AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Georges Duby (144)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le temps des cathédrales. L'art et la société, ..

J'avais beaucoup apprécié cet ouvrage de Georges Duby, l'un de mes médiévistes favoris.

e n'est pas un ouvrage d'histoire de l'art, mais un livre sur l'art médiéval, dans son approche sociale et religieuse. Il couvre la période qui va du Xème siècle jusqu'à l'aube du XVème siècle. S'il y a "art" au Moyen âge, il n'est destiné qu'à Dieu seul, comme une sorte d'offrande-sacrifice (pour apaiser sa colère divine). Un art reflétant la féodalité du XIe siècle, par la vassalité du chrétien envers son Seigneur suprême.



(NB : à lire l'excellent roman historique "Les Piliers de la terre" de Ken-Follett, parce qu'il nous plonge au coeur du XIIème siècle et de cette période passionnante des bâtisseurs de cathédrales !)
Commenter  J’apprécie          10
Mâle Moyen Age : De l'Amour et autres essais

Système patriarcal et domination masculine dans tous les aspects de la vie quotidienne (religion, culture, amour courtois, mariage), le Moyen Âge est résolument Mâle.

J'avais apprécié cet ouvrage historiographique de Georges Duby, qui dépeint parfaitement les enjeux culturels, sociaux, économiques et politiques du pouvoir patriarcal à l'époque médiévale.
Commenter  J’apprécie          00
Le chevalier, la femme et le prêtre

Georges Duby était un grand spécialiste de l'histoire médiévale, et "mon" historien préféré pour la période concernée.

Cet ouvrage dépeint la société médiévale, l'art de l'amour courtois, les origines du mariage, la place de la femme et celle (imposante) du clergé...
Commenter  J’apprécie          00
L'an mil

Il s'agit d'un petit ouvrage, bien construit, qui s'attache à étudier les mentalités dominantes de l'époque charnière que constitue l'An Mil.

L'auteur cible une large période, allant de 980 à 1040, et étudie les sources disponibles permettant de répondre à sa problématique. Il s'agit principalement de sources religieuses, chroniques et écrits monastiques, ce qui circonscrit l'analyse sous un angle du rapport avec le Divin.

Si l'esprit millénariste ne semblait pas grandement ancré dans le quotidien, la recherche de la compréhension du monde, qui nait notamment d'une formation de plus en plus développée des moines et lettrés, s'accompagne d'une inquiétude face à certaines manifestations naturelles, telles que les éclipses.

La société féodale commence à se construire autour de sa tri-fonctionnalité. La place du Divin, ciment de la féodalité, gagne du terrain, avec la montée en puissance des pèlerinages, la construction d'églises et de monastères, la mise en avant des reliques. Si l'Eglise est la garante de l'ordre, la chevalerie de type croisade se met aussi progressivement en place.

Un monde, donc, en pleine mutation, marquant son tournant vers une nouvelle organisation sociétale.



Un ouvrage vraiment très intéressant, organisé sous la forme de chapitres et sous-chapitres courts et de citations de chroniqueurs historiques de l'époque. Ce livre est accessible à tous, à condition de prendre le temps de le savourer !
Commenter  J’apprécie          50
Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214

Ce classique m'a été plusieurs fois recommandé lors de mes études d'histoire, et je comprends pourquoi. La beauté de l'introduction est digne d'un bon roman, le reste de l'ouvrage est bien écrit et surtout la démonstration de George Duby est efficace.



Au delà de la bataille en elle-même, peu impressionnante par son nombre de morts et de combattants, c'est toute la culture de l'époque, admirablement bien retranscrite, qui fait l'intérêt de ce livre. On découvre un monde où les femmes sont exclues (au mieux décrites comme sorcières...), où les richesses sont détenues par les nobles et de plus en plus redistribuées par le biais de tournois plutôt que de donations (au grand dam de l'Eglise), où on capture les chevaliers et extermine les mercenaires, où on ne guerroie ni fornique le dimanche, un monde où des rois peuvent combattre sur un champs de bataille dont l'issue, on le croit, est décidée par Dieu plus que par le nombre de soldats, leurs équipements, leurs techniques militaires.



Ce monde nous paraît loin, et cette distance est aussi expliquée à la fin de l'ouvrage par les façons dont cette bataille a été relatée dans l'espace et dans le temps. Dans l'espace d'abord, on voit comment chaque camp dresse un récit politique d'un combat confus. Dans le temps enfin, on comprend comment cet événement a été repris par la mémoire nationale. Ainsi, au début du XXe siècle, les Allemands célébraient, en 1913 le centenaire de la bataille de Leipzig, et les britanniques planifiaient celui de Waterloo pour 1915. Entre deux, nos hommes politiques ont donc trouvé les 800 ans de Bouvines pour rivaliser. Une victoire de la France contre trois ennemis, quand nos voisins s'y sont pris à trois contre un (et même plus encore) pour abattre Napoléon, disaient les orateurs de l'époque.



Bref, le Dimanche de Bouvines est un vieux livre qui n'a pas perdu sa saveur et que je recommande aux amateurs d'Histoire.
Commenter  J’apprécie          71
Le Moyen Age, tome 2 : L'Europe des cathédral..

-Ce trés bel ouvrage ,abondamment illustré,est signé d'un des plus grands médiévistes français,Georges Duby . En trois grands chapitres : I Dieu est lumière 1140-1190 (Saint-Denis/L'église de la cité/La voie cistercienne/Les refus) II L'âge de raison 1190-1250 (La répression catholique/La création/L'incarnation/La rédemption) III L'homme 1250-1280 (Les périls de l'âge nouveau/Révélation de l'Italie/Le bonheur) il analyse l'apparition et l'évolution du gothique à travers l'architecture, l'art mais aussi les évolutions du savoir et la théologie.





Commenter  J’apprécie          80
Guillaume le Maréchal, ou le meilleur chevali..

Une biographie, mais aussi une plongée dans une époque peu connue, sur laquelle nous avons souvent des représentations erronées.

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage, qui décrit la vie d'un homme d'arme, de son allégeance, du sens de l'honneur, à une époque où la hiérarchisation des valeurs était bien différente.

J'ai appris sur le déroulement des tournois, sur les mariages (on y découvre le rôle du roi dans la validation des unions), l'éthique personnelle, le rapport à l'argent (les sommes considérables gagnées lors des tournois sont redistribuées presque immédiatement, la thésaurisation n'est pas de mise)

Un ouvrage de référence
Commenter  J’apprécie          50
Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214

Un classique de la littérature médiévale. La contextualisation est fournie, les évènements sont décrits, et l'aura de cette bataille, qui évoluera au fil du temps, est dépeinte.

La quasi mystique de cette journée, les bases qu'elle va poser, cet ouvrage permet de s'approprier cet acte fondateur, un des plus beaux jalons de l"histoire de France. Le style est très agréable, je vous le recommande
Commenter  J’apprécie          50
Les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme

Ils sont trois à s'être questionnés sur un phénomène qui leur a servi à cerner sous des angles différents ce que l'on a appelé le féodalisme : Ganshof pour répondre à la question, qu'est-ce que la féodalité ? Bloch pour analyser les structures de la société féodale et enfin Duby pour explorer un imaginaire qui a permis lentement à cette société médiévale occidentale de s'auto-analyser, de s'accepter et de se définir, ce qui n'allait pas de soi, car la réalité d'une structuration ne se mesure qu'après sa mise en place dans les faits avant même qu'on ne puisse se mettre à l'étudier. C'est pourquoi la construction de la société médiévale en trois ordres - clergé (qui prie et rapporte les choses aux fins dernières), noblesse (qui a fonction théoriquement de combattre donc de défendre, mais quoi et qui en réalité ?) et travailleurs (qui ont pour principale obligation et raison d'être de nourrir et de créer les objets du quotidien à la force de leurs mains pour le bien de tous mais qui ont besoin pour cela de conditions optimales de paix, ce qui n'est pas forcément facile à obtenir vu leur position d'inférieurs par rapport aux deux autres ordres) est d'abord réalité avant de devenir vision de soi globale, plus ou moins bien acceptée et partagée. La difficulté vient de ce que les deux ordres qui détiennent le pouvoir : ceux qui prient et ceux qui combattent, ne partagent pas forcément les mêmes intérêts, les mêmes priorités et la même vision des choses. C'est toute la problématique abordée et adoptée par Georges Duby qui constate que c'est dans la France du nord que cette conscience de la fragmentation de la société en trois ordres distincts et concurrents mais complémentaires et indissociables s'est forgée dans cette aire géographique aux XIe et XIIe siècles, et qu'elle a intégré les nécessaires et inévitables évolutions que les rapports de force entre noblesse, clergé et tiers État (lui-même fracturé entre bourgeois, artisans,populations rurales libres ou asservies, etc.) ont pu susciter à tous les niveaux et à tous les instants. Tantôt les faits ont favorisé une classe plutôt qu'une autre, à tel ou tel moment, mais ces trois ordres ont finalement fonctionné pendant plusieurs siècles tantôt en tension et tantôt en alliances circonstancielles, selon les situations économiques et sociales et les intérêts propres à chaque catégorie, le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputant la primauté sur tous les autres et faisant quand même alliance entre eux pour maintenir, tant bien que mal, leur férule sur le troisième ordre, tantôt obéissant et tantôt grondant, le tout fonctionnant tant bien que mal jusqu'à la Révolution.

D'où la difficulté conceptuelle globale à se reconnaître dans pareille division d'état et de fonctionnement hiérarchique d'une société, où tout vient encore se compliquer du fait des différences existant entre les sexes



François Sarindar
Commenter  J’apprécie          9012
Saint Bernard : L'art cistercien

La plume toujours magnifique de Georges Duby s’intéresse à l’époque, l’absolu, l’esthétique cisterciens, davantage qu’à la vie de Saint Bernard. Celui-ci est surtout présent par ses écrits. G. Duby nous brosse le portrait de cet absolu qui finalement fut bref, le XIIe siècle, transition entre l’époque clunisienne, et l’âge gothique, celui des villes du Moyen-Âge. Une belle lecture, un peu ardue, lorsque l’on n’en a pas l’habitude, ou qu’on l’a perdue !
Commenter  J’apprécie          10
Mâle Moyen Age : De l'Amour et autres essais

En quoi le Moyen-Âge occidental était-il mâle ? Dans cette série de textes issus de conférences d'époques différentes, le célèbre médiéviste prend comme point de départ les deux conceptions contradictoires et antagonistes de l'amour et de la famille, la conception ecclésiastique et laïque, qui s'affrontent en France et en Europe tout au long du Moyen-Âge, avec une renversement significatif autour du XIIe siècle. Ces deux conceptions laissent cependant transparaître une égale misogynie et des conditions féminines particulièrement déplorables. Le discours sur l'évolution des structures familiales caractérisée par un relatif relâchement des épouvantables contraintes familiales sur le mariage et ses ayant-droit (les fils aînés et les filles dotées uniquement, tous les autres étant destiné.e.s au couvent...), mise en rapport avec la croissance des rendements fonciers et avec les problématiques de la démographie, s'élargit cependant à l'aspect culturel, représenté par le surgissement de l'amour courtois – possédant lui aussi des explications d'ordre politique – tel qu'il apparaît dans les deux parties du _Roman de la Rose_ ainsi que par la métamorphose de la figure du clerc à la même époque.

La prise en compte de cet aspect culturel, jusque dans l'analyse du système de valeurs qui s'affirment à partir du XIIe s., ainsi que quelques communications plus méthodologiques sur les problématiques de l'historiographie culturelle, font évoluer l'essai de manière un peu centrifuge par rapport à question initiale de la masculinité médiévale de l'amour et de la conjugalité. Elles n'éclaircissent pas, cependant, les zones d'ombre liées aux structures familiales autres qu'aristocratiques, sans doute faute de sources suffisantes.
Commenter  J’apprécie          50
La société chevaleresque

Instructif



Ayant fait des études d’Histoire, j’ai trouvé cet ouvrage de Georges Duby fort instructif, un peu complexe par moment, mais intéressant tout de même.



D’un point de vue historique, bon nombre d’historien.ne.s ont travaillé sur ces sujets depuis et quelques interprétations de Georges Duby ont été révisé à l’aube de nouvelles découvertes et de nouvelles propositions d’interprétation mais c’est aussi ce qui fait la beauté de la science.



D’un point de vue historiographique, cet ouvrage est vraiment intéressant, car il témoigne de la manière dont l’histoire était écrite dans les années 1970 et quels étaient les axes de recherches.



Néanmoins, je pense qu’il faut déjà bien connaître l’Histoire de France pour le lire, car il n’est pas forcément accessible à tou.te.s.
Commenter  J’apprécie          00
Histoire de la civilisation française, tome 1..

Excellent ouvrage d'histoire sur le temps long, centré sur le moyen âge, qui se revendique de l'école de Braudel et de Bloch et qui est rédigé dans ce style merveilleux des grands professeurs de la troisième république. Pour ma part j'ai préféré la partie rédigée par Duby, qui se concentre de l'an 900, environ, jusqu'à l'an 1400, à peu près. En effet, elle est organisée de façon plus chronologique, ce qui a simplifié ma compréhension, alors que la partie rédigée par Mandrou est plus thématique. Heureusement, elle traite de périodes plus proches, ce qui remédie en partie au problème de la chronologie qui est moins linéaire, car nous connaissons déjà en partie certains événements ou tendances de ces époques, à l'instar de l'imprimerie, dont l'historique est entré dans mémoire collective. Pour ce qui est des histoires singulières j'aurai retenu celle de Jean Calvin, dont j'ignorais complètement le passé "humaniste" en tant qu'élève de Guillaume Budé, qu'il surnomme ironiquement "Nicodémite" avec les autres humanistes une fois que leur rupture est consommée. De même, l'opposition entre les Capétiens originaux, rompus à l'art du gouvernement, et donc plus rigoureux dans la gestion du royaume, et les premiers Valois, issus d'une grande famille noble, et donc plus dispendieux, ne m'était pas apparue à ce point avant la lecture de ce livre.
Commenter  J’apprécie          10
Le chevalier, la femme et le prêtre

À sa sortie en 1981, "Le Chevalier, La Femme et le Prêtre" était très actuel en tant que la réflexion sur la condition féminine. Le gouvernement de Charles de Gaulle en exile à Londres avait accordé le vote aux femmes en France juste 27 ans auparavant. Le livre décrit le bras de fer entre les nobles et les prêtres catholique au sujet des lois et coutumes qui gouvernaient le mariage au sein de la noblesse. Duby couvre la période de 990 à 1234 la date où les décrétales de Grégoire IX ajoutent les mariage aux sept sacrements de l'Église.

Les problèmes étaient évident aux yeux de tout le monde. Les femme n'avaient aucun droit la société. Elles étaient seulement des vaches reproductrices qui donnaient des héritiers aux nobles et ainsi s'assuraient de la succession chez les familles nobles. Seulement deux critères existaient dans le choix d'une épouse: (1) elle devait être de la noblesse et (2) la fécondité était un exigence absolue. Si la femme n'enfantait pas dans les délais raisonnables le marie la répudierait immédiatement.

Après un premier échec on favorisait une jeune veuve qui avait déjà fait ses preuves de fécondité. Faute de jeune veuve à la portée de main, on enlevait la femme de quelqu'un d'autre. On reléguait les femmes infertiles aux cloitres. La vie était difficile aussi pour les jeunes garçons de la noblesse. Parce que l'on ne voulait pas diviser les successions, on permettait seulement au fils ainé de se marier. Les autres fils devaient aussi rentraient dans les ordres ou rester célibataires. Bref, c'était la barbarie total.

Cet état des choses déplaisait fortement aux clercs mais ils avait d'autres priorités. Il voulait que les pratiques du clergé soient plus rigoureuses. Notamment un mouvement qui visait a empêcher les prêtres d'avoir des concubines débutait à la fin du Xe siècle.

Un deuxième problème était que l'Église romaine catholique n'était pas certain que le mariage était de son ressort. On croyait plutôt que la matière était de juridiction profane car les saints écrits semblaient permettre aux gens mariés de se faire baptiser mais qui interdisaient aux chrétiens de se marier après la baptême. Autrement dit, même si les pratiques étaient abominables, l'église ne croyait pas avoir droit à y légiférer. Pourtant Jésus a dit catégoriquement que le lien conjugal était indissoluble. Il fallait choisir entre deux positions contradictoires qui se trouvaient dans le nouveau testament.

Pendant les onzième et douzième siècles, les prêtres se penchaient graduellement ver la doctrine que le mariage était un sacrement chrétien que l'on ne pouvait pas rompre. En 1234 le pape Grégoire a finalement tranché sur la question et le mariage est devenu un sacrement indissoluble de le l'Église.

Duby ne dit pas quand les pratiques se sont finalement alignées avec le dogme. Il remarque cependant qu'après la décision du pape Grégoire en 1234 que les nobles trouvaient souvent les moyens de détourner les lois de l'église et de répudier leurs pour des raisons parfaitement injustes.

Cependant, la conjoncture historique favorisait le changement. La population s'augmentait rapidement en France au XIIIème siècle. On mettait des nouvelles terres en friches et les familles nobles croyaient qu'elles pouvait se permettre de donner des terres aux fils puinés.

Le défi auquel Duby faisait face était que seulement les clercs savaient écrire. Donc l'historien ne peut connaitre le phénomène que de leur point de vue. La situation des femmes était certainement déplorable mais on ne sait pas du tout ce qu'elles pensaient. Duby clôt son livre avec ces mots: "Il faudrait ne pas oublier ce que les hommes ont fait aux femmes. On en parle beaucoup. Que sait-on d'elles." (p. 203)

Commenter  J’apprécie          21
Amour et sexualité en Occident

Complet intéressant par ses différents regards partant de la Mésopotamie pour en venir à des époques plus contemporaines.

Englobant des articles intéressants sur l'homosexualité, la place des femmes.

Très bonnes notes et bibliographie.

Parfois frustrant car on aimerait encore plus mais c'est un très bon travail de synthèse .

Un bon point de départ ou un indispensable sur le sujet
Commenter  J’apprécie          30
Histoire de la France : Des origines à nos jo..

Mon évaluation et ma critique de cet ouvrage vont trancher par rapport aux autres.

Je reconnais être particulièrement mauvais en histoire et je cherche désespérément un livre qui me permette de m'accrocher et de m'améliorer sur ce point.

Je cherche donc un livre facile d'accès et qui soit agréable mais surtout qui donne du sens.



Il est indiqué que ce livre fait « une large place à l'histoire des mentalités et des comportements» (c'est le point fondamental qui m'a fait choisir ce livre): Je n'ai rien trouvé de tel dans les pages que j'ai lu courageusement avant de finir par abandonner (ce qui est rare chez moi).



Chaque chapitre est écrit par un auteur différent, il y a donc une certaine inégalité dans la qualité des chapitres. Pourtant, aucun de ces universitaires n'est parvenu à m'intéresser.

Le propos se veut souvent exhaustif et donc très descriptif et finalement ennuyeux. On se demande l'intérêt de savoir ces choses.

Certains passages sont des interprétations par des esprits rigides pas toujours objectifs ... bref du travail de mauvais historien: on fait des hypothèses invérifiables et on les valide d'office !



Cet ouvrage manque cruellement d'illustrations pour le rendre moins austère. Il m'est paru peu accessible. Il s'adresse uniquement aux passionnés, pas à moi!
Commenter  J’apprécie          20
Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214

Un classique du livre d'histoire médiévale, raisonnablement long, écrit dans une belle langue, expliqué sans céder à l'à-peu-près ni à la simplification à outrance, partant des sources pour construire un récit. Ce récit est une brillante démonstration de ce qu'apporte le travail de l'historien. Raconter, mettre en perspective et montrer la différence entre histoire et mémoire.
Commenter  J’apprécie          80
L'an mil

Chronique un peu décousue sur divers personnages et leur appréciation de l'An Mil, notamment sur Raoul Glaber ou Raoul le Glabre, un moine mystique. En substance, Georges Duby nous explique que les prétendues terreurs de fin du monde de l'An Mil ne sont qu'un mythe créé a posteriori. Je regrette néanmoins l'absence de trame dans cet ouvrage, qui n'en reste pas moins intéressant.
Commenter  J’apprécie          10
Grand atlas historique : L'histoire du mond..

Ouvrage conséquent (340 pages illustrées de 473 cartes commentées ) pour une entreprise qui ne l'est pas moins . redre compte de l'histoire du monde . L'ouvrage patronné par le grand historien Georges Duby et réalisé par des équipes de spécialistes permet une très bonne approche globale et s'efforce de prendre en compte tous les continents en insistant sur la notion d'aires culturelles. Un ouvrage de référence pour non spécialiste.
Commenter  J’apprécie          60
Guillaume le Maréchal, ou le meilleur chevali..

Duby décrypte l'esprit de la chevalerie franco-anglaise par le prisme d'un admirable échantillon, Guillaume le Maréchal, qui avait la réputation d'être le "meilleur chevalier du monde". On ressort pensif de cette lecture qui nous plonge sans filtre dans un état d'esprit totalement étranger à notre époque.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Georges Duby (1655)Voir plus

Quiz Voir plus

Pokémon ! (difficile)

Depuis la 5eme génération comment réagissent les attaques Ténébre sur les pokémons Acier ?

peu efficace
super efficace
neutre
non affecté

13 questions
653 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeux vidéo , Jeux de rôle (jeux) , dessins animésCréer un quiz sur cet auteur

{* *}