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Citations de Frédéric Dard (2228)


A première vue je l’ai prise pour un martien ( à cause de sa combinaison en matière plastique) ; à deuxième vue, je l’ai prise pour une martienne (à cause de sa plastique tout court) ; à troisième vue enfin je l’ai prise pour ce qu’elle était vraiment, c’est-à-dire pour une ravissante souris, bien sous tous les rapports, et affublée d’une tenue pour la pêche sous-marine.
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Le voici qui va à la gravosse, lui rabat sa part de couvrante, retrousse sa chaste chemise, lui desserre ses dociles jambons et te l'embroque sans autre forme de procédé, d'un élan vigoureux et régulier qui enchante le sommier et dont la cadence amène un sourire de bienheureux sur le masque cocufique de l'époux.
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Ces germanophones, t'as beau jacter leur dialecte, tu peux pas les piger vraiment quand t'es latin pur fruit comme ton éminent camarade. Cette langue à la con, où le verbe se fout en fin de phrase (si bien que tu peux jamais couper la parole de ton interlocuteur puisque t'ignores ce qu'il est en train de dire tant qu'il n'a pas terminé de jacter), je m'y ferai jamais.
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J’ai justement embrayé avec une jolie gosse hier soir, et, en la quittant après un premier mimi-mouillé je lui ai balancé un rembour que je tiens à honorer (non pas de Balzac) mais de ma présence.
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— Je vais vous charger d'un sale boulot, vieux...
— Allez-y, je suis là pour ça, non ?
— Un boulot qui sort un peu du cadre de vos activités...
— Y a pas de cadre à mes activités, boss.
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Frédéric Dard
- Votre mari n'est pas là, madame Eiffel ? - Non, il est allé faire une tour.
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Marthe Avène appartenait à cette catégorie de gens pour qui la peinture est l'art de faire ressemblant.
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Doucement, môme. Bien que la langue française soit en régression, elle est encore utilisée, ou du moins comprise par certaines peuplades.
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On ne va jamais assez à la ligne. J’écris trop massif à présent, trop compact. J’abondante. Dans mes débuts, j’avais le sens de la petite phrase courte : Il poussa la porte et entra ; et hop, à la ligne, pas d’histoire ! Les pages de mes polars d’alors ressemblent à des bandonéons étirés. Maintenant, je suis un vrai pro, un vrai Proust ; je peux me permettre d’affronter les longs paragraphes à changements variables. Des demi- pages sans points, parole. Je pagaie à la virgule. La maîtrise, quoi, n’ayons pas peur. Le langage, c’est un cheval sauvage. Au début, quand tu l’entreprends, tu te crois à un rodéo. Et puis tu le domptes et te voilà écrivain de jumpinge ; bombe noire, culotte blanche, veste de velours, à te rire des obstacles, enlevant ta monture du genou et du poignet : saute, Ernest, saute ! Faut que ça saute ! Et ça saute ! Tu te paies des sans fautes, qu’à peine t’écornes une haie, parfois, en inadvertance. Et bon, tu continues, continues, ta langue devient haridelle dodelinante. Cheval de corbillard. Moi j’insurge. Me laisserai pas avoir. Mon manège à moi, c’est moi ! Je continuerai de me tourner autour.
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Quel est le rôle d’un veilleur ? C’est de veiller. Oh là là, ma matière grise ! Vous auriez pas une vessie de glace pour en assurer le refroidissement ? J’ai peur de couler une bielle, mes fils.
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Le malheureux agonise avec des petites ruades tragi-comiques. La vie est un mal dont on a parfois de la peine à guérir.
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-Alors vraiment, vous ne voulez pas me dire monsieur Constaman ? Vous savez, les secrets c'est comme le pognon, vaut mieux en faire cadeau avant de partir.
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Frédéric Dard
Un piéton est un monsieur qui va chercher sa voiture .
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Frédéric Dard
Une femme doit toujours avouer son age quand il lui va bien .
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J'ai une pensée ardente pour les petits garçons morts si atrocement.
Je les crèverai tous, leurs bourreaux parole !
Bon, j'ai voté pour la suppression de la peine de mort, et je suis prêt à recommencer, mais si je refuse la loi du talion pour la société, je me l'accorde à moi. La société doit garder les mains propres ; moi non. C'est mon problo, ma conscience.
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Ils en auront de la veine, nos mômes, quand ils seront vieux cons ! Déjà, ils ont pas à se plaindre. Voyez les parkings des lycées. Vous avez tout de suite trois cents bagnoles et douze vélos. Les bagnoles sont aux élèves et les vélos aux profs. Ça bascule, je vous dis !
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Pour la gamberge ésotérique on les trouve partant, les gars d'Outre-Rhin ; mais pour le trait d'esprit, ils ne reçoivent qu'une fois par semaine et sur rendez-vous !
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Frédéric Dard
Un pauvre allergique au caviar ou un baron de Rothschild allergique au topinambour peuvent s’en sortir. Le contraire est plus emmerdant.
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Elle a l'air très gentille, mais dans votre job, on n'a pas le droit de se fier aux appâts rances, Mec.
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Malgré son prénom enchanteur qui évoque la steppe, les troïkas sur la piste blanche et les amours du docteur Jivaty-Jiva-Gigot, Natacha , c’est un vrai boudin , croyez-moi Russe ! Un boudin russe ! Elle ressemble à la plus grosse des poupées gigognes qu’on vous vend dans les bazars de Moscou. Dodue, cuissue, ventrues, mafflue, les joues peintes en vermillon, la moustache drue, le cou couleur saindoux, le sein doux parce que mahousse comme un oreiller, le cheveu blond filasse, la bouche en étreinte de limaces, le front bas, la cuisse jambonnière, le mollet en tronc de palmier sous les bas de coton grisâtre, l’œil aussi pétillant qu’une rondelle de truffe sur une tranche de foie gras, cette aimable jeune fille de trente-deux ans est à la volupté ce que Francisco Franco est à la démocratie.
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