Guillaume Le Cornec

Après deux tomes certes perfectibles, mais convaincants et surtout rythmés, ce troisième opus des « Enquêtes aux jardins » surprend un peu. Oubliez le thriller, ici, on est plutôt dans un vague polar, et encore, vague, parce qu'il ne se passe... pas grand-chose.



Si l'on retrouve l'idée de faux-semblants qui constituait toute la force du tome 2, il faut avouer que les enjeux, a priori importants, sont pourtant bien peu palpables, Emma et Lucas étant assignés à résidence. Toute l'histoire se déroule intégralement dans l'enceinte du jardin des plantes de Paris, les personnages étant pieds et poings liés la majeure partie du temps. « L'enquête » s'avère donc un peu terne comparée à ce à quoi la série nous avait habitués. Volonté de changer de registre en s'orientant vers le polar pur, ou signe d'essoufflement ? Impossible à dire.

Ce qui est sûr en revanche, c'est que l'intrigue n'a jamais paru aussi capillotractée. Des flics prêts à faire confiance à des suspects, qui plus est âgés de quinze ans ? Qui les écoutent et les laissent enquêter à leur place ? On y croit pas un seul instant, même s'il y a fort à parier que le public ciblé, lui, n'en sera guère gêné. D'autant que le mystère est tout de même, une nouvelle fois, suffisamment tordu pour qu'on suivre l'avancée des personnages sans déplaisir, même si l'ensemble est donc dépourvu du suspense qui faisait tout le sel des deux premiers tomes.



C'est d'autant plus dommage que les défauts relevés précédemment sont ici amoindris : si l'on retrouve, effectivement, les termes psychophobes systématiques liés à certains protagonistes, ceux-ci étant quasi absents du récit, on ne peut pas dire qu'on ait souvent l'occasion de grincer des dents. Et si quelques coquilles se sont invitées à la fête, leur nombre est cette fois-ci beaucoup plus raisonnable.



Pas vraiment de défauts à l'horizon, donc, hormis le côté un peu plan-plan de l'intrigue. On aimera, ou pas, le style de ce nouveau volet, très différent des précédents, qui donne un peu l'impression d'un tome de transition. Sympatoche, mais sans plus.

Second volet de la série de thrillers botaniques (oui, thriller, puisque personnages comme plantes voient leur vies menacées et à plus d'une reprise !), avec cette fois Guillaume Le Cornec seul aux commandes, « Les pommes de l'apocalypse » est le paradoxe du bouquin problématique mais non dénué de qualités à côté, tout en conservant quelques-uns des défauts du premier tome, ni oublier d'en corriger d'autres.



Autant le dire tout net : la redondance extrême de termes psychophobes m'a rapidement gonflé. Pour mettre les choses au clair, il nous arrive à tous d'utiliser des expressions comme « il est complètement cinglé » de temps en temps, c'est pas grave. Par contre, recourir *systématiquement* à du vocabulaire de ce genre alors que les alternatives, plus précises qui plus est (« les vieux fous/ cinglés/dingues » que sont JMJ et Aris' => originaux, excentriques ? le « psychopathe » qu'est Towsend => bourreau, tortionnaire ? au moins, « sadique » a été utilisé plus loin), ne manquaient pas, relève forcément du choix plus ou moins conscient. Et si ça tend à s'atténuer un peu passé un moment, ça reste tout de même présent jusqu'à la fin du livre.

Sans oublier la phrase bien raciste qui sort de nulle part et fait tâche. « Ouvrir les yeux ronds tient du miracle pour un asiatique » ??? Sérieusement ??? A quel moment tu tu dis que c'est ok d'écrire ça ? A quel moment un truc pareil passe le tamis des relecteurs et des correcteurs ? Ceci dit, vu le nombre hallucinant de coquilles qui traînent et la formulation à l'occasion très bancale qui laisse parfois penser à du premier jet, les correcteurs, on est en droit de se demander s'il y en a.



Ça, c'est pour ce qui fâche vraiment, les trucs qui m'ont un temps sérieusement fait regretter mon achat.

Un temps.

Parce qu'à côté de ça, impossible de nier que ce tome est mieux ficelé que le précédent, sous presque tous les aspects.



Par la complexité de l'intrigue tout d'abord, qui brouille habilement les pistes presque jusqu'à la fin. On se fait une idée, puis en fait non, et puis si, finalement. Bref, l'auteur nous balade d'une hypothèse à l'autre, tantôt en même temps que ses personnages, tantôt de notre propre initiative, mais impossible de tout comprendre, tout deviner, jusqu'à l'heure des grandes révélations. Si le rythme semble au début un peu trop posé, le suspense ne fait que croître ; le danger également : si l'on peut douter pendant un temps se trouver en présence d'un thriller, les doutes se retrouvent levés à partir du moment où il est question d'enlèvements et de fusillades. Vous me répondrez « comme dans le premier, quoi », sauf que non. En mieux, et surtout en plus crédible.



Lucas et Emma sont en effet cette fois beaucoup plus encadrés par les adultes. Le petit côté high-tech, dans les mains d'anciens membres des services secrets, désormais partie prenante d'une société elle-même secrète, paraissent infiniment plus naturels que dans les mains d'ados, qui participent certes, mais à leur niveau. Même les compétences informatiques de Flavie possèdent leurs limites. Plus de sentiment de toute-puissance, le petit groupe est certes bien équipé, mais ça ne suffit pas, loin s'en faut. Bref, le dosage est parfait.



Côté fond, il n'y a donc absolument rien à reprocher à « Les pommes de l'apocalypse », qui peaufine la recette de son prédécesseur pour en livrer une version infiniment plus aboutie. Quel dommage que la forme, elle, ait fait le chemin inverse !



Au final, je ne regrette plus mon achat, c'est déjà ça. Parce que j'ai quand même passé un bon moment. Parce que certains défauts (les dialogues maladroits et même les coquilles) sont pardonnables. Mais pas les aspects problématiques mentionnés plus haut. Si ceux-ci ne vous dérangent pas, tant mieux ! Dans le cas contraire, on ne pourra jamais vous reprocher de préférer passer votre chemin.



Pour ma part, puisque j'avais pris le troisième volume en même temps que celui-ci, je continue donc l'aventure, en espérant qu'il corrige les travers susmentionnés.

[nouvelle critique, basée sur la précédente rédigée en Janvier 2021]



Bon, ok, peut-être m'étais-je montré un peu dur avec ce livre lors de ma première critique. A tel point qu'au lieu d'une simple mise à jour, il était plus commode de repartir de zéro. Certes, certains des défauts remarqués à l'époque sont toujours là... mais d'autres, en revanche, ne m'ont pas autant sauté aux yeux. Contrairement aux quelques coquilles en vadrouille que je n'avais pas pris la peine de mentionner.



A l'origine, je n'avais d'ailleurs pas prévu d'acheter la suite. Mais en tombant sur les tomes 2 et 3 en librairie, et en découvrant que l'un se déroule au jardin des plantes de Paris, que j'aimerais bien visiter un jour, j'ai aussitôt changé d'avis. Une relecture du premier volet s'imposait donc.



Redécouvrir « Les empoisonneurs » sans bénéficier des surprises de l'intrigue m'a paradoxalement permis de mieux en apprécier le déroulement. Si l'on trouvera toujours aussi grotesque qu'un père prête à sa fille ado un prototype destinée aux armées, que la soeur aînée soit en contact avec des hackers professionnels, ou que les flics se contentent de faire les gros yeux après avoir ramassé lesdits ados sur une scène de crime, on appréciera le réalisme des réactions des parents, ou le fait que ces ados, finalement, se débrouillent un peu comme ils peuvent le reste du temps. On est peut-être dans un thriller jeunesse, mais un thriller quand même, et le danger est bien là. Les scènes d'action sont plutôt haletantes, et l'on ne s'ennuie pas.

Si le côté capillotracté des technologies auxquels les personnages ont accès peut refroidir, à l'inverse, leurs réactions sont tout ce qu'il y a de plus crédibles. Pourvus de la témérité propre aux ados, ils découvrent à leurs dépends ce qui signifie mettre son nez là où il ne fallait pas.

A l'époque, j'avais comparé « Enquêtes aux jardins » à la série « Oregon » de Clive Cussler, et le parallèle est toujours valable : une menace écologique imminente, de l'action, le tout saupoudré d'une forte dose de gadgets high-tech, mais adapté à un public plus jeune.



La première fois, j'avais également eu un peu de mal avec la narration, qui oscille tantôt entre le « très jeunesse » (ce qui n'est pas un problème, étant donné qu'il s'agit précisément d'un livre jeunesse) et le « presque soutenu ». C'est le mélange des deux qui sonne souvent bizarre, comme si le truc avait le popotin entre deux chaises et ne savait plus toujours très bien à quel public s'adresser. On passe du passé au présent sans raison et de façon très maladroite, les dialogues manquent régulièrement de naturel, les informations sur la botanique et le jardin des plantes de Nantes sont lâchées en bloc façon Wikipédia... Bref, dans la forme, les quelques couacs qui m'avaient gêné lors de ma première lecture m'ont de nouveau fait tiquer.



Mais alors, si c'est pour parler des mêmes choses, qu'est-ce qui a changé en un an et demi ? Mon ressenti, bien sûr !

Cette fois, les défauts mentionnés ont beaucoup moins entaché le plaisir de lecture et j'ai réellement passé un bon moment avec ce livre. Il était donc de rigueur de le dire, tout comme de rehausser la note. Et puis, ça se passe dans ma ville, dans ce que je considère comme mon refuge, après tout!

Résumé : Emma et Lucas sont des habitués du jardin des plantes de Nantes. Depuis quelques jours, leur ami JMJ a disparu, alors ils décident de le retrouver. Et en menant l enquête ils découvrent les bandits informatique et botaniste.



La critique : J'ai aimé ce livre parce que j'aime bien les enquêtes et ça parle de botanique et d'internet mais des fois j'étais un peu perdu.



YG



Au jardin des plantes de Nantes, un wollemia (un arbre très rare) meurt.

Emma et Lucas, un habitué du jardin, et Lucas, qui vient de déménager, se lance dans l'enquête.



J'ai aimé ce livre. On a envie de connaître la fin mais à certains moments, ça devient lassant. Pendant les scènes d'action, les personnages improvisent et on dirait que l'auteur aussi (pour faire diversion, Lucas fait brûler une voiture).



EO

Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions du Rocher pour l'envoi de ce livre.



J'ai eu, je l'avoue beaucoup de mal à me plonger dans ce livre. Je ne saurais expliquer vraiment pourquoi mais je pense que c'est parce que je n'ai pas eu l'occasion de lire les deux tomes précédents. Il était mentionné que cela ne poserait pas de souci dans la lecture mais pour moi, ça m'a dérangé. Les personnages sont directement introduit et donc c'était difficile de comprendre leur rôle et qui ils étaient, notamment d'un point de vu du caractère et de leur personnalité, ceci dit, au fil des pages les questions que j'avais ont trouvées des réponses. Malgré un début très compliqué, j'ai essayé de m'accrocher. Avec tous les avis positifs, il fallait que je me lance réellement dans la lecture de cet ouvrage. Après moultes essais, j'y suis arrivé.



J'ai aimé le vocabulaire utilisé dans ce livre. Il est très scientifique et apporte vraiment un plus dans notre culture personnel linguistique. Les mots et phrases en latin ont vraiment donné un petit quelque chose à l'histoire, surtout pour les noms des plantes. Disons le, les descriptions sont si bien faite que l'on peut facilement s'imaginer les lieux décrits, et toute cette végétations m'a fait rêver.



La plume de l'auteur est fluide et la lecture est d'autant plus rapide avec ce type de syntaxe. Ce qui est étonnant c'est que malgré la présence d'un vocabulaire plutôt fourni, cela ne dérange absolument pas la lecture.



J'ai aimé le fait que l'on rentre vite dans la trame de l'histoire et qu'on ne perde pas de temps. Peut-être que pour certains cela représente un point négatif, mais pour moi non, j'ai trouvé cela judicieux, ça créé un certain rythme. L'enquête est bien menée et on peut, en tant que lecteur, jouer aussi avec les indices et les hypothèses. En ce qui concerne les personnages je ne me suis pas forcément beaucoup attaché à eux, mais on souligne une envie de mettre en avant leur ingéniosité, leur intelligence et débrouillardise. Les filles sont aussi bien mises en avant, il n'est pas question ici de ''valoriser'' que les personnages masculins. C'est un bon point et ça fait plaisir.

Livre reçu dans le cadre de la masse critique de Novembre. C'est toujours un plaisir de retrouver cet auteur jeunesse et son imaginaire. J'aurais préféré les Jaxon mais je ne boude pas mon plaisir. Il s’agit d’un auteur découvert grâce aux Masses Critiques et je l'ai toujours obtenu par ce biais, je n'ai même pas lu le résumé de ce tome avant de le sélectionner. Je remercie donc Babelio et les éditions du Rocher pour l’envoi de ce roman.



Bon point pour le prologue qui me remet les personnages en mémoire, mauvais point par contre 20p plus tard avec la répétition des noms et CV de chacun. Lucas le Targui ou Lucas le Touareg, quel est le plus juste à votre avis ? Pour un roman jeunesse qui se la joue assez scientifique et pointu, je trouve que c'est une belle coquille... Sinon, on n'a pas le temps de s'ennuyer en compagnie d'Emma et de Lucas. Ils sont en visite au jardin des plantes de Paris et ils se retrouvent au milieu d'une enquête hors norme entre puissances écologiques et la Guilde. Comment vont-ils se sortir de cette embrouille ? L’enquête est rapide (70 pages) mais en même temps, on a une partie des réponses/indices au fur et à mesure de celle-ci. Lucas, Emma et Flavie réfléchissent différemment et vite. Les phrases sont courtes et très entraînantes, on n'a pas le temps de se poser beaucoup de questions sur l’enquête ni de s'ennuyer. C'est toujours un plaisir de suivre Lucas et Emma dans leurs aventures et avec leurs réparties, plus ou moins cinglantes. J'ai bien ri à certaines de leurs paroles.



Comme vous l'aurez compris, c'est toujours une excellente découverte avec cet auteur et les personnages qu’il créé. Son domaine de prédilection se situe autour de l'écologie et des dégâts de certains sur notre belle planète pour s'enrichir un peu plus. Je vous conseille donc de découvrir cet auteur et ses deux séries en cours (Les Jaxon et Enquêtes aux Jardins) si vous êtes amateurs d’écologie dans la littérature jeunesse. Juste un bémol pour les quelques coquilles oubliées : en p100 avec un mot manquant et une erreur de ponctuation en p210. Pour ma part, je vais continuer à pister ses publications.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Première sensation : je suis dans la version jeune du Da Vinci Code ! Et passé les présentations des personnages (un peu lourdes à mon goût... ça manquait parfois un peu de finesse et de subtilité), je suis dans l'histoire et j'ai tout autant envie que nos héros de percer le mystère de ce vol un peu particulier.



Parce que tout commence par un vol. Durant le séjour d'Emma et Lucas au Muséum d'Histoire Naturelle, l'herbier de Ramsès III, un des herbiers les plus anciens et précieux pour l'humanité, est volé. A partir de là une équipe spécialisée dans les vols d’œuvres d'art est déployée sur place pour résoudre l'enquête. Et le moins qu'on puisse dire c'est que le commandant Block et ses équipes vont être efficaces et rapides. Mais peut-être un peu trop ? De suspects à enquêteurs, Emma et Lucas vont alors se retrouver au cœur de l'intrigue qui ne fait que débuter.



J'ai passé un très bon moment avec ce policier jeunesse. Beaucoup de personnages féminins forts et de belles remarques vers les derniers chapitres me l'ont fait apprécié encore plus. Je vais le garder précieusement pour le transmettre à mes filles d'ici quelques années. Et je tenterai peut-être une autre enquête de notre duo. Pour voir...

Quel bonheur de se glisser à nouveau dans l’univers des Enquêtes aux jardins avec ce troisième opus. Rien que de voir le superbe visuel, on a hâte de retrouver nos deux jeunes héros, Emma et Lucas, toujours aussi attachants au fil des tomes. Ils nous donnent une nouvelle occasion de réfléchir à la richesse de notre environnement en nous immergeant cette fois au cœur de ce superbe Jardin des plantes de Paris. La disparition des somptueuses guirlandes florales du pharaon Ramsès II les encourage une nouvelle fois à mener l’enquête pour notre plus grand plaisir ! On les suit avec fougue dans cette enquête palpitante et énergisante. Le style tout en finesse est toujours aussi soigné. Le vocabulaire est recherché (des petites locutions latines et des dénominations savantes parsèment le texte), ce qui contribue largement à rendre la lecture savoureuse et plaisante. Les phrases sont concises, on se perd jamais dans les explications. L’intrigue, aussi habile que palpitante, fait de ce roman une petite prouesse littéraire. Un troisième tome intelligent, ingénieux et fascinant. Le tout est bien rythmé et permet de clore agréablement une trilogie toujours aussi passionnante. Trois excellents romans à mettre en toutes les mains de jeunes adolescents curieux. Un univers qui réveille habilement les consciences et nous invite à réfléchir à la beauté que la nature nous offre…
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..

Une nouvelle enquête d’Emma et Lucas, nos enquêteurs spéciaux de la guilde des Jardins du Roi, dans les magnifiques décors du Jardin des Plantes de Paris et du Muséum National d’Histoire Naturelle.



Invités à passer une semaine en immersion au Muséum, Emma et Lucas, vont se retrouver confronter très vite à un vol commis au cœur des collections avec la disparition des guirlandes florales de Ramsès II, faisant partie de l’Herbier national. Cette immense perte pour la communauté scientifique mobilisera les forces de police qui confineront sans tarder ce lieu emblématique. L’amour pour la botanique et la curiosité de nos deux héros, les pousseront très vite à démarrer leur propre enquête.



Ce troisième opus, nous emporte dans une aventure à cent à l’heure ou sans cesse, les certitudes explosent et l’auteur prend plaisir à se jouer d’Emma et Lucas et de nous, lecteurs. On ressent tout le plaisir que Guillaume Le Cornec prend à écrire ces enquêtes. Tous les ingrédients sont présents afin de nous embarquer dans l’histoire dès le début en réussissant à rendre ce récit accessible aux lecteurs n’ayant pas lu les précédents opus (Les empoisonneurs et Les pommes de l’apocalypse) et en procurant le plaisir pour les autres, de retrouver Emma et Lucas un peu plus vieux. La transformation de Lucas en jeune homme est très touchante. N’oublions pas non plus la présence de personnages secondaires souvent un peu mystérieux, plus ou moins présents dans cette histoire, particulièrement Jeanne. Mais, n’en disons pas trop…



Les enquêtes aux jardins ne seraient pas ce qu’elles sont sans la botanique, la protection de l’environnement, la place de la science, que l’on retrouve ici avec les éléments du réel, attachés à la fiction comme la guirlande de fleurs de Ramses II (entre autres des Lotus bleus d’Egypte), la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel, qui projette de limiter l’expansion du plus grand désert mondial ou, Lamarck, le naturaliste français. Et, surtout, Guillaume Le Cornec, nous prouve une nouvelle fois, que la littérature accessible aux jeunes lecteurs et s’adressant à TOUS les lecteurs, n’est pas nécessairement infantile, est intelligente, donne les moyens d’apprendre des choses en prenant du plaisir à lire. Mettre un exemplaire d’enquêtes aux jardins entre les mains d’un lecteur et un excellent moyen de l’aider à prendre conscience des richesses du vivant qui nous entourent et de lui donner envie de lire.



Un grand merci à Guillaume et aux éditions plein vent pour ce troisième tome des enquêtes aux jardins, la conjuration Lamarck.
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Avec Les Pommes de l'apocalypse, on poursuit la lecture des Enquêtes aux jardins avec le même plaisir que le premier opus, même si je pense que l’on peut lire aisément le second volume indépendamment du précédent. Cette enquête palpitante démarre in medias res et n’est jamais dénuée d’humour. Le roman peut s’adresser aux jeunes adolescents car tout est bien clair, les notions sont bien expliquées et dans l’ensemble le roman ne présente pas d’aspérités particulières, bien qu'il aborde des questions environnementales de fond. L’histoire est bien ficelée, les personnages ont une belle étoffe et sont toujours très attachants. Nos deux héros ont encore gagné en maturité et c’est très inspirant. Les rebondissements ne manquent pas et les valeurs véhiculées sont nobles car on porte un regard neuf sur l’environnement et la biodiversité, sujet si sensible à une époque où le profit règne en maître ! L’enquête respecte bien tous les codes du roman policier, mais s’étend aussi au roman d’aventure. Il me tarde de me plonger dans le dernier tome de la trilogie. Le visuel, signé Gildas Joulain, est encore superbe avec des camaïeux de bleus. Le style de Guillaume Le Cornec est fluide, le format choisi est agréable et la mise en page est soignée. N’oubliez pas de lire la postface passionnante de Marc-André Selosse. Un roman savoureux à offrir et à s’offrir sans hésiter pour une somme plus que raisonnable. Encore une belle réussite qui me donne envie de découvrir rapidement la suite…
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J'ai beaucoup aimé ce second volet des aventures des JAXON : la bande grandit au cours de ce tome et le complot qu'ils mettent au jour est encore plus énorme que ce que j'imaginais, même si la démangeaison d'Oscar m'a mis la puce à l'oreille, je ne suis pas allée jusqu'à imaginer des crimes d'une telle ampleur, pour de l'argent.

J'aime beaucoup la façon d'écrire de l'auteur, que je trouve assez poétique et fluide.

Petit bémol : il y a quelques coquilles typographiques, des tirets avant des phrases qui ne sont pas des mots prononcés par des personnages. Cela rend la lecture plus hachée quand cela se produit.

Si vous aimez la botanique, les polars, et des héros sympathiques - des collégiens en classe de 5ème, aucun doute, Enquêtes aux jardins - les empoisonneurs est un roman jeunesse fait pour vous.



Emma et Nicolas habitent Nantes. Emma, collégienne, aime particulièrement la botanique. Nicolas, originairdes Landes, vient d'emménager à Nantes, ses parents se sont séparés et il vit avec sa mère. Alors qu'il se promène dans le jardin botanique, il prend la défense d'un vieil homme qui vient de se faire agresser. Ce dernier n'est autre que qu'un grand spécialiste des plantes, Jean-Marie-James Ecolloyd, ami d'Emma. Peu de temps après, Jean-Marie-James Ecolloyd disparaît après avoir remercié Nicolas en lui donnant un petit arbuste....

Le jardin des plantes de Nantes, ses espèces végétales, ses spécimens rares, ou communs, est le décor d'un roman policier énergique. Le temps presse, c'est l'ensemble des espéces végétales qui sont menacées... Emma et Nicolas, aidés de Flavie, la soeur d'Emma et geek et de Tim, jeune autiste super doué vont devoir dénouer l'écheveau compliqué tissé par Hookman, président du groupe international Hookle, qui s'intéresse de près aux mondes des végétaux et est lié, semble-t-il, à l'industrie des pesticides....

Complot international, rebondissements, danger.... J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse très bien documenté, son intrigue originale, qui permet une réflexion sur les choix de notre société en matière d'écologie.

Elle nous donne envie de découvrir dès à présent Emma et Nicolas dans le tome 2 d'Enquêtes aux Jardins.

"Les empoisonneurs" est le premier tome d'une série de romans jeunesse sur la botanique prometteuse : "Enquêtes aux jardins".



Guillaume Le Cornec et Romain Veilletet nous font découvrir le Jardin des Plantes de Nantes à travers l'aventure d'Emma et Lucas, deux enfants enquêtant sur une disparition et sur l'empoisonnement d'une plante rare.



J'ai trouvé la première moitié du roman bien construite et entraînante. Les auteurs disséminent des informations botaniques intéressantes et des personnages atypiques.

La deuxième moitié de l'histoire est, par contre, un peu moins fluide. L'idée de mêler les nouvelles technologies à l'enquête est une bonne idée mais j'ai eu un peu plus de difficulté à suivre les auteurs dans leur histoire. J'ai même un peu décroché, je l'avoue.



Néanmoins, j'adore le concept. Des enquêtes et de la botanique, j'adhère totalement.

Une lecture mitigée. Déçue à la lecture d'une intrigue un peu trop simpliste, un enchaînement d'événements convenus et peu crédibles ainsi que des relations entre personnage poussives. Certains personnages apparaissent tandis que d'autres disparaissent, collants à la plume des auteurs qui tentent de se dépatouiller avec une narration maladroite. Un thriller décevant malgré l'apport des connaissances botaniques et leur imbrication avec les réseaux et technologies numériques. On prend plaisir dans la première partie à s'imaginer suivre les héros le long des allées du jardin botanique, entre les allées d'espèces végétales, ou naviguer sur le réseau social Vegetals. Une thématique intéressante desservie par un polar sans trop de suspens et une amourette maladroite et inutile qui surgit dans un épilogue bâclé.

Ce livre, je vous le conseille, je l’ai adoré à tout point de vue. Il parle d’un garçon qui vient de Nantes avec sa mère, tout d’abord il pense qu’il va s’ennuyer mais il rencontre une jolie fille qui l’entraine dans une course contre la montre. Il frôle la mort à plusieurs reprises. Il y a à la fois du suspense et de l’ anxiété.



Luc

Nous retrouvons Emma et Lucas, nouveaux membres de la Guilde des Jardins du Roi. Après une première aventure éblouissante au coeur du Jardin des Plantes de Nantes, nos deux amis découvrent le Jardin des plantes de Rouen où se déroule une exposition internationale consacrée au fruit le plus consommé au monde : la Pomme...

Le premier épisode m'avait enthousiasmée, aventure, science , authenticité de nos jeunes personnages à l'intelligence surprenante. Je n'ai pas retrouvé le même allant dans ce second volet. Le début est à mes yeux un peu trop technique, certains termes employés très pointus nécessitent un dictionnaire à portée de main pour leur compréhension, un lexique aurait été bienvenu.

Quant à l'aventure j'avoue ne pas y avoir cru un seul instant! Rambo, James Bond, espions en tous genres, le tout m'a paru "énorme" au risque de masquer l'essentiel du propos, la sauvegarde de notre patrimoine botanique.

Merci aux éditions du Rocher pour ce partage.

Les romans d’enquête sont souvent chouettes à lire parce que l’adrénaline qu’ils suscitent nous garde captifs : on veut savoir la fin ! Celui-ci ne fait pas exception à la règle et offre une intrigue ponctuée de nombreux rebondissements qui font qu’on est rapidement incapable de le lâcher.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Livre lu dans le cadre de la masse critique de Novembre. Auteur déjà découvert lors de précédentes masses critiques dont j'apprécie son groupe de jeunes enquêteurs casse-cous, les JAXON. Je le retrouve donc en compagnie de nouveaux personnages mais toujours avec la même maison d'édition. Je remercie donc Babelio et les éditions du Rocher pour cet envoi.



Le style est toujours aussi agréable à lire, malgré certaines répétitions un peu lassantes (comme les prénoms quand ils font plusieurs choses à la fois), plus d'une fois j'ai ri à certains jeux de mots. L'histoire se lance assez vite et le fait de ne pas avoir lu le premier tome, Les Empoisonneurs, ne gêne en rien. En quelques phrases, l'auteur nous explique les tenants et les aboutissants. Les actions s'enchaînent vite et bien même si j'ai l'impression que ce roman s'adresse à un public plus jeune que pour les JAXON, certaines explications simples sont données en cours de route. Par contre, le fait de donner des surnoms à tout bout de champ doit faire top chez les jeunes mais j'ai surtout trouvé ça plutôt lourd à la fin. L'histoire est très intéressante en mêlant la survie de la biodiversité aux pommiers. Les sujets développés par cet auteur sont toujours recherchés et liés à l'environnement et à l'usage excessif des pesticides. C'est un bon moyen pour faire comprendre aux jeunes générations qu'un retour vers la nature est plus important que tout.



Comme vous l'aurez compris, ça a encore été une excellente lecture en compagnie de cet auteur et de ses sujets de prédilections. Si j'en ai l'occasion, je me procurerais sans doute le premier tome de cette nouvelle série pour retrouver Emma et Lucas dans leurs débuts. Je vous conseille très fortement de faire découvrir cette maison d'éditions et ses romans aux plus jeunes, qu'ils aiment ou non la nature. Pour ma part, j'attends avec impatience la sortie du dernier tome qui clôturera la trilogie des JAXON.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J’ai déjà lu des polars écologiques, notamment ceux de Yann Venner, ce qui fait que je n’ai pas été surprise de voir cette appellation. Ce roman, très agréable à lire, s’adresse aux jeunes, mais je dois bien avouer que j’ai pris plaisir à suivre les aventures d’Emma et Lucas. L’intrigue est bien ficelée, le rythme est dynamique. Que demander de plus ? J’ai apprécié l’humour et, surtout, j’ai apprécié le fait que ce ne soit pas mièvre, bien au contraire. J’ai même trouvé que par moments, cela se rapprochait un peu de Jules Verne.



Je vais lire avec plaisir "Les pommes de l’apocalypse", roman que j’aurais dû lire en premier s’il n’y avait pas eu une erreur d’envoi de l’éditeur. Mais, au final, je suis ravie de cette bourde car cela me permet de pouvoir lire les deux romans ! 😄 Un grand merci à Babelio et aux Editions du Rocher pour cette découverte très sympathique.
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