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Critiques de Henriette Levillain (16)
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Virginia Woolf, carte d'identité

Virginia Woolf reste pour beaucoup une énigme. Nous connaissons généralement d'elle deux portraits (qui font la couverture de cet ouvrage). le cinéma n'est pas en reste pour tenter de reconstituer ce que fut sa vie. Sous les traits de Nicole Kidman, dans The Hours, nous gardons à l'esprit la dernière image romantique et peu crédible de son suicide lorsqu'elle s'enfonce lentement dans l'Ouse. Plus récemment, Vita et Virginia (2018) décrit sa relation amoureuse avec Vita Sckville West de manière grossière et simplifiée. Elle inspire généralement des commentaires à l'emporte-pièce, que ce soit sur sa santé mentale, l'inspiration de son oeuvre, son rôle dans le Bloomsbury, sa position face au féminisme ou ses relations avec son époux Leonard.



Henriette Levillain nous propose ici le résultat d'une somme de travail considerable. Cet ouvrage n'est pas à proprement parler une biographie, cette ‘carte d'identité' ressemble à s'y méprendre à un dictionnaire que vous pouvez consulter de manière linéaire ou au gré des mots-clefs. Vous y trouverez dix-huit entrées correspondant aux événements, lieux, personnes, les plus importants qui ont jalonné sa vie, de nombreuses notes, le tout complété par une courte notice biographique et une bibliographie.



Henriette Levillain tient des propos nuancés et cironstanciés, et remet dans leur contexte les sources qu'elle s'est procurées. La lecture notamment du Journal de Virginia Woolf ou les écrits de son neveu Quentin Bell apportent un éclairage nouveau. Son époux et sa soeur Vanessa n'ont eu de cesse de passer sous silence les moments durant lesquels sa santé chancelait (ce qui aujourd'hui semble identifié comme une bipolarité.) A la différence d'autres biographes telle Viviane Forrester, Henriette Levillain aborde différemment les séquelles de son adolescence, notamment les relations qu'elle a pu avoir avec ses deux demi-frères.



De lecture agréable, cet ouvrage se range volontiers parmi les incontournables pour les admirateurs de Virginia Woolf. Pour les plus récalcitrants, il permet de mieux cerner l'impact de certains romans, en particulier Mrs Dalloway, To the Lighthouse ou Orlando.



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Virginia Woolf, carte d'identité

Ce que j’ai ressenti:



Virginia Woolf. C’est une autrice que je désirais ardemment connaître. Avec cette lecture, je pense que j’ai fait le bon choix, puisque Henriette Levillain s’applique à reconstituer, avec des mots-clefs, la carte d’identité de cette auteure. On aura donc Virginia, la lectrice, la marcheuse, la biographe mais on pourra aussi ouvrir les portes de ses maisons, de son esprit trouble et de Bloomsbury…Virginia a quelque chose de mystérieux et de mélancolique, de profondément avant-gardiste, et une originalité qui m’ont fait très forte impression. J’en ressors complètement fascinée et très empressée de découvrir ses œuvres.



« Travailler est la seule parade au danger de devenir folle. »



Henriette Levillain avec cet essai rend hommage à Virginia Woolf et nous permet de mieux comprendre la femme qui se cache derrière son génie littéraire. En mettant en relief la vie privée de Virginia, on est amené à mieux comprendre le contexte et la portée de ses écrits, à mieux cerner ses rêves et ses ambitions. Avec respect et intelligence, elle replace les écrits et l’esprit de Virginia Woolf, dans les circonstances de l’époque. Chaque chapitre renvoie à une qualité ou une caractéristique essentielle de Virginia: ce peut être des détails intimes ou ses éclats parmi la vie mondaine, les amours et les amitiés qui ont jalonnés sa vie, les lieux où elle vivait, ou encore les lectures qui l’influençait…Tant de données qui nous permettent de renforcer l’aura mystérieuse et influente de cette grande autrice tout en nous montrant que c’était une femme pleine de vie, amoureuse inconditionnelle de la nature. C’est passionnant à lire, d’autant plus que cette biographie a plusieurs entrées, donc on est libre de passer d’un chapitre à l’autre sans que ça joue sur la compréhension.



« Étant, comme vous le savez, fondamentalement optimiste, je veux vous faire aimer la vie. »



En bref, j’ai adoré! Parce qu’on y retrouve toute la complexité d’une écrivaine de génie tout en ayant la profondeur d’une intimité partagée, et avec cette « carte d’identité », on aime à penser que Virginia Woolf est avant tout un esprit libre, une véritable icône qui nous inspire encore aujourd’hui, et espérons-le, les générations futures….



« Il est indispensable qu’une femme possède quelque argent et une chambre à soi si elle veut écrire une œuvre de fiction. »



Remerciements:



Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Fayard de leur confiance et l’envoi de ce livre.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar

La collection "Foliothèque" des éditions Folio fournit au public des essais d'universitaires consacrés à de grandes oeuvres littéraires. Lire les "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yournenar peut rendre curieux des circonstances de l'écriture, des sources d'inspiration, des analyses et jugements critiques sur le livre. Bien loin de gâcher le plaisir premier de la lecture, cette enquête critique permet souvent une relecture mieux informée, plus curieuse, plus soigneuse. Le plaisir de la découverte se double alors de celui de la redécouverte, dans une admiration consciente et justifiée. C'est ce que conseillait Baudelaire découvrant Wagner : transformer le plaisir en volupté. Grâce aux sobres travaux et à la prose informative d'Henriette Levillain, on pourra relire et méditer les "Mémoires d'Hadrien".
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Saint-John Perse

Le lecteur curieux, amateur de poésie, étudiant en histoire ou en lettres, était jusquà une date relativement récente assez dépourvu lorsqu'il se mettait en quête d'une biographie de Saint-John Perse. Les pages biographiques que l'on trouvait dans le volume de la Pléiade avaient été rédigées par le poète lui-même et relevaient, sous l'apparence austère d'une chronologie sèche et neutre, d'une autofiction plus que d'un reflet de la réalité. Il fallait alors se contenter des chapitres biographiques que l'on trouvait dans les divers ouvrages de critique littéraire.



En 2005, enfin, les lignes commencent à bouger, Joëlle Gardes publie son bel ouvrage "Saint-John Perse, les rivages de l'exil", aux éditions Aden. Beau texte, plume soignée, rédigé dans une langue très littéraire. Mais qui manque, pour l'historien, de notes et de sources.

En 2008, Renaud Meltz publie chez Flammarion "Alexis Léger dit Saint-John Perse", ouvrage d'une grande rigueur historique mais entièrement à charge et qui brille par une assez désolante absence de sensibilité littéraire, plume de plomb, poids des mots et choc des clichés.



Il faudra donc attendre 2013 pour que l'ouvrage de Henriette Levillain vienne offrir aux lecteurs une biographie de haute qualité, de grande tenue, et d'une rigoureuse objectivité. Tous les épisodes de la vie du diplomate sont évoqués, sources à l'appui, confrontation des témoignages et des interprétations... Quant à l'oeuvre poétique, le lecteur la voit quasiment naître sous ses yeux, page après page, au fil des exils et des retours ; Henriette Levillain montrant une fois encore sa subtile connaissance des poèmes de Saint-John Perse, de sa poétique et de ses images.
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Virginia Woolf, carte d'identité

Depuis maintenant environ dix-huit mois, je suis en pleine plongée woolfienne. Entre ses œuvres romanesques, ses nouvelles, ses essais, ses journaux (que je vais commencer bientôt) et les biographies qui lui sont dédiées, ce nouvel ouvrage sur l'autrice tombait à point. Et merci infiniment à Babelio et à Fayard pour cette masse critique !

Ce livre est très intéressant pour qui Woolf est un mystère, car l'autrice, plutôt que d'établir une biographie chronologique comme nous en avons l'habitude, a découpé cette carte d'identité en plusieurs thèmes, comme par exemple "Aristocratie", "Beauté", "Féminisme", "Londres", "Léonard", etc. Libre à nous de lire le thème qui nous intéresse pour une seconde lecture. Connaissant désormais beaucoup Woolf, cette carte d'identité est assez fidèle à ce que l'on sait de cette grande romancière. Et ce fut un délice de me sentir à nouveau proche d'elle par le biais de Henriette Levillain. C'est un travail titanesque que de parler d'un auteur ou d'une autrice, et Henriette a relevé le défi avec beaucoup de talent.

J'ai noté en revanche deux petites coquilles : à la page 51, il est écrit que Julia Stephen, la mère de Viriginia, s'est fait photographier par sa cousine, Julia Cameron. Or, cette dernière était sa tante, et non sa cousine. De plus, à la page 132, il ne s'agit pas de Thoby Woolf, mais Thoby Stephen (le frère de Virginia).

Ayant pour projet d'écrire sur Woolf, ce livre a pu me donner quelques informations très utiles.

Merci Babelio et Fayard pour ce très beau cadeau.

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Virginia Woolf, carte d'identité

Je connais très peu Virginia Woolf et ai seulement lu "Mrs Dalloway" que je n'ai pas particulièrement apprécié. le style d'écriture de ce roman est perturbant, sans évènement majeur mais plutôt une suite d'idées, de ressentis.



Car Virginia Woolf a voulu créer une nouvelle forme de roman. Elle ne veut pas de longues scènes ni de longs dialogues. Il faut que ce soit fluide tel un fleuve, qu'il y ait une exploration de la conscience intime, du soi et non toute une histoire avec maints rebondissements qui ne rendent pas compte de la réalité de ce que l'on peut ressentir et penser. Voilà ce que à quoi cette femme travailla toute sa vie.



Ce livre "Virginia Woolf, Carte d'identité" n'est pas une biographie mais plutôt un répertoire présentant différents thèmes qui peuvent se lire sans ordre précis selon votre envie ou vos besoins: Aristocratie ; Beauté ; Londres mais aussi Leonard son mari ou encore Vita Sackville son amante. J'ai aimé les chapitres sur les personnes qui ont entourées V.W. car ils présentent un court résumé de leur vie et permet de placer le contexte plus facilement.



Henriette Levillain s'est pleinement investie. Il y a beaucoup d'annotations, tout est très bien documenté. Il contient bien évidemment une bibliographie (dont le nom de romans de Vita Sackville qui était une auteure de bestsellers en son temps!), des éléments biographiques bienvenus ainsi que des photos au centre du livre.



Je pense que ce livre est plus digeste pour ceux qui veulent en savoir plus sur V.W. plutôt que lire une biographie - qui en rebutent plus d'un. Pour ma part, j'ai désormais des éléments sur lesquels m'appuyer pour mieux la comprendre et je compte me plonger dans ses autres oeuvres et retenter ma chance.



Virginia Woolf était considérée comme une femme belle possédant de l'humour, du caractère mais tout ceci n'était qu'apparence. Il semble qu'elle ait été atteinte de bipolarité ce qui n'était pas (re)connu et par conséquent pas de traitement approprié. Elle laisse malgré sa mort précoce de nombreuses oeuvres, romans, essais, articles et journaux.



Merci à Babelio et aux éditions Fayard pour cette lecture enrichissante.
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Yourcenar, carte d'identité

Or, bonnes ou mauvaises, ses humeurs dépendent de sa relation à son oeuvre, toujours passionnelle.

Ainsi, d'un correspondant à l'autre, les thèmes, le ton et le style varient du tout au tout. Elle apparaît affable, enjouée et prévenante avec le cercle des intimes ou des proches, surtout ceux qui , d'une façon ou d'une autre ont été ou sont encore à son service. Elle se montre, néanmoins procédurière et arrogante avec ses éditeurs; hautaine, féroce même, avec les jeunes écrivains et les critiques.

Chez elle, l'indignation qu'elle distingue de la colère et revendique comme unr valeur positive tient de la seconde nature.
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Virginia Woolf, carte d'identité

Dans cette biographie organisée sous forme d'entrées thématiques telles que Marcheuse, Londres, Vita Sackville-West, ou encore Bloomsbury, Henriette Levillain fait revivre la grande écrivaine que fut Virginia Woolf.



Sans jamais parler à la place de l'artiste et de façon très respectueuse de ses pensées et de son œuvre, elle revient sur les drames qui ont marqué sa vie, sur la maladie qui ne la laissait pas en paix et qui aurait surement été soignée de nos jours.

Elle nous emmène à sa suite à Hyde Park Gate et à Monk's House, nous parle de la Hogarth Press et de son importance pour Virginia Woolf.

Nous croisons alors de nombreux personnages dont on connait l'importance qu'ils ont eue dans la vie de Virginia Woolf : Leonard, son mari, sa sœur bien-aimée Vanessa Bell, ou encore Lytton Strachey.



Un autre aspect qui m'a beaucoup plus dans ce livre, ce sont les références nombreuses aux inspirations de l'écrivaine, et en particulier les références à Proust, Jane Austen ou les sœurs Brontë.

Les œuvres de Virginia Woolf sont également très présentes dans la biographie, mises en lumière à la faveur de tel ou tel événement survenu dans la vie de cette dernière.



Un livre qui nous présente une femme vivante, optimiste, loin de la réduire uniquement à son suicide. A conseiller aux admirateurs de Virginia Woolf comme aux néophytes avides d'en apprendre plus sur elle.

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Yourcenar, carte d'identité

Vient de paraître Yourcenar, carte d'identité d’Henriette Levillain aux éditions fayard.Une nouvelle étude (il n'en manque pas) sur cet écrivain qui est parmi mes préférés et dont je relie , assez régulièrement Mémoires d'Hadrien qui me paraît le livre de la sagesse.

Cette nouvelle étude est intéressante en ce qu'elle se présente sous forme d'une sorte de dictionnaire amoureux ou l'auteur étudie l'écrivain et son oeuvre en partant de divers entrées: Amie des bêtes, Aristocrate, Écologiste, Enfance et vieillesse, historienne Mémorialiste,Style d'une vie, Mort et d'autres encore.

On parcourt ainsi aisément la vie et l'oeuvre de Marguerite Yourcenar.

J'ai évidement beaucoup aimé l'entrée : Amie des bêtes car Yourcenar a écrit sur la souffrance que nous infligeons aux animaux des pages très fortes.

Il résulte de l'ensemble que l'on a affaire a une femme libre qui est demeurée loin des mondanités et qui a posé sur la vie un regard original.
Lien : http://jpryf-actualitsvoyage..
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Katherine Mansfield: Rester vivante à tout prix

En ressuscitant avec sensibilité et une intuitive intelligence la destinée intime de cette femme exigeante en quête d’absolu, Henriette Levillain signe une biographie de référence, précieuse pour mieux saisir l’œuvre de Katherine Mansfield. Son style élégant, alliant avec justesse analyses littéraires fouillées et introspection psychologique aiguë, restitue de façon vivante et incarnée la trajectoire fascinante et tragique de l’une des plus grandes voix de la littérature moderne. Cet ouvrage nous invite à redécouvrir cette artiste complexe, et à méditer sur la place qu’elle occupe dans le patrimoine littéraire du XXe siècle.
Lien : https://marenostrum.pm/henri..
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Le rituel poétique de Saint-John Perse

Une roborative lecture de "Vents" et d' "Amers" tout particulièrement...



RELECTURE

Cette étude de 1977 fût longtemps considérée comme l'une des plus abouties concernant l'œuvre de Saint-John Perse, et est tout de même plutôt destinée à des amateurs conséquents du prix Nobel de littérature 1960... En ayant choisi un angle pointu (l'organisation, le traitement et le sens du « rituel » dans sa poésie), Henriette Levillain nous fait partager avec bonheur la richesse de l'œuvre.



« Il était logique que le poète « de la prescience et de la transgression » cherchât à combler la distance qui le sépare de l'objet pressenti au-delà de l'horizon par un rite efficace de passage. Mais le choix de celui-ci soulève une série de contradictions qu'il nous faudra élucider : la première tient à l'essence individuelle de ce rite et à la difficulté, pour cette raison, de respecter les données d'un contrat collectif. Que les modalités de l'initiation isolent pour un temps le poète de la race des humains, passe encore ! Mais quelle déception si la promesse qu'il a faite de renouveler la face de la terre et le visage des hommes n'était pas tenue ! Comment pourra-t-il transformer une expérience mystique en un acte poétique, c'est-à-dire en un acte du langage ? Existe-t-il un modèle d'initiation qui se déroule à la frontière de l'extase et du culte, qui introduise les fidèles à la perception simultanée de l'illumination ? »



Si la plupart des œuvres sont évoquées épisodiquement, le travail se concentre (et atteint une étourdissante profondeur) sur le rituel de purification dans « Vents », et sur la lecture d' « Amers » comme un « rite sacrificiel d'initiation », double lecture qui continue ainsi à ouvrir des horizons roboratifs sur cette poésie puissante.

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Katherine Mansfield: Rester vivante à tout prix

Une passionnante biographie de l’autrice néo-zélandaise, comme une porte d’entrée dans l’œuvre sensible de la nouvelliste.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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Katherine Mansfield: Rester vivante à tout prix

Un cubisme littéraire, brillant et osé, qui donne envie de lui redonner sans tarder toute sa place dans l’histoire des avant-gardes.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Virginia Woolf, carte d'identité

Si vous aimez Virginia Woolf, cet essai est fait pour vous : cette femme à la beauté diaphane, apparait, sur les photos, comme une fée qui pourrait disparaitre, à tout instant, tant elle est vaporeuse, fluide, délicate mais aussi transparente et fragile. Ce livre saisit enfin Virginia dans toute sa complexité et nous invite à la découvrir intimement avec ces fêlures et sa richesse, ses doutes et son mystère, sa clairvoyance et sa folie. Au fil des pages, nous suivons, pas à pas, celle qui suscite le scandale autant que l’empathie, l’incompréhension que l’admiration. On s’attarde, on s’attache, on boit le thé avec elle et on désespère de savoir qu’elle va se suicider alors qu’elle aurait pu encore nous éblouir.
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Virginia Woolf, carte d'identité

Un texte sur Virginia Woolf, une relecture, une analyse de l'oeuvre et de la personne, de l'écrivain : parfait pour moi !

Ma biographie de référence pour cet auteur reste celle d'Hermione Lee et j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié que l'auteur de cet essai s'y réfère régulièrement. Elle est aussi comme moi, plus en recul sur le texte de Viviane Forrester et je la rejoint complètement.

Tant de textes ont déjà été écrit sur Woolf et ses textes, sur Woolf et sa vie entre besoin d'être dans "la vie" et nécessité de s'en extraire pour s'en protéger. Et on la retrouve ici vivante, et la carte d'identité est bien la sienne : anglaise avant tout, fan d'aristocratie, lectrice assidue d'une grande culture, biographe (son lien avec son père), ses questions sur l'écriture et l'inconscient (ce qui n'apparaît pas au premier abord, ce qui est enfoui derrière les choses), un goût certain pour le beau et pour le suicide (ce qui n'est pas paradoxal), son mari, Léonard et l'amour au sens large du terme qu'il portait à son épouse, la protégeant sans la brider trop à une époque où l'on savait si peu de choses sur les troubles mentaux et où les traitements étaient souvent pires que le mal, la ville de Londres, le coeur battant de Virginia, son goût pour la marche qui lui apporte de l'apaisement et lui permet de dérouler ses pensées, ses maisons, Katherine Mansfield, auteur peu connue en France, morte jeune, qui faisait l'admiration de Woolf, Lady Ottoline Morrell et Vita Sackville-West. Un texte qui se lit rapidement, limpide, documenté qui met en perspective l'écrivain, son époque, la regrettable interprétation par certains biographes de ses actes hors contexte historique et histoire personnelle. Beaucoup d'extraits en anglais pour le plaisir de traduire soi même et de voir la difficulté de cet acte, quelques photos et l'Ouse qui conserve la mémoire de celle qui fut et reste un auteur exceptionnel.
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Yourcenar, carte d'identité

Seize thèmes-clés de la vie et de l’œuvre de Marguerite Yourcenar.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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