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Citations de Frederik Pohl (67)


Donc, sur la Terre,il existait deux catégories bien distinctes d'êtres humains.Si on possédait quelques milliers d'actions dans la pétro- ou chimio-alimentation , on ne manquait quasiment de rien.On avait même la santé assurée , car on pouvait alors s'offrir la Médication Totale. Mais si on ne possédait pas ces actions...
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Il ne put s'empêcher de trembler. Une personne ! Il y avait plus d'une dizaine d'années qu'il n'avait pas senti ni touché une personne! Et même alors, ce n'avait été que ses parents. Il se pouvait aussi que ce ne soit pas une personne mais quelque chose d'autre. Il s'élança vers la cale où il avait trouvé les traces de cette autre personne.

[p.52]
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"Vous savez, dans le temps je travaillais pour le Service de la Santé publique, au contrôle des épidémies. Nous avons liquidé une sacrée quantité de rats et de larves. Je n'ai jamais pensé une seconde qu'un jour j'en ferais partie..."
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Ce genre de dévotion du public imposait à l'artiste certaines obligations. L'apparence extérieure en était une, aussi Rafiel avait-il longuement réfléchi avant de choisir quoi mettre pour sa sortie de l'hôpital. Dans la sélection limitée qu'offrait la penderie de sa chambre, il choisit un pantalon rouge, une tunique bleue électrique et un béret de soie pour couvrir ses cheveux mal peignés. Il n'avait au pieds que de simples pantoufles en moleskine, mais elle feraient parfaitement l'affaire. Il n'était pas en représentation.
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Le croiseur brésilien n’a pas pris la peine de verrouiller. Nous avons vu des flashs d’avant en arrière et nous savions qu’ils vérifiaient nos manifestes au laser. C’était normal. J’ai dit que les croiseurs surveillaient les voleurs, mais en fait, ils étaient plus pour se surveiller les uns les autres que pour s’inquiéter de quelqu’un d’autre. Y compris nous. Les Russes se méfiaient des Chinois, les Chinois se méfiaient des Russes, les Brésiliens se méfiaient des Vénusiens. Ils se méfiaient tous des Américains.
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Enfant, il avait grandi sur le Mars d'Edgar Rice Burroughs, le Barsoom coloré des fonds ocres de la mer morte et les lunes minuscules qui se précipitaient. En vieillissant, il distingue la réalité de la fiction. Il n'y avait aucune réalité dans les guerriers verts à quatre bras et les belles princesses martiennes à la peau rouge, pondant des œufs, dans la mesure où la science était en contact avec la "réalité". Mais il savait que les estimations des scientifiques sur la "réalité" changeaient d'année en année. Burroughs n'avait pas inventé Barsoom à partir d'imaginations légères. Il l'avait repris presque textuellement de la "réalité" scientifique la plus autoritaire de son époque. C'est la Mars de Percival Lowell, pas celle de Burroughs, qui a finalement été démentie par les plus gros télescopes et par les sondes spatiales. Dans la "réalité" de l'opinion scientifique, la vie sur Mars était née et morte une douzaine de fois.

[Chapitre XIV]
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Le radar ne donnait pas des renseignements très utiles sur l’étranger : l’affichage bordant l’écran faisait état de sa masse (approximativement trois cents tonnes), de ses dimensions (une longueur d’au moins quarante mètres) et de sa forme – une forme qui, plus que toute autre chose, évoquait celle d’une boîte de conserve sur laquelle on aurait collé des espèces de bouts de métal tarabiscotés.
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Les étoiles sauvages! Ces mots interrompirent douloureusement sa lecture. Il voulait que Molly lui demande de venir parce qu'elle avait décidé qu'après tout c'était lui qu'elle aimait. Pas pour autre chose.

De plus, il ne comprenait pas vraiment ce qu'étaient les étoiles sauvages. La théorie neuroplasmique lui était familière de façon purement scolaire. Théoriquement, il savait comment fonctionnaient les sens, la mémoire, la pensée et la volonté des étoiles pensantes - comment des effets de masse induisaient l'énergie transciente, comment les brides d'information étaient emmagasinées dans les différents états du spin électronique, comment les ondes scanner se répandaient au long des chaînes d'électrons par contact transflex, comment les impulsions transcientes induisaient des effets magnétiques, électriques et gravitationnels. Il respectait les cerveaux colossaux des étoiles pensantes, leur mémorisation et leur complexité sans égales dans la galaxie. Il éprouvait de l'admiration pour la sagesse suave d'Almarik, le composé stellaire du citoyen symbiotique que tant d'humains avaient rejoint. Mais les étoiles sauvages, c'était autre chose.

Compte tenu de son incommensurable pouvoir, de son intelligence, comment une entité stellaire pouvait-elle refuser toute association avec un autre esprit? Quelle sorte d'obsession ou de psychose pouvait l'amener à refuser tout contact et à vivre solitaire, en marge?
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L'histoire se répétait !
Rouges pour se réveiller ,vertes pour dormir .Les pilules vertes ,sangloté-t-il en pensée , il avait pris les vertes!
Il était fait comme un rat.
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Bravo !C'est exact.Seulement , tu ne vois pas rien , mais tout.L'univers entier ,Robin.Toute la matière, toute l'énergie,tout le temps et l'espace qui ont jamais existé ou existeront jamais . C'est l'atome primordial ,Robin, le monobloc, le bidule dans lequel le Big Bang a fait bang.
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Les Heechees ont découvert très tôt le moyen de stocker les intelligences des Heechees morts ou mourant dans des systèmes inorganiques.C'est ainsi que les hommes morts furent stockés pour tenir compagnie à Wan ,et la société Au-delà de Robin est né d'une application de cette technologie .
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Mais lui , il s'en foutait des trajectoires .Il n'y a qu'avec Doris qu'il pouvait se mettre en orbite!La moitié de son âge ! Aussi intelligente qu'une courge!
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Les sociétés malades rejettent les aventuriers comme des pépins de raisin. Les pépins de raisin n'ont pas tellement droit à la parole. Je suppose qu'il en allait de même avec les marins de Colomb ou les pionniers qui conduisaient leurs chariots bâchés à travers les territoires comanches ; ils devaient avoir une frousse terrible, comme moi, mais ils n'avaient pas tellement le choix.
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Du bout de son revolver, Richy le poussa dans un fauteuil en tubulaire.
« Je suppose que tu ne sais pas ce que c’est qu’un yoyo, persifla-t-il.
– Un yoyo ?
– Et un houla hoop ? Tu n’en sais rien, bien sûr ?
– Mais si, je le sais. Tout le monde sait ça.
– Mais toi, tu es mieux placé que quiconque pour le savoir, parce que tu es fabricant de jouets. N’essaie pas de nous raconter des salades, Hake, ou qui que tu sois. Dis-nous un peu quels jouets tu exportes en ce moment ?
– Je ne sais pas de quoi vous parlez. »
Avec un soupir, Lee vint à la rescousse.
« Pourquoi ne voulez-vous pas nous dire qui vous êtes ? lui dit-elle avec obligeance. En vous obstinant à nier, vous piquez notre curiosité au vif, et nous allons finir par penser que nous avons mis le doigt sur une affaire de tout premier ordre.
– Mais puisque je vous dis que je suis pasteur !
– Oh, Hake, vous êtes empoisonnant ! »
Elle lança un regard morose à l’homme qui gardait la porte en balançant ostensiblement son automatique. Le canon de l’arme se prolongeait par un tube que Hake reconnut pour un silencieux. Détail déplaisant qu’il jugea également ostentatoire.
« Tu veux que je m’occupe de lui ? grommela le type à l’automatique.
– Pas encore. Écoutez, Hake, je vois que vous êtes novice à ce petit jeu. Les salauds qui vous emploient ne vous ont pas tout dit. C’est moi qui vais vous expliquer les règles, d’accord.
– Vous ne voudriez pas me dire d’abord le nom du jeu ?
– Ne faites pas le malin. Examinons la situation. En vous enlevant, nous avons violé la loi. Vous, vous êtes en règle avec la loi, et vous n’avez pas envie de rester entre nos mains. Vous me suivez ? Là, nous nous situons au premier degré. Passons au second degré : mettons que vous soyez un fabricant de jouets ordinaire…
– Mais ce n’est pas vrai !
– Oh, bouclez-la, vous voulez bien ? Laissez-moi terminer. Disons que vous êtes un fabricant de jouets, et que vous n’avez jamais entendu parler des conserveries Lo-Ware, alias l’Équipe. Pourquoi vous avoir enlevé ? Vous vous dites que nous agissons pour le compte de Mattel ou de Sears-Roebuck. En somme, c’est de l’espionnage industriel, un peu musclé peut-être, mais tout à fait banal. Dans ce cas, que faites-vous ? Vous coopérez avec nous. Pourquoi ? Parce que vous ne risqueriez pas votre vie pour un modèle de yoyo, même si vous aviez espéré en inonder le marché soviétique. Vous me suivez toujours ? Il arrive toujours un moment où le sens des affaires passe au second plan.
– Sans doute, mais…
– Il n’y a pas de « mais ». Voilà donc ce qui se passe dans le cas où vous n’êtes qu’un fabricant de jouets. Maintenant, passons au troisième degré : supposons que vous soyez un fabricant de jouets travaillant pour l’Équipe. Vous savez que ces yoyos contiennent des sifflets à infrasons qui rendent les gens fous quand leurs gosses jouent avec – pas complètement fous, mais nerveux et irritables. Vous savez également que vos houla hoops seront responsables de déplacements de vertèbres et de lésions sacro-iliaques propres à déstabiliser l’économie soviétique. Que faites-vous alors ? Et bien, vous coopérez également, parce que vous ne voulez pas que nous sachions que vous n’êtes pas un fabricant de jouets ordinaire. Mais en aucun cas vous n’avez intérêt à nous cacher votre véritable identité, puisque nous la connaissons déjà. C’est d’ailleurs pourquoi vous êtes là.
– Mais j’en suis resté au premier degré ! Je suis vraiment pasteur !
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Le programme appelé "Albert Einstein" se faufilait entre ces millions d'autres programmes sans interférence. [...] Il n'était pas plus réel qu'une équation, et pas moins que Dieu.
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Ça n'était pas facile de vivre, si jeune, si totalement seul.
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Je maudis les esprits tortueux et pervertis qui avaient amené là un brave consommateur comme Gus. C'était presque du meurtre. Il aurait pu jouer son rôle dans le monde, acheter, consommer, travailler et procurer des bénéfices à ses semblables, accroissant ses besoins et accroissant par là-même les bénéfices du circuit de consommation où il se trouvait, il aurait pu élever des enfants qui auraient fait de futurs consommateurs. C'était navrant de voir ce qu'il était devenu : un fanatique inutile.
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Margot, sa femme, avait été cruellement dépecée. Il avait vu son ami, Jack Souther, quitter à la hâte sa maison alors qu'il rentrait ; et bien qu'il eût pensé que les taches sur ses vêtements ressemblaient étrangement à du sang, rien en fait n'annonçait ce qu'il allait découvrir dans la chambre dévastée. Il avait mis un certain temps à comprendre que les lambeaux de chair disséqués, éparpillés sur le plancher, appartenaient à sa femme Margot...
" Non, dit-il à son avocat. Bien sûr, ça m'a fait un choc. Le pire ce fut la nuit suivante, lorsqu'on sonna à la porte et que j'ouvris : c'était Jack. Il venait s'excuser.
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A l'intérieur de l'école, le sifflement imperceptible et sourd d'un bec Bunsen lui parvint. Dans sa flamme bleue, un fer grossièrement moulé passait lentement du rose à l'orange pour tourner ensuite au rouge incandescent.
Il avait la forme de la lettre "I".
I égale "imposteur". La marque qu'ils allaient imprimer sur son front l'accompagnerait où qu'il aille, tout au long de sa vie qui, probablement, serait brève : sur un simple coup d'œil, il serait reconnu coupable du pire des crimes.
Personne ne lui adressa la parole quand Larry Grantz sortit le fer du feu ; par contre trois policiers musclés lui tinrent les bras tandis qu'il hurlait.
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 Désolé, dis-je en lâchant sa main— Désolé pour quoi ? La réponse était que si elle avait besoin de me poser cette question, elle ne comprendrait pas la réponse
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