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Citations de Gabriel Garcia Marquez (1313)


Florentino Ariza était épuisé, incomplet, flottant dans la flaque de leur sueur avec le sentiment de n’être qu’un instrument de jouissance. Il disait : « Tu me traites comme si je n’étais qu’un de plus. » Elle éclatait d’un rire de femelle libre et répondait : « Au contraire, comme si tu n’étais qu’un de moins. »
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Fermina Daza dit au revoir à la plupart des gens près de l’autel mais elle accompagna le dernier groupe d’intimes jusqu’à la porte d’entrée afin de la fermer elle-même ainsi qu’elle avait l’habitude de le faire. Elle s’y apprêtait dans un dernier effort lorsqu’elle vit Florentino Ariza vêtu de deuil au centre du salon désert. Elle s’en réjouit parce que depuis de nombreuses années elle l’avait effacé de sa vie et que pour la première fois elle le voyait, la conscience épurée par l’oubli. Mais avant qu’elle pût le remercier de sa visite, il posa son chapeau sur son cœur, tremblant et digne, et l’abcès qui avait été le substrat de toute sa vie soudain creva. « Fermina, lui dit-il, j’ai attendu cette occasion pendant plus d’un demi-siècle pour vous réitérer une fois encore mon serment de fidélité éternelle et mon amour à jamais. »
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Que deux personnes sans liens de parenté, se connaissant à peine, possédant des caractères différents, se vissent condamnées du but en blanc à vitre ensemble, à dormir dans le même lit, à partager deux destinées peut-être faites pour aller chacune leur chemin, lui semblait contraire à toute raison scientifique.
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- Nous ne nous en irons pas, dit-elle. Nous resterons ici parce que c'est ici que nous avons eu un enfant.
- Nous n'avons pas encore eu de mort, répliqua-t-il. On est de nulle part tant qu'on n'a pas eu un mort dessous la terre.
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Ainsi resta-t-il indéfiniment étranger à l'existence de ses enfants, parce qu'il considérait l'enfance comme une période de débilité mentale [...]
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Il finit par leur recommander à tous de quitter Macondo, d'oublier tout ce qu'il leur avait enseigné sur le monde et le cœur humain, d'envoyer chier Horace, et, en quelque endroit qu'ils fussent, de toujours se rappeler que le passé n'était que mensonge, que la mémoire ne comportait pas de chemins de retour, que tout printemps révolu était irrécupérable et que l'amour le plus fou, le plus persistant, n'était que toute manière qu'une vérité de passade.
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Il était encore trop jeune pour savoir que la mémoire du cœur efface les mauvais souvenirs et embellit les bons, et que c'est grâce à cet artifice que l'on parvient à accepter le passé.
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Surtout, il lui avait toujours semblé injuste que la vie ait pu recourir à tant de hasards interdits en littérature pour qu'une mort aussi annoncée ait pu se réaliser sans faux pas.
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"Ils avaient l'air de deux enfants", me dit-elle. Une réflexion qui l'effraya, car elle avait toujours pensé que seuls les enfants sont capables de tout.
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A cette réserve près, elle pensait qu'il n'y avait pas de filles mieux formées. " Elles sont parfaites, me disait-elle, souvent. Elles rendront heureux un homme quel qu'il soit, car elles ont été élevées pour savoir souffrir."
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Quel jour sommes nous ? Aureliano lui répondit qu'on était mardi. "C'est bien ce que je pensais, dit José Arcadio Buendia. Mais d'un seul coup je me suis rendue compte qu'on continuait à être lundi, comme hier. Regarde le ciel, regarde les murs. Regarde les bégonias. Aujourd'hui aussi, c'est lundi.
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Gabriel Garcia Marquez
L'amitié est un mensonge de l'exixtence
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Gabriel Garcia Marquez
L'amitié est un mensonge de l'exixtence
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Le bateau repartit tous feux allumés, en laissant un sillage de valses jouées au piano mécanique, et nous restâmes durant un instant à la dérive au-dessus d’un abîme d’incertitude avant de nous reconnaître à nouveau les uns et les autres et de nous enfoncer dans la mangrove de la beuverie.
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Et elles lui avaient enseigné des filouteries de bonne femme pour qu’elle feigne de perdre son pucelage et qu’elle puisse déployer au soleil dans le patio de sa maison, le matin de son premier jour de jeune mariée, le drap de fil avec la tache rouge de l’honneur.
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Cette veste à quatre boutons va vous pourrir le corps. p.139
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"Je suis ta mère"
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Faustino Santos fut le seul à entrevoir une lueur de vérité dans la menace de Pablo Vicario et il lui demanda en plaisantant pourquoi ils voulaient tuer Santiago Nasar alors que tant de gens riches méritaient de mourir avant lui.
« Santiago Nasar sait pourquoi », lui répondit Pedro Vicario.
Faustino Santos me raconta qu’un doute lui avait trotté dans la cervelle et qu’il l’avait confié à un agent de police venu plus tard acheter une livre de foie pour le petit déjeuner du maire.
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Et elles lui avaient enseigné des filouteries de bonne femme pour qu’elle feigne de perdre son pucelage et qu’elle puisse déployer au soleil dans le patio de sa maison, le matin de son premier jour de jeune mariée, le drap de fil avec la tache rouge de l’honneur.
Elle s’était mariée dans cette illusion. Bayardo San Roman, lui, avait dû se marier dans l’illusion d’acheter le bonheur grâce à sa fortune et à son pouvoir exceptionnels.
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C'était comme s'ils avaient contourné le difficile calvaire de la vie conjugale pour aller tout droit au cœur même de l'amour. Ils vivaient en silence comme deux vieux échaudés par la vie, au delà des pièges de la passion, au delà des mensonges barbares du rêve et des mirages de la déception: au delà de l'amour.
page 426
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