AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Henri Loevenbruck (3352)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Mystère de la Main rouge

Une trame historique sur les premiers pas de la Révolution française au rebondissement policier intéressant. Complots, manipulations, trahisons sont de rigueur, des personnages hauts en couleur. Même si quelques libertés sont prises, les descriptions des lieux, la vie de l’époque m’ont permis un voyage dans le temps. Les rencontres…Danton, Robespierre, Desmoulins entre autres.

Année 1789 : épargné par le Loup des Cordeliers, voici la suite des aventures du journaliste Gabriel Joly. De nouvelles questions se posent avec une mystérieuse secte mithriaque « La Main rouge ». La Corse, Lorette, le colonel Duvilliers. Se peut-il qu’il y ait un lien ?

Accompagné la Liégeoise Anne-Josèphe et de Récif chef de la bande des Renégats, Gabriel est bien résolu à poursuivre sa traque effrénée de cet insaisissable « homme à la cape » qui laissa derrière lui un énigmatique gant de couleur rouge lors de sa fuite.

Commenter  J’apprécie          470
L'assassin de la rue Voltaire

Paris, Août 1789.

La Révolution française est en marche. Après les premiers événements, l'Assemblée nationale prépare le texte de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. le contexte politique et social est en pleine évolution.

Durant ce temps, Gabriel Joly est en deuil. Depuis son retour de Corse il ne veut voir, ni entendre personne. Il s'isole et s'enferme dans le silence. le meurtre de Lorette l'a complétement anéanti. Il est terriblement triste.

Pourtant, une nouvelle affaire de meurtres touche la capitale. le commissaire de police trouve les mots pour faire sortir le journaliste de sa cachette et l'entraîner dans son enquête.



Je remercie Babelio et les éditions XO pour cette lecture.



"L'assassin de la rue Voltaire" est le troisième tome des enquêtes de Gabriel Joly et c'est également mon préféré. J'ai adoré retrouver les personnages des deux précédents romans dans cette période historique que je trouve vraiment passionnante.



On assiste à la reconstruction du pays, on suit les travaux de l'Assemblée Nationale et on retrouve les grandes figures du mouvement telles que Mirabeau, Danton et Desmoulins. J'ai pris grand plaisir à lire le nom d'Olympe de Gouge et à suivre les mésaventures de Terwagne de Méricourt, femmes révolutionnaires, combattantes et courageuses.



Du côté de l'intrigue, on est propulsé rue Voltaire, au Théâtre-Français de la Comédie Française, grand lieu de culture et de loisirs pour le tout Paris. Un meurtre s'y est produit lors d'une représentation devant une salle pleine. C'est le premier de toute une série.

Le commissaire Guyot arrive sur place et regroupe les premiers témoignages. Lorsqu'un second meurtre se produit, il fait appel à Gabriel.

Le journaliste finit par sortir du silence et se joint aux investigations. Arrivé sur place, il assiste Guyot. Certains que le meurtrier se trouve dans les locaux, ils décident de fermer le théâtre avec tout le monde à l'intérieur. Ils sont vingt-et-un. Comédiens, costumiers, maquilleurs, machinistes, tous sont des suspects potentiels et se retrouvent enfermés, ensemble, en total huis-clos.

Guyot et Gabriel devront démasquer le coupable avant qu'il n'y ai d'autres victimes. "Le meurtrier se trouve dans la salle".



Cette nouvelle enquête a été une excellente lecture, un coup de coeur. Les personnages de la Comédie Française sont fascinants. J'ai beaucoup aimé le contexte historique extrêmement bien documenté et bien raconté, tout en simplicité.

L'auteur a fait un gros travail de recherche tant sur les événements que sur l'histoire familiale des personnages, ainsi que sur le langage et les expressions de l'époque.

L'écriture est addictive, le style fluide. Les chapitres sont courts et rythmés, on avance vite dans la lecture et c'est une bonne chose car on veut connaître la suite et il est difficile de s'arrêter. Il n'y a plus qu'à attendre la suite !



Une très bonne lecture entraînante et addictive.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          470
L'Apothicaire

Alors que la guerre d'influence fait rage entre Nogaret et Marigny auprès de Philippe le Bel, comment vont se rejoindre Aalice, fille d'un tisserand de Bézier et l'apothicaire Andreas fuyant Paris vers Compostelle, poursuivi par deux mystérieux chevaliers noirs ainsi que par le caïd de l'inquisition Guillaume Humbert.



Contrairement au magnifique 'Nous rêvions juste de liberté, je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages déambulant dans ce guide historico-touristique malgré la lecture expressive de Jean-Christophe Lebert.



Il m'a semblé que l'auteur privilégiait le côté 'magister es pharmacopée', les joutes métaphysiques à la Thomas d'Aquin ou Roger Bacon, une superbe écriture qui rend le roman 'bavard' au détriment d'une énigme qui peine à mériter notre patience.

Commenter  J’apprécie          470
Nous rêvions juste de liberté

Nous rêvions juste de liberté

J'ai commencé avec mes pieds

Puis saisi par les phrases

Emporté par les mots

J'ai moi aussi fait le pas

J'ai sauté sur une monture en marche

J'ai ressenti les vibrations

J'ai traversé des émotions

J'ai ressenti les caresses troublantes

De mon premier amour

J'aurais même pu verser une larme

Mais là tu t'égares

Le but n'est pas de dévoiler l'histoire

Mais sincèrement j'y ai cru

A la liberté

A la vie bohème

Aux partages

A l'amitié

A l'Amour

A la folie

Même si surgissent des douleurs

Des obstacles, des horreurs même

J'ai aimé cette chevauchée

J'ai aimé ces beaux paysages

Je me suis laissé griser

Par le vent dans mes cheveux

Par la caresse du soleil

Sur mon visage

J'ai même été envoûté par

Les nuits sous les étoiles

Mais il y a bien un moment

Où j'ai été obligé de

Retoucher terre

De descendre de la belle et rutilante monture

Et là le retour au réel

Aux relations aux autres

Est nettement plus compliqué

J'ai constaté quelques longueurs

Mais je vous conseille

La découverte du livre

J'ai été touché

J'ai été tourneboulé

Même si la fin m'a vraiment

Laissé sur ma faim

Peut-être fait-elle trop

Référence à notre monde?

A une vie trop enfermée dans des boîtes?

En tout cas merci Henri

Pour cette chevauchée sauvage

Je m'allonge sous les étoiles

Et j'attends que se calme

Mes émotions

J'écoute les battements

De mon coeur...
Commenter  J’apprécie          4710
Nous rêvions juste de liberté

Une très belle découverte grâce au club de lecture Babelio !



Un roman bluffant ou l'on va suivre les péripéties d'un adolescent et de sa bande de copain à la recherche de la liberté. Le chemin vers celle-ci sera bien entendu semé d'embuches.



De nombreux thèmes sont abordés ici, l'amitié bien sûr mais aussi l'amour, la trahison, la mort, les phénomènes de bande, les clubs de motards (le parallèle avec la série Sons of anarchy est d'ailleurs assez frappant)...



L'auteur nous fait aussi assister à de nombreuses rencontres. On va côtoyer tout au long du récit des personnages aux personnalités très différentes et complexes.



L'écriture à la première personne favorise l'immersion dans le récit et la succession rapide d'évènements, qu'ils soient heureux ou malheureux, ne laisse pas une seconde de répit au lecteur qui restera K.O à la lecture de la fin. Une vraie claque !



Un livre que je recommande vivement et qui ne peut clairement pas laisser indifférent.
Commenter  J’apprécie          474
Nous rêvions juste de liberté

100 % - 99 % = 1 %



Non ce n'est pas un délire d'adepte des calculs, c'est un très court résumé de ce Livre.

Je viens de tout juste de descendre de moto, j'ai encore les cheveux en bataille et la tête pleine de rêves.

En fait je n'ai pas quitté mon canapé et je suis restée accrochée à ce récit fantastique.

Je ne vous dirais rien de toute cette aventure, juste que la Liberté a un prix.



Merci à Henri Loevenbruck.

Commenter  J’apprécie          470
L'Apothicaire

«  Il vécut à Paris en l’an 1313 un homme sans famille qui allait du nom d’Andreas Saint-Loup, mais que d’aucuns appelaient l’Apothicaire » Une fois lu l'incipit il n'y a d'autre choix que de continuer ... Quelle aventure! Un roman hors norme dans lequel le lecteur va suivre sur les chemins Andreas Saint Loup Robin son apprenti et Aalis la belle occitane. Mêlant histoire, religion, ésotérisme Henri Loevenbruck nous entraîne à la suite de ses héros, sur les chemins de Compostelle . L'Apothicaire y trouvera t'il la réponse espérée ? Le mystère qui le hante sera t'il résolu? Arrivera t'il à échapper à ses poursuivants? Que de questions à résoudre! Alors qu'importe la longueur du texte quand les pages se tournent toutes seules ...

Une bien belle route accomplie en compagnie d'Andreas, de Robin, et d'Aalis . Un beau voyage que celui-là malgré les dangers encourus. Bref un pur moment de plaisir et ce n'est pas peu dire ...



Commenter  J’apprécie          475
Nous rêvions juste de liberté

Si on m'avait dit qu'un jour j'aurais une âme de biker!

Le temps d'un livre, ce fut une belle équipée!



Des mauvais garçons, Freddy, Hugo, Oscar, Alex, Sam et quelques autres...

Des insoumis qui n'obéissent qu'à leurs propres règles, en rupture de toute autorité: motos, castagnes, alcool, sexe, drogue, petits trafics de délinquance potache et tapageuse, qui les entrainent insidieusement vers les emmerdements et les portes du pénitencier...



Dans la vraie vie, ils seraient insupportables et feraient râler les bourgeois! Incanalisables, infréquentables, ...

Mais dans cette magnifique histoire d'amitié et d'errance, on les adore!

Car Henri Loevenbruck nous entraine dans la fureur de vivre d'une bande de voyous rebelles, des jeunes chiens fous s'aimant comme des frères, croquant leur vie avec défi et sans contrainte, pour se venger de la misère, de la solitude, du manque d'amour parental ou de la déveine. Une bande de jeunes de vingt ans, charismatiques dans leur délire, où seuls comptent l'amitié, la loyauté, les road trip, la société clanique des clubs de bikers.



On tremble pour eux, on leur pardonne les excès, les dérives, les choix improbables et irréfléchis. Conneries, violence, irrévérence, on sent bien qu'ils vont dans le mur, mais on voudrait quand même qu'ils en profitent encore un peu...

Tout cela n'aura qu'un temps, la réalité rattrape toujours les électrons libres.



Une écriture libre, joyeuse, provocante pour une langue fleurie, un brin ordurière. Une palette de sentiments bruts et parfois tendres. C'est comme un requiem, ce roman d'apprentissage de la vie brûlée par les deux bouts. La liberté avec un grand L. avec des désillusions en point d'orgue.

Magnifique et touchant.
Commenter  J’apprécie          470
L'assassin de la rue Voltaire

En août 1789, les privilèges de la noblesse et du clergé ont été abolis et l’on parle d’instituer le droit de veto au profit de Louis XVI. L’intrigue est ainsi encadrée après le prologue et à la fin du livre par des scènes ayant trait à la Révolution, mais ayant peu de rapport avec l’enquête.

Gabriel Joly ne sort plus, tout à son chagrin (voir les tomes précédents). Un riche négrier est assassiné, puis une actrice de la Comédie-Française. Gabriel, sollicité par le commissaire Guyot, fait le lien entre les deux meurtres. Il est malheureusement incapable d’en empêcher d’autres.

Je n’ai pas été convaincue par l’intrigue en elle-même, même si elle se termine à la façon d’Agatha Christie, le détective (amateur dans le cas de Gabriel Joly), réunissant tous les suspects et faisant mine de les soupçonner les uns après les autres. La solution du problème apparaît comme par magie, grâce à des informations inconnues du lecteur.

En revanche, le mélange de personnes réelles et fictives est savoureux et le lieu où se déroule l’intrigue, la Comédie-Française, rend la lecture passionnante.


Lien : https://dequoilire.com/lassa..
Commenter  J’apprécie          460
Nous rêvions juste de liberté

Je n'ai jamais fait de moto, je ne connais pas de motards/routards, j'ai passé l'âge des illusions de jeunesse et pourtant je suis rentrée totalement dans cette histoire.

Histoire que je n'aurais même sans doute jamais lue, si je n'avais pas vu moultes critiques alléchantes sur Babelio.

J'ai beaucoup aimé ce road movie, qui m'a rappelé, bien évidemment, les célèbres pages de Kerouac et cette insouciance, inconscience, folie , soif de tout et abus de tout.

J'ai été, à mon tour, émue par cette histoire et surtout son épilogue.

J'ai eu pourtant, au début, du mal avec l'écriture, car ce langage parlé me rends la lecture moins fluide, mais cette écriture donne justement de la force à ce roman et en particulier dans les dernières pages.

Un livre qui permet de s'évader et de passer un vraiment bon moment ailleurs, même si l'on ne sait pas très bien où est cet ailleurs...
Commenter  J’apprécie          461
J'irai tuer pour vous

Années 85, attentats meurtriers à Paris et prises d'otages au Liban, cohabitation Mitterrand-Chirac. La DGSE recrute un super agent secret pour missions délicates en solo, sans appui.



On a envie d'y croire à ce héros pour lequel le plus dur sera peut-être sa réclusion dans la pire prison autrichienne, on admire le prix qu'il accepte de payer pour respecter ses engagements, on compatit avec sa compagne Pauline, enceinte, on a de l'empathie pour la fin de vie de cet homme qui a réellement existé et que Loevenbruck a rencontré.



Hyper bien documenté, Loevenbruck décortique et c'est passionnant, les sabotages entre l'Elysée et Matignon en vue de la campagne électorale, les nombreux loupés mais comment malgré tout la DST arrive à remonter aux coupables, la guerre des ambassades quand l'Iran est mis en cause comme commanditaire...

Commenter  J’apprécie          464
Nous rêvions juste de liberté

Comment vous parler de ce roman sans avoir la gorge qui se serre, trembler sous le vrombissement d'une moto et sentir le vent jouer dans les cheveux ? Comment coucher les émotions rien qu'à l'évocation de son titre ? Nous rêvions juste de liberté, fait simplement partie de ces romans qui marque, transforme, grandit. Une amitié fusionnelle, une quête de liberté permanente au contact de bolides et une loyauté malmenée m'ont guidé à travers les mots saisissants d'Henri Loevenbruck. A sa lecture, j'ai enfin compris cette quête de liberté absolue que recherchent les motards, sensation presque insaisissable. C'est en compagnie de Bohem, Alex, Oscar et Freddy, adolescents rebelles coincés dans la petite ville étriquée de Providence, que débute l'histoire initiatique de ces hommes en devenir. Entre sexe, drogue et rock'n'roll, ce livre n'est pas seulement une histoire de bitume, c'est l'histoire d'une rencontre. Même de longs mois après l'avoir refermé, je pense encore à Bohem, aux couleurs des Spitfires et aux bastons mémorables. Coup de cœur intégral.



Changement d'établissement scolaire pour Hugo, adolescent rebelle qui n'a franchement pas une vie facile. Après de nombreuses conneries, il est envoyé dans un lycée privé religieux dans lequel il va rencontrer une bande qui va changer son existence à jamais. Composé de Freddy, Alex alias la Fouine et Oscar, dit Chinois, il va trouver en ces amis une famille qu'il ne soupçonnait pas. Du rite initiatique aux nombreuses bastons Hugo, se faisant désormais appelé Bohem, va découvrir la loyauté et la solidarité. Freddy et lui devenu inséparables, se découvrent un intérêt pour la moto les entraînant ainsi, sur les sentiers de la mécanique. Désormais équipées de deux motos, le clan ne rêve que d'une chose, quitter Providence et filer à travers les routes, toujours plus loin, toujours plus vite. Mais cette liberté à un prix.



Fascinant road movie sombre et lumineux, le roman d'Henri Lovenbruck réussi l'exploit de retranscrire non seulement le sentiment d'appartenance à un groupe de motards comme la sensation de plénitude face au vent. Avec une telle soif de vivre, il fait de cette bande l'incarnation d'une forme de liberté, modèle cher au cœur des initiés. 



Ecrit à la première personne et dans un style plutôt familier, mais ô grand jamais vulgaire, j'ai suivi avec avidité les aventures de Bohem. De sa famille désolante à ses amitiés saisissantes, on peut observer ce passage qui sépare l'ado de l'homme. Dans cette quête initiatique, on assiste à l'évolution de chacun, mais également de la bande désormais connue sous les couleurs des Spitfires. De l'amusement à la recherche de soi et des rires aux larmes, cette philosophie de vie prône cette liberté comme le Graal de tous aspirants motards. Cette recherche de liberté, comme on peut justement le voir dans des films comme Easy Rider ou L'équipée sauvage, n'est pas sans rappeler qu'elle peut être jugée et sévèrement condamnée par autrui. Alors, êtes-vous prêt à pénétrer le monde de Bohem ? Etes-vous prêt, au son des belles mécaniques, à tourner les pages de ce prodigieux roman ? Prendre des coups, sentir la chaleur de l'asphalte, dormir à la lueur des étoiles ?



Hantée par ce livre, il m'est vraiment difficile de retranscrire les émotions ressenties tant il m'a ébranlé. Vous savez, ce genre de roman une fois terminé qui vous obsède encore et encore, vous empêchant de vous concentrer sur votre prochaine lecture. Un roman qui questionne et bouleverse avec pour seule devise : Loyauté, Honneur et Respect.
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          460
Nous rêvions juste de liberté

Merveilleux, un régal !

Après moulte lectures décevantes, je remercie ceux qui ont su me donner envie de lire ce livre. Dire que j'hésitais !

Je n'en suis qu'au premier tiers, et je fais durer pour ne pas le finir trop vite.

Fluide, écriture où se mêlent humour, sensibilité, amour et haine. Un récit sur le refus d’appartenir aux 99% des moutons qui font notre société.

On les aime ces quatre jeunes révoltés, on les comprends on les admire.

Quelle claque !

Commenter  J’apprécie          463
Nous rêvions juste de liberté

Je n'aurais pas du le laisser trainer dans ma PAL aussi longtemps ce livre…

À force de voir passer des critiques magnifiques et touchantes, je ne me posais même plus la question, j'étais certaine que j'allais faire comme tout le monde, succomber à la vague, enfourcher la bécane de Bohem et vivre une vie par procuration, le temps d'une lecture.



Bon, ben ça l'a pas fait pour moi. Enfin, pas complètement, pas à ce point…

Les qualités, elles sont indéniables. D'abord un sens de la formule aiguisé, efficace. Des citations « coup de poing/coup de coeur » il y en a facile douze par pages, à tel point que j'ai vite arrêté de les noter pour pouvoir me concentrer sur ma lecture.

Et puis cette ode à l'amitié, les plus beaux passages à mon sens, les plus bouleversants.



Mes bémols, ils viennent sans doute de la lectrice que je suis, plus que de l'essence du texte.

D'abord, j'ai eu du mal à me projeter dans cet amour de « le route ». Les mecs qui bichonnent leurs mécaniques ( moto ou voiture d'ailleurs) comme s'il s'agissait de leur enfant ou de leur âme soeur, j'ai jamais bien compris.

Il y aussi cette violence. Je saisis bien qu'elle n'est pas gratuite, qu'il s'agit d'un retour à l'envoyeur. Quand on grandit dans la misère financière et affective, on ne peut pas vraiment devenir un modèle de douceur. Sauf que parfois, elle m'a parue sublimée et j'ai trouvé ça gênant.

Dernière réserve, pas la moindre, ce que j'ai ressenti comme un manichéisme constant. Cette frontière presque caricaturale entre les « bourgeois », ceux qui se conforment aux règles et qui sont soit des malfaisants ( Da silva, Kolinski) soit des lâches, et ceux qui refusent de s'y plier. Comme s'il n'y avait que deux voies possibles, vivre en prisonnier ou mourir en liberté.

C'est une vision bien sombre des choix qui nous sont offerts et pour ma part, je veux croire que la nuance existe.



Challenge Multi-défis 2017
Commenter  J’apprécie          4612
L'Apothicaire

Deuxième livre d'Henri Loevenbruck que je lis et deuxième coup de coeur. Un pavé de 750 pages lu en une dizaine de jours, c'est dire si l'histoire était captivante !

Ce livre est un road movie de trois personnages, Andréas, apothicaire de son état accompagné de son apprenti et d'une jeune fille récupérée en route. Ce livre nous conte leurs mésaventures dans la France, la Navarre et l'Egypte du XIIième siècle.

750 pages, cela pourrait paraître énorme mais ce livre se lit très rapidement et très facilement grâce à une succession de chapitre très courts qui donne une impression de rapidité à cette aventure trépidante durant laquelle l'auteur nous livre pas mal de réflexions bien senties sur la vie, la mort, l'amour, l'exclusion, ....

En résumé, un livre que je conseille à tous les amoureux des fresques historiques agrémentées d'un soupçon d'ésotérisme.

Un tout grand merci à vous Monsieur Loevenbruck ! Je reviendrai très vite vers un de vos livres pour d'autres moments de plaisir ...



Cette fois le jeu que je vais vous présenter est en rapport lointain (ou pas ...) avec la profession du personnage principal. C'est au tour du jeu "Alchimistes" d'être sur le devant de la scène. "Alchimistes" est un jeu de stratégie, de prise de risque et de déduction dans lequel vous allez soit devoir prendre le temps de pousser vos expérimentations et vérifier vos théories, soit vous dépêcher de les publier pour gagner rapidement en réputation.

Durant le partie, vous allez acquérir des connaissances en mélangeant des ingrédients et en testant les résultats obtenus grâce à une application sur tablette ou smartphone permettant de reconnaître les cartes du jeu. Vous allez ainsi progressivement déduire comment fabriquer les Potions que vous pourrez alors vendre à des Aventuriers. L'alchimiste ayant accumulé le plus d'argent sera finalement déclaré vainqueur.
Commenter  J’apprécie          461
Le rasoir d'Ockham

Ari Mackenzie, travaille au RG mais comme spécialiste des sectes et de l'ésotérique.

Un des meilleurs amis de son père l'appelle en urgence et quand le policier arrive le fameux ami est mort dans des conditions horribles. Il n'en fallait pas plus a ce flic pour enquêter et retomber sur un énorme secret.



J'ai passé un tès bon moment avec ce roman. C'est a la fois un bon thriller, avec un personnage principal très sympa: persévérant et au caractère bien trempé. L'intrigue se tient jusqu'au bout et est même passionnante a suivre avec un ryhtme agréable de lecture .

Le fait de parler des sentiments de Ari pour une jeune libraire rend aussi le personnage attachant et très humain.

Il y a certes des petits moments d'égarement de l'auteur dans la logique des choses mais qui lui sont vite pardonnés par l'envie d'en savoir plus . Mais d'un autre côté ça diminue un peu la crédibilité du héros dans sa spécialisation professionnelle.



Sachant que c'est le premier tome d'une trilogie il est bien évident que je vais poursuivre les aventure de Ari avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          464
Nous rêvions juste de liberté

Ce livre, il m’a été recommandé par Pied2chien. En ayant aussi lu les belles chroniques vibrantes de Smadja, Gruz, Hugo et Stelphique, je me suis laissée convaincre.



Je me suis mise à pleurer en finissant le livre… C’est vraiment une vraie claque.







L’amitié, qu’est-ce que c'est l’amitié ? Je me la pose souvent cette question et en lisant ce livre, je suis dans une réflexion profonde…



L’amitié, la liberté, c’est quoi au juste ? Le respect, l’honneur, c’est quoi au juste ?



Je suis chavirée, mes larmes coulent et je suis remuée au plus profond de moi !



Bohem ! Je n’oublierai jamais son histoire, je l’aime tel qu’il est et il restera toujours dans mon cœur.



Quand tu commences à lire ce roman, tu t’attaches à Hugo, notre jeune héros. Tout de suite, je me sens troublée, sans savoir pourquoi. Il y a dans l’atmosphère une peur omniprésente. Tu as peur de quelque chose, tu redoutes même ce qui va arriver. Il y a quelque chose de malsain.



Je n’ai jamais vu un roman t’absorber à ce point. Tu ne peux plus te détacher des mots qui se défilent, l’ambiance t’engloutie. Tu ne veux plus quitter Hugo, alias Bohème, et ses amis : Freddy, le chef, Alex, la fouine et Oscar, le chinois.







Dans cette histoire, on y prend une gifle forte. On a le souffle coupé, on est suspendu aux mots de Bohème. Je crois qu’Henri Loevenbruck a une baguette magique et il sait ensorceler le lecteur. C’est exactement ça qui se passe. J’ai dévoré ce roman, j’ai apprécié chaque personnage avec leur qualité et leur défaut. On se laisse transporté par les événements, on se laisse enveloppé par un goût sucré ou par des larmes amères.



C’est un coup de foudre, c’est une révélation. Je ne sais pas quoi vous dire, ce que vous savez déjà.



Henri Loevenbruck s’est dépassé, c’est une histoire qui vient toucher votre corps et votre âme. À moins d’être un dur à cuir, tu trembles, tu as peur, tu pressens les évènements et tu as la chair de poule…



Il n’y a pas de longueur, c’est une histoire très tendre, très sentimentale qui t’envoute et qui devient une obsession.



On hume la splendeur des paysages, on perçoit la musique, on entend résonner les moteurs et on ressent une fraternité. Il y a dans l’air quelque chose de magique, on s’y croit vraiment et on veut y croire à la beauté de la vie, on voit croire que tout se peut et tout se répare.



Je suis émue, je suis retournée. Tout ce que je peux dire : Lisez-le ! C’est un incontournable.



Il m'a fait rêvasser, rêver de rouler un jour, avec une amie sur sa moto.



Je me sens toute remuée en dedans, les mains moites.



Je vous laisse sur ce mot, qui est pour mes amis de cœur, et eux vont se reconnaître :





Et ça j’y crois.



Mon cœur bat vite et se calme un peu.



Isabelle
Commenter  J’apprécie          4619
Nous rêvions juste de liberté

Pas drôle, la vie de famille chez Hugo Felida. Depuis le décès accidentel de la petite soeur, maman déprime sévère et boit, et papa - qui rentre harassé du boulot - s'énerve vite sur son grand dadais de seize ans, jamais avare de conneries à l'école. C'est comme ça que Hugo se retrouve inscrit au lycée privé de la ville, parmi des petits bourges. Ouf, il se fait vite adopter par la bande à Freddy, trois autres lascars dont les conditions de vie sont aussi difficiles que les siennes, pour des raisons diverses.



Le ton de ce Hugo rappelle celui du Momo de Gary/Ajar - même genre de gamin marrant, vif et généreux, donc tout de suite sympa pour le lecteur. La joyeuse bande fait aussi penser au petit Nicolas et à ses meilleurs potes. Imaginez-les à 16-17 ans, dans des familles précarisées par différentes tuiles (deuil, pauvreté, conditions de travail...), avec l'envie démesurée d'échapper à toute cette merde et prêts à en découdre avec le premier abruti qui se dressera sur leur route - on pense même au Bouillon en la personne de Da Silva, le surgé...



Bref, on se marre à peu près autant qu'avec Sempé & Goscinny, avec amitié entre garçons à la clef, mais l'univers est plus viril et beaucoup plus sombre, bien sûr : motos, road-trip, violentes bastons, alcool et autres substances psychotropes, combines louches pour avoir le minimum de thune pour survivre et mettre du carburant dans les bécanes... L'ambiance est parfois tendue et le rire du lecteur s'éteint souvent brusquement pour faire place à l'émotion, aux larmes, à la colère, à la peur. L'intrigue est surchargée en bikers et en bourrineries masculines - vraiment pas mon truc - mais j'acceptais le deal en commençant le bouquin, la couv et la présentation sont suffisamment éloquentes sur le contenu. On m'avait promis, de Colombie (coucou Lolo ;-)) : "Tu ne grinceras plus des oreilles de la même façon en entendant une moto après avoir lu ce NRJDL - énergie des ailes". En effet ! Malgré quelques réticences, j'ai trouvé ce livre d'une puissance rare ♥. Le ton du narrateur et les dialogues sont jubilatoires. On parcourt des milliers de kilomètres pleins de poussière, de sueur, de crasse, de bruit de moteur, d'amitié avec son lot de coups bas, de coups de gueule et de coups de sang, de liberté, de débrouille, d'embrouilles et de déconne. On accompagne Hugo dans ce parcours initiatique en se demandant, tendu, comment tout ce bordel va finir - ça dérape à plusieurs reprises et le début laisse présager une fin malheureuse.



• Un grand merci à ceux qui m'ont encouragée à lire ce livre (dans l'ordre chronologique : Lolokili, Hugo, Magi) et à Gildas qui nous l'a prêté.
Commenter  J’apprécie          4627
Les disparus de Blackmore

Des disparitions inexpliquées sur une île, des personnages principaux originaux, dont un détective de l'étrange et la toute première femme diplômée en criminologie, des mystères et des références à l'univers de Lovecraft, voilà les ingrédients de ce roman que j'ai pris à plaisir fou à dévorer.

Je me suis attachée aux deux enquêteurs qui vont s'allier pour tenter de retrouver plusieurs personnes qui se sont pratiquement volatilisées, j'ai adoré les description de la vie au sein de cette île située près de Jersey et Guernesey, j'ai surtout pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête qui est un mélange de roman policier classique et de quête ésotérique.

Si vous aimez les lieux isolés, les personnages avec de la personnalité, des réparties pleines d'humour, les vieux livres, l'inexpliqué et l'univers sombre, putride et horrifique de Lovecraft, alors vous allez passer un excellent moment avec ce roman.

Je remercie NetGalley et les éditions XO pour cet envoi.

Commenter  J’apprécie          450
Nous rêvions juste de liberté

Je suis prise entre deux feux, j’ai envie de tout vous dire et de ne rien dire pour ne pas vous gâcher le goût de cette lecture.



Et bien, je vous dirais deux mots :



Bonne lecture !



Oh noon ! Je ne peux pas, il manque des mots… (où plutôt, un nombre incalculable de caractères)



Tout à était dit avec 750 critiques. Et pourtant, il manque mon ressenti.



Alors voilà : (un peu) étonné par la fin. Un peu ému, je me suis tout de même attaché aux personnages, surtout à Bohème malgré quelques répétitions…

Et j’ai eu envie de partir découvrir le monde… Mais ça, c’est une autre histoire !

Un auteur à suivre, j’ai plusieurs livres de lui et cela faisait un bout de temps que je voulais le découvrir.



Cette fois-ci !



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
Commenter  J’apprécie          4513




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Henri Loevenbruck Voir plus

Quiz Voir plus

l'apothicaire

Comment s'appelle le héros du livre?

Andras Saint-Loup
André Saint-Loup
Andréas Saint-Loup

10 questions
130 lecteurs ont répondu
Thème : L'Apothicaire de Henri LoevenbruckCréer un quiz sur cet auteur

{* *}