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Critiques de Gilbert Keith Chesterton (129)
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Cet audio-livre regroupe neuf histoires de meurtre à huis clos écrites par d'éminents auteurs. Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions VOOLUME pour m'avoir permis de les découvrir en version audio.



L'avantage de ce format, c'est qu'il peut être écouté en plusieurs fois, puisque les nouvelles et courts romans sont bien séparées en chapitres. L'inconvénient, c'est que les chapitres de la version que j'ai reçue en service de presse ne sont pas intitulés sur l'application NetGalley, difficile donc de s'y retrouver. D'autre part, cela représente presque 19 heures d'écoute, ce qui est plutôt très long, de mon point de vue.



Je ne vais pas résumer ici les textes que j'ai écoutés : chacun d'entre eux doit faire l'objet d'une présentation sur Babelio. On y retrouve des auteurs populaires, grands classiques du genre (Edgar Alan Poe, Arthur Conan Doyle, Maurice Leblanc) mais aussi des auteurs moins connus (que j'ai en tout cas découverts) : Henry Cauvain, Octave Mirbeau et GK Chesterton.



J'ai aimé le timbre de la voix de Loïc Richard et je salue son interprétation et sa diction sans défaut. En revanche, j'ai trouvé cette lecture parfois un peu monotone (pour La vallée de la peur, par exemple). Même s'il fait l'effort de modifier sa voix en fonction des personnages qui parlent et d'essayer d'adapter l'intonation la plus juste selon l'action, sa voix grave m'a parfois un peu perdue.

J'abandonne provisoirement cette écoute pour y revenir dans quelques semaines, espérant pouvoir mieux me concentrer sur la narration après une petite pause auditive.
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

On retrouve des auteurs classiques célèbres dans des nouvelles ou courts romans.

Le format est donc très agréable, on peut écouter une histoire complète en 40 minutes ou une heure. Parfait pour un trajet en voiture, un peu de relaxation le soir ou du ménage.... Toutes les histoires ne se valent pas, je n’ai pas accroché avec Maurice Leblanc par exemple. Mais la plupart de ces textes ont bien vieillis et restent très agréables. Un grand plaisir pour moi de découvrir ces classiques ! Arthur Conan Doyle est toujours une référence et on retrouve dans ce recueil plusieurs aventures de Sherlock Holmes. Gros coup de cœur pour La vallée de la peur.

La lecture, la voix et l’intonation de Loïc Richard sont parfaites. Il nous immerge bien dans les récits.

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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Un livre audio qui regroupe 9 enquêtes sur des crimes en huis clos. J'en connaissais 3 et j'ai donc découvert les 6 autres.



J'ai passé un très bon moment avec ces enquêtes (toujours un plaisir de retrouver Sherlock Holmes et Watson). Je me rends compte à quel point j'adore ces vieux récits, parfois oubliés, ils ont un charme particulier qui me réjouit.



C'est une excellente idée de proposer des nouvelles version "crime" en livre audio ?



Je ne peux que vous encourager à tenter l'aventure 💜



J'ajouterai que le narrateur est parfait 👍
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Si vous êtes amateurs d'enquêtes policières d'une ancienne époque et que vous courrez après le temps, cette écoute est faite pour vous ! Les éditions VOolume nous proposent de nous plonger dans 9 nouvelles ou courts romans célèbres où une affaire de meurtre à huis clos sera de la partie.



Pour ce voyage dans le temps, j'ai eu la joie de retrouver la voix Loïc Richard que j'associe depuis quelque temps à la lecture de romans historiques et qui a su encore m'offrir un très bon moment d'écoute. J'ai pris plaisir, en sa compagnie, de découvrir ou de redécouvrir des auteurs qui ont marqué une époque comme ce fut le cas de Maurice Leblanc, Edgar Allan Poe, Arthur Conan Doyle, d'Henry Cauvain, d'Octave Mirbeau ou encore de G.K. Chesterton.



🎧J'ai apprécié ce format où j'ai pu écouter plusieurs histoires d'un temps assez court ce qui permet de les découvrir d'une traite sans devoir s'arrêter si on a une bonne heure devant nous.



Je tiens à remercier les Éditions VOolume et Netgalley France pour ce moment d'écoute que j'ai beaucoup apprécié en compagnie de Loïc Richard.



Si vous avez peur de vous lancer dans la découverte de livres audio et que vous aimez les enquêtes policières d'époque, c'est peut-être un bon compromis pour tenter l'expérience 😉
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Quand j'ai vu cet audiolivre rassemblant 9 huis-clos d'auteurs classiques connus, je n'ai pas résisté !!!

Ce recueil contient les œuvres suivantes :

- Thérèse et Germaine, Maurice Leblanc

- Le Double assassinat de la rue Morgue, Edgar Allan Poe

- La Bande mouchetée, Arthur Conan Doyle

- L'Homme à la lèvre tordue, Arthur Conan Doyle

- Maximilien Heller, Henry Cauvain

- La Vallée de la peur, Arthur Conan Doyle

- Les Bouches inutiles, Octave Mirbeau

- Le Jardin secret, G.K. Chesterton

- Le Malade à demeure, Arthur Conan Doyle

Grande fan de Sherlock Holmes, j'ai écouté avec plaisir ces 4 récits, même si ce ne sont pas les meilleures enquêtes de mon détective préféré !

Je ne connaissais pas le récit de Maurice Leblanc, ni celui d'Edgar Allan Poe, et j'avais envie de découvrir ces auteurs. J'ai beaucoup aimé ces huis-clos intelligemment menés, même si j'ai trouvé le style daté. Dans une chambre ou dans une hutte sur la plage, même seul, on n'est pas à l'abri d'un assassin !

J'ai découvert Henry Cauvain dans un huis-clos captivant !

Par contre Octave Mirbeau ne m'a pas convaincu. Cette nouvelle n'est pour moi pas un huis-clos et il n'y a pas d'enquête, juste un récit assez glaçant.

Je suis contente d'avoir pu découvrir des huis-clos tous différents, et leurs résolutions tortueuses à souhait.
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

J'ai toujours aimé les romans et nouvelles policières. Ce livre audio regroupe d'excellentes histoires à travers neuf classiques du genre à part du meurtre en espace clos.

Je vais commencer par les histoires que je connaissais. Le Double assassinat de la rue Morgue d'Edgar Alan Poe est un texte fondateur du genre, les différentes aventures de Sherlock Holmes sont toujours un plaisir à relire et je reste une fan des texte de Maurice Leblanc.

Par contre, j'ai découvert Maximilien Heller d'Henry Cauvain, un roman, dont j'avoue n'avoir pas entendu parlé avant mais que j'ai pris énormément de plaisir à découvrir. Un texte qui a probablement servi de base à Conan Doyle pour inventé son grand détective. Les bouches inutiles d'Octave Mirbeau est un texte interpellant, qui déploie avec un grande simplicité une horreur domestique effrayante. Quant à Le Jardin secret de GK Chesterton, c'est celui que j'ai le moins apprécié, sauf par sa conclusion, assez surprenante quant au coupable.

Loïc Richard est un très bon narrateur. Il arrive à s'effacer derrière le texte offrant à notre écoute une diction impeccable et une intonation neutre pour permettre au texte de se déployer.

Un très bon recueil audio, fait de texte intéressant que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ou à redécouvrir.
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

J'ai toujours eu une petite fascination pour ce qu'on appelle les énigmes de chambres closes. Meurtre à huis clos propose 9 histoires sur ce thème, C'est avec délectation que je me suis replongé dans l'univers de plusieurs histoires que j'avais déjà lues. Mais entrer dans cet univers en version audio apporte une nouvelle approche grâce à l'interprétation du lecteur, et ça m'a beaucoup plu.



Le charme a opéré tout de suite, car cela commence avec la merveille de Poe, Le double assassinat de la rue Morgue.



Foncez, c'est passionnant dde découvrir l'ingéniosité des auteurs à penser à de telles intrigues



Merci NetGalley

#9Meurtresàhuisclos #NetGalleyFrance
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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

9 Meurtres à huis clos, Les enquêtes cultes par Conan Doyle, Maurice Leblanc, Edgar Alan Poe, Octave Mirbeau, GK Chesterton, Henry Cauvain, lu par Loïc Richard, VOolume, 2023



Ce recueil comprend des nouvelles ou des romans brefs, certains célèbres, d'autres un peu oubliés, mettant en scène des meurtres commis dans des lieux hermétiquement fermés.



Je connaissais déjà la plupart des récits proposés, mais j'avoue avoir aussi fait de belles découvertes.



Sir Arthur Conan Doyle est l'auteur le plus mis en lumière avec trois nouvelles et un roman court. J'ai trouvé ces textes de qualité inégale…

Ma préférence va à « L'Homme à la lèvre tordue », une histoire où l'on se déguise beaucoup, où les apparences sont trompeuses, une enquête sans vraiment de coupable, une illustration des addictions et des difficultés financières d'une société bourgeoise qui s'encanaille dans les bas-fonds londoniens…

« La Bande mouchetée » propose le schéma habituel dans les enquêtes de Sherlock Holmes : une jeune fille en détresse, une visite des lieux, un potentiel coupable qu'il faut piéger, un dénouement moral où le meurtrier est puni par là où il voulait frapper.

« le Malade à demeure » est une histoire de vengeance crapuleuse un peu capillotractée… le déroulé des évènements, une fois déduit et énoncé par Sherlock Holmes, est logique mais un peu plaqué sur un récit sans véritable suspense.

La Vallée de la peur pourrait être une enquête rondement menée au dénouement très intéressant…Mais la construction de ce court roman est trop déséquilibrée. En effet, si la première partie, « le drame de Birlstone », est consacrée à l'enquête proprement dite, elle est suivie d'une deuxième, intitulée « Les Écumeurs » nous expliquant longuement pourquoi la victime craignait pour sa vie. Cette construction narrative, trop binaire à mon goût, m'a perturbée. Les évènements passés sont plaqués sans effort de lien avec le reste et ce, malgré le mobile évident de la vengeance. L'épilogue replace la deuxième partie au rang de récit enchâssé mais sa longueur et ses détails nuisent à la fluidité de l'ensemble.



Encore une belle découverte : le Jardin secret de Gilbert Keith Chesterton. Cet écrivain anglais a créé le personnage du père Brown, le confrontant, dans une série de nouvelles, à des énigmes policières toujours résolues avec brio et humour.



Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe raconte une enquête basée sur la seule déduction, sur la puissance de l'analyse avec de longs développements dans le récit pour mettre en avant la supériorité du raisonnement sur les apparences et les idées vite faites…

Une narration aux accents parfois gothiques pour frapper les esprits, les entrainer dans des excès imaginatifs avant de livrer une solution finalement très pragmatique… Un petit côté « tout ça pour ça… ».

Une volonté didactique de l'auteur de montrer l'ordre derrière le chaos, de mettre en avant la raison et non les passions…



Maximilien Heller de Henry Cauvain est une excellente découverte. Ce roman est mon préféré du recueil.

Maximilien Heller est un avocat en rupture de barreau et redresseur de torts, qui vit à Paris dans une rue de la Butte Saint-Roch. Il applique à ses enquêtes une méthode faite d'observations et de déductions, s'attachant essentiellement aux faits.

Une histoire d'héritage et de poison où les apparences sont trompeuses… Un coupable à la personnalité complexe.

Un récit captivant, sans trop de longueurs dont j'ai beaucoup apprécié les dialogues et le cheminements déductif.



Je ne connaissais pas « Thérèse et Germaine » de Maurice Leblanc… le Prince Rénine, un séduisant aristocrate, amateur d'énigmes, se rend à Étretat en compagnie de la gracieuse Hortense Daniels, dans le but d'empêcher un meurtre. Après le décès mystérieux de Monsieur d'Imbreval, deux femmes se déchirent… le dénouement dévoile le côté gentleman de Rénine.



« Les bouches inutiles » d'Octave Mirbeau est plus un conte cruel qu'une nouvelle policière. Une femme encore jeune laisse mourir son vieux mari, sans soin et sans nourriture.

Je ne suis pas certaine de la pertinence de faire figurer ici ce très court récit : en effet, la mort intervient dans le dénouement et ne fait pas l'objet d'une enquête mettant en avant des qualités de logique et de raisonnement.



Même si je salue la posture des éditions VOolume qui rééditent en version audio des textes à connaître du XIXème siècle, je trouve que ce recueil manque de cohésion avec une surreprésentation de Conan Doyle et, surtout, par l'absence d'une préface ou postface explicative, replaçant les oeuvres dans leur contexte et dans la chronologie littéraire.

Ainsi, il aurait été judicieux de préciser que le personnage du détective Maximilien Heller, créé par Henry Cauvain, aurait inspiré Sir Arthur Conan Doyle pour celui de Sherlock Holmes. Publié 16 ans avant la première enquête de Holmes, ce roman enlève un peu de panache à Conan Doyle…

De même, donner quelques précisions sur le parcours de réflexion spirituelle personnel de G.K. Chesterton aurait éclairé son choix de créer un personnage de prêtre catholique pour faire passer un message d'apologie du christianisme dans ses nouvelles policières, toujours résolues avec brio et humour.

Quant à la nouvelle de Maurice Leblanc, extirpée du recueil Les huit coups de l'horloge, plaquée ici sans la moindre explication, elle perd tout son intérêt si les lecteurs ne sont pas avertis que, sous les traits du Prince Rénine, se profile le héros emblématique Arsène Lupin…



La version audio n'est pas désagréable à écouter mais Loïc Richard, le narrateur, possède un timbre juvénile qui ne s'accorde pas vraiment avec la tonalité des textes choisis.



En conclusion, une anthologie pas inintéressante mais un peu trop fourre-tout.

J'attribue seulement 3 étoiles au recueil lui-même. J'ai récemment publié des gloses plus détaillées pour la plupart des oeuvres citées que vous retrouverez sur Babelio.



#9Meurtresàhuisclos #NetGalleyFrance#lesglosesdelapiratedespal


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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Audio livre – Lu par Loïc Richard : 18h48



- Thérèse et Germaine, Maurice Leblanc

- Le Double assassinat de la rue Morgue, Edgar Alan Poe

- La Bande mouchetée - L'Homme à la lèvre tordue - La Vallée de la peur - Le Malade à demeure, Conan Doyle

- Maximilien Heller, Henry Cauvain

- Les Bouches inutiles, Octave Mirbeau

- Le Jardin secret, GK Chesterton



Tout est dans le titre : 9 meurtres dans des lieux fermés par 6 auteurs du 19ème siècle et début du 20ème, connus ou pas pour leurs écrits de romans policiers.



Je ne connaissais pas les titres d'Henry Cauvain, d'Octave Mirbeau et G.K. Chesterton pas plus que je ne savais qu’ils avaient des écrits de ce genre. Je n’ai pas beaucoup de souvenir de ces 3 meurtres mais la narration de Loïc Richard arrive à me faire écouter et apprécier des histoires qui ne retiendraient pas mon attention dans d’autres circonstances !



J’avais déjà lu, relu et même écouté les autres titres mais le petit plus pour les faire vivre pleinement est la lecture du narrateur qui sait mettre toute la vie nécessaire, en s’adaptant à chaque personnage et à chaque circonstance, dans ces textes qui sont maintenant des classiques du polar !



En audio, je préfère les romans policiers anciens plutôt que contemporains. Les textes sont plus descriptifs, ils se prêtent mieux à une lecture à voix haute et l’accent n’est pas seulement mis sur l’intrigue et son dénouement !



#9Meurtresàhuisclos #NetGalleyFrance



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9 Meurtres à huis clos : Les enquêtes cultes

Un recueil original composé de deux courts romans policiers et de sept nouvelles d'auteurs célèbres sur le thème des meurtres à huis-clos !

A découvrir chez @VOolume grâce à l'interprétation de Loïc Richard !



Les différentes intrigues mettent en scène des meurtres commis dans des lieux hermétiquement fermés. Ces 9 énigmes sont autant de défis aux capacités de déduction et d'imagination de l'audiolecteur.



Ce recueil contient les œuvres suivantes :

- Thérèse et Germaine, Maurice Leblanc

- Le Double assassinat de la rue Morgue, Edgar Alan Poe

- La Bande mouchetée, Conan Doyle

- L'Homme à la lèvre tordue, Conan Doyle

- Maximilien Heller, Henry Cauvain (Roman)

- La Vallée de la peur, Conan Doyle (Roman)

- Les Bouches inutiles, Octave Mirbeau

- Le Jardin secret, GK Chesterton

- Le Malade à demeure, Conan Doyle.



Je remercie @VOolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de (re)découvrir ces classiques enquêtes policières en version audio.



J'ai tout particulièrement apprécié les quatre œuvres d'A. C. Doyle, le maître du suspense, et plus précisément son court roman "La Vallée de la peur". Son intrigue complexe laisse planer le doute jusqu'au dénouement de manière très efficace. Sa structure narrative est composée de deux parties dont la première nous dévoile le crime et la seconde, son mobile.



L'interprétation très vivante de Loïc Richard, qui prête sa voix aux différents personnages, facilite la compréhension car il change son timbre de voix en fonction de la personnalité de chacun d'entre-eux. Son flux narratif, ni trop rapide, ni trop lent, permet de suivre le fil de l'intrigue sans aucun problème. J'ai trouvé l'écoute très agréable et j'ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir ces classiques en version audio.
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Comment écrire un roman policier

Si vous pensiez relever le défi de la création littéraire, passez votre chemin. "Comment écrire un roman policier" sur un timbre poste. Il y a les grosses ficelles classées dans 5 chapitres ; le dernier donnant la part belle au roman policier idéal. C'est écrit sur le mode de l'humour par le créateur du Père Brown, rival de Sherlock Holmes. Intéressant et ludique.
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Hérétiques

L’hérétique est celui qui professe ou soutient une hérésie. C’est celui, étymologiquement, qui choisit ou qui est apte à choisir. On notera que le titre du livre de Chesterton est au pluriel et en effet, il y a plusieurs hérésies qu’il a envie de combattre.



Je ne suis pas encore bien à l’aise avec la prose de Chesterton puisque c’est la première fois que je lis une de ses créations. Mais qui est l’auteur ? Gilbert K. Chesterton est un auteur anglais qui nous livre son premier essai polémique à 31 ans en 1905. Il a écrit dans les trente premières années du XXe. Fait singulier pour un Anglais, il se convertira au catholicisme Romain.



J’ai trouvé dans son livre beaucoup d’analyses qui pourraient aussi correspondre à la société et à l’ambiance que nous connaissons actuellement. Il nomme hérétiques ceux qui se revendiquent comme étant clairvoyant et courageux contrairement aux autres.



Cela peut faire penser aux personnes qui veulent s’extirper de la masse et se revendiquer comme étant pour un idéal, un progrès, comme faisant partie d’une avant-garde que la majorité silencieuse ne comprend pas encore. Nous avons régulièrement des hérétiques qui viennent sur la place publique pour se vanter d’en faire partie et qui nous disent que nous sommes dans le faux. Et nous les laissons parler.



En comparant la morale moderne à la morale chrétienne, il fait ressortir que l’idéal chrétien donne de l’espoir et une foi inébranlable, même et surtout dans les moments les plus perdus. Tandis que les athées, les modernes, n’auront pas d’espérance. Dans la morale moderne ne subsistent que des interdictions. Il n’y a aucune image de pureté ou de triomphe dans la morale moderne. On ne présente aucun idéal. Les chrétiens ont le paradis, que l’on associe à la perfection, le purgatoire, qui donne l’idée d’un progrès à faire, et l’enfer qui est là pour punir.



La moralité moderne ne peut rien donner de cela et ne peut donc donner aucune envie de progresser humainement. Il dira même :



« Le genre humain, d’après la religion, succomba et dans sa chute acquit la notion du bien et du mal. Mais voilà que nous avons succombé une seconde fois et que, seule, la notion du mal nous reste. »



Il y a d’ailleurs dans la moralité moderne « humanitaire », l’idée qu’il faut être indulgent, à la limite de la philanthropie avec le faible et les inférieurs. Il faut avoir pitié et c’est ce que l’on nous demande lorsque l’on nous admoneste de faire preuve de « tolérance ». Et c’est tout sauf un idéal démocratique, qu’ils sont les premiers à défendre, ironiquement. Notre époque est la plus antidémocratique qu’il soit puisque nos gouvernants visent à chaque loi les gouvernés. Chesterton idéalise le passé par le fait que le despote réfléchissait avant de passer une loi abusive puisqu’il y avait un risque que cela se retournât contre lui. Nos gouvernants n’ont même pas cet éclair d’esprit.



Pour éluder cette question de bien, nous parlons de « progrès », « liberté », « éducation » sans aucunement nous concentrer sur le bien que cela devrait nous apporter. Nous essayons d’apporter plus de bien sans jamais avoir essayé de le définir, en utilisant des lieux communs. Et justement sur l’utilisation du progrès comme d’un idéal moral à atteindre, Chesterton nous dit qu’il est risible d’utiliser ce mot dans ce sens puisque nous ne savons même pas ce que cela définit.



On oppose le progrès, non défini, à des choses comme la religion, le patriotisme qui ont des doctrines, des idéaux précis. On ne sait rien du progrès ni ce que cela va nous apporter, mais nous devrions troquer des idéaux connus et dont nous connaissons les fruits contre lui. Pour parler de progrès, il faut avoir défini une direction, un sens. Et donc, finalement, il n’y a que les catholiques qui peuvent utiliser le mot progrès puisqu’ils savent dans quelle direction l’humanité doit aller, de même pour les patriotes. Néanmoins, je ne sais pas quelle définition Chesterton donne au patriotisme.



C’est à ce moment qu’il s’attaque à Bernard Shaw, le meilleur ennemi de Chesterton. M. Shaw est comme les prêcheurs de progrès que nous connaissons. Si l’homme n’est pas capable d’adopter le progrès, alors ce n’est pas que c’est une mauvaise idée, mais c’est que l’homme n’est pas le bon et que donc, il faut le changer pour qu’il colle au moule idéologique.



Et si, ce monde moderne n’a plus de foi, c’est à cause de la séparation qu’il a mis avec la nature. Il dit :



“L’absence dans la vie moderne des formes les plus élevées et les plus basses de la foi est due, en grande partie, à notre éloignement de la nature, des arbres et des nuages. Si nous ne voyons plus de fantômes à tête de navets, c’est probablement faute de navets.”



Concernant ce monde moderne et son amour du scientisme, Chesterton craint qu’il ne nous amène à une destruction de la démocratie et à l’avènement de l’oligarchie et le gouvernement des spécialistes.



Et sur les néo-paganismes, il nous dit que leur foi est artificielle et que si ces païens étaient honnêtes, ils se convertiraient au christianisme puisque seul le christianisme a permis la transition entre les fois païennes et le christianisme que nous connaissons. Le christianisme a absorbé les cultes païens déjà en place en Europe. Cela ne sert à rien de créer une foi païenne hors sols qui n’a plus rien à voir avec les cultes d’avant la christianisation de l’Europe. Nous avons récupéré le mariage, Noël, Pâques, la Toussaint, la Saint-Jean… Donc finalement, que les néo-paganismes créer leurs nouvelles religions, ils finiront sans doute comme les anciennes, par se faire absorber par le christianisme.



Sur Nietzsche, qui n’a pas une grande place dans le cœur de Chesterton, ce dernier attaque l’aristocratie de Nietzsche qui serait celle d’hommes forts et vigoureux alors qu’ils ne sont que des hommes aux “nerfs faibles”. C’est parce qu’ils ont besoin de répéter qu’ils sont forts, vigoureux, qu’ils sont tout son contraire. Ils ne sont pas non plus braves en s’attaquant à des plus faibles qu’eux, ils sont faibles et couards. David a bien plus de mérite en combattant Goliath que le cyclope qui s’attaque à l’équipage d’Ulysse. Ce n’est que quand une Nation puissante a besoin de s’attaquer à de plus petites en faisant croire qu’elles sont une menace sérieuse que sa décadence est avancée.



Il faut sans doute nuancer les propos en rappelant que si Chesterton se base sur La volonté de puissance pour juger de l’œuvre de Nietzsche, il fait une erreur puisque cela a été publié de manière posthume par la sœur de N.



J’ai bien apprécié ce livre et son auteur. Néanmoins, la lecture est assez difficile, cela vient sans doute de la traduction que j’ai eue sous la main, mais il est difficile de retranscrire des blagues ou des métaphores d’une langue à l’autre. Après tout, nous ne comprenons pas le fait qu’il pleuve des grenouilles ou que l’on pave une voie. On peut être un peu perdu si l’on ne connaît pas les auteurs et hommes politiques qu’il cite et qu’il critique, bien que les noms de Chamberlain ou Wells vous sont sans doute familiers. C’est intéressant d’avoir la vision d’un écrivain britannique catholique sur les tendances de son époque et les choses qui le dérangeaient alors. Il a une plume aiguisée et les saillies dont il est l’auteur vous raviront sans doute.
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Hérétiques

Ce livre est un recueils de textes. Certains diront un assemblage tenu par un fil rouge. Pas inintéressant pourtant ! L'auteur y va d'idées qui sont le fondement de sa conviction et assène maintes démonstrations qui étayent son avis. Il appuie sa pensée sur de nombreuses imprécisions et ce que je qualifie d'erreurs pour proposer une image fantasmée de la société européenne et du christianisme. Bien entendu, lorsqu'on sait qu'on lit un livre de RELIGION, on se doute qu'il est orienté. mais pas toujours dans l'inclinaison qu'on attend. Une légère déception, malgré une écriture très colorée
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Impressions Irlandaises

1916, l'insurrection de Pâques en Irlande est brutalement réprimée, deux ans plus tard, G.K.Chesterton, que cette répression a beaucoup choqué, participe cependant à un voyage de propagande dans le but de recruter des soldats pour la guerre en France.



Ce voyage, que Chesterton a accepté car il pense participer à la lutte contre la "barbarie de Berlin", est l'occasion de découvrir la verte et très catholique Irlande et d'en rammener ses impressions.



Chesterton est un auteur très concerné par les questions spirituelles et religieuses, il est aussi, ce qui est relativement rare pour un citoyen britannique sincèrement francophile et irlandophile, tout ceci transparait dans ce petit livre.



L'auteur propose une analyse fine et audacieuse (surtout en son temps) de la situation politique et religieuse de l'Irlande.
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L'assassin modéré

Quel bonheur de lire Chesterton ! J'adore décidément cet écrivain, dont j'ai trouvé plusieurs ouvrages à la BM. J'ai lu ce livre il y a huit jours mais j'ai vraiment manqué de temps pour rédiger un avis correct, pour un ouvrage politiquement incorrect.



La première nouvelle, longue d'une centaine de pages, est fortement réjouissante, grâce au ton délicieusement ironique du narrateur. Peu importe, finalement, que la victime (légèrement blessé) soit un gouverneur. C'est un cercle de famille doucement dysfonctionnel qui nous est montré, au beau milieu d'un pays en crise,et le titre l'assassin modéré est particulièrement bien choisi. De rebondissements en retournements de situation, l'identité du coupable et surtout le mobile ont de quoi séduire.

L'homme au renard m'a davantage séduit par son ton grinçant et sa remise en cause de la bienséance hypocrite, dans une Angleterre champêtre. En effet, qui a bien pu assassiner ce pasteur si strict, qui avait en plus le soutien du notable local ? Celui-ci est même prêt à lui donner sa soeur en mariage. Sans son aide, le pasteur n'aurait jamais pu contraindre tous les pubs à la fermeture. Tous sauf un, à l'enseigne de la queue de renard. Mystère, renversement de situation sont au rendez-vous de cette courte nouvelle.

N'hésitez pas : découvrez les romans de GK Chesterton.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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L'Auberge volante

Parfois la quatrième de couverture vous met sur une piste qui ne correspond pas vraiment au livre et la bonne surprise est alors encore plus fabuleuse.

Extrait « ...il s'agit là, ainsi que l'exige le roman de chevalerie, d'un roman d'amour, et l'un des plus beaux. »

J'aime les romans d'amour, alors je le prends immédiatement. Et je lis, et j'attends... et je comprends que l'auteur de ces lignes extraites de la préface sont de Pierre Boutang qui doit avoir un humour proche de celui de G. K. Chesterton.

Parce que de l'humour, il y en a énormément dans ce roman, une belle satire de la société, des hommes politiques, des belles anglaises, des journalistes et de presque tout le monde (y compris les personnes qui écrivent aux journaux en réaction à un article) mais aussi de la religion.

Ma première réaction après avoir lu L'auberge volante a été de me dire qu'un tel livre, serait-il encore possible de le voir écrit aujourd'hui... à l'heure du politiquement correct, de la peur des réactions de religieux intolérants... je ne sais pas. De quoi retourne-t-il ? Les politiques anglais influencés par un penseur turc décident d'interdire la vente d'alcool en Angleterre et pour cela adoptent des lois pour fermer les auberges. Un homme malicieux, fort et roublard s'associe avec un aubergiste pour lutter contre cette offensive en inventant de multiples subterfuges pour contourner les textes. Ainsi se promènent-ils dans les environs avec l'enseigne de l'auberge sous le bras, un énorme fromage dans leur carriole et quelques tonneaux de bon vieux rhum. Plantant l'enseigne « Du vieux navire » sur des devantures improbables et s'installant pour regarder les bienheureux cherchant un verre dès la vue de l'enseigne.

C'est amusant et la belle plume de Chersterton se livre à des gags tout en faisant des apartés de manière ironique et satirique de la société anglaise de l'époque. Un livre surprenant.



« Savez-vous, Hump », dit-il, « les hommes de notre temps se sont complètement trompés sur la vie humaine. Ils semblent attendre ce que la nature n'a jamais promis et ils essaient de ruiner tout ce que la nature a vraiment donné. » p. 49/50
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L'homme à la clef d'or

Aussi drôle qu'érudite, l'œuvre du romancier anglais méconnu influença nombre de grands hommes. Son autobiographie paraît en français.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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L'homme à la clef d'or

J'ai eu envie de lire cette autobiographie de Chesterton grâce à un article dans le Magazine Littéraire. Il faut bien avouer que d'autobiographie, elle n'a que le nom ! Pas une date ne vient troubler le flux des anecdotes, rencontres, idées loufoques ou non qui font le tissu de cet essai inclassable. Un peut trop touffu et échevelé à mon goût… Je suis quand même parvenu à la fin sans trop de peine, les excellentes notes du traducteur s'étant révélées plus que suffisantes pour situer les personnes et les idées dont il est question.
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L'homme à la clef d'or

Tant d'éloges sur cet homme, comme le confirme le résumé proposé sur Babelio, m'ont incité à acheter cette autobiographie. J'espérais au moins de l'humour. Las !

J'ai lu sérieusement les 100 premières pages, en diagonale les 100 suivantes, en sautant des paragraphes les 200 dernières. J'adore le genre autobiographique, mais ici Chesterton se noie dans les détails avec un style très académique. Il parle plus de ses contemporains et des problèmes de société que de lui-même. Il est trop peu intimiste et s'en tient à l'homme public sans se livrer sur ses joies, ses souffrances, ses déceptions, sa vie affective. L'humour est rare.

Cet ouvrage intéressera les spécialistes de l’Angleterre de 1975 à 1935. Il vaut pour les détails fournis sur les moeurs de l'époque, l'actualité politique ou littéraire.

Je ne recommande pas ce livre daté. La deuxième étoile est méritée pour la richesse de l'information, pas pour l'énergie ou l'enthousiasme qui devraient se dégager d'une lecture autobiographique.
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L'homme éternel

Je ne comprends pas comment ce livre continue d'obtenir des appréciations aussi positives et d'être toujours loué. D'accord, il contient clairement des « coups de génie », des idées qui ont été intelligemment trouvées sur la base des informations disponibles à l'époque (1925). Je ne vais donc pas contester que Chesterton avait un esprit très vif. Mais ce livre a près d'un siècle, ce qui est un handicap insurmontable pour un ouvrage qui prétend offrir une histoire du monde. Par example, ses passages sur l'homme préhistorique et sur les premières civilisations sont complètement obsolètes selon les connaissances actuelles. Et le langage de Chesterton est – et je m'exprime poliment – très péjoratif : par exemple, il utilise constamment les mots « sauvages grossiers » lorsqu'il parle des aborigènes australiens, et le tristement célèbre mot n- revient aussi régulièrement. L'ensemble du livre respire un esprit exclusivement blanc et eurocentrique; on ne peut pas vraiment blâmer Chesterton pour être un enfant de son temps, mais il s'exprime très grossièrement. Et en plus, il y a son style pédant, avec un constant ridicule des opinions dissidentes, surtout celles basées sur des recherches scientifiques (ce qui d'ailleurs l'a poussé à faire un léger ajustement en annexe). Il s'agit donc d'un ouvrage extrêmement polémique, avec un seul objectif : à savoir qu'avec l'introduction du christianisme l'histoire du monde a pris un chemin fondamentalement différent. Je pourrais suivre cela d'un point de vu philosophique et théologique (mais pas dans les termes utilisés par Chesterton), mais historiquement, cela n'a tout simplement pas de sens. Encore une déception de plus.

Pour quelques remarques plus positives, voire mon profil historique sur Goodreads: https://www.goodreads.com/review/show/4399439729.

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