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Critiques de Greg Pak (109)
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World War Hulk

Hulk est très fâché, il n’est pas pas content du tout car ses copains super-héros ont décidé de l’exiler bien loin de la Terre sur une planète où il a dû se battre pour sa survie. Il faut dire qu’il a tendance à taper sur tout le monde et il devenait un peu incontrôlable. S’il n’y avait que cela encore… Hulk n’a vraiment pas de chance, il réussit à se trouver une femme, une position sociale privilégiée et boum : une explosion et finie la belle carrière et les projets de couple. Vous le comprendrez, Hulk revient sur Terre et c’est pas pour prendre le thé…

L’histoire est assez simple et le scénario ne m’a pas donné la migraine. Je vous passerai les commentaires de ma moitié sur la rapidité avec laquelle je tournais les pages, il est vrai que les dialogues reposent beaucoup sur des Aaaaah ou des Grrrr ! Mais, je dois avouer que j’ai apprécié le rythme de l’histoire, c’est enlevé, on ne se perd pas dans des réflexions philosophiques ennuyeuses ou décevantes, on suit Hulk et ses potes dans leur projet de baston générale et personnellement ça m’a fait rire. Quant au graphisme, je n’ai pu qu’apprécier le dynamisme des dessins, les découpages sont très cinématographiques ce qui rend l’ensemble très vivant. J’ai donc passé un bon moment sans prise de tête avec le géant vert, ce qui devrait m’encourager à poursuivre ma découverte des comics.
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Superman Action Comics, tome 3 : Révélations

Un résultat plutôt convaincant et étonnement politique.
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Superman Action Comics, tome 1

Comme avec Wonder Woman, la série de Superman change de nom au moment du changement d’auteur. C’est plutôt une bonne idée de faire ça chez Urban Comics, tant les styles sont différent. C’est donc après le run de Grant Morrisson que commence ce premier tome. Même si j’ai adoré le run de Morisson sur Batman, je n’avais pas du tout aimé ce qu’il avait fait sur Superman N52, c’était à mon gout trop brouillon.



Pour ce premier tome, c’est Greg Pak (que j’aime beaucoup) qui reprend l’histoire de Superman. Et même si on échappe pas aux traditionnelles origines, on voit bien que l’auteur veut sortir un peu des cases habituelle. On découvre donc un Clark Kent plus humain, avec son lot de soucis, de doutes et d’nterrogation. Il apparait moins comme l’homme parfait. Greg Pak parvient à l’humaniser et cela rend la lecture plutôt agréable. Ca démarre plutôt tranquillement en début de tome et ça monte crescendo pour frapper un grand coup en fi n de volume. Je préfère nettement plus cette approche que celle qui avait été faite par Grant Morisson.



De plus, ce tome constitue un excellent point de départ pour les nouveaux lecteurs, car c’est très simple à suivre contrairement à Morisson qui visait plutôt les initiés (bien qu’en étant un je n’ai pas du tout accroché).
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Docteur Strange : Season one

J'ai pris ce comic par curiosité à la médiathèque. Curiosité due à la sortie du prochain film Marvel centré sur le Docteur Strange.



Il s'agit ici d'un volume de la collection "Season One" permettant à tout novice en la matière de partir sur de bonnes bases. Novice que je suis.



Pour le coup, ce volume est particulièrement raté. Strange est un homme égocentrique, imbu de lui-même et de ses capacités de chirurgien. On doit comprendre tout cela en à peine une seule page de flash-back qui explique son accident et son envie de retrouver l'usage de ses mains. Pour cela, il souhaite trouver l'Ancien, habitant quelque part dans l'Himalaya, un homme qui a des pouvoirs de guérison.

Ici, pas moyen de s'impliquer et d'avoir le moindre sentiment de haine, de compréhension, d'empathie ou antipathie pour Strange et son ambition. Je n'ai éprouvé aucune émotion pour le héros qu'il soit en danger de mort ou non. Malgré tout l'histoire est sympathique quoiqu'assez bateau.



Et puis les dessins... Dans l'ensemble ça va. Mais dès que ce sont des scènes d'action tout s'embrouille. Les couleurs psychédéliques fluos, les mouvements des personnages trop flous n'aident pas à la compréhension. Des croquis sont présents à la fin du volume. J'ai trouvé ces scènes en noir et blanc bien plus lisibles et agréables à l’œil. Peut-être suis-je trop habitué aux BD franco-belges.



Je tenterai peut-être de lire d'autres titres sur le Docteur Strange. Si l'envie me prend et surtout si j'en trouve d'autres à la médiathèque.
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Superman Univers 04

Un bon numéro qui donne envie de poursuivre la lecture des aventures de Superman.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Superman univers 01

Une bonne surprise qui donne envie de lire la suite !
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Superman Action Comics, tome 2

Un second volume réussi issu d’une série simple et juste.
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Batman Saga - H.S., tome 7

A l'occasion de la vaste saga "Futures End", publiée aux Etats-Unis en 2014 (48 numéros, rassemblés en 4 tomes chez Urban, trois sont déjà parus), est sorti en 2015 ce septième numéro hors-série de Batman Saga. Il rassemble six aventures de personnages liés au Batmanverse, se déroulant 5 ans dans le futur. Le principe de "Futures End" est de présenté une grande variété des super-héros DC, tels qu'ils seront dans 5 ans, essayant de contrecarrer une menace qui anéantira le monde dans 30 ans (soit dans 35 ans pour nous). En quelque sorte, ce HS était un avant goût promotionnel, mais un avant goût plutôt réussi (comme le sont souvent les HS de Batman Saga)



On retrouve donc des épisodes mettant en scène Batman, Batgirl, Superman, Dick Grayson et un "nouveau" Robin ( suite à la mort de Damian, le fils de Bruce). Les scénarios sont assez noirs, pessimistes et révèlent des héros s'acharnant, la plupart du temps, à lutter contre une fatalité qui conduira, de toute façon, à l’inexorable destruction finale. Certes, certaines "visions" sentent un peu le réchauffé, telle celle d'un Batman vieillissant soutenu par moult artifices technologiques (à l'image de "Dark Knight Return" ou "Kingdome Come") mais conservent néanmoins leur pouvoir évocateur et leur pertinence. Et pour ne rien gâcher la plupart des dessins sont d'excellente facture.



Je continue d'apprécier les HS de Batman Saga qui, s'ils peuvent parfois être en lien avec une promotion quelconque, n'en oublient pourtant pas la qualité pour autant. On a donc pas l'impression d'être pris pour des c... et ça, c'est plutôt agréable.
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Magnéto : Le testament

Si vous aimez les histoires de super-héros, vous connaissez bien le méchant des X-Men : Magneto. Sa personnalité complexe qui fait de lui un personnage attachant malgré son rôle premier de vilain, provient d’une terrible enfance. « Le testament » est l’histoire de la naissance de Magneto. A l’adolescence, Max Einsenhardt doit affronter une triste réalité : la solution finale de l’Allemagne nazi. Sa famille et lui vont tout faire pour survivre dans un ghetto surpeuplé, pensé pour faire mourir ses habitants à petit feu. Puis vient la fuite, la mort, et la solitude. L’horreur, la peur et le désespoir vont faire grandir la haine de Max, et faire naitre Magneto.



Un comics époustouflant à ne surtout pas rater. Idéal pour mieux comprendre le personnage de Magneto. Attention tout de même aux férus de mutants : l’histoire se concentre principalement sur l’histoire de Max avant la découverte de ses pouvoirs. Le comics réussit à traiter de mutant sans mettre en avant les pouvoir de Magneto, ils sont à peine suggérés (J'admet qu'il peut s'agir d'une point négatif pour certains lecteurs).

C'est à mon avis un comics qui ne fait pas de demi mesure. Je veux dire par là que soit on apprécie vraiment l'histoire, le concept... soit le bilan est très négatif. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé !



One shot pouvant se lire indépendamment d’autres histoires X-Men. Il est préférable tout de même de connaitre un peu le personnage avant de se lancer.

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Chaos War

Cette histoire parue en 2010 comprend les 5 épisodes de la minisérie du même nom, ainsi que 8 pages de Chaos War Saga, et une dizaine de pages d'interview avec les 2 coscénaristes et le dessinateur. Elle se déroule après The New Prince of Power qu'il vaut mieux avoir lu avant (sinon, commencez par les 8 pages de Chaos War saga).



Nightmare (un ennemi régulier de Doctor Strange aperçu il y a peu de temps dans Avenger of the Supernatural) contemple avec plaisir le retour d'Hercules parmi les vivants, pour des raisons peu rassurantes, quand il est brutalement annihilé par Amatsu-Mikaboshi (le roi du Chaos, Chaos King, apparu pour la première fois dans Thor - Blood Oath, puis dans Ares god of war). Pendant ce temps là, le retour d'Hercules ne se passe pas si bien que ça. Sa forme physique abrite une puissance divine qui le place sur un plan d'égalité avec Zeus et les autres chefs de panthéons divins. Et il ne maîtrise pas du tout sa puissance. Il va falloir beaucoup d'ingéniosité à Amadeus Cho pour trouver comment gérer ce niveau de puissance. Le Chaos King porte également le titre de tueur de dieux et il personnifie l'entropie, dans le sens où tout système perd de l'énergie et finira par retourner au néant. Le Chaos King souhaite accélérer le processus, comme dans "la fin du monde, c'est pour maintenant". La menace est globale et elle implique toutes les équipes des Avengers (soit près de la moitié de la population de superhéros Marvel), les Fantastic Four, Spiderman, etc. Malheureusement, tout ce beau monde est très vite neutralisé par le Chaos King. Pire encore, la disparition de la réalité engendrée par la perte d'énergie accélérée a également mis fin aux royaumes des morts (au pluriel, parce que ça dépend de vos croyances) et les morts sont presque tous des agents du Chaos King, à suivre dans Chaos War - Avengers. Et pire encore, l'une des déités grecques a choisi de porter assistance au Chaos King. Il ne reste donc qu'une demi-douzaine de personnes pour aider Amadeus Cho et Hercules.



Petit avertissement : ce crossover réduit s'appuie fortement sur les 7 précédents tomes consacrés à Incredible Hercules. Si vous n'en avez lu aucun, Marvel a pensé à vous en incluant un "Chaos War Saga" en 8 pages en fin de tome rappelant les événements indispensables à la compréhension de ce récit (c'est aussi utile pour ceux qui ont suivi la série et qui ont oublié les agissements de l'Olympus Group). Il y a également un rappel sur l'ordre de lecture des 7 tomes d'Hercules précédant cette histoire.



Le lecteur retrouve donc Greg Pak et Fred Van Lente au scénario. Première impression : 5 épisodes pour sauver la réalité de l'entropie, c'est un peu court. Le récit va très vite, le duo formé par Hercules et Amadeus est réduit à sa plus simple expression. Les autres superhéros apparaissent le temps de quelques cases, mais très peu ont droit ne serait-ce qu'à une seule réplique. L'action prime sur tout et l'histoire se déroule à un train d'enfer. Les enjeux sont colossaux, les superpouvoirs pètent de partout. L'une des personnifications cosmiques (Eternity) est appelée à la rescousse. Il subsiste des changements significatifs à la fin du récit, en particulier en ce qui concerne Hercules lui-même qui aura droit à une nouvelle série après, et le retour à la vie d'une équipe complète de superhéros canadiens (non je n'ai pas dit de qui il s'agit).



Ce crossover d'envergure réduite a été mis en images par Koi Pham qui a illustré plusieurs tomes de la série Incredible Hercules. Il dessine des planches assez agréables à regarder. Chaque superhéros (même aperçu une seule fois au fond d'une case unique) est reconnaissable. Chaque affrontement dégage une quantité impressionnante d'énergie, sans que n'apparaisse de sensation de redite au fil des combats. Les expressions faciales appartiennent au registre des sentiments exacerbés, ce qui est normal vu les enjeux et les situations extrêmes. Comme à son habitude, Pham sait donner une consistance suffisante à chaque lieu, qu'il s'agisse d'une cité dévastée sur notre bonne vieille terre, ou d'un espace dimensionnel onirique. Il faut quand même reconnaître que vers le milieu du quatrième épisode, les décors deviennent un peu génériques sous la pression des délais à respecter. Koi Pham reste un artisan de bon niveau, il n'est pas un artiste avec une vision personnelle affirmée. Son savoir faire lui permet de capturer la majesté de Thor dans un croisement de style entre Olivier Coipel et John Romita jr, mais il reste dérivatif de ces deux dessinateurs. Donc son travail est à l'unisson de cette série B de bonne facture.



À la fin, il y a encore d'autres bonus telle qu'une interview des 2 scénaristes (où l'on apprend qui a suggéré l'idée d'avoir des effets sonores d'une nature un peu particulière depuis plusieurs tomes, essayez de déchiffrer ce que disent les effets sonores en phonétiques), et une interview de Koi Pham qui se réjouit d'avoir été encré par Tom Palmer sur 4 épisodes et Bob McLeod pour dernier.



Enfin si vous voulez avoir une connaissance exhaustive de cette guerre du Chaos, il vous reste à lire le tome consacré aux Avengers morts mentionné plus haut, ainsi que celui consacré aux Incredible Hulks et aux X-men. Cette histoire constitue une fin satisfaisante aux aventures d'Hercules et Amadeus, même si je regrette que la forme de mini-crossover n'ait pas laissé plus de place pour l'amitié entre les 2 compères.
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The Incredible Hercules: The New Prince of ..

Ce tome regroupe les 2 épisodes de "Hercules, fall of an avenger" et les 4 épisodes de la minisérie "Heroic age : prince of power". Il fait suite à Assault on New Olympus.



Fall of an avenger (scénario : Greg Pak & Fred van Lente, dessins : Ariel Olivetti) - Hercules a disparu et c'est l'heure des souvenirs au cours d'une cérémonie funéraire restreinte. Amadeus Cho y va de sa petite larme. Thor narre un concours de descente de boissons dans Jontuheim, le pays des géants. Namor se rappelle d'une fois où Hercules lui a remonté le moral d'une façon très virile. Black Widow, Namora, Snowbird et Alflyse ont d'autres souvenirs en tête. Amadeus Cho finit par craquer et c'est le moment que choisit Athena pour Arriver avec une question de première importance : qui va prendre la tête du consortium Olympus Group ? Il se trouve qu'Apollo a un autre champion à proposer.



Greek tragedy (Scénario : Paul Tobin, dessins : Reilly Brown) - Namora et Venus des Agents of Atlas ont été missionnées par Athena pour faire le tour des établissements possédés par Hercules pour savoir ceux qui doivent être vendus et ceux qui dégagent une marge de profit suffisante pour pouvoir intégrer l'Olympus Group. Elles découvrent un établissement sortant de l'ordinaire et prouvant la grande sensibilité d'Hercules.



Heroic age : prince of power (scénario : Greg Pak & Fred van Lente, dessins : Reilly Brown) - Amadeus Cho est convaincu qu'Hercules n'est pas mort. Il met en oeuvre des moyens technologiques avancés pour pouvoir le retrouver au travers des dimensions, grâce à l'aide Bruce Banner. De son coté Athena poursuit ses propres objectifs en intégrant les Skyfathers (un panthéon des dieux). Le regain d'activités de ce groupe provoque le retour de Vali Halfling, le meneur du Pantheon (une création de Peter David dans la série "Incredible Hulk"). Halfling explique à Amadeus Cho comment accéder l'immortalité des dieux, ce qui lui donnerait une intelligence divine et donc la capacité de localiser Hercules. Il ne faut pas oublier qu'Halfling tient ses traits de caractère de son père Loki.



Les lecteurs de comics le savent : la mort d'un superhéros est très relative, encore plus s'il s'agit de celle d'un demi dieu comme Hercules. Mais, là, Pak et van Lente ne se donnent même pas la peine d'essayer de nous y faire croire. La veillée mortuaire est expédiée en 2 anecdotes peu palpitantes et elle se clôt par Bruce Banner effectuant un résumé des épisodes précédents (alors qu'il n'a même pas assisté aux événements qu'il décrit). Le lecteur est prié de faire son deuil rapidement et de passer à l'étape d'après qui consiste à installer Amadeus Cho à la tête du consortium Olympus. Juste le temps de déguster une séquence intéressante (l'affrontement entre Cho, le champion d'Athena, et Phobos, fils d'Ares et champion d'Apollo), avant de passer à la suite. Le tour des établissements par Namora et Venus sert plus à rappeler l'existence des Agents of Atlas qu'autre chose. Mais finalement cet intermède est distrayant, même s'il n'apporte rien à l'histoire globale.



Ça y est, le lecteur passe à "New prince of power", vite, vite, on avance. Ce n'est ni plus, ni moins qu'une aventure en solo d'Amadeus Cho, avec Thor qui joue les potiches de luxe à ses cotés. Le constat est là : Amadeus tout seul sans Hercules, c'est fade. Les scénaristes ont beau inventer une trame de quête d'objets de pouvoir inventive, mettre en avant l'intelligence de Cho, sans Hercules pour faire pendant à ce personnage, le résultat est fade.



Pour "Fall of anvenger", Ariel Olivetti peint des pages travaillées, surtout en ce qui concerne les postures des personnages et l'expression de leurs visages. Mais son style un peu figé avec des couleurs pastel n'est pas adapté à la grandiloquence des dieux en présence. Pour le reste Reilly Brown effectue un travail honnête avec des combats qui pètent de partout. Il garde à l'esprit que Cho n'est pas un adulte. Son Thor manque lui aussi de majesté. Les encreurs de "Greek tragedy" enlaidissent ses dessins faisant passer Venus pour une grosse pouffe (un comble). D'une manière générale, Reilly Brown sait bien mettre en images les scènes de la vie de tous les jours (peu nombreuses dans cette histoire). Il a une façon un peu trop simpliste de rendre les costumes des personnages connus : même s'il ne manque pas une plaque sur le costume de Thor, Hela ressemble à une midinette au lieu d'être une déesse de la mort. Il utilise des cases plus grandes pour les démonstrations de pouvoirs et les explosions et destructions diverses et variées. Et le lecteur retrouve le joli effet spécial lorsque le septième individu le plus intelligent se sert de ses neurones. Malheureusement Brown semble avoir eu du mal à terminer toutes ses planches puisqu'il faut l'aide de 2 autres dessinateurs (Zach Howard et Adam Archer) pour tout faire.



Cette histoire se laisse lire, mais elle n'est pas à la hauteur des tomes précédents. D'une part Pak et van Lente éventent tout de suite la pseudo mort d'Hercules qui du coup perd tout son sens, d'autre part la dynamique du duo Hercules / Cho étant absente, le récit retombe dans du superhéros de base. Il reste à voir si la conclusion Chaos War tient mieux la route.
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Incredible Hercules: Assault on New Olympus

Ce tome fait suite à The Mighty Thorcules et il comprend le numéro spécial "Assault on new Olympus prologue", ainsi que les épisodes 138 à 141 de la série mensuelle.



Le temps est venu pour Hera de déclencher l'opération Continuum. Pour la contrer, Athena aidée d'Amadeus Cho continue de recruter des alliés; Elle commence par tenter de convaincre Aphrodite qui ne sent pas concernée par la requête d'une déesse réputée pour sa frigidité. Par l'intermédiaire des Mighty Avengers, elle réussit à contacter Hercules et Zeus. Hercules retrouve sa femme Hebe, avec un petit retour en arrière à l'époque romaine pour détailler leur union. Il ne reste plus qu'à Athena et ses champions (Hercules, Amadeus Cho, Wolverine, Spider Woman, Quicksilver, Wasp, Spiderman, USAgent et Zeus) à investir l'immeuble d'Hera et neutraliser Continuum. Seul petit nuage à l'horizon : Athena a prédit à Amadeus Cho que cet assaut coûterait la vie à Hercules.



Je suis toujours un peu inquiet quand je commence un nouveau tome de cette série car Greg Pak et van Lente ont la désagréable habitude d'être inégaux d'un tome à l'autre. Fort heureusement, celui-ci fait partie des histoires de qualité. Hercules est égal à lui-même : courageux, fort comme un lion, grande gueule, dragueur, hâbleur, irrésistible. Amadeus Cho fait tout son possible pour protéger le demi-dieu dans des démonstrations d'amitié qui font chaud au coeur. Pak et van Lente décrivent le personnage d'Amadeus d'une façon remarquable. Il est à la fois ce petit génie, la septième personne la plus intelligente sur terre, et à la fois un très jeune homme perdu dans les jeux pervers des adultes et des dieux. Au delà de la connivence qui unit les 2 compères, la faillibilité de Cho le rend encore plus humain, encore plus attachant, encore plus héroïque.



Même si Hera ne veut rien moins que l'anéantissement de notre réalité (ce qui n'a rien de très original pour un supercriminel, même divin), Pak et van Lente créent des motivations originales et une méthode d'éradication qui associe la mythologie grecque à la technologie futuriste propre aux comics. L'hybride qui en découle donne une saveur très particulière au récit. Pour renforcer ce mariage du moderne et de l'ancien, les 2 scénaristes font apparaître beaucoup de personnages du panthéon grec, ainsi que plusieurs personnages très actuels de l'univers Marvel. Pour être tout à fait honnête, les superhéros cités plus haut auraient pu être remplacés par d'autres, le déroulement de l'histoire n'en aurait pas été changé, sauf pour l'implication de May Parker.



Après la qualité du scénario, la deuxième bonne surprise de ce tome réside dans l'identité du dessinateur. Alors qu'il s'agit ici du sixième tome consacré à Hercules (à commencer par Against the World), pour la première fois le dessinateur reste pour un deuxième tome ; il s'agit de Rodney Buchemi. Et je trouve que le style qu'il a choisi (légèrement rond avec des expressions faciales très éloquentes) met très bien en valeur les exploits du duo Hercules & Cho. La personnalité d'Hercules repose sur des sentiments forts exprimés par un individu extraverti. Il est donc normal que son visage s'orne d'émotions fortement accentuées. Par comparaison et tout aussi justement, le visage d'Amadeus exprime des émotions plus en retenue, plus nuancées, conformément à son caractère plus introverti. Rodney Buchemi sait également transcrire le caractère juvénile de plusieurs des personnages tels que Hebe ou Zeus (oui, sa situation est un peu compliquée). Les monstres qu'il dessine sont crédibles. Même s'ils ne font pas très peur, ils restent assez crédibles pour faire des adversaires mettant en péril les héros. Les décors ne sont pas trop génériques, même si ce n'est visiblement pas le point fort de Buchemi. Ils sont juste assez présents pour que le lecteur ne se rende pas compte que dans certaines pages les personnages s'agitent tels des acteurs sur une scène de théâtre sans décor. Visiblement, Buchemi apprécie beaucoup les rondeurs féminines et il sait les mettre ne valeur pour flatter la plastique des personnages du sexe faible. Il respecte un délicat équilibre entre des poitrines d'un bonnet impressionnant et une utilisation limitée de ce genre d'atout. Il titille les rétines du lecteur, sans pour autant transformer ses pages en plans rapprochés de postérieurs féminins et de décolletés pigeonnant sur des poitrines défiant la gravité. Le résultat flatte gentiment l'oeil du lecteur masculin, sans pour autant tomber dans la caricature. Pour une raison inexpliquée, ce dessinateur devient très gauche dès qu'il s'agit de mettre en scène des superhéros traditionnels (les différents avengers). Déjà que Pak et van Lente ne les ont inclus que pour nourrir le conflit, sans utiliser leurs spécificités, Buchemi ne les met pas non plus en valeur.



Ce tome constitue un final à la hauteur des meilleurs moments de la série. Gageons que la suite des aventures d'Amadeus Cho sera aussi intéressante.
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The Incredible hercules: The Mighty Thorcules

À la fin de The Incredible Hercules: Dark Reign, Amadeus Cho avait décidé de se séparer d'Hercule. Les 2 héros vont chacun de leur coté : les épisodes 132, 134 et 136 sont consacrés à Hercule, les épisodes 133, 135 et 137 sont consacrés à Amadeus Cho.

En ce qui concerne Hercule, il se fait manipuler comme un bleu par un elfe malveillant qui le persuade de se déguiser en Thor (voir la couverture de ce tome) pour éviter l'invasion de la terre. Il doit en plus veiller sur son père qui a pris l'apparence d'un jeune garçon (contre son gré) et qui a perdu une partie de sa mémoire (contre son gré également). Et pour couronner le tout, Hercule succombe aux charmes de la reine des potentiels envahisseurs. Heureusement sur sa route se dresse les Warriors Three (Fandral, Hogun et Volstagg, ne ratez par leurs aventures dans Thor: the Warriors Three Premiere illustrées par Charles Vess) et un dieu de la foudre.



C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé le meilleur des ingrédients de cette série dans cette histoire. Hercule est égal à lui-même : grande gueule, intelligence limitée, coeur gros comme ça, incapable de résister à la gente féminine, moqueur et très costaud. En plus les dessins sont signés de Reilly Brown qui a adopté un style plutôt rond, très plaisant à l'oeil. Les expressions faciales d'Hercule et des autres sont irrésistibles. Les échanges de coups de poing sont pleins de vitalité avec un soupçon d'exagération. La bonne humeur règne en maître, sans pour autant tomber dans l'autoparodie. Pak et van Lente jouent à merveille de la rivalité qui existe entre Hercule et Thor, et du fait que régulièrement Thor a le dessus sur Hercule. C'est un régal drôle et très vif.



En ce qui concerne Amadeus Cho (le septième individu le plus intelligent sur terre), il a souhaité s'écarter d'Hercule pour se mettre à la recherche de sa sœur qu'il croyait morte. Or il a de bonnes raison de penser que les dieux de l'Olympe sont impliqués dans sa disparition et dans l'incendie de sa maison qui a couté la vie à ses parents. Son enquête l'emmène dans un trou paumé appelé Excello. Pour passer le temps durant le voyage en car, il lit un livre sur le concept de héros et les épreuves auxquelles chaque héros doit affronter. Dans cette ville qui sort de l'ordinaire, Cho va trouver l'aide d'une agente du SHIELD et il va devoir déjouer les machinations du sixième homme le plus intelligent du monde.



Les 3 épisodes correspondants sont illustrés par Rodnay Buchemi dans un style un tout petit peu plus sombre et avec des dessins un tout petit peu moins détaillés. Mais les illustrations restent très simples à lire, très faciles à assimiler. En outre, il réussit parfaitement à reproduire la manifestation de l'intelligence de Cho : des équations factices qui tournoient dans l'espace. Ces similis formules apparaissent dans des coloris assez vifs avec une mise en couleur qui les fait apparaître en 3 dimensions. Le résultat est des plus séduisants.



Le plus étonnant est que le superpouvoir d'Amadeus Cho ne se limite pas à quelques effets pyrotechniques efficaces et maîtrisés. Pak et van Lente ont vraiment bossé leur scénario pour être à la hauteur du génie de leur personnage. Il est facile de dire que Cho est le septième individu le plus intelligent sur terre que de le montrer. Or les scénaristes ne prennent pas la solution de facilité. Au contraire ils osent s'aventurer sur la pente glissante des mathématiques et de la physique quantique en action. On retrouve donc l'inévitable chat d'Erwin Schrödinger, mais aussi les théories de Ludwig Boltzmann. Et le résultat n'a rien de risible, il est même plutôt convaincant. En plus les extraits du livre de Joseph Campbell (Le héros aux mille et un visages) établissent une mise en abyme pertinente sans être ni pédante ni prise de tête.



Ça fait du bien de lire les aventures de 2 héros qui ne sont ni des maniacodépressifs, ni des psychopathes sadiques. Ça fait du bien de trouver des scénaristes intelligents qui osent écrire des aventures bon enfant sans être bête, avec des héros qui apprécient ce qu'ils sont en train de vivre. Tout ça me fait espérer que la suite Incredible Hercules: Assault on New Olympus sera du même niveau.
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The Incredible Hercules: Dark Reign

Ce tome comprend les épisodes 126 à 131 de la série mensuelle et il fait suite à Incredible Hercules: Love and War.



En 2009, le gouvernement des États Unis a confié la responsabilité des Avengers et de l'organisation HAMMER (qui remplace le SHIELD) à Norman Osborn, et même Hercules ne peut pas échapper à son influence.



Ce tome commence avec un épisode double (n° 126) divisé en 2 parties : l'une consacrée à Hercules et l'autre à Amadeus Cho. Le lecteur est amené à assisté à un condensé de la vie d'Hercules depuis sa naissance près de Thèbes jusqu'à la mort de son père. Le scénario s'inspire de la mythologie grecque et pas seulement par une ressemblance de surface : encore une fois Pak et Van Lente ont fait des recherches sérieuses. Mais le résultat est un peu laborieux et desservi par des dessins très besogneux et peu enthousiasmant, malgré le soin apporté aux décors et aux personnages. La partie consacrée à Amadeus Cho le montre en quête de Kirby, son animal familier et comment il manipule Bruce Banner pour parvenir à ses fins. Là encore l'intrigue est un peu pataude et les dessins de Takeshi Miyazawa sont mâtinés d'influences manga pour un résultat sympa mais pas palpitant.



Dans les 2 épisodes suivants, Hercules et Amadeus Cho retrouvent la tutelle d'Athena qui déplace ses pions pour lutter contre Hera. Cette dernière a pris le commandement des Dieux du panthéon grec (après la mort de Zeus survenue dans Dark Avengers: Ares) et elle a les pleins pouvoirs sur les actionnaires qui gèrent les possessions matérielles et terrestres des dieux. En ces temps de Dark Reign, il était inéluctable que Norman Osborn finisse par fourrer son nez dans les affaires de ce groupe qui est en train de mettre en oeuvre un étrange programme.



Les 3 derniers épisodes sont consacrés à la descente aux enfers d'Hercules et Amadeus pour sauver Zeus. Mais Pluton a d'autres objectifs en tête pour Zeus et son fils. De son coté, Amadeus part à la recherche de ses parents dans ce monde de l'au-delà.



Pour le quatrième tome consécutif, Greg Pak et Fred Van Lente sont aux commandes de la destinée d'Hercules et d'Amadeus Cho et ils ont décidé de passer la vitesse supérieure. Il n'est plus question d'accumuler les escarmouches, mais bien de creuser l'héritage du passé pour aller de l'avant. Les 2 scénaristes continuent d'intégrer les récits antiques mythiques pour expliquer les relations entre les différents dieux et demi dieux ; et dans son registre ils sont très crédibles. Ils parsèment les aventures des 2 compères de nombreux gags qui sont à la fois drôles et à la fois en parfaite adéquation avec les personnages. Et ils resserrent les liens de la série avec le reste de l'univers Marvel. En particulier ils continuent d'assumer les conséquences des aventures d'Ares et ils se sortent plutôt bien du point de passage obligé dans Dark Reign, grâce à la relation entre Ares et Hercules. Enfin ils utilisent à bon escient leur connaissance pointue de l'univers Marvel pour glisser quelques héros morts (et quelques criminels) dans la dernière partie de l'histoire.



Pour les illustrations, le lecteur est moins gâté. Au gré des épisodes, 3 dessinateurs se passent le relais : Rodney Buchemi, Dietrich Smith et Ryan Stegman (chacun encré par quelqu'un de différent). Je crois que le pire dans ces dessins, c'est que je n'arrive pas à les distinguer les uns des autres. En fait, les illustrations ont fortement diminué le plaisir de ma lecture. Il s'agit d'illustrations d'une qualité satisfaisante en terme de présence des décors, détails des dessins et reconnaissance des personnages. Mais aucun de ces 3 professionnels n'a de style vraiment affirmé, rien ne les distingue les uns des autres, rien n'attire particulièrement l'oeil. Les illustrations sont très premier degré, très appliquées et finalement très lassantes.



Or pour que les 3 parties de ce tome forment un tout ou pour qu'elles aient chacune leur saveur, il aurait fallu des dessinateurs plus confirmés qui soient capables d'insuffler plus qu'une plate transcription du scénario. Encore une fois, je sors un peu déçu par ce tome qui contient beaucoup de bonnes de choses mais qui est plombé par des dessins trop moyens. Espérons que la mayonnaise prenne mieux dans le tome suivant Incredible Hercules: The Mighty Thorcules.
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The Incredible Hercules: Love and War

Ce tome fait suite à Incredible Hercule vol 2 : Secret Invasion (Sacred Invasion) et il comprend les épisodes 121 à 125 de la série mensuelle.



Après les gros travaux de "Secret Invasion", Hercules et Amadeus Cho prennent des vacances bien méritées sur une petite île volcanique. Le demi dieu a promis à son compagnon qu'il y aurait pléthore de nymphes émoustillées et il a, quant à lui, rendez-vous avec Namora, une cousine de Namor qui est membre des Agents of Atlas (pour en savoir plus sur ce groupe, vous pouvez lire Agents of Atlas). Amadeus cherche encore les nymphes en question.



Mais dans le monde des superhéros (et des demis dieux), le calme est toujours de courte durée et le tandem (avec Namora) se retrouvent impliqué dans la disparition de Poséidon, la colère de Namor et la quête d'un objet de pouvoir convoité par les amazones.



Fred Van Lente et Greg Pak se partagent à nouveau le scénario. Ils utilisent les mêmes ingrédients que dans les tomes précédents. Pour faire une bonne histoire d'Hercules, il faut contraster ce grand enfant avec 1 ou 2 superhéros plus adultes : Namor et Namora. Il faut un fond de sauce à base de mythologie grecque. Le lecteur se replonge avec délice dans l'un des 12 travaux, celui implique Atlas. Et l'histoire repose sur les amazones et leur reine Hippolyte. Attention ces amazones ne partagent que le nom avec elle de chez DC Comics. Dans l'univers Marvel, il s'agit de guerrières piercées et habillées à la dernière mode de rue. Hippolyte a bien une fille, mais elle s'appelle Artume. Ces évocations des mythes grecs sont complétées par des apparitions d'Atlas qui s'est relocalisé, d'Athena, de Pluton, de Hera en redoutables présidente de comité d'actionnaires, et d'une charmante gorgone qui en pince pour Amadeus. Hercules évoque également la chute d'Atlantis.



Pour autant, Pak et Van Lente ont aussi fait l'effort de renouveler un peu la dynamique de la série en séparant Hercules et Amadeus pendant la majeure partie de l'histoire. Du coup Hercules peut entretenir des relations courtoises avec Namora, et plus si affinités. Et Amadeus compte fleurette à une demoiselle au physique différent.



Les illustrations sont majoritairement réalisées par Clayton Henry (4 épisodes sur 5) et par Salva Espin pour la majeure partie du dernier tome (ce qui se justifie par un changement radical intervenu dans l'histoire). Le style d'Henry est très clair, très aéré, sans être vide ou creux pour autant. Ses illustrations ne sont pas surchargées de lignes ou d'à-plats de noir, elles rendent une impression d'optimisme qui est à l'unisson du ton de la série. Il convient également de complimenter Guru EFX, Raul Treviño et Lee Loughridge pour leur travail de mise en couleurs. Ils ont recours à une palette de tons clairs également parfaitement raccord avec la série. Ils savent aussi utiliser intelligemment et parcimonieusement les effets spéciaux à l'ordinateur (en particulier pour rendre la texture des eaux de l'océan).



En fait pour les plus anciens des lecteurs, cette histoire évoque les meilleurs moments des épisodes réalisés par Bob Layton (Hercules: Prince of Power) qui dessine même l'une des couvertures (celle reprise pour la couverture de ce tome). Il y a également 2 couvertures de zombies d'Arthur Suydam. Hercules est un homme à la puissance physique incomparable, avec une grande gueule et un cœur gros comme ça (et des capacités intellectuelles toujours limitées).



Cette histoire constitue une excellent divertissement et une franche amélioration par rapport aux précédents. Pak et Van Lente ont réussi à densifier leurs scénarios, à renouveler la dynamique de la relation entre Hercules et Amadeus et à garder un ton léger. Pourvu que le tome suivant The Incredible Hercules: Dark Reign soit du même acabit.
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Secret Invasion : The Incredible Hercules

Ce tome comprend les épisodes 116 à 120 de la série "Incredible Hercules" et il fait suite à The Incredible Hercules: Against the World. On retrouve les mêmes scénaristes : Fred Van Lente et Greg Pak.



Comme son titre l'indique, l'histoire se déroule en pleine invasion de la terre par les skrulls (confère Secret Invasion) et Athena a choisi Hercules pour emmener un escadron divin (god squad) lutter contre les déités des skrulls. L'escadron est composé de Snowbird (Narya, ex-membre d'Alpha Flight), d'Ajak (un Eternal ayant récemment recouvré la mémoire dans Eternals), Mikaboshi (un dieu du panthéon japonais qui a mortellement blessé Zeus), Atum (celui qui doit tuer les dieux à la fin de la fin des temps), Amadeus Cho et son chiot prénommé Kirby (comme le Kerberos de la mythologie). À eux 6, ils vont pénétrer dans le royaume céleste des dieux des skrulls et les combattre.



L'histoire est facile à lire et rapidement menée ; il n'y a pas de temps mort et l'action mène le récit. Comme dans le tome précédent, Pak et Van Lente prennent soin d'inclure des scènes du passé mythologique d'Hercules, ce qui permet au lecteur de ne pas oublier qu'il s'agit d'un demi-dieu, et non pas du premier costaud venu. Cette intrigue est solidement ancrée dans l'univers Marvel puisqu'au delà de Secret Invasion, Hercules se trouve confronté aux Eternals et à Nightmare (ennemi récurrent de Doctor Strange). Le personnage d'Hercules est toujours aussi bien décrit : un homme doté d'une force surhumaine ayant gardé des aspirations très simples (boire, se battre et compter fleurette).



Les dessins de Rafa Sandoval sont clairs et dynamiques. Il ajoute une légère touche cartoon à ses personnages ce qui correspond très bien à l'état d'esprit de ce comics très bon enfant. Il réussit à rendre crédibles les différentes phases de l'histoire, que ce soit sur terre, dans les temps mythologiques, dans le domaine de Nightmare, ou dans la résidence des dieux des skrulls.



Au final ce tome constitue une lecture agréable et distrayante, mais elle manque d'un petit quelque chose pour mériter une quatrième étoile. Van Lente et Pak ont réussi à assimiler l'invasion skrull dans leur histoire, mais déjà il semble que certains ressorts dramatiques se répètent par rapport au tome précédent. Combien de fois Hercules peut-il prendre conscience de ses limites et de son intelligence peu développée ? Combien de fois Amadeus Cho peut-il nous faire croire qu'il est capable de survivre dans un environnement mortel pour des dieux ? Espérons que le retour à des histoires plus centrées sur Hercules dans Incredible Hercules: Love and War permettra aux 2 scénaristes de faire évoluer leurs personnages et de renouveler la dynamique de cette série.
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The Incredible Hercules: Against the World

En 2007, suite aux événements de World War Hulk, les éditeurs de Marvel décident de transformer la série de Hulk en celle d'Hercule ; le titre passe ainsi de l'épisode 112 d'Incredible Hulk à l'épisode 113 d'Incredible Hercules. Ce recueil comprend les numéros 112 à 115 de la série, ainsi que le numéro spécial "Hulk versus Hercules : when titans collide".



Lors de World War Hulk, Hercules a soutenu la cause de Hulk qui s'est avérée être celle des perdants. Il doit maintenant faire face à un recrutement forcé dans l'agence du SHIELD, sous les ordres de son frère Ares, le dieu de la guerre. Comme à son habitude, Hercules fait le mauvais choix et il affronte les équipes du SHIELD, ainsi que Black Widow et Wonderman (2 membres des Mighty Avengers) pour échapper à son sort. Il bénéficie du support d'un jeune génie (Amadeux Cho) dont les solutions l'aident autant qu'elles aggravent son cas.



Comme on peut s'y attendre avec un tel héros, les combats sont titanesques. Là où les 2 scénaristes sont meilleurs que la moyenne, c'est dans l'association des 2 personnes que tout oppose. Hercules n'est pas futé et il dispose d'un don exceptionnel pour faire les mauvais choix, mais son compas moral est fiable. Amadeux Cho est un génie technologique qui sait toujours trouver une solution, un plan et une stratégie efficace, mais ses motivations laissent à désirer sur le plan éthique. Deuxième ressort dramatique intéressant, Pak et Van Lente insèrent dans chaque épisode un rappel sur la mythologie d'Hercules qui prouve qu'ils ont effectué quelques recherches dans les textes. Chaque retour à l'époque mythologique joue habilement sur les incohérences existant entre les différentes versions (à commencer par la version grecque d'Héraclès et celle romaine d'Hercule) et sur le point de vue de celui qui raconte l'histoire.



Koi Pham fait montre d'un niveau professionnel tout à fait satisfaisant en ce qui concerne la mise en page et les expressions corporelles et faciales. Les décors ne sont présents que quand ils sont indispensables et le niveau de détail est assez bas. D'un autre coté, il s'agit d'un comics orienté action et "buddy movie" qui se suffit de dessins fonctionnels. Les illustrations de Koi Pham ont quand même assez de personnalité pour bien faire ressortir l'aspect brutal des pérégrinations et des affrontements. Les couvertures d'Art Adams sont un plus très appréciable.



Les créateurs de ce comics ont su trouver un ton assez original et des personnages attachants car très faillibles qui entraînent le lecteur à leur suite dans des rebondissements divertissants et qui donnent envie de lire le tome suivant The Incredible Hercules: Secret Invasion.
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World War Hulk

L'Illuminati (composé de Red Richards, Tony Stark, Strange, Xavier, Fléche Noire et la Black Panther) a décidé d'envoyer Hulk errer dans l'espace après qu'il ai détruit une partie de Las Vegas sous le coup de la colère. Ceci se déroulera juste avant les événements de Civil War qui feront s'affronter tous les super héros dans une trame magnifiquement et de qualité. Hulk découvre un Nouveau Monde, en devient le leader, tombe amoureux...



World War Hulk parle raconte ce qui se passe après et surtout la vengeance de Hulk. Hulk est un personnage que l'on associe à la colère, une grosse bête verte qui ne réfléchit pas et n'est pas que pour taper. C'est pourquoi je vous recommande ce cross-over, même si vous n'y connaissez rien au comics car vous allez découvrir un nouveau personnage. Hulk est en colère et du coup, on trouve beaucoup de violence, de sang et de mort. L'histoire est certes très classique, mais efficace. Pas de fausse promesse de Marvel, nous en avons pour notre argent. Le dessin est agréable à l'oeil et reste lisible même pendant les combats.



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Incredible Hulks: Planet Savage

Ce tome fait suite à Chaos War - The Incredible Hulks (épisodes 618 à 622). Il contient les épisodes 623 à 629, parus en 2011. Tous les scénarios sont de Greg Pak.



Épisodes 623 à 625 (dessins de Dale Eaglesham, encrage de Drew Hennessy) - Dans la Base Gammaworld au Nouveau Mexique, Hulk est dans une petite forme ; Kate Waynesboro et She-Hulk (Jennifer Walters) font ce qu'elles peuvent pour stabiliser sa condition afin que le métabolisme de Hulk ait le temps de reprendre le dessus. Avant qu'il ne soit rétabli, il reçoit une demande d'aide de Ka-Zar (Kevin Plunder) pour protéger la tribu de Sakarians qui a trouvé refuge en Terre Sauvage. Hulk décide de répondre favorablement, il est accompagné par le Warbound (son fils Skaar, Elloe Kaifi, Korg, No-Name et Red She-Hulk).



Greg Pak a l'art et la manière de présenter les personnages en cours sans matraquer l'information tout en étant le plus clair possible. De ce fait le lecteur occasionnel de Hulk peut prendre pied dans l'histoire sans se sentir perdu par l'étrange aréopage de personnages. L'histoire devient rapidement prenante avec Hulk physiquement diminué (et donc vulnérable), les relations compliquées avec son fils et l'ennemi assez dangereux. Greg Pak sait sortir le combat d'un dilemme simplement dichotomique pour rendre perméables les frontières entre les bons et les méchants. Mais arrivé à la moitié du deuxième épisode, la baston prend le dessus de l'histoire et les retournements se succèdent de manière mécanique.



Dale Eaglesham est un dessinateur spécialisé dans les superhéros qui donnent un aspect fini à ses dessins, avec un soin plus important dans l'aspect des personnages, dans leur posture et dans la mise en scène. Ici il réalise des dessins très agréables à l'oeil et apportant une véritable ambiance et intensité dramatique au scénario. La souffrance physique de Hulk est présente sur son visage, ses camarades de combat font montre d'une sauvagerie réelle. Le mode de propagation de l'ennemi apparaît assez immonde, tout en restant dans les limites imposées par un comics classé "A" (échelle de classement spécifique à Marvel, indiquant un ouvrage pour tout âge de lecteur, "All ages"). Cette partie de l'histoire constitue donc une aventure agréable à lire, même si sa résolution finit par tourner en eau de boudin. 4 étoiles pour une bonne histoire de superhéros de base.



Épisodes 626 à 629 (dessins de Tom Grummett, encrage de Cory Hascher) - Betty Ross (Red She-Hulk, l'ex-femme de Bruce Banner) a décidé de prendre le large et de profiter de la vie. Elle part passer du bon temps à Rome, en particulier à une soirée pour une exposition dans un musée où elle est accompagnée par un beau blond, un ennemi juré historique de Hulk. Il en a après une relique de la Grèce antique. Hulk va devoir s'interposer au milieu du nouveau couple, tout en impliquant Sofia di Cosimo, une superbe conservatrice de musée.



Tout au long de l'histoire, Hulk est conseillé, par oreillette interposée, par Amadeus Cho, ancien compagnon d'armes d'Hercules (par exemple dans The mighty Thorcules). L'inclusion d'un objet de pouvoir issu de la Grèce antique évoque également cette ancienne série que Greg Pak avait coécrite avec Fred van Lente. Malheureusement le duo Hulk & Cho fonctionne moins bien que celui formé avec Hercules et l'intrigue est assez mince. Greg Pak se concentre plutôt sur les relations entre les personnages sur le thème de "je t'aime, moi non plus", mais en restant purement à la surface des sentiments. Greg Pak raconte une histoire de superhéros qui sort des sentiers battus de l'affrontement à grands coups de superpouvoirs en plein milieu de New York. Au-delà de l'exotisme de Rome, il ajoute 2 ou 3 rebondissements inattendus. Mais son histoire finit par manquer de consistance psychologique parce qu'elle a été écrite avec un public jeune comme cible (ce n'est pas une excuse, mais un simple constat). Pak raconte une aventure légère où l'identité des personnages finit par ne plus avoir grande importance, et où chaque événement incroyable perd de son sens par manque de conséquence.



Malheureusement les dessins sont au diapason du scénario, il s'agit d'illustrations basiques de comics, sans grande personnalité, sans finesse, ni subtilité. Là aussi Tom Grummett a pris au pied de la lettre l'objectif d'écrire pour les gamins et il revient à un style d'illustrations années 1980. Ce n'est pas désagréable, mais c'est très stéréotypé, sans saveur. L'encrage de Rick Magyar dans l'épisode 629 aggrave encore la fadeur des images.



Ce tome comprend des histoires aux aventures inventives, mais à la psychologie des personnages très limitée. Les dessins de la première partie offrent un dépaysement significatif et une tension narrative importante, ceux de la deuxième partie replongent les lecteurs dans les comics des années 1980 destinés à un lectorat plus jeune. Le niveau de divertissement est assez élevé pour de jeunes lecteurs ; il est beaucoup plus limité pour des lecteurs sortis de l'adolescence. Greg Pak continue de faire souffrir Hulk et ses compagnons d'aventure dans Heart of the Monster (épisodes 630 à 635).
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The Incredible Hercules: Against the World

Voilà un recueil réunissant une fin (ou pas) à World War Hulk, une découverte (pour moi) d'un héros ado de génie, Amadeus Cho, et les aventures de dieux de l'Olympe.

Une mise en bouche attirant vers bon nombre de comics et de nouveaux arcs.

Bon, mais pas excellent. Je suis restée sur ma faim de Hulk qui, il faut bien l'admettre, n'était pas le héros central de cette histoire.

Je suivrais néanmoins bien de nouvelles aventures d'Amadeus Cho...
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