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Critiques de Georges Flipo (73)
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La commissaire n'aime point les vers

Pascal Mesneux, Monsieur personne à priori ; mais tout de même à posteriori, un lettré, féru de poésie, sosie et érudit de Victor Hugo, clochard mais aussi propriétaire. Mort, assassiné. C’est une enquête policière au rythme enlevé qui débute, avec des personnages attachants parce que authentiques et bien calqués dans le réel. Viviane Lancier, commissaire de son état aborde cette enquête avec peu d’engouement. Blasée et solitaire elle aspire à une fonction sinon proche de la routine, du moins à exercer une méthode procédurale engageant ses seules capacités de discernement et donc fort loin des compétences littéraires ou du décryptage en langage poétique que requièrent ses investigations. Mais, c’est sans compter sur ce bon Monot, son nouvel assistant, le lieutenant Augustin de son prénom, beau, intelligent et cultivé. Tandis que Viviane s’étiole dans un inconfort affectif, Monot lui insuffle par sa jeunesse et sa vivacité d’esprit une bonne dose d’adrénaline et ensemble ils vont faire des étincelles pour dénouer cette affaire.

Qui a tué Pascal Mesneux et pourquoi ?

Je cite :

Dans tes jupons remplis de ton parfum

Ensevelir ma tête endolorie,

Et respirer, comme une fleur flétrie,

Le doux relent de mon amour défunt.



On a beau être ignare en poésie, ça fouette quand même, cet uppercut baudelairien.

Comme je l’ai dit, c’est enlevé, mais comme une valse qui a mis le temps et ça m’a beaucoup plu, ce livre de Georges Flipo. C’est l’opération masse critique de Babelio que je m’empresse de remercier.

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Tous ensemble, mais sans plus

Rien de tel qu'une petite louchée de nouvelles entre deux romans plus conséquents, à savourer tranquillement... Ah, non, pas celles de ce recueil ! Elles sont plutôt du genre à être englouties les une à la suite des autres, tels les carrés de chocolat d'une plaque qui n'a pas eu le temps de réintégrer le placard, comme en leur temps les nouvelles voyageuses de Qui comme Ulysse.

Le point essentiel étant qu'elles se laissent lire très aisément, tout en pointant des petits travers particulièrement bien partagés par nos contemporains. Racisme, misogynie, « grand écart » social, réactions aux différences quelles qu'elles soient, forment la toile de fond de ces nouvelles réunies sous une couverture évocatrice avec des pingouins formant des groupes mouvants et hétéroclites.

Dans bon nombre de ces textes, un individu tente de rester dans son petit cocon pour se protéger des autres, des vieux, des laids, des plus pauvres, des différents, et n'y réussit pas toujours parfaitement. C'est acide, mais pas dépourvu d'empathie avec les uns et les autres. Certaines nouvelles plus optimistes laissent heureusement un peu d'espoir en l'humanité. Beaucoup de sourires et quelques grincements de dents plus tard, on s'étonne de quitter avec regrets cette foule pas si sentimentale... A lire et à faire lire !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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La commissaire n'a point l'esprit club

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Folio pour m'avoir fait parvenir ce livre.

J'ai découvert la commissaire directement dans ce 2ème tome mais ce n'est pas très important pour l'histoire. Il est très facile de comprendre ses rapports compliqués avec sa hiérarchie, avec ses hommes et son manque d'estime d'elle-même. Elle ne possède pas un sens du relationnel très développé et fantasme une relation avec un de ses subordonné. Alors lorsqu'on l'envoi sur une île grecque en sa compagnie pour résoudre un meurtre, elle pense plus c'est sa chance. Seulement rien ne se passe comme prevuet elle se retrouve flanquée d'un nouveau venu, sportif, se liant facilement d'amitié, faisant des ravages autour de lui, l'antithèse de ce qu'elle apprécie.

L'enquête se déroule en huis-clos sur l'île transformé en club de vacances, les suspects se multiplient, les mobiles sont nombreux et l'injonction de ne pas faire de vagues et de travailler incognito complique tout.

J'ai bien aimé cette commissaire fragile sur les aspects personnels et forte sur ceux liés à son métier ainsi que son côté cynique par moment.

L'écriture est agréable et il est facile de se laisser entraîner par l'histoire et l'humour.

J'ai moins apprécié la multiplication des cadavres et la surenchère de coupables à la fin.

Toutefois ça reste une lecture divertissante et j'inscris le premier tome dans mes futures lectures.
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Tous ensemble, mais sans plus

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un recueil de nouvelles aussi savoureux et où toutes les nouvelles sont quasiment de qualité égale.



Georges Flipo est caustique juste ce qu'il faut, il sait appuyer là où ça fait mal mais sans en rajouter. En plus, tout ceci est fait à bon escient : il s'agit plus de provoquer une réflexion chez son lecteur que d'une moquerie gratuite envers les uns ou les autres.



On le sent, il les aime ses personnages, même s'ils sont, par certains aspects, des humains pas très bienveillants. Il prend un malin plaisir à les malmener, à montrer leur visage le plus sombre et il le fait avec humour.



En tant que lectrice, je me suis régalée de ces histoires et de l'art de la chute de l'auteur.



Un recueil terriblement jubilatoire avec une mention particulière pour la seconde nouvelle qui a donné son nom à ce livre.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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La Diablada

Voilà un florilège de nouvelles toutes différentes les unes des autres, qui nous régale d'histoires drôles ou touchantes, parfois inquiétantes, ou bien même légèrement fantastiques. Les fameuses chutes sont toujours là pour nous chambouler un peu même si certaines sont attendues, mais c'est aussi notre plaisir de lecteurs que d'attendre la chute...

J'ai donc souri en même temps que le tableau du nom d'avarice, m'amusant de son étrange pouvoir sur un couple d'enseignant brossé avec humour.

Postée derrière le curé, j'ai laissé mon regard suivre la disparition attendue du héros se laissant emporter par la Diablada.

J'ai rêvé dur comme fer attraper la pie avec du sel, et je me suis retrouvée en train de pister un cycliste dans l'attente qu'il pause le pied pour lui lancer : "c'est dur, hein ?".

J'ai bien sûr adoré jouer l'héritage au jeu de la terrine et je me suis laissée prendre par le récit d'un vieux marin racontant son naufrage.

Les trois textes que j'ai préféré sont "Journée libre", parce qu'il s'agit d'un beau rêve de poupée et d'un joli mensonge,

"Le film cassé" a fait échos à de bons souvenirs d'enfance, mais je n'avais pas de cousins aux talents de conteurs,

et enfin "Les banquets du Stalag XVIII E" m'ont émue.

des liens ici : Voilà un florilège de nouvelles toutes différentes les unes des autres, qui nous régale d'histoires drôles ou touchantes, parfois inquiétantes, ou bien même légèrement fantastiques. Les fameuses chutes sont toujours là pour nous chambouler un peu même si certaines sont attendues, mais c'est aussi notre plaisir de lecteurs que d'attendre la chute...

J'ai donc souri en même temps que le tableau du nom d'avarice, m'amusant de son étrange pouvoir sur un couple d'enseignant brossé avec humour.

Postée derrière le curé, j'ai laissé mon regard suivre la disparition attendue du héros se laissant emporter par la Diablada.

J'ai rêvé dur comme fer attraper la pie avec du sel, et je me suis retrouvée en train de pister un cycliste dans l'attente qu'il pause le pied pour lui lancer : "c'est dur, hein ?".

J'ai bien sûr adoré jouer l'héritage au jeu de la terrine et je me suis laissée prendre par le récit d'un vieux marin racontant son naufrage.

Les trois textes que j'ai préféré sont "Journée libre", parce qu'il s'agit d'un beau rêve de poupée et d'un joli mensonge,

"Le film cassé" a fait échos à de bons souvenirs d'enfance, mais je n'avais pas de cousins aux talents de conteurs,

et enfin "Les banquets du Stalag XVIII E" m'ont émue.

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J'ai donc souri en même temps que le tableau du nom d'avarice, m'amusant de son étrange pouvoir sur un couple d'enseignant brossé avec humour.

Postée derrière le curé, j'ai laissé mon regard suivre la disparition attendue du héros se laissant emporter par la Diablada.

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J'ai donc souri en même temps que le tableau du nom d'avarice, m'amusant de son étrange pouvoir sur un couple d'enseignant brossé avec humour.

Postée derrière le curé, j'ai laissé mon regard suivre la disparition attendue du héros se laissant emporter par la Diablada.

J'ai rêvé dur comme fer attraper la pie avec du sel, et je me suis retrouvée en train de pister un cycliste dans l'attente qu'il pause le pied pour lui lancer : "c'est dur, hein ?".

J'ai bien sûr adoré jouer l'héritage au jeu de la terrine et je me suis laissée prendre par le récit d'un vieux marin racontant son naufrage.

Les trois textes que j'ai préféré sont "Journée libre", parce qu'il s'agit d'un beau rêve de poupée et d'un joli mensonge,

"Le film cassé" a fait échos à de bons souvenirs d'enfance, mais je n'avais pas de cousins aux talents de conteurs,

et enfin "Les banquets du Stalag XVIII E" m'ont émue.

des liens ici : http://sylvie-lectures.blogspot.com/2008/09/la-diablada-georges-flipo.html
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Un moment d'égarement

Ce collectif de nouvelles, dont chacune a un auteur différent amené à s'inspirer du même thème (celui du titre), résulte d'un Concours de nouvelles des Éditions du Roure que j'ai gagné cette année-là (ce qui fait que ma nouvelle "Le coup du soir" a été éditée en premier dans l'ouvrage). Mais ce qui est passionnant, c'est justement de voir comment les 15 auteurs sélectionnés ont donné libre cours à leur imagination en partant dans des directions complètement dissemblables...
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Tous ensemble, mais sans plus

Voici que ce l’auteur lui-même dit de son nouveau recueil de nouvelles, Tous ensemble, mais sans plus, qui vient de paraître aux Editions Anne Carrière : « L'idée de ce recueil est simple : on n'a jamais tant parlé, en France, de mixité sociale, d'égalité des chances, de fractures du corpus national. Mais on n'a jamais eu autant envie de se resserrer en petits cercles, entre semblables. J'ai voulu écrire un recueil sur ces fractures sociales, sur ces clivages selon l'âge, le milieu, l'apparence, la couleur, la religion, l'origine.



Mais il ne suffit pas de débarquer sur un sujet d'actualité pour en faire un recueil intéressant. Je ne voulais pas tomber dans la facilité, et me laisser porter par le vent. Je ne voulais pas de beau message moralisant, je ne suis pas un bien-pensant. Je ne voulais pas non plus de brûlot, je ne suis pas un polémiste. J'ai simplement voulu mettre en scène ces fractures, sans chercher à les soigner. J'ai voulu montrer dans un registre parfois grinçant, allant même jusqu'à l'humour le plus noir, parfois cruel, parfois plus souriant. »



Et voilà qu’une fois de plus, Georges Flipo, en quelques nouvelles, parvient à nous réjouir, et plus même, à nous rendre heureux. Heureux de le lire, de retrouver sa plume alerte mais délicate, son humour caustique souvent au second degré, et surtout l’attachement, la tendresse qu’il porte à ses personnages, et sans doute à son prochain.



Lire Georges Flipo, c’est s’évader, mais s’évader tout près de chez soi (bien qu’avec le précédent recueil Qui comme Ulysse, nous ayons vraiment voyagé). Les personnages, ça pourrait être vous ou moi, ou votre voisine, votre grand-père ou votre soeur. Ce sont des gens simples, normaux à qui il arrive les choses normales de la vie, de l’amour, du désir, des désillusions, des maladies… Alors bien sûr, ces gens si proches de nous, on s’y attache, on les aime un peu, beaucoup, ils nous font rire ou pleurer, mais jamais ne nous laissent indifférents.



Tout au long des 14 nouvelles de ce recueil, nous croisons les grands thèmes de notre époque : mixité sociale et racisme, qui font la une des informations, mais aussi les différences de milieu, les non-dits et le rejet de l’autre dont l’apparence n’est pas la même que la nôtre, du trop vieux ou de la trop romantique, du riche par rapport au pauvre, des branchés et des ringards, des bourgeois et de la classe ouvrière, de ceux atteints d’un handicap….



Ces textes sont pour la plupart drôles, mais portent également à la réflexion. Sous un ton léger, le fond est là. Georges Flipo ne se permet pas de juger, jamais, non, il constate, il témoigne, il partage. Et c’est à nous, lecteur, de faire notre chemin, notre mea-culpa parfois et de regarder la réalité en face.



A la fin de la lecture, en plus du plaisir immense de retrouver cet auteur proche des gens et de leurs souffrances, de la vie de tous les jours se pose une question primordiale : Sommes-nous donc tous des pingouins ?



« – Des pingouins ! Vous êtes comme des pingouins sur la banquise, tous à vous renifler, à lustrer votre plumage… Et vous vous serrez l’un contre l’autre, frissonnants, dès que souffle un vent mauvais… Malheur à l’intrus : vous lui souriez, mais vous le regardez les yeux dans les pieds, à guetter sous ses palmes la moindre fissure de la glace, en espérant qu’elle devienne fracture, béante, qu’elle l’entraîne le plus loin possible, et allez, ciao ! Tous ensemble, bien sûr, mais sans plus. Sans les trop vieux, les trop pauvres, les trop colorés, les trop moches. Sans les trop autres. – Allons, mon ami, ce ne sont que des mots. Words, words, words… »



Aux lecteurs qui attendent à chaque nouvelle une « chute » selon la tradition, sachez qu’à part pour une ou deux, l’auteur nous livre des chutes toutes en douceur, des fins si évidentes, bien que parfois surprenantes qu’elles ne « chutent » pas, mais coulent de source… Néanmoins, la nouvelle Compassion a une chute, une vraie chute qui clôt d’une phrase et d’une façon merveilleuse la nouvelle : sursaut d’horreur ou éclat de rire, chaque lecteur aura sans doute une réaction différente !


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La commissaire n'a point l'esprit club

Découvert en boîte à livres, un petit polar qui m'a semblé sympathique et divertissant et a tenu ses promesses. L'héroïne, commissaire presque quadragénaire qui peine à se faire confiance et se faire valoir, se retrouve catapultée dans un village de vacances grec pour étouffer au nom du copinage politique une sombre affaire de suicidé assassiné.



On est plutôt dans le registre de la farce donc il faut entrer dans le jeu de la caricature et de l'humour grinçant. L'intrigue est cependant bien menée et intéressante à suivre. Un agréable moment de divertissement pour quelques jours de vacances, au club med ou ailleurs...

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La Diablada

Ce recueil m'avait été conseillé à l'occasion du festival des nouvelles à Lauzerte, il y a fort longtemps..., et quel heureux conseil ! Je pensais ne pas aimer les nouvelles, ce recueil de Georges Flipo m'a carrément envoûtée. Embarquée au point d'avoir la sensation, tout au long de ma lecture, d'être au premier plan des histoires, un vrai bonheur ! Le tableau, je l'ai contemplé ; la narration des plats cuisinés, je l'ai écoutée au stalag et me suis "évadée" avec les autres prisonniers ; quant à la Diablada, j'ai eu l'impression que l'écriture même, son rythme, m'emportait progressivement dans cette danse. Parmi les douze nouvelles, je place d'ailleurs ces trois sur le podium.

Une pépite pour moi ce recueil, c'était peut-être la première fois que je me suis mise vraiment à lire ?
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La commissaire n'a point l'esprit club

Georges Flipo. La commissaire n’a point l’esprit Club. Folio Policier. 293 p. 3 étoiles.

Le second roman de cet écrivain.

Toute l’histoire se déroule principalement dans un « club mèd ».

Déjà je n’ai pas trop l’esprit « club », donc à postériori, pour moi, le contexte a desservi le récit.

Le soucis, ce sont les longueurs. Et les petites « fautes professionnelles » qui s’accumulent (la Commissaire ne demande pas les alibis à chaque personne suspectée, elle planque son flingue où on peut facilement le trouver,…) sans que cela n’ajoute au récit.

L’humour est lourd, l’héroïne est presque toujours de mauvais poil.

Bref, ce n’est pas terrible mais on m’a prévenu.

Et je lirai le tome 1 qui est meilleur (mais j’ai préféré commencé par le moins bon afin de me réserver la possibilité de me procurer le tome 3 si la tome 1 me plaît…

Je suis à la recherche de romans policier humoristiques écrit par des francophones ou européens…Si vous en connaissez, je suis preneur.

Voici déjà 2 auteurs dont chaque livre lu m’a plus plu… :

https://www.babelio.com/livres/Henaff-Poulets-grilles/693778

https://www.babelio.com/livres/Manzini-Piste-noire/717829

Bonne lecture.









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La commissaire n'a point l'esprit club

J'ai beaucoup hésité sur l'impression que m'a faite ce livre, car j'ai souvent oscillé tout au long de la lecture.



La commissaire est ronchon, jamais contente, toujours à contre-temps, pas sympathique du tout, or, c'est le personnage principal.

Le concept des animateurs (GO) du club de vacances qui s'appellent tous Cocos et Kikis, le personnel les Hétoilàs (oui, de hé! toi, là!) et les vacanciers et vacancières les Chéries et Chéris était presque insupportable à la lecture, mais en même cet horripilement que j'ai ressenti était sûrement voulu et très pertinent pour dénoncer l'ambiance débilitante et déshumanisante de ces clubs de vacances. Au final c'était très judicieux et un bon point.

L'histoire est bien, il y a du suspense et c'est bien conçu.



C'est un tome 2, je n'ai pas lu le 1 mais on peut s'en passer, on comprend vite ce qu'on doit comprendre grâces aux rappels qui sont bien amenés.



Ça m'a donné envie de lire d'autres livres de cet auteur pour ma section détente. Mais pitié plus de cocos et kikis!
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La commissaire n'aime point les vers

Je remercie la Masse critique de Babelio pour cette belle découverte parue chez Folio policier.



Un cosy mystery à la française avec un brin de nostalgie. 



Viviane Lancier est saisie de l'enquête suite à la découverte du cadavre du sosie de Victor Hugo(dont on voit tous et toutes la tete). Aidée par son équipe,  elle va devoir affronter d'autres cadavres ayant tous comme point commun Baudelaire!



Viviane est fan de Navarro (je les regardais aussi durant mon adolescence), et drôle!



Elle a des points communs avec sa "consœur " Agatha Raisin:chefs toutes les deux,enchaînant les régimes,  cherchant l homme idéal.



La plume de Georges Flipo est très agréable à lire, le suspens est gardé jusqu'à la tout fin du livre. Tout est parfaitement cohérent et mis en scène. 



J'ai passé un très agréable moment de lecture.



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Tous ensemble, mais sans plus

Sous une couverture au titre assez gavaldéen, illustrée de manchots éparpillés sur la banquise, des nouvelles qui tiennent la promesse de la quatrième de couverture. "Tous ensemble, bien sûr, mais sans plus. Sans les trop vieux, les trop pauvres, les trop colorés, les trop moches. Les trop autres."



Dans les groupes soudés par le milieu social, la culture, les études ou l'âge, le vilain petit canard (ou manchot, ou même pingouin si l'on préfère), en dépit de ses qualités, va avoir du mal à survivre. Parfois il met en œuvre une stratégie étonnante mais sans réussite obligée (dans Tous ensemble, mais sans plus, très politiquement incorrecte, La vache et le tigre, Compassion, La maîtrise de la langue).



L'ironie caustique fait mouche, bien que l'on sente que l'auteur les aime, ses personnages, et qu'il suffirait de peu pour que change leur sort. Sainte Pauline des Tandas, qui fait la part belle au tango, L'heure du bain, et La montée vers le ciel, offrent des échappées vers un Ensemble c'est tout...



Certains craignent de se lancer dans des nouvelles : "il faut entrer encore dans une nouvelle histoire" et "on n'a pas le temps de bien s'immerger, c'est frustrant". Sans parler de l'éternel débat Chute/Pas chute. Ma foi, ici, pas de souci. Aucun long corridor d'entrée, tout de suite le salon, juste au moment où tout se noue. L'avant est brièvement présenté, souvent au détour d'une phrase. A la fin, une ouverture permet souvent au lecteur de rêver, imaginer la suite, piétiner de désolation de ne pouvoir intervenir.


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La Diablada

D'un galop ou presque j'ai dévoré ce recueil de douze nouvelles, où il m'est bien difficile de choisir mes préférées!Trois vous feront voyager en Amérique latine (l'auteur connaît bien, et ça se sent), les autres feront voyager votre imagination. Humour et émotion sont au rendez vous, et en moins d'une vingtaine de pages toute une histoire passionnante se fait connaître.



A recommander à ceux qui croient ne pas aimer les nouvelles!
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Le vertige des auteurs

Mis à la retraite anticipée, Sylvain Vasseur tourne le dos au cyclotourisme prévu, et se lance dans l'écriture : il sera écrivain! Tout part d'une remarque son patron, des articles de presse le créditent d'un roman qui n'existe pas et dont le titre change sans cesse, et annoncent la parution d'un recueil de nouvelles : il écrira des nouvelles!



Autour de l'écrivain en puissance, graviteront des éditeurs, des auteurs, et des femmes , dont la sienne, Arlette...



Sylvain Vasseur va connaître toutes les galères de l'écriture, d'abord, puis de l'édition. Georges Flipo ne lui épargne rien, dans ces aventures taillées au cordeau, baignant dans un humour (souvent noir) et une belle ironie. Sylvain n'est pas sympathique, le plus souvent, mais pathétique, ça oui!



"Il l'avait alors enrichi [l'article de presse] de quelques phrases sur le charisme de l'auteur, la vigueur du thème, la singularité des idées, la plasticité du style, et tous les commentaires qu'on peut émettre avec un emballement prudent, à propos des livres qu'on n'a pas lus."

"Et Sylvain découvrit que le vrai métier d'un écrivain ne consiste pas à écrire, mais à se faire publier."


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La commissaire n'a point l'esprit club

La commissaire Viviane Lancier se voit assigner une nouvelle mission par le Tout-Puissant (son directeur) et le ministre de l'intérieur. Elle doit partir illico enquêter avec son Lieutenant favori Monot dans un club de vacances basé sur une île grecque. Le Chef du Village a été retrouvé pendu le soir du 14 juillet déguisé en Napoléon. Deux jours avant, nombreux sont ceux qui l'ont entendu se disputer violemment avec sa femme, à priori le "King" accumulait les conquêtes féminines... Mauvaise farce, suicide où meurtre, elle va devoir en déterminer la cause, sans faire de vagues, incognito, car le Président de "L'Esprit Club" n'est autre que le frère d'un ancien ministre. Au moment du départ, ce n'est pas son Lieutenant favori qui embarque avec elle, mais un autre Lieutenant, un athlète musculeux latino. Déjà contrariée de se retrouver dans une ambiance club de vacances avec Karaoké, piscine, boîte de nuit où les corps n'en finissent pas de s'étaler, elle dont le corps "charpenté" ne sait pas résister aux frites...Comment ne pas être sous le charme de cette truculente commissaire tellement loin des clichés "mannequins" servis par les séries télévisées. Même si l'intrique est un peu tarabiscotée, le profil, la verve, la sensibilité du personnage principal mérite le détour. Quand à l "Esprit Club" il a comme un petit air des "Bronzés" de quoi passer un bon moment.
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La commissaire n'aime point les vers

Cette commissaire un rien bourrue, obsédée par son embonpoint, qui soigne ses angoisses à coup de barre de "Mars" et qui craque pour son adjoint comme elle craque pour un morceau de chocolat m'a bien fait sourire ! ici point d'hémoglobine ni de super héros, juste des personnages qui m'ont semblés très familiers et une commissaire fine psychologue pour résoudre une enquête hors du commun dans le milieu des poètes Baudelériens. Un petit polar littéraire bon enfant idéal pour le temps des vacances :))
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Qui comme Ulysse : Nouvelles en partance

J'ai enfin lu le dernier opus de Georges Flipo, son livre de nouvelles Qui comme Ulysse, qui a traversé notre blogosphère telle une étoile filante, laissant derrière lui de le scintillement de son sillage, et une petite lumière au fond de mon coeur, une douce chaleur, comme quand on a fait un voeux et qu'on souhaite ardemment qu'il se réalise...

Je ne vous raconterai pas ces quatorze nouvelles, sur lesquelles on a déjà beaucoup lu, mais vous livrerai juste quelques impressions...

Evasion et rêve, c'est ce qui domine, bien sûr, avec ces contrées lointaines que l'on visite au fil des pages, ces hommes et femme qui vont au bout de leurs idées, qui vivent totalement leur destin, qui le prennent même en main pour l'influer.

Poésie et humour, que l'on retrouve dans les descriptions des personnages, dans les portraits brossés avec tant de délicatesse, de précision, de finesse et parfois de dérision (j'ai vraiment ri à la lecture de "Nocturne", me retrouvant dans un voyage effectué il y a fort longtemps, face aux mêmes touristes !).

Douceur et violence. Des sentiments, des hommes, de la vie, du destin...

Nostalgie et réalisme. Comment au quotidien on peut vivre sa vie, construire ses rêves sans renier sa part d'enfance, sans se perdre, ou en se retrouvant...

Et surtout, amour. Amour de la vie, amour des hommes, amour des belles phrases et des mots qui s'enchaînent...

Un vrai bonheur que cette lecture ! avec un coup de coeur tout particulier pour la poignante "Ile Sainte Absence".



suite sur :
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La commissaire n'aime point les vers

J'ai trouvé ce roman très agréable à lire en raison de son ton humoristique. Le regard plein de dérision de l'auteur sur la responsable de l'enquête, la commissaire Lantier, et la naïveté de son nouvel assistant, le jeune lieutenant Monot, m'ont en effet franchement amusé.

Bien que l'intrigue en elle-même n'ait pas réussi à me captiver (même si elle est bien construite et sans doute en raison de ce ton et de l'ambiance plus délirante qu'angoissante qu'il crée), ce roman m'a fait penser à ceux de Fred Vargas, auteur que j'apprécie beaucoup. Il ressemble aussi un peu aux ouvrages de Wodehouse. Je conseille donc ce livre à ceux et celles qui cherchent à passer un agréable moment de divertissement mais pas aux adeptes de sensations fortes (gore).
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La commissaire n'aime point les vers

Georges Flipo. La commissaire n’aime point les vers. 2010. Folio. 300 p. 3,5 étoiles.

C’aurait pu être un bon livre si l’auteur avait condensé le récit.

A partir de la page 200 on se sent atteint d’un certain désintérêt. Plus rien de nouveau ne se passe depuis quelques dizaines de pages…

Et page 223, je me suis dit que plus rien d’intéressant ne s’est produit depuis 50 pages…

D’autre part, l’auteur possède du talent.

Quelques incohérences : comment tirer une balle d’une cage d’escalier vers une pièce intérieure d’un appartement ?

Prendre la décision de balader avec un fusil dans une cage d’escalier ?

Et une ou 2 autres observations…mais plein de bonne volonté aussi.

Bon si on n’est pas trop regardant à ce genre de défaut n’hésitez pas à le lire.

Le second livre que je lis de cet auteur après « La commissaire n’a point l’esprit club ». Celui-là m’a déçu, celui-ci n’a pas pu rattraper la sauce…Du coup Flipo, c’est terminé pour moi.

Par comparaison, l’écrivain Manzini que j’ai découvert récemment (en commençant par « Piste noire » - lieu du crime : Aoste) est plus agréable, plus caustique,…

Sympa aussi : « Poulets grillés » de S. Hénaff…

N’hésitez pas à m’alimenter de vos recommandations en matière de roman policier espagnol ou français…et s’il y a un peu d’humour j’apprécierai encore plus le tuyau…





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Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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