui est en deux parties. La première liste toutes ses madeleines de Proust. La lecture est parfois difficile, les phrases peuvent tenir sur 2 pages, ponctuées de virgules bien sur, mais il est nécessaire de marquer des arrêts réguliers. Un partage d’optimisme qui donne du baume au cœur et sème l’envie d’écrire la sienne.

La deuxième partie est intéressante à partir du moment où l’auteure partage sa rencontre avec Claude Lévi-Strauss.