Un livre qui remplit de joie et de force celui qui le lit.
Un livre qui nous pousse dans la vie!
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Un livre au rythme un peu lent et trop de ruminations de la part du principal personnage. L'histoire cependant intéressante avec en toile de fond le moyen age lors d'une période particulièrement mouvementée
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Comment classer ce livre?... Est-ce un roman? Oui en quelque sorte, puisqu'il y a bien une trame narrative, des personnages que l'on retrouve tout au long de l'ouvrage et qui évolue. Est-ce un recueil de conte? Oui également car il en est émaillé. Des contes à vivre, des histoires qui permettent de déplacer le lecteur et les protagonistes du roman.
Et puis il y a la langue maniée avec brio, avec panache. C'est simple, cela donne une impression jubilatoire... et on en redemande!
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Jaufré, abandonné petit enfant un jour d'hiver, a été recueilli par le père Aymar, lequel l'a élevé avec l'aide de Thomette. Cette dernière a d'ailleurs un fils, Alexis, compagnon de jeu de Jaufré. Alexis a décidé de se consacrer à Dieu et Jaufré à la musique. De retour auprès des siens après avoir disparu quelques années, il renoue avec sa famille de coeur. Peu de temps après, au sein même du couvent, Jaufré tombe par hasard sur un manuscrit dont les écrits critiquent l'église. Notre héros va s'atteler à trouver l'auteur de ces textes puis petit à petit va découvrir d'autres secrets au sein même du couvent et au-dehors. Il se mettra en quête de trouver des explications à tous ces mystères.
Lorsque j'ai commencé ce roman, je l'ai trouvé simple, fluide sans grand intérêt. Puis est venu le mystère du manuscrit, vite résolu et dont le dénouement n'était guère palpitant. J'ai malgré tout poursuivi la route avec Jaufré et j'ai bien fait. Malheureusement, ce qui m'a touchée n'est arrivé que trop tard puisque cela concerne les dix dernières pages du roman. Même si je n'ai pas été transportée comme je le souhaitais, j'ai trouvé le contenu de la fin vraiment fort par rapport au reste du roman.
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Ah... Gougaud... Moi, j'voulais bien être cet homme là, celui qui voulait la voir Mahona... J'ai traversé l'océan. L’Atlantique. J'ai vécu avec les premiers conquistadors; 1528, la destination; la Floride. Mais on a connu l'avarie, des gens parmi nous sont morts. On est peu a avoir survécu...
Et là... Gougaud, comme à son habitude, nous emmène, il nous tient par la main et on s'enfonce dans un Mexique qu'on soupçonne, rempli de poussière. C'est le conteur qui est là, qui réinvente l'épopée... C'est fabuleux... Et on découvre une autre culture. On s'enfonce dans le désert, on est écrasé de soleil et on rencontre ces indiens, les sauvages pour les espagnols. On apprend avec eux, la science, le don, l'ouverture, la confiance...
Ce livre est la rencontre entre deux mondes à la manière unique de Gougaud. Je n'ai pas osé mettre les 5 étoiles que mon plaisir à le lire lui aurait naturellement prévalue. Il manque un souffle, un petit quelque chose pour en faire un chef d’œuvre de la littérature. Mais à t-il besoin de cela? Il suffit à lui-même, par le plaisir qu'il donne à partager l'aventure...
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Jaufré enfant recueilli revient retrouver son demi frère Alexis qui est un moine. Jaufré trouve un manuscrit blasphématoire contre Dieu, il cherche qui a pu l'écrire. Mais cette découverte l'emmènera vers d'autres; qui est vraiment Aymar prêtre qui l'a recueilli, qui est Thomette, qui est Fauruc. Après un début plutôt mitigé, et trop long la suite se révèle plus intéressante, il faut persévérer pour arriver à s'imprégner de l'histoire
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Un livre initiatique qui nous conte le parcours original d'un jeune Argentin qui va parcourir la Bolivie, le Pérou, le Guatémala, avant de se retrouver en France. Luis a quitté très jeune la maison de son père à Córdoba, en Argentine. Sa mère, d'origine quechua, venait de mourir. Il refuse de croire à sa mort et part à sa recherche. Sur son chemin, il va croiser le gardien des ruines de Tihuanaco, un chaman nommé El Chura. Ce chaman va l'initier aux secrets de la Terre et va l'envoyer à la poursuite des pierres vivantes et des sept plumes de l'aigle où sont les sept secrets de vie. Un parcours qui va être long et douloureux, malgré les talents du héros.. ainsi il se fera excommunier et chasser pour avoir osé peindre un christ avec un visage indien..
Un joli roman, original et poétique et qui nous emmène au coeur des Andes et de ses plus beaux sites: Tihuanaco, Cuzco, le Macchu Pichu...
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Parfois le hasard m'intrigue... Bref, j'étais donc en train de lire ce livre (interminable) sur Hildegarde de Bingen lorsque nous sommes partis en weekend de l'Ascension chez mes parents. Naturellement tête en l'air, j'ai oublié de faire suivre un autre livre. Et là je me rappelle de ce livre d'Henri Gougaud, que j'avais laissé là au cas-où je n'aurais plus rien à lire ( je me connais). Moyennement enchantée de me replonger dans le Moyen-Âge mais par manque d'alternative, me voilà plongée dans cet ouvrage.
Et quelle bonne surprise! J'aime particulièrement la plume d'Henri Gougaud; un vrai conteur qui rend le récit vivant par le choix et la musique des mots. Dans ce livre, on suit Jaufré le Trouvé, revenir contre son gré à Pamiers, sa ville natale, 7 ans après l'avoir quittée pour vivre son rêve de devenir troubadour. Il y retrouve toutes ses connaissances et par hasard tombe sur un cahier hérétique, qui le mènera à interroger son histoire. Les personnages sont tous liés par des liens très forts qui les poussent au pire comme au meilleur. L'amour et la musique sont omniprésents. Jaufré suit l'un comme l'autre et à travers lui on en apprend un peu plus sur cet épisode du Moyen-Âge, et sur l'Occitanie, qui à mon avis ( très objectif ;) ) est sous-représentée dans la littérature.
Un livre que je partagerai sans aucun doute, car je crois qu'il peut plaire à beaucoup de monde.
Monsieur Gougaud a disparu ce mois-ci, et que ce soit pour ce livre, ou pour ces autres ouvrages: Merci.
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Pour ceux qui aiment la poésie, ce roman épique est un petit bijou de simplicité qui touche le cœur. Très réaliste mais belle et sensible l'épopée d'Anna s'approche d'un roman initiatique. Les sentiments d'amour dont la tendresse décrits par H. Cougaud sont vrais, ils vivifient. L'essentiel y est, à peine dévoilé mais à portée de mains, il transcendera le parcours d'Anna.
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Le récit nous fait vivre dans la peau de cet hérétique, le dernier des "Parfaits", Guillaume Bélibaste. Plongé à la fin de l'époque cathare, la fuite, l'errance et la quête de cet homme deviennent nôtres. La gymnastique pour se mettre dans la peau de ce personnage historique est rondement exécutée, si bien qu'on se demande à la fin si l'on n'a pas nous même évolué au fil des chemins catalans.
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Avec Henri Gougaud, c’est le parcours de toute une vie que nous accompagnons, la sienne, simple, et pourtant si riche et singulière.
Ce livre, il l’adresse à son fils et pourtant, tout au long des pages, c’est un proche que nous avons la sensation de découvrir tant son écriture est douce et chaleureuse. Beaucoup de petits pincements au cœur pour moi car son enfance ressemble en tant de points à celle de ma mère, qu’elle m’a contée si souvent: petit village français, jeux d’enfants, seconde guerre mondiale, entrée en résistance des parents, départ pour le Paris des années 50, celui des caves de Saint-Germain-des-Prés, ses souvenirs m’interpellent et me touchent.
Nous partageons aussi ses voyages et surtout ses rencontres et ses amitiés, fortes, inoubliables, de merveilleuses découvertes humaines et spirituelles qui vous accompagnent toute une vie durant. Et, toujours tout en douceur, sans en avoir conscience peut être, Henri Gougaud nous offre ses secrets, ses conseils pour savourer une existence où tout peut être source de bonheur et d’émerveillement. Merci pour ce beau voyage que l’on effectue en compagnie d’un formidable conteur.
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Un roman historique ou d'aventure ? Un conte de fée ? Une fable ? Tout à la foi, puisque Henri Gougaud est - avant tout - un grand conteur ! L'histoire commence à Prague en 1620. C'est l'occasion pour l'auteur de nous raconter les horreurs commit par les troupes catholiques sur la ville protestante. Avec Anna, l'héroine, on va connaitre la vie dans une petite ville pas loin de Prague ; on va revivre l'histoire de La Belle et la Bête ; on rencontre un curé athée et anticlérical. Un vrai plaisir !
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Un roman rempli d'humanité, de tolérance, aux personnages simples et hauts en couleur. Une vraie lecture plaisir, un voyage, un dépaysement total.
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j'ai commencé ce livre dans un grand éclat de rire, tellement je trouvais la situation rocambolesque! et je me suis dit : "tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas renoué avec ce qui me semblait être du même ressort que "faut pas pousser mémé dans les orties".
J'en suis à la moitié et j'avoue que si l'histoire continue de m’intéresser vivement, j'ai un peu de mal avec le langage coloré de l'écrivain. Je n'y suis pas habituée. C'est bien écrit, c'est plein de verve et de mouvements, c'est très vivant, mais je trouve ce style fatigant à lire sur la longueur. Il y a en a qui aime, moi je n'accroche que modérément. Pourtant c'est plutôt désopilant. Finirai ou ne finirai pas? je ne vais en tout cas pas le dévorer rapidement!
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Une référence en matière de conte pour moi !!
Agora :juillet 2007
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Un vrai délice à lire ce livre là !
Joyeusement grivois, jamais vulgaire, très bien écrit.
Henri Gougaud nous emmène dans le monde des " Contes de l'envie d'elle et du désir de lui". Tout un programme !
Ces contes nous parlent le plus simplement du monde de l'Amour Physique,tel qu'il était au premier temps du monde, simple, joyeux, sans arrière pensée.
Pas de vilaines pensées, de radotages sur le péché ou l'acte impur. Simplement la joie de consommer l'acte pour servir Dieu et la création.
Je me suis beaucoup ammusée à sa lecture et vraiment en le lisant
VOUS SAUREZ TOUT, TOUT, TOUT,
VOUS SAUREZ TOUT SUR LE ZIZI...... MASCULIN OU FEMININ
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Pas pu le lire jusqu'au bout....Peut etre un manque d'inspiration de ma part...Je retenterai plus tard
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Autant j'ai apprécié "Churla chamane bolivienne", du même auteur, autant "les sept plumes de l'aigle" m'a laissé un peu indifférent. Sans doute le personnage central de l'histoire, Luis, qui m'a beaucoup moins marqué. Pourtant, les péripéties ne manquent pas dans le déroulement de son existence : la mort de sa mère, une indienne Quechua à laquelle il est profondément attachée, la fuite de la maison paternelle, la découverte d'un singulier bonhomme, El Chura, gardien des ruines de Tiahuanaco, qui va l'initier aux mystères de la vie puis le pousser à partir sur les chemins d'une errance initiatique... Je crois que Churla m'est tout simplement plus sympathique, plus touchante aussi, et que le récit de sa vie est plus ancré dans la réalité du quotidien des pauvres d'Amérique du Sud.
Soyons clair, je n'ai pas détesté non plus, et si le livre ne me donne pas envie de découvrir l'univers métaphysique de Luis Ansa auquel je n'accroche guère, il m'incite à parcourir d'autres ouvrages d'Henri Gougaud ce merveilleux conteur-écrivain.
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Toulouse au moyen-âge. Jacques Novelli, inquisiteur, voit son oncle Arnaud, cardinal, se rapprocher de la mort. Malgré la peine ressentie, Jacques n'est pas pour autant abattu car une mission l'attend : mettre la main sur Jean le Hongre à la tête d'une troupe de paysans qui tue et massacre des juifs.Rien ne semble arrêter Jacques qui va pourtant tomber amoureux de Stéphanie, soeur de Jean.
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Ce qui fait la force de ce roman ce n'est pas tant la description de cette période de chasse ou de conversions forcées des juifs ou autres personnes non catholiques ou sectaires (qui n'est finalement présente qu'au début du roman) mais la force des sentiments décrite par l'auteur. Henri Gougaud réussit à faire émerger de Jacques une violence et une force des sentiments amoureux, amicaux. Jacques vit de façon exacerbée ses amours (avec Stéphanie), ses amitiés (avec Salomon d'Ondes), sa foi et tout est merveilleusement retranscrit. Aucune demi-mesure. Que ce soit dans ses actions ou ses paroles, tout en Jacques bouillonne, fuse telle la lave d'un volcan en éruption. J'ai aimé ce personnage entier et tous ceux qui l'entourent. Il peut être difficile de rendre compte de quelque chose que l'on ne voit pas contrairement à un paysage par exemple et pourtant l'auteur donne une force et une puissance à Jacques et réussit à la traduire.
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