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Critiques de Gilles Paris (661)
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Le vertige des falaises

La famille Mortemer vit dans la maison de verre et d'acier conçue par Aristide patriarche et architecte. La maison est au cœur d'une île plutôt désertique et entourée de falaises abruptes. On rejoint le continent par le ferry, là bas s'y côtoient les marins, les commerçants , les vivants.

A "glass", nous suivons le cœur et le chœur de femmes à la fois aimantes, aimées, trahies, résignées. Olivia, la grand-mère protectrice, Rose, la mère souffrante et Marnie, l'adolescente effrontée rêveuse et spontanée. Autour de ces femmes gravitent les hommes aimant ou aimé mais qui écorchent, profondément.

Telles les vagues s'écrasant contre la falaise, on prend de pleine face la souffrance du silence, mais l'instant d'après on on se laisse aussi emporter par le vent des sentiments.

Le roman se joue du mélange de douceur et d’âpreté comme un écho à la maison des Mortemer qui mêle si bien la fragilité et la transparence du verre et la dureté de l'acier.

Un coup de cœur!

SP

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Autobiographie d'une courgette

Icare, surnommé « Courgette », une dizaine d’années, tue accidentellement sa mère alcoolique d’un coup de revolver. Celle-ci le maintenait par son addiction et son caractère dans un état d’enfance inférieur à son âge. Le voici tout à coup libéré d’un joug sclérosant et prêt à aborder le monde qui l’entoure. Plus ou moins pris en charge par des services sociaux pleins de bonne volonté mais avec des objectifs et des pressions qui ne sont pas toujours compréhensibles pour notre Courgette. Heureusement, un des gendarmes qui intervenait dans l’enquête sur la mort de sa mère va le prendre sous son aile et jouera un rôle prépondérant tout au long du roman, apportant une touche de tendresse et de générosité inattendue chez un gendarme (Que ceux-ci me pardonnent : Il ne s’agit pas d’un jugement, mais plutôt d’une question d’image.)

La Courgette intègre un foyer et un peu comme « Le tambour » de Günter Grass, mais de façon moins tragique, va vivre et observer l’humanité, de son regard d’enfant, avec humour et une sorte de pureté, sans références préétablies.

Il va découvrir l’amitié avec de nouveaux camarades, même si ce n’est pas toujours facile, mais surtout il va découvrir l’amour, en la personne de Camille, une petite fille de caractère. Cela va les conduire vers des aventures folles et hilarantes.

Ce petit roman à été pour moi une vraie révélation. Il est écrit avec fraîcheur, sensibilité et humour. On est obligé de s’attacher à Courgette qui vit et subit tant de choses !

Je l’ai fait découvrir à quelques amis et chaque fois, l’étonnement, voire l’enthousiasme est le même.

C‘est un livre plaisir, plus profond qu’on ne l’imagine, pour tous les âges.

Retrouvons notre fraîcheur d’enfants et rêvons avec la courgette.

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Autobiographie d'une courgette

C'est l'histoire d' Icare,dit courgette 9 ans, qui tue sa mère accidentellement alors qu'il voulait tuer le ciel pour la sauver. Il pensait que si il tuait le ciel, sa mère arrèterait de boire et de regarder la télé sans faire attention a lui. Il est donc placé aux Fontaines,une maison d'acceuil ou il va connaître Simon ,qui sait tout sur tout, Amhed qui fait pipi au lit et pleurniche tout le temps, Béatrice qui n'arrive pas à enlever les doigts de son nez, et enfin Camille. Comment oublier Camille, avec laquelle il va connaître l'amour.



Je trouve que l'histoire est très belle et je pense que la vie n'est pas facile tous les jours mais si on mélange un peu d'amitié et beaucoup d'amour la vie ,à nos yeux, ne sera plus sans importance.
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Autobiographie d'une courgette

Courgette c'est Icare, petit garçon de neuf ans qui se retrouve au foyer d'accueil pour les enfants, Les Fontaines.

Il a tué accidentellement sa maman.

Il y rencontrera Simon, Ahmed, Jujube, Alice, Béatrice et la jolie Camille.

J'ai lu ce livre après avoir découvert le film de Claude Barras.

Regard tendre, dur, poignant sur des faits et des histoires graves. Regard d'enfants sur la cruauté de la vie.
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Autobiographie d'une courgette

Voilà un roman que j’avais hâte de lire et qui me laisse une impression mitigée.





Le positif d’abord. Gilles Paris nous livre ici une histoire émouvante, bouleversante même, en nous décrivant par petites touches l’univers d’un enfant de 9 ans que la vie n’a pas épargné. Le père d’Icare, surnommé Courgette, est parti quand il était petit, sa mère a sombré dans l’alcoolisme, alternant états comateux où elle ne s’occupe pas de son fils et scènes de violence où il sert d’exutoire à sa frustration, sa colère, sa solitude. Un jour, c’est le drame et il se retrouve dans un foyer « Les Fontaines » où il se lie d’amitié avec des enfants, placés comme lui par le juge. Entouré d’adultes parfois maladroits mais affectueux, aimé par le gendarme qui l’a retrouvé à la mort de sa mère et qui vient le voir chaque dimanche, il se construit peu à peu.

Avec candeur et innocence, il décide de laisser son passé tragique derrière lui et de repartir pour se construire une nouvelle vie. Une belle leçon d’espoir.



Ce livre aurait pu être magnifique si l’auteur, cherchant à se mettre dans la peau d’un enfant, n’en avait pas trop fait. Certes, adopté ce point de vue permet de dédramatiser les pires situations, les plus grandes souffrances et d’apporter quelques touches d’humour à un propos assez sombre. Encore eut-il fallu que le ton choisi sonne juste. Or, le langage enfantin, les tournures de phrases utilisées… sont exagérément simplistes. Je n’ai pas adhéré à cette manière de faire car un enfant de neuf-dix ans, même malmené par la vie, s’exprime mieux que ce n’est le cas ici. Cela m’a assez vite irritée. De plus, l’auteur oscille sans cesse entre des pensées et des réflexions très subtiles pour un enfant de cet âge et un vocabulaire, un langage immature. Cela sonne faux. Dommage.



Reste cependant un bon moment de lecture et des personnages attachants.

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Autobiographie d'une courgette

Courgette, hé oui moi Icare 9 ans on m’appelle la courgette.

En voulant tuer le ciel un jour, je viens par accident de tuer maman, elle qui depuis l’accident avait mal à sa jambe et pensais la guérir en buvant de la bière .Bien souvent je me retrouvais bien seul.

Un policier au prénom de Raymond me conduit chez le juge où il fut décidé de me mettre en maison d’accueil. Entre fou rire, amitié, larmes et émotions un changement de vie radical pour ce petit homme pour qui la vie n’avais jamais rien offert. Ce livre est un petit chef-d’œuvre.
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Autobiographie d'une courgette

Dès les premières lignes, j'ai su que ce livre me plairait. Mais j'étais loin de me douter à quel point...



Très vite, on se laisse porter par l'innocence de Courgette, par sa vision du monde. L'auteur, grâce à son écriture, parvient à nous mettre dans la peau d'un enfant de 9 ans et à nous faire ressentir les choses comme il est possible de le faire à cet âge : l'impuissance, la curiosité, l'innocence, la découverte, la connaissance de l'autre et que malgré les difficultés et les épreuves que la vie nous apporte, il y a toujours un moment où le vent tourne et que malgré tout, on peut être heureux.



Courgette est très attachant mais j'ai trouvé que les autres protagonistes ont chacun leur "petit quelque chose qui fait qu'on les aime autant" (à part un ou deux mais ce sont les méchants, nous ne sommes pas censés les aimer de toute façon). Le roman est relativement court et pourtant, le caractère de chacun est bien défini, leur histoire est racontée à un moment ou à un autre, personne n'est laissé de côté.



Je suis passée par pas mal d'émotions durant ma lecture : j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai été attendrie,... Malgré une histoire triste, le tout est traité avec pas mal de "légèreté", avec beaucoup d'humour.



En fait, je me rends compte que j'ai du mal à exprimer ce que je ressens par rapport à ce roman tant il m'a touchée. Je n'ai pas l'impression que ce j'ai écrit plus haut transmette vraiment mes idées, mes impressions, ça ne me paraît pas assez "fort".



Mais j'imagine que vous l'aurez compris, ce roman est un énorme coup de cœur! J'ai tout aimé, absolument tout : l'histoire, Courgette mais aussi tous les autres personnages, l'écriture, les émotions,...



Un livre à lire au moins une fois dans sa vie :-).
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Au pays des kangourous

Simon, âgé de neuf ans, retrouve son père Paul dans le lave vaisselle ! Simon appelle sa grand-mère Lola à la rescousse et sent bien que quelque chose cloche avec son père. Carole, la mère de Simon est très souvent en Australie pour le boulot et les choses ne semblent pas toujours facile entre Paul et Carole.

Lola prend la décision de faire interner son fils. Simon reste donc avec sa grand mère et rend parfois visite à son père. Là-bas, il y rencontre Lily, une jeune fille qui a l'air de savoir beaucoup de choses ...



Le narrateur est Simon, petit garçon de neuf ans qui ne comprend pas toujours ce qui se déroule autour de lui. Cependant, sa manière de raconter sa vie actuelle, ses souvenirs et ses rêves (en italique dans le texte) font parfois sourires car ils sont propres à un enfant. L'auteur réussit très bien à nous mettre à la place de ce petit garçon.

Les sentiments de Simon sont particulièrement bien exprimés : la colère, la tristesse, les moments de joie, les rêveries, ... J'ai d'ailleurs tout de suite pris en grippe le personnage de Carole, qui n'est pas là et qui n'a pas l'air de s'occuper de son petit garçon. Celui du père est touchant malgré la dépression qui le ronge...Celui de Lily m'a semblé essentiel. Elle est là pour l'aider à sa manière, différente de celle des adultes. Je me suis d'ailleurs posé plusieurs fois la question : existe-t-elle réellement ou non ?



J'ai trouvé parfois le livre un peu long, mais le sujet traité, à savoir la dépression, n'est pas à prendre à la légère. C'est un thème difficile qui est très bien abordé ici.

J'ai particulièrement aimé le rebondissement principal dont je ne dirais rien pour garder le suspense. Je ne m'y attendais pas, autant vous dire que je me suis très bien glissé dans le personnage de Simon, et j'aime beaucoup quand un auteur arrive à me surprendre !


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Autobiographie d'une courgette

C'est l'histoire d'une courgette qui a tué sa maman. Si on ajoute une majuscule Courgette est un petit garçon. Pas banal comme surnom.

Il se retrouve donc "delivré" d'une mère alcoolique et renfermée. Il se fait plein d'amis pour la vie dans son foyer d'accueil, il rencontre même l'amour, la solidarité, le respect.... À croire qu'il a bien fait de tuer sa mère par accident (!!!?).

Je suis assez réticente sur les auteurs qui écrivent à la première personne au nom d'un enfant. C'est le prétexte à faire passer des idées d'adultes, des fautes (pour de faux), bref à avoir un style tout pourri.

La coïncidence m'a fait lire aussi en même temps "No et moi" qui utilise ce procédé. Autant De Vigan s'en sort avec maestria autant Gilles Paris a échoué.

Bon j'avoue j'ai souri souvent presque prise au jeu, mais une tournure de phrase m'a souvent réveillée.

Donc un 2 étoiles et guère plus.

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Au pays des kangourous

« Les grandes personnes sont difficiles à comprendre »

« Elles sont parfois gentilles, et parfois non. Elles sont faites de tas de petits morceaux que je n’arrive pas à relier les uns aux autres. »

Il n’a que neuf ans, mais il a déjà la réflexion d’une grande personne qui a gardé sa fraicheur d’enfant. Simon est un bambin comme les autres il aime jouer avec sa console Nintendo, a un papa, une maman, une grand-mère fantasque qui s’adresse aux esprits, ne manque de rien….enfin presque rien. S’il est proche de son papa, écrivain, sa maman en revanche est plus préoccupée par sa vie professionnelle au pays des kangourous…

« Je vois si peu maman. Avenue Paul –Doumer, elle fait à peine attention à moi. Jamais de caresse sur la tête comme papa. Elle m’embrasse toujours sur ses doigts. Quand vient l’heure du coucher, c’est ce qu’elle m’adresse. Un baiser sur ses doigts, et elle souffle dessus pour qu’il s’envole vers moi. Mais le vent est toujours mauvais avec maman, et son baiser disparait avant de m’atteindre. »

Son père l’aime et le cajole autant que sa mère est distante. Simon constate, explique, décrit, mais jamais ne juge sa mère. Au contraire, il cherche au fur et à mesure d’en savoir un peu plus sur son enfance pour comprendre cette maman qui vit loin, qui l’aime sans aucun doute, à sa façon, mais ne semble pas très démonstrative.

C’est avec Paul qu’il construit sa sensibilité. C’est avec son père qu’il fait l’apprentissage de la maladie, et du courage. Avec ses mots à lui il va poser des images sur les évènements.

Avec ses rêves, Simon grandit, et se rapproche de la vérité.

Simon, c’est le gamin qu’on a envie de cajoler ; c’est le gamin à qui l’on ne peut pas raconter d’histoire : il voit tout. Je me suis amusée quand il fait remarquer à Lola, non sans malice, en voyant ses deux brosses à dents, qu’on n’utilise pas deux brosses en même temps !!! La vérité sort de la bouche des enfants…

Et puis un jour, son petit monde bascule. Il est choyé et protégé par Lola, aimé par Lily…..ah cette petite Lily, la petite fée.

Voilà un ouvrage qui est à la fois émouvant, drôle, triste et optimiste, tendre, plein de bon sens. Un livre avec lequel on s’interroge : Quand doit-on dire la vérité aux enfants ? Que faire de son chagrin ? Le partager au risque de s’enfoncer, ou, le garder pour soi pour protéger l’autre ?

Un grand merci à Vincent des agents littéraire pour cette lecture douce, tendre, et profonde à la fois , et, que j’ai dégustée avec beaucoup de plaisir.




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Autobiographie d'une courgette

Oui, ce roman est drôle. Bien sûr, la trame de l'histoire ne l'est pas ; mais au lieu de faire dans le pathos, l'auteur choisit de montrer que quelle que soit son histoire, chacun fait finalement avec son quotidien. On ne lit pas Autobiographie d'une courgette pour pleurer avec Icare sur son histoire ; mais pour rire avec lui des petites choses qui font son quotidien, de la manière dont il s'approprie la vie au foyer, comment les choses lui deviennent peu à peu familières, et comment il porte sur elles un regard enfantin, mais touchant par sa franchise et, d'une certaine manière, son objectivité, puisque la distanciation décomplexée que permet l'humour, autorise l'auteur à éviter bien des détours et longueurs.



Un livre à lire donc, dans lequel j'ai retrouvé, même si ce n'est qu'une association personnelle, quelque chose du ton de Howard Buten, dans Quand j'avais cinq ans je m'ai tué, et pas seulement à cause des tournures maladroites du jeune narrateur. Une certaine critique des institutions est permise par le regard enfantin, qui en souligne en même temps, au-delà des règles fixées et de l'aspect rigide et administratif, la bonne volonté et l'optimisme profondément humain des éducateurs, travailleurs sociaux, médecins et psychologues, et la possibilité pour chacun d'apprivoiser son histoire.
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Certains coeurs lâchent pour trois fois rien

L'enfance, le départ du père et ce deuil impossible de l'amour par cette mère abandonnée à cinquante ans qui restera seule, à vivre dans le souvenir du mari volage toute sa vie. La relation au père, sa violence tant verbale que physique, les silences, la douleur du manque d'amour paternel et de reconnaissance.

Comment se construire sur autant de violence et aussi peu d'amour.



Un métier, attaché de presse, avec ses hauts et ses bas, mais toujours exercé par passion.

Des amours et des amants de passage puis la rencontre avec Laurent, mari, ami, amant, fidèle jusque dans la maladie, les crises, les dépressions. L'indispensable soutien depuis vingt ans.

Et ces dépressions qui ponctuent la vie d'années de silence, d'hospitalisation, de traitements, avant la lumière qui enfin apparaît à celui qui se tient là, sur un banc et soudain revit. Huit dépressions plus ou moins longues, pour lesquelles il est parfois difficile de guérir. Mais toujours une forme de lumière pour ce warrior qui va renaître à chaque crise de ses propres cendres pour le meilleur et pour la vie.



Un récit sans concession je l'ai dit, et surtout d'une grande sincérité. La violence de cette relation père fils est presque incompréhensible pour qui ne l'a pas vécue. On est admiratif face à l'énergie déployée pour s'en sortir malgré tout. Malgré les obstacles, les chutes, les aléas de la vie.



Si j'avais quelques hésitations à entrer dans ce récit, des dépressions ce n'est pas forcément vendeur à priori, je dois avouer que je n'ai pas du tout eu envie de le lâcher avant la fin. Il n'y a rien de morbide ou d'exhibitionniste dans ces révélations, mais au contraire une certaine pudeur à dire l'amour ou le désamour, une force aussi à parler de ses failles les plus intimes, de ses combats pour s'en sortir, qui rendent l'auteur encore plus attachant.



Chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/03/05/certains-coeurs-lachent-pour-trois-fois-rien-gilles-paris/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Le vertige des falaises

Marnie a quatorze ans. Elle vient de perdre son père. Elle vit avec sa grand-mère et sa mère qui est très malade, dans une maison de verre, sur une île. Alors que certaines personnes rêvent du continent, l’adolescente aime l’endroit où elle habite. Dans sa famille, les femmes doivent faire front commun face aux hommes. Ces derniers sont à l’origine d’énormément de souffrances.





Ce roman est essentiellement une alternance de voix entre celle de Marnie et celle d’Olivia, sa grand-mère. Par moments, se glissent les versions d’autres personnages qui apportent des précisions.





Cette lecture a été en deux temps. Pendant la première partie, la vie du clan de Mortemer est présentée, les éléments sont dévoilés avec parcimonie. Puis est arrivé un moment pendant lequel j’ai pensé que l’histoire « ronronnait », et c’est là que le récit a complètement changé. Les renversements et les révélations se sont enchaînés et j’ai compris que je n’avais pas vu au-delà des apparences. Le livre devient un roman d’ambiance. Au fur et à mesure que les secrets sont libérés, le mystère s’épaissit. Une fois la vérité établie, j’ai applaudi Gilles Paris pour cette construction trompeuse.





Dans Le vertige des falaises, de nombreux symboles sont présents :





La suite sur mon blog


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Autobiographie d'une courgette

Autobiographie d'une courgette se lit avec le sourire au lèvres .



Cette narration d'un petit garçon de 9 ans qui se retrouve dans un foyer est émouvante. J'ai vraiment été touchée par l'histoire de Courgette ( quel horrible surnom !!) qui raconte avec ses mots et son innocence sa vie déjà bien remplie.



Le style n'a pas été sans me rappeler le petit Nicolas de Sempé et Goscinny,, maïs l'histoire est bien plus grave.



Malgré certains aspects tristes, après tout les enfants qui se retrouvent en foyer ont souvent derrière eux un passé lourd à porter, l'histoire reste positive et c'est ce qui fait son charme.



C'est le deuxième roman que je lis de Gilles Paris et je vais évidemment continuer à découvrir son œuvre...
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L'été des lucioles

J’ai découvert Gilles Paris il y a déjà 11 ans avec Autobiographie d’une courgette la couverture de l’époque et le titre m’avait interpellée. Quelle bonne idée j’ai eu j’ai découvert ce jour là un auteur sensible et touchant. J’ai depuis lu les autres livres de cet auteur qu’il faut découvrir.



C’est donc tout naturellement que je me suis jetée sur L’été des lucioles, dire que j’ai adoré est trop peu, je l’ai dévoré, je me suis délectée de chaque mot, il y a tellement de douceur et de poésie dans ce roman, je me demande comment Gilles Paris arrive à se mettre à la place d’un petit garçon de 9 ans, on y croit et c’est vraiment bluffant. Une galerie de personnages tout aussi attachants les uns que les autres, Victor le petit garçon de 9 ans, qui a deux mamans, débrouillard et très sensible, Alicia sa grande soeur qui est bien délurée et pas très attentive, Claire et Pilar ses deux mamans, Rosita la gardienne, les jumeaux Tom et Nathan et plein d’autres.



J’ai été attendrie et touchée par ce petit bonhomme curieux et lucide, je me suis promenée avec lui et j’ai vécu son histoire à travers ses yeux. Les mots sont bien choisis, chacun d’eux est à sa place, tout est subtile, tendre, doux. J’aime chaque livre de l’auteur et je ne suis pas déçue c’est à la hauteur de ce que j’espérais. Il arrive à décrire les mots et maux de l’enfance, Victor ça pourrait être moi, vous, le voisin, ça fait appel à des souvenirs de notre propre enfance.



Un livre frais et bienveillant et c’est tellement rare de nos jours , un livre tolérant et plein d’amour. J’ai repensé à des souvenirs de ma propre enfance , l’espace de quelques heures j’étais cette petite fille de 9 ans facétieuse et chipie que j’étais il y a 30 ans et ça m’a fait du bien. Riche en émotions et en paysages enchanteurs (ça m’a donné envie de connaître cette région).



Je vais le faire lire à mes ados car bien que roman adulte il convient à des adolescents. Le dénouement est surprenant et particulièrement réussi, j’ai refermé le livre enchantée. Je n’ai qu’une envie lire un autre Gilles Paris assez rapidement et j’espère pas dans 10 ans.



Gilles continuez de nous enchanter et de faire vibrer la part d’enfant qu’il y a en chacun de nous.



VERDICT



A lire, relire, re relire , à offrir , à partager… Ce livre est parfait pour tous ceux qui ont été des enfants et s’en souviennent. C’est le livre idéal pour la période estivale alors n’hésitez pas , glissez le dans la valise il sera un compagnon idéal.
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Au pays des kangourous

Simon a neuf ans ,vit à Paris ,sa mère travaille en Australie et il vient de retrouver son père dans le lave-vaisselle. Son père n'allant pas bien ,il va partir habiter chez sa grand mère ,une personne qui aime s'amuser.

Simon est le narrateur et honnêtement ,le début est assez lent et ennuyeux ! Ce n'est vraiment qu'à la moitié du livre que j'ai commencé à trouver l'histoire intéressante ! Même si j'avais deviné ce qui allait se passer,ça n'a rien gâché . Et enfin on commence à s'attacher à Simon et son père ...

C'est donc un livre assez court qui m'a plu au final même si j'ai mis du temps à entrer dedans.
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Au pays des kangourous

Ce livre n'est pas un livre sur la dépression. C'est un livre sur comment un enfant de 9 ans peut le vivre au quotidien, lorsque son papa est touché par ce mal.

Et pour être touché, c'est touchant. La vérité sort de la bouche des enfants, et le petit Simon vit mal que l'on ne lui explique pas la maladie de son père sous le prétexte de son jeune age. Ses réflexions intérieures sont pourtant bien plus pertinentes que pourraient être celle des adultes.

Le ton du roman est juste, sans pathos, à la fois drôle et mélancolique, léger et profond, réaliste et poétique. Mais surtout optimiste.

Récit d'un enfant qui est loin d'être niais, une belle réflexion sur la vie.
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Au pays des kangourous

Pas facile de parler de ce livre tant il y aurait de choses à dire? Simon,un petit garçon de neuf ans, vit à Paris avec ses parents. Sa maman est souvent absente pour raisons professionnelles. Elle travaille pour Danone et se rend régulièrement en voyage pour des durées de plus en plus longues .Au pays des kangourous, . C'est le papa, Paul, écrivain, qui s'occupe de tout à la maison. Le ménage n'a pas de secrets pour lui, ni la cuisine, les courses . C'est lui qui fait faire les devoirs de son fils, qui joue avec lui et ils font de longues siestes devant des films les dimanches. Et lorsque sa femme rentre, il est aux petits soins pour elle. Il y a également la grand-mère Mona, femme haute en couleurs et un brin fantasque qui n'apprécie guère sa belle fille



Un matin, en se levant, Simon trouve son papa recroquevillé dans le lave -vaisselle. ses beaux yeux verts doux ont laissé la place à un regard gris et vide. Le verdict tombe: papa ne va pas bien et doit partir se reposer quelques temps ..

Comme vous l'aurez sûrement compris, la maladie dont souffre Paul est la dépression. Une maladie souvent mal-jugée et vécue parfois comme honteuse par ceux qui en souffrent, car assimilée souvent à la faiblesse.

Le petit Simon au début ne comprend pas. Il en veut à sa maman qui ne rentre pas , sa grand-mère n'ayant pas jugé bon de l'avertir, et sa maman appelle à chaque fois alors qu'il n'est pas disponible. Ses rêves le troublent et les monstres y sont de plus en plus nombreux. Heureusement qu'il y a sa grand-mère prête à tout pour le protéger et ses copines un peu bizarres qui font des séances de spiritisme..



Simon se rend à la maison de repos où se trouve son papa . Dans lescoulirs, il va rencontrer Lily, une petite fille aux yeux violets et à l'air grave . Lily joue avec les interrupteurs. Jour Nuit.Jour. Nuit. Lily vérifie que rien ne change , c'est rassurant, . mais elle comprend si bien la souffrance des autres. C'est elle qui explique à Simon ce mal qui ronge son papa et qui l'aide à mettre des mots sur les non-dits. Lily est une enfant autiste. Une sorte de petite fée clochette qui va devenir la meilleure amie de Simon ( on se demande parfois si cette petite Lily est bien réelle).



Paul va guérir,, délivré de ses démons par la vérité. .. ..



J'ai été particulièrement touchée par cette lecture.Il est très rare qu'une histoire m'émeuve au point de me faire pleurer . Ce fut le cas avec celle-ci. Non pas que ce livre soit finalement triste, non, il est plein d'espoir et très drôle .Mais l'émotion est omniprésente. Une émotion pure, naïve, sans pathos, celle de cet enfant de neuf ans, avec ses joies et ses peines, ses peurs et ses questionnements. Et tout ça sonne tellement juste !!!! Gilles Paris mêle avec



Voilà, désolée d'en dire si peu mais les mots ont tendance à me manquer. C'est un énorme coup de coeur. Un livre à la fois léger et profond. Un petit bijou. Et je ne rajouterai qu'une chose : lisez-le!!!

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Le bal des cendres

Guillaume de la Salle est le directeur d’un hôtel au pied du volcan Stromboli, sur l’île éolienne homonyme à quelques encablures de la Sicile.

Dans cet hôtel évoluent Mathéo, son ami de toujours, ancien militaire comme lui, confident, chaperon, protecteur ;

Giulia, sa femme disparue à la naissance de Giulia sa fille désormais adolescente un peu rebelle qui voudrait en savoir plus sur cette mère qu’elle n’a pas connue ;

Thomas, qui pleure Emilio son amour disparu en mer, et Lior, sa nouvelle conquête ;

Anton le séducteur médecin turc et Sevda, l’épouse trompée mais toujours amoureuse et résignée ;

L’américaine Abigale et son amant Eytan, qui chaque jour fidèlement téléphone à l’épouse restée au foyer ;

Sebastian et Ethel, un frère et une sœur qui se sont perdus de vue pendant des années et se sont enfin retrouvés ;

Cécile, la mère de Tom, Louise et Corentin, et Gris le grand frère disparu que ne voient que ceux qui savent ;

Elena, la comtesse italienne et sa discrète infirmière dame de compagnie, qui l’accompagne partout depuis l’accident qui l’a contrainte à vivre dans un fauteuil roulant et le décès de son époux ;

et tant d’autres qui se retrouvent à l’hôtel Strongyle pour quelques jours de vacances, d’amour, de rencontres, de bonheur, de repos.



Ces hommes et ces femmes nous racontent tour à tour une partie de leur histoire. En chapitres courts et rythmés, parfois déroutants, surtout au début quand la multiplicité des personnages m’a parfois légèrement perdue. Mais je me suis très vite familiarisée avec chacune de ces tranches de vies venues s’échouer dans le lobby de l’hôtel, sur la plage, dans les ruelles du village, sur les pentes abruptes et parfois dangereuses du volcan.



Au fil des pages, rencontres, situations, se dessinent un passé, des secrets, des espoirs et des attentes, des déceptions plus ou moins acceptées, des interactions entre ces protagonistes que pourtant rien ne semblait rapprocher au départ.



Un roman polyphonique où les relations se nouent, les masques tombent, les secrets se dévoilent, sur cette île au paysage à la fois idyllique et sec.



chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/08/11/le-bal-des-cendres-gilles-paris/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Un baiser qui palpite là, comme une petite bête

Le roman débute par le témoignage d'Iris. L'adolescente parle de son beau-père, de ses petits copains et de tous ces garçons qui ont déjà défilé entre ses bras malgré sa courte vie, explique comment sa mère la considère, le peu d’intérêt que lui porte sa famille, mais aussi ses amis et camarades du lycée. Puis son suicide frappe le lecteur d'un grand coup de poing dans l'estomac.



Et pourtant, qui est coupable parmi les élèves, les amis, les camarades ? Sans doute chacun d'eux tour à tour, par leurs attitudes, leurs actions, leurs mots et leurs railleries. Tous par leurs silences, à l'ignorer, la décrier, l'insulter. Et les réseaux sociaux, complices de ceux qui ont agit, dit, filmé, montré.

Viennent ensuite les témoignages de la très sage Emma, de Sarah et Chloé ses meilleures copines, de Solal son amoureux, de Tom, le jumeau d'Emma, l'inséparable, puis Romane, Timothée, Aaron, Julian, Léon, Virgile, etc. Chacun à son tour se sent en partie coupable, raconte, essaie de comprendre, de s'excuser, de s'accuser, de remonter le temps pour que cela ne soit pas, mais aussi de continuer le fil de sa propre vie, au milieu de tant de questions, d'interrogations, d'incompréhension.



Ils sont jeunes, boivent beaucoup, fument de la beuh au lycée ou les soirs de fête et de beuverie. Ces soirs-là, comme l'argent ne semble pas un problème pour en trouver, l'alcool coule à flot, les filles saoules deviennent faciles et les garçons se croient beaux et forts. Les jalousies s'exacerbent pourtant lorsque les beaux gars du lycée s'intéressent à d'autres, y compris aux copines...



Ce roman aborde les conséquences du harcèlement scolaire. Un sujet d'actualité dont on parle trop peu, à part pour quelques affaires médiatisées puis oubliées. En parler, le faire lire, et sans doute ensuite l'évoquer avec ses ados est sans doute une excellente solution pour éviter le pire.
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