Hugh Howey

Je viens de terminer ce bon livre de science-fiction, comme je les aime, avec du suspense, du complot, des questions avec réponse.

Dans une terre rendu inhabitable, les humains vivent dans des silos à grains enfoncés dans le sol, bien organisés, autour d'un escalier central à spirale. De temps à autre des nettoyeurs sont envoyés en surface mais ils ne reviennent pas et leurs os blanchissent à la surface, à la vue de tous et de toutes.

Ils suffit seulement que certain.e.s plus curieux que d'autres fomentent des émeutes pour que la vérité se dévoile.

Les personnages sont attachants, pas tous bien sûr, car dans ce récit un peu manichéen il y a des bons et des mauvais (beaucoup moins nombreux heureusement).

J'ai hâte de lire la suite.

JPhare 23 est un court roman de science-fiction où nous suivons les aventures d'un ex combattant interstellaire, blessé de guerre et héro décoré, reconverti en gardien de phare de l'espace.



Pendant toute une partie du roman nous avons le droit aux questions existentielles et philosophique du personnage principal, c'est un personnage seul et solitaire, un peu dépressif et qui n'aime pas faire le moindre effort, c'est un personnage que j'ai adoré détester.



Sur la deuxième partie du récit, les choses bougent un peu plus, puis le rythme s'emballe avec des rencontres improbables, de l'action, de la romance, des morts, des chasseurs de prime, des animaux et des aliens autour du phare 23 jusqu'à en devenir quasi frénétique sur la fin.



Pas mal d'humour grinçant, j'ai trouvé ce récit assez bon malgré ce que j'ai pu en lire à droite et à gauche je ne me suis pas ennuyé.

C'est un peu court, c'est le seul gros reproche que je ferais à ce roman qui a tout de même le mérite d'être original même si il ne vaut pas Silo.



Lire la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..

Dans un avenir indéterminé, la surface de la Terre est devenue inhabitable. Les gens vivent dans le Silo, une immense structure qui a tout du gratte-ciel, sauf qu’au lieu de s’élever vers le haut, il est enterré et plonge très profondément dans le sol. A l’extérieur, il n’y a rien, sauf un immense désert grisâtre et irrespirable et des capteurs qui permettent aux habitants du Silo d’admirer l’étendue du désastre. Désastre dont personne ne sait rien, tout ce que savent les gens, c’est qu’ils n’ont pas d’autre choix que se plier aux règles et aux lois du Silo, sous peine d’être « envoyés au nettoyage ». C’est-à-dire d’être mis dehors avec de quoi nettoyer les capteurs et juste assez d’air pour mourir au vu de tous. L’histoire commence alors que le shérif Holston vient de demander à sortir et attend son expulsion.



Je n’en dis pas plus pour ne pas vous spoiler et je vous déconseille fortement de lire la 4e de couverture, qui mentionne des évènements qui arrivent assez loin dans le récit.



Que dire de cette dystopie pour exprimer mon enthousiasme sans vous révéler ce qui fait le sel de cette histoire prématurément? Globalement, l’intrigue s’articule autour d’un chapitre-clé situé peu avant la moitié du roman. Avant d’en arriver là, l’auteur nous présente le monde clos du Silo, ses règles et la vie qu’on y mène, à travers la réflexion et les actes d’une poignée de personnages qui ont une fonction déterminante au sein de cette société très hiérarchisée et cloisonnée. Le centre de la vie du Silo, c’est l’immense escalier qui dessert les 160 étages et on y passe beaucoup de temps, car le monter ou le descendre est un voyage qui peut prendre plusieurs jours. J’ai trouvé cet univers clos fascinant et, étant claustrophobe, je n’ai eu aucun mal à ressentir l’enfermement décrit par l’auteur et la folie qui gagnait certains habitants à la perspective du dehors.



Certains chapitres de cette 1e partie peuvent sembler assez longs, mais aucun n’est inutile et ils préparent le lecteur aux évènements qu’ils induisent et qui seront développés dans la 2e partie du livre. Je ne sais pas si d’autres lecteurs ont vu venir la suite des évènements, personnellement j’ai relu le chapitre 30 4 fois tellement je n’étais pas préparée à tout ce qui s’y passe en 3 pages! A partir de là, le roman devient proprement haletant et j’ai eu du mal à le lâcher tellement j’avais hâte de découvrir la fin de l’histoire.



Peu de livres entamés sur du « j’aime bien mais j’attends plus » ont su me faire atteindre le « whaaaaat?!!! » et terminer sur un « waw! » aussi fort. Je passe très volontiers sur les quelques défauts et longueurs de l’histoire, car ma lecture est devenue assez rapidement addictive et surprenante. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..

De bien meilleure facture que le premier tome, "Silo les origines" nous entraîne à l'époque de la création des silos. Hugh Howey, dans son premier opus, nous contait l'histoire d'un silo esseulé sur une terre où toute sorte de vie avait disparu. Dans celui-ci, nous apprenons l'existence d'une cinquantaine de silo, un par état d'Amérique, qui étaient censés servir au stockage de déchets nucléaires.

2042, un jeune et ambitieux député, Donald Keene, grâce à sa formation d'architecte, se voit chargé par le sénateur Thurman de la réalisation du silo N°1. Le sénateur Thurman semble disposer d'un pouvoir absolu face au projet colossale qui s'engage dans l'état de Géorgie. Complètement absorbé par les responsabilités et son désir de réussite, Keene ne prend guère de temps pour la réflexion et travaille d'arrache-pied. Face à la date butoir de 2052, date du congrès qui doit rassembler des milliers de personnes venues représenter tous les états d'Amérique, il ne manifeste que de rares étonnements devant ces étranges silos qui ne ressemblent plus au programme initial et qui font de plus en plus penser à des lieux de vie sous terre. De manipulations politiques en projets secrets, Keene s'apercevra un peu tard qu'il s'est fait berner.

Alternant les époques, ce roman est captivant. On en apprend beaucoup plus sur les raisons d'être des silos. On suit à nouveau l'existence des survivants dans les silos où l'on travaille, naît, meurt, parcourant sans cesse les innombrables marches des différents niveaux. À l'inverse, le silo N°1 est réservé à l'élite. Disposant d'un ascenseur et de prestations supérieures aux autres, c'est depuis ce vaisseau amiral que l'on prend toutes les décisions et ses habitants profitant d'un système de cryogénisation dirigent ce qui reste de l'humanité grâce à de courtes phases de réveil, obéissant à la réglementation instaurée par le sénateur Thurman. Les quelques recoupements avec le premier tome laissent présumer du troisième volet de cette histoire à rebondissements. À suivre donc.

Le monde est recouvert de sable. Les gens vivent tant bien que mal en surface : tout le monde n'est pas à égalité devant le sable. Et, il y a ceux qui cherchent les trésors des villes enfouies, pour cela ils savent "sarfer" et nager dans le sable avec leur combinaison. On a l'impression de regarder un film d'action ou ça bouge, ca bombarde, ça court, ça saigne... et au final : de l'action sans percussions qui rai-sonnent, sans philosophie. Pas vraiment de message intéressant, pas de phrases à réfléchir. On dirait des dialogues pour accompagner l'action, la vie mouvementée d'une famille, et du patos aussi. A voir la suite, maintenant que les dernières pages ont un peu plus d'attrait que l'ensemble.

L’intégrale de silo de Hugh Howey est une trilogie intéressante pourtant marqué par quelque déception pour ma part. L’auteur à un style agréable à lire et fluide, mais…



Le premier tome nous dépeint un monde post-apocalyptique géré de manière dystopique. Cette première partie est plutôt agréable à lire, on ne sait pas comment les habitants du silo en sont arrivés là. Hélas, j’ai trouvé quelque longueur car une fois achevé, j’ai pensé : tout ça… pour ça !



Le second tome permet de connaitre enfin les raisons de cette civilisation enfermée dans un silo. J’ai apprécié le mélange entre le présent est les histoires des époques du passé. Pour moi c’est le meilleur livre de la trilogie. J’ai trouvé vraiment plaisant le fait que l’on découvre la genèse de l’un des personnages du premier roman.



Le troisième tome reprend là ou l’intrigue s’arrête dans le premier livre. Les protagonistes des deux premiers tomes sont présent dans cette dernière partie. C’est le livre pour lequel j’ai éprouvé le moins d’attrait pour l’histoire et son rythme.



J’aurais probablement dû attendre pour me lancer dans cette lecture sachant que je venais de lire deux excellents livres post-apocalyptique.



Je ne remettrai jamais en cause le talent de narration de Hugh Howey, il suffit de voir les nombreuses critiques élogieuses. Je le relirai probablement d’ici quelques années.

Excellente trilogie !

Après avoir compris l'origine des silos grâce au tome précèdent , place à la rébellion ! Juliette ,la seule qui a réussit à survivre à un nettoyage ,revient dans son silo ,prête à crier la vérité à qui veut l'entendre ,à comprendre le pourquoi et le comment et à se battre contre le silo 1 qui dirige tout . Au cours de sa lutte ,elle trouvera des alliés inattendues , en perdra d'autres mais ne cessera jamais de se battre pour sa survie et celle de son silo .

Ce dernier tome tient ses promesses , avec son lot de drames et de rebondissements . Seul bémol pour moi : je ne suis pas très convaincue par la véritable explication concernant la raison de la mise en place des silos ...mais à part ça ,j'ai adoré !

Ce deuxième tome répond tout à fait à mes attentes, car il nous livre toute la complexité d'une fin du monde programmée par des humains.

On se balade entre les évènements du passé proche et ceux du futur qui vont entraîner Donald Keene, architecte devenu député, un homme honnête sans grande ambition, marié et sans enfants dans le gigantesque projet d'architecture: la construction de 50 silos sous terre. Manipulé, dans les mains de son mentor le sénateur Thurman, typique homme de pouvoir cynique. Dans le futur, Troy/Keene, éveillé de sa cryogénisation entre dans son rôle de chef. Ses souvenirs rôdent à la périphérie de sa mémoire, et peu à peu il se souvient du désastre.

Que sont devenus tous ces gens? Sa femme?

L'auteur maîtrise le récit avec un enchaînement d'évènements, la comparse de nouveaux personnages du silo 18, là où Juliette la protagoniste du livre silo provient. On découvre aussi la destruction du silo 17 avec son soulèvement et où l'histoire de solo commence.

Je ne peux que conseiller de se plonger dans ce deuxième tome , qui approfondit la trame du récit, conservant son suspens et ses rebondissements.

Ce monde effrayant et impitoyable a le don de capturer le lecteur, car Howey sait doser avec intelligence l'effet crise, les rapports humains, les complots .

Maintenant je m'attaque au troisième sans attendre.

Le projet des silos démarre plusieurs siècles avant les évènements du tome 1, avant de commencer à prendre forme en 2049. Nous suivons Donald, qui se retrouve embarqué bien malgré lui dans un engrenage fou, immoral et macabre...



Mais quel tome 2 !! J'avais un mal fou à le lâcher pour dormir, alors que les paupières peinaient à rester ouvertes. Ce chapitre est bourré d'informations et de réponses qui font froid dans le dos. L'auteur a créé un étonnant labyrinthe de sous-histoires qui se rejoignent parfaitement dans le temps, alors que tout n'est pas bien clair dès le départ.

L'intrigue prend vraiment son temps pour s'installer, et le lecteur peut se retrouver frustré par la lenteur du récit, malgré un apport de réponses régulier. La traduction est excellente, le suspense est à son comble, on se retrouve emporté par cette histoire qui mérite clairement la série qui se prépare sur Apple+.

Le fait que l'origine de cette dystopie se situe vraiment très proche de notre présent à nous, se basant ainsi sur des conflits historiques et réels que nous connaissons bien, a un impact fort sur les émotions et questionne allègrement notre société et son devenir, tandis que nous sommes embourbés dans des situations qui pourraient péter à tout moment.

Je n'en dis pas plus, ce tome est très riche en concepts philosophiques et éthiques glanés au fil des évènements et des dialogues. Le tome 3 s'annonce explosif !
Lien : http://livriotheque.free.fr/..

Un silo se définit habituellement comme un réservoir où l'on entrepose des produits pour les conserver. Celui d'Hugh Howey est un ensemble souterrain de 144 étages qui a résisté à l'apocalypse et dans lequel se côtoient des hommes et des femmes.



Pour équilibrer le système, les pouvoirs sont partagés entre le maire, le shérif et le directeur du DIT, car l'information ou la désinformation conservent un rôle majeur.



Les travailleurs sont répartis en départements, notamment des machines, des fournitures, de l'agriculture, puisque tous les habitants doivent être utiles à la survie du silo.



Les naissances et les décès sont contrôlés afin de maintenir une population constante.



Tout fonctionne parfaitement, jusqu'à ce qu'un grain de sable vienne tout faire dérailler… Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue, très bien construite, afin de conserver le suspense.



Ce premier tome de la trilogie, qui se poursuit par Origines et Générations, est assez addictif.



Un côté livre-monde, des personnages émouvants qui évoluent, des amitiés fortes, une dose d'amour, une dose d'analyse de la société et des rebondissements pour rythmer le tout. Voici les ingrédients du silo au service d'une très bonne dystopie ! Nombre de pages réel : 740. Nombre de pages ressenti : 200.



A mon sens, Silo peut donner un véritable plaisir de lecture à tous ceux qui aiment la science-fiction, mais également à un public plus large, car Hugh Howey sait mélanger les genres, entre action et réflexion.

"Tu verras, il est moins bien"

Alors forcément j'ai un peu hésité avant de l'acheter. Un peu. Quelques jours et puis un bouquin pas terrible entre temps et je n'avais qu'une envie d'y replonger.



Replonger pour comprendre comment on en était arrivé là, malgré les quelques phrases de fin du premier tome.

De fait, on ne comprend toujours pas mais on sait désormais comment. Comment on en est arrivé à lire cet univers de gens empilés dans les silos. La lecture est toujours aussi facile et prenante et j'ai déjà hâte de savoir comment l'auteur a clos sa trilogie.

Est-ce que ce tome est moins bien comme me l'a dit la personne qui m'a parlé de ces bouquins ? Alors... Il n'y a plus l'effet de surprise du livre premier et le fait de revenir dans le temps différemment selon les chapitres peut donner quelques retards d'allumage pour le lecteur distrait. Moi, moi... J'ai plutôt pas mal accroché, sans ressentir de moins bien. Il m'a cependant manqué quelque chose. Et je pense que c'est une question de rythme. Dans Silo on commence par un chapitre-nouvelle qui poutre et introduit l'univers comme jamais puisqu'il se suffit à lui-même.

Origines aurait gagné à avoir son chapitre indépendant.

Ça aurait marqué cette série d'un format original.

Etait-ce une bonne idée de lire ce livre en temps de post-confinement, alors que le monde est encore plus horrible que d'habitude? J'avoue que j'ai failli le lâcher à la fin de la partie I. Ceux qui l'ont déjà lu verront de quoi je parle, le moment où le coup de l'écran est compris par le shériff..... Et la fin de la partie II n'a pas été super facile à encaisser non plus! Mais je me suis accrochée, et j'en suis bien contente, tandis que le rythme du récit s’accélérait, je ne pouvais plus le lâcher.

De quoi parle Silo? D'un monde dévasté, où l'humanité survit enterrée dans un silo, les étages soigneusement divisés suivant les tâches, et où parfois des criminels sont envoyés mourir à l'extérieur, là où les toxines rongent tout, pour nettoyer les caméras permettant de voir ce monde mort. Il y a de multiples narrateurs, issus des diverses couches de la population, et tout commence quand le shériff, veuf, prend une décision terrible en réaction à la mort de sa femme, à l'extérieur.....

C'est un roman d'anticipation dure, et pas pour le monde horrible où l'humanité se retrouve, même si ça n'aide pas. C'est plutôt cette société, et les terribles choses qui s'y produisent, qui marquent le lecteur au fil des pages, pour constituer un livre qu'on n'arrête pas, qu'on dévore, avec le coeur au bord des lèvres.

Ce n'est pas toujours merveilleusement écrit, mais ça reste d'un bon niveau, en tout cas ça colle bien au sujet, et ça mérite d'être mis sur la liste des amateurs de SF de ce genre.

Après la relative déception de « Phare 23 », je retrouve avec « Outresable » l’auteur de la trilogie « Silo ».

Le thème est assez proche : nous sommes sur une Terre post-apocalyptique, probablement dans ce qui fut « avant » l’état du Colorado. La région est envahie progressivement par du sable, suite à une catastrophe dont nous ne saurons rien de plus que ces terribles conséquences. L’épaisseur de sable est telle que les villes se trouvent maintenant enfouies à plusieurs centaines de mètres de profondeur, et les habitants ont mis au point une technique de plongée dans le sable pour aller récupérer dans les ruines englouties le métal, les machines et l’eau dont ils ont besoin.

Nous suivons dans ce roman l’aventure d’une famille dont le père est parti un jour vers la région nommée No Man’s Land, dont personne n’est jamais revenu, dans l’espoir d’y trouver une vie meilleure. Restent la mère, Rose, le fils aîné Palmer, la fille Vic, et les deux jeunes frères Conner et Rob. Palmer et Vic exercent déjà le métier de plongeur : ce métier comporte non seulement de gros risques par lui-même, mais il s’exerce dans un milieu où on ne se fait aucun cadeau, et où certains sont plus des pirates que de simples chercheurs de trésors.

Le récit des plongées dans le sable est très imagé, et on ressent presque physiquement l’oppression qu’éprouve le plongeur enseveli sous des tonnes de sable. Les méthodes de plongée imaginées par Hugh Howey sont ingénieuses, mais c’est bien sûr de la pure science-fiction… Les descriptions de paysages ensablés sont très réalistes, avec des dunes et des « sarfers », sortes de chars à voile qui servent d’unique moyen de déplacement. Trouver et économiser l’eau sont des nécessités permanentes, ce qui n’est pas sans rappeler le cycle de Dune de Frank Herbert. Et la gourde, tout comme dans la trilogie de Silo, est l’objet indispensable le plus souvent évoqué.

Tandis que le jeune Conner tente de partir vers le No Man’s Land pour imiter (et peut-être retrouver) son père, Palmer et Vic ont, chacun de leur côté, maille à partir avec des plongeurs très peu recommandables, et vont unir leurs efforts pour conjurer une menace contre leur communauté et leur famille. Je n’en dis pas plus sur l’intrigue.

La narration est très habilement menée, on suit tour à tour chaque personnage de la famille, ce qui permet de retracer progressivement leur histoire et d’expliquer leur situation. Les chapitres sont assez courts, ce qui facilite la lecture, et m’a permis d’arriver très vite au bout de ces 400 pages.



Une lecture que je recommande aux amateurs de science-fiction, autant pour la richesse d’imagination de l’auteur que pour la peinture des personnages, et en particulier les figures féminines de Rose et de Vic.

Simplement géniale ! Voilà ce qu'il faut retenir de cette chronique : la trilogie Silo est géniale. Pourtant, je suis adepte des one-shots et vais toujours à reculons avec les sagas, même les plus courtes. Alors, en quoi Silo s'est avérée l'exception qui confirme ma règle ? Je vais l'expliquer tome par tome, et ce sans spoiler !







Dans Silo 1, on découvre des personnages bien construits et bien présentés. Même le "grand méchant" s'avère bien plus profond qu'on ne pourrait le croire. L'introduction surprenante et intrigante nous plonge directement dans l'ambiance. Dès la première page, on est happé. La seconde partie du tome est moins passionnante (peut-être la moins passionnante du tome) avec sa longue descente dans le silo, mais on sent la mise en place d'éléments importants pour la suite et on reste scotché d'un bout à l'autre.



La suite du tome nous ramène à une tension et un intérêt grandissants, à l'image du prologue. Chaque personnage est intéressant et les intrigues s'entre-mêlent pour notre plus grand bonheur. On va de surprises en surprises en découvrant cet univers sombre au possible.



Seul bémol : je m'attendais à un final plus "explosif". Reste que, après plusieurs mois, je m'en souviens encore comme d'un récit passionnant de bout à bout.







Le tome 2 est le moins bon du lot. Pas décevant car je savais à quoi m'attendre (il explique des événements antérieurs au tome 1, on perd donc forcément beaucoup en suspens). Mais en-dessous de son prédécesseur. Les surprises sont moins au rendez-vous, même si la première partie nous présente un twist sympathique. Globalement, on répète surtout des informations que Silo 1 nous avait déjà données. Ce tome 2 reste nécessaire à mes yeux, il pose certaines bases pour le tome suivant et permet d'approfondir encore certains personnages. Son style est sans faille et entrainant, tout comme dans Silo 1. Reste que Silo 2 aurait gagné à être deux fois plus court selon moi.







Le troisième et dernier tome nous ramène au niveau du premier, étant quasiment sa suite directe. Un rythme toujours aussi intense, des personnages qu'on aime toujours autant suivre, et même quelques surprises et retournements de situations (chose qu'on aurait pensée difficile après déjà 2 tomes complets dans cet univers/huis-clos, et pourtant...). Les tensions s'accumulent, on dévore chaque page.



Tout est bien mené jusqu'au bout, on rage de devoir se défaire de certains personnages, on attend avec impatience la fin d’autres protagonistes. L'auteur a totalement réussi son coup de ce côté. Je n'en dirai pas plus, ni ne parlerai de la fin, pour de rien spoiler, mais c'était totalement à la hauteur de mes espérances, à la hauteur du tome 1 qui plaçait déjà la barre assez haut.







C'est peut-être la 1ere trilogie dont je peux dire que la qualité reste au rendez-vous d'un tome à l'autre et, surtout, où le final vaut le premier tome. C'est assez rare pour être mentionné. Même la saga Hypérion, que j'ai lue et adorée depuis, ne présente pas cette constance. Silo est aussi l'un des textes qui m'ont convaincu de me pencher sur la SF d'un peu plus près (Dune est le prochain sur ma liste !). S'il fallait évaluer à quel point j'ai aimé, je pense que cela donne un indicateur assez clair. Silo, bijou d'auto-édition récupéré depuis par les plus grandes maisons, est absolument à lire, pour tout fan de SF et même pour ceux qui n'ont aucun atome crochu avec ce genre !
Lien : http://murphypoppy.canalblog..

Voici le deuxième tome de la trilogie post-apocalyptique. Comme l'indique le titre, on remonte aux origines du silo. Pourquoi et comment nous en sommes arrivés là.

J'avais adoré le premier tome, et ça se confirme. Le suspens est toujours là. On a l'impression d'avoir enfin les réponses à nos questions, mais d'autres secrets se cachent encore derrière ces réponses. La construction du roman garde le lecteur dans un flou permanent, dévoile les informations au compte-goutte. Et la fin promet un tome 3 tout aussi passionnant.

Excellent roman de science-fiction car , avant tout, excellent roman tout court, avec des personnages attachants, du suspense et de l'action, un récit fluide qui nous emporte, sans compter les pages. On découvre peu à peu un microcosme souterrain oppressant, le silo, avec sa hiérarchie, ses règles, son fonctionnement, ses étages, son histoire. Et l'on devine qu'il y a des non-dits, des mensonges avec Juliette, super héroine, sorte de Lara Croft des profondeurs, et son amoureux secret, Lukas..Car oui, c'est aussi une histoire d'amour sur fond de volonté de contrôle, de pouvoir au sein de cette micro société souterraine. A la fin du premier tome, tout reste ouvert, et l'on veut savoir plus, comment on en est arrivé là et que faire maintenant, quel avenir pour les silos...

Dans un monde que les dunes ont recouvert, la seule façon de trouver des ressources, c'est de les chercher sous des tonnes de grains fuyants et pesants. « Il était difficile d'ôter autant de sable sans qu'il soit rejeté au fond. Le sable s'écoulait trop aisément pour creuser, et le vent avait bien plus de mains que ceux qui grattaient la surface. Le désert ensevelissait même ce qu'on construisait sur le sable, alors pour que ce qui était de ce qu'on faisait en dessous. » (p. 23 & 24) Palmer est plongeur des sables et, comme tant d'autres, il rêve de trouver la cité légendaire de Danvar, ses gratte-sols et ses trésors engloutis. Les vagabonds du désert, les pirates, les brigands et tout ce que Springton et Low-Pub comptent de racailles se précipitent dans l'immensité des dunes quand la rumeur court que la cité aurait été localisée, jusqu'aux frontières du No Man's Land s'il le faut. Mais pour Palmer et sa fratrie, c'est quelque chose de plus intime qui se noue, une chance – peut-être – de recréer une famille éclatée par le départ de leur père, de nombreuses années auparavant.



Le récit suit chaque frère et sœur indépendamment ou en petits groupes, dans des fils narratifs qui se rejoignent comme, symboliquement, les liens familiaux qui se retissent. Après l'étouffement d'un monde sans air décrit dans Silo, Silo - Origines, Silo - Générations et Phare 23, Hugh Howey propose un monde où la poussière s'insinue partout et où la soif est une constante implacable. Avec ses combinaisons vibrantes, il réinvente la plongée et la peur de la noyade. « Ce n'était pas les efforts physiques, c'était la pensée qui faisait se déplacer un homme. » (p. 45) Ce roman tient surtout par sa construction et le lent dévoilement du cœur de l'intrigue. Cela reste de la SF de très bonne facture, avec des airs forts plaisants de Mad Max et de La horde du contrevent.

Un livre qui correspond à mon genre de prédilection. Pourtant je n'y ai pas pleinement trouvé mon compte.

Certainement parce qu'il y a trop d'action et pas assez de détails de ce que les personnages ressentent au fil des événements qu'ils traversent.

Je continuerai néanmoins parce que, malgré ce point négatif, le sujet m'a vraiment plu.

J’ai été contaminé par l’enthousiasme débordant de la communauté qui régnait autour de « Silo ». Je me l’étais acheté il y a de cela plusieurs mois, le repoussant dans ma PAL. Ce beau pavé m’effrayait par son épaisseur. Après avoir épuré ma PAL, ma main s’est arrêté sur ce livre.



Je nage souvent à contre-courant sur les avis partagés pour les soi-disant “chefs d’œuvres“. La liste est longue pour que les énumère. Après avoir calé autour des 300 pages, je peux rajouter ce livre à ces phénomènes que je ne comprendrais pas.



Pourtant… pourtant tout avait si bien commencé. Ayant un passé dans l’abri 101 – petit clin d’œil pour ceux qui connaissent –, de me retrouver dans le silo ne m’a pas dérangé, même la sortie à l’extérieur m’a rappelé quelques souvenirs. Bien voilà. Le soufflet retombe bien trop vite et la mayonnaise tourne au vinaigre. La promise excursion dans un monde dévasté se transforme en un huis clos claustrophobique bancal.



Oh que j’ai essayé de m’y intéresser. Le pâle casting et cette écriture soporifique m’ont achevé. En fait, je n’ai jamais réussi à m’immerger dans ce lieu gigantesque. Ce silo est immense et dispose d’une centaine d’étages constellés par des milliers, des millions, des milliards de marches, des escaliers en collimation, où il faut des jours pour descendre ou remonter ces paliers. Bref, Hugh Howey nous a fait du remplissage inutile.

Le pire, c’est que je n’ai rien compris à l’histoire. Il paraît qu’à l’extérieur, l’air y est tellement vicié que seul le chaos domine la Terre. À l’intérieur, le Shérif et le Maire ont des problèmes pour gérer la populace – dont on connaît l’existence, mais qui demeure invisible. Ainsi, on a le droit à un vol de provision, des baisses d’électricités.

Comme pour mieux gonflé son récit, l’auteur s’amuse à rajouter des chapitres traitant le passé.



Comme je n’ai pas de temps à perdre – “Je ne suis pas là pour souffrir, Okay“ –, je préfère retourner dans les ruines de DC, et de passer sur un autre livre.

Malgré ses longueurs et ses incohérences, j’avais bien aimé Silo (voir ma critique) et j’attendais beaucoup de ce préquel. Trop, peut-être.



H. Howey imagine pourquoi, comment et dans quel but une poignée d’individus se retrouvent à survivre sous terre et, de ce point de vue, il a tenu ses promesses : c’est bien pensé, bien réfléchi et tout à fait glaçant : c’est l’aspect du roman qui, pour moi, est le plus abouti.

Par contre, j’ai trouvé cette lecture beaucoup moins palpitante et addictive que celle de Silo, il m’a manqué un « je ne sais quoi »; j’ai d’ailleurs mis beaucoup de temps à la finir.

Peut-être est-ce du au fait qu’il n’y avait plus l’effet de surprise ? Ou que l’auteur aurait pu approfondir la deuxième partie (« L’ordre ») consacrée à l’insurrection du Silo 18 alors que la troisième partie (« Le pacte »), centrée sur le personnage de Jimmy/Solo se traîne ?

Ou tout simplement que pour le moment je ne suis pas très réceptive à mes lectures ? Si c’est juste ça, j’espère que ça me passera, et vite !