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Citations de Henry de Montherlant (744)


Ce qui est humain, c'est ce qui est fait de choses difficiles et nuancées.
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Qu’une vie est heureuse, quand elle commence par l’ambition, et finit par n’avoir plus d’autres rêves que celui de jeter du pain aux canards !
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Se laisser aimer, c’est aimer déjà.
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Mais il y a l’affection. Et il y a l’affection mêlée de désir, grande chose. Dans chacun des livres que j’ai publiés vous trouverez, sous une forme ou l’autre, cette affirmation : « Ce qui m’importe par-dessus tout, c’est d’aimer. » Mais il ne s’agit jamais d’amour. Il s’agit d’un composé d’affection et de désir, qui n’est pas l’amour.
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Le drame n'est pas de perdre la vie, mais de perdre le bonheur. S'il n'y avait pas de bonheur, il n'y aurait pas de peur de la mort.
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Quand on veut rendre heureux quelqu'un, il faut le faire tout de suite.
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Je n'ai pas besoin d'être deux ; plus exactement, il n'y a qu'une circonstance, une seule, où j'aie besoin d'un autre être que moi : le plaisir.
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Henry de Montherlant
Tu m'avais donc oublié?...
- oublié... non... mais tu dormais dans mon coeur et je n'osais pas te réveiller...
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Ce monstrueux hasard à la base : l’homme qui est forcé de prendre une compagne pour la vie, alors qu’il n’y a pas de raison pour que ce soit celle-là plutôt qu’une autre, puisque des millions d’autres sont aussi dignes d’être aimées. L’homme qui est forcé par la nature de répéter à dix femmes les mêmes mots d’amour, y compris à celle qui lui est destinée, faux s’il le lui cache, cruel s’il le lui avoue. L’homme qui est forcé par la nature de tromper sa femme, avec tout ce qui s’ensuit de mensonges et de bassesse, malfaisant s’il laisse aller la nature, malheureux s’il la combat. La jeune fille qui devient enfant dans les larmes, et mère dans les gémissements. L’enfant, fait naturel, qui enlaidit et déforme la femme. L’acte soi-disant naturel par excellence, et qui ne peut être fait qu’à certaines époques, dans certaines conditions, avec certaines précautions. La terreur de l’enfant, ou la terreur de la maladie, comme un spectre au-dessus de chaque alcôve. L’acte soi-disant naturel par excellence entouré de toute une pharmacie qui le salit, l’empoisonne et le ridiculise. En vérité, quel homme, à condition qu’il réfléchisse un peu, ne se dira pas, lorsqu’il s’approche d’une femme, qu’il met le doigt dans un engrenage de malheurs, ou tout au moins un engrenage de risques, et qu’il provoque le destin ? Et cependant il le désire, la femme le désire, la société le désire, et la nature, si elle était capable de désirer quelque chose, le désirerait aussi, et tout cela est l’amour, qui est le fil de flammes qui retient le vivant à la terre, et suffirait à justifier la création.
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Acte Premier.- Un studio dans un appartement bourgeois. Papier quadrillé aux vitres de la fenêtre. Sur une table, un goûter "de guerre", très frugal (qui devra comprendre notamment, une carafe d'eau et un verre).
Marie : Pourquoi me punissez-vous ?
Georges : Je vous punis parce que vous souffrez. Cessez vos jérémiades. Je vous ai en horreur quand vous souffrez.
Marie : Il faut donc être heureuse, malgré tout, contre tout, chaque fois que je suis en votre présence !.....
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Je vous rappelle que je n'ai pas la foi. Si je cherchais Dieu, je me trouverais.
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La femme, au contraire, se fait une idée positive du bonheur. C’est que, si l’homme est plus agité, la femme est plus vivante. Ah ! ce n’est pas elle qui demandera, comme le jeune homme de tout à l’heure : « Qu’est-ce que vous entendez par vivre ? » Elle n’a pas besoin d’explications. Vivre pour elle, c’est sentir. Toutes les femmes préfèrent se consumer en brulant, à être éteintes ; toutes les femmes préfèrent être dévorées, à être dédaignées. Et dans ce « sentir » quelle mobilité, quelle ampleur des réactions ! Quand on voit qu’une femme, si l’homme qu’elle aime semble l’aimer moins – ne fût-ce qu’un peu moins – souffre autant que s’il ne l’aimait pas du tout ; quand on voit qu’ensuite, si elle reconnait qu’il l’aime autant, non seulement elle en éprouve une joie merveilleuse, mais elle ajoute à sa joie cette nouvelle joie, de se faire pardonner de l’avoir soupçonné, quand on voit cela, et qu’on voit en regard la lourdeur des hommes, on donne un sens au mot vivant.
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Je ne vois pas qu'elle est malheureuse parce que je ne veux pas le voir. Etre malheureux, c'est se croire malheureux. Ces fantômes de chagrins ne valent pas le respect. Et puis, qu'elle souffre donc un peu. La douleur est plus apaisante que la joie.
(Fils de personne)
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C'est toujours la même chose, et pourtant il me semble que c'est toujours la première fois. Et il y a aussi des actes qui sont toujours les mêmes, et pourtant, chaque fois qu'on les fait, c'est comme si Dieu descendait sur terre.
(La Reine morte)
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Treize ans a été l'année de votre grande gloire ; vous avez eu à treize ans une grâce, une gentillesse, une finesse, une intelligence que vous n'avez jamais retrouvées depuis ; c'était le dernier et merveilleux rayon du soleil qui se couche ; seulement on sait que, dans douze heures, le soleil réapparaîtra, tandis que le génie de l'enfance, quand il s'éteint, c'est à tout jamais. On dit toujours que c'est d'un ver que sort le papillon ; chez l'homme, c'est le papillon qui devient un ver. A quatorze ans, vous vous êtes éteint ; vous étiez devenu médiocre et grossier.
(La Reine morte)
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Son visage s'allumait à l'instant, quand on entrait en elle, comme, dans les cabines téléphoniques de certains cafés, l'électricité s'allume automatiquement quand vous ouvrez la porte. Costals faisait deux mille kilomètres pour voir son visage de ce moment-là.
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Les personnes qui ont une plume élégante écrivent que la vérité est un diamant ; ce qu'on oublie toujours de considérer, c'est sur combien de faces est taillé ce diamant.
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Il y a un grand signe que vous ne m'aimez pas : vous ne me posez jamais de questions sur ma vie. Et vous ne rougissez pas quand vos parents parlent de moi ? Vous n'avez jamais cherché mon nom dans le Tout-Paris ? (...) Il ne vous est jamais arrivé de tracer mon nom, pour rien, sur une feuille de papier ?
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L’oubli lui est tellement essentiel, que l’esprit pourrait dire : j’oublie, donc je suis.
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Moi, inconscient ? Vous en avez de bonnes. Si j’étais inconscient, je ne serais pas coupable.
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