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Critiques de Iain M. Banks (316)
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Le seigneur des guêpes

Une surprise du début à la fin pour tant de raisons...

Tout d'abord, une qualité d'écriture pour ce conte cruel et dérangeant à la première personne, au rythme fluide et incisif.

Des observations et dialogues hilarants, dont certains renvoient un accent écossais à couper au couteau (et quel plaisir). Le tissage adroit et malin du passé et du présent du héros (Banks est le roi du cliffhanger à la fin du chapitre par un début de révélation et une reprise lente au début du chapitre suivant alors que l'on veut savoir, là, tout de suite!), Frank, qui est sur le point de dire bye bye à son enfance. Et quelle enfance?!

Parsemée de divers crimes et complots atroces, du développement d'un système de croyance et de morale personnels d'une être parfaitement conscient de son abomination et du fonctionnement du reste du monde, chamanisme violent et joyeusement cruel. Le vision de lui-même de Frank est horriblement drôle et sans pitié.

Boudu. Un gros choc pour le système.

Reflet du monde réel, hypocrite qui se targue de préceptes bien-pensants mais qui n'en est pas moins insensé et cruel que le monde de Frank résumé par sa "Wasp Factory".

Et le dénouement! Des mensonges en poupées russes menant à une révélation pas forcément imprévisible mais savoureuse. Une fin du monde absurde.

Un frère complètement allumé, sadique et perdu, évadé d’hôpital psychiatrique jouant à cache cache avec la police. Et ce père illuminé qui a besoin de connaître les dimensions de tous les objets de son foyer? En mesures impériales, please.

J'avoue avoir hurlé de rire à certains passages terriblement monstrueux. Mais qui ne rirait pas d'un combat à mort entre un ado et un lapin?

Bref les gens, c'est avec un plaisir quelque peu coupable que j'applaudis violemment ce premier roman génial d'Iain Banks et que je lui met une note excellente.

À lire en anglais pour l'effet intégral!
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L'homme des jeux

Une superbe découverte.



On découvre La culture, univers dirigé par des IA bienveillantes (du moins bien disposée envers l'humanité), univers formidablement complexe mais au combien intéressant.



On découvre Gurgeh champion du jeu, piégé par les IA pour le forcer à participer à un nouveau jeu, dangereux, au bénéfice de la politique de la culture.



On en vient à se passionner pour ce jeu, sa prise en main par Gurgeh, ses victoires, son combat.

Les manoeuvres, les intrigues politiques (de tous les bords), les coups bas.

On ne s'ennuie pas une seconde.
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L'homme des jeux

L’homme des jeux est le premier roman de Iain M. Banks que je lis.

Gurgeh est une sorte de maitre es jeux dans la Culture, une société dans laquelle l’argent n’existe pas, les désirs sont globalement satisfaits et la vie faite de loisirs.

C’est aussi un monde ou les humains cohabitent avec des robots.

Mais dans une société et dans une vie dans laquelle il n’y a plus vraiment d’enjeu, l’ennui guette Gurgeh qui prend une décision lourde de conséquences.

Tour à tour ennuyée, enthousiasmée, amusée (pas aussi souvent que je ne l’aurais souhaité) au fil des pages, je n’ai pas vraiment décroché de ma lecture.

Le thème du jeu ne m’emballait pas à priori et Gurgeh n’a pas une personnalité attachante ou suffisamment complexe pour embarquer le lecteur.

J’ai été beaucoup plus intéressée par les rapports entre les humains et leurs compagnons robots et les deux visions du monde présentées dans le roman.

Le style me rappelle un peu celui de Asimov. C’est bien écrit, un petit peu poussiéreux et en même temps, cela colle assez bien avec la narration.

Je ne suis donc pas emballée à 100% mais j’ai quand même passé un bon moment avec cette histoire que je recommande.

Je ne suis pas pour autant certaine de continuer la série. Il faudra pour cela que le thème central m’intéresse un peu plus.



Challenge duo d'auteurs SFFF 2024

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L'Usage des armes

Salut les Babelionautes

Ce deuxième volume de la Saga de la Culture de Iain Banks part un peu dans toutes les directions.

D'abord les retours en arrière m'on décontenancé avant que je comprenne que le récit utilisé le flash-back pour nous raconter l'histoire de Cheradenine Zakalwe.

Je n'ai pas aimé cette longue plongée vers une fin qui n'en n'ai pas vraiment une, avec le résultat que je m'endormais, tant pour moi le texte est insipide.

Et la Culture dans tout ça? Et bien je ne l'ai pas trouvé, quand une civilisation a une telle prééminence on pourrait s'attendre a une intrigue sortant de l'ordinaire, surtout que l'étiquette space-opera figure sous le titre, mais a part quelques pirouettes qui vous entraînent de ci de la il n'y a pas beaucoup d'action ni de scènes de combat spatial.

Je continuerai de découvrir les autres tome de cette Saga traduite par Hélène Collon, que je remercie, mais pas dans l'immédiat.
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Une forme de guerre

Ce tome fait partie d’un ensemble de romans parlant de la “Culture”.

Qu’est ce que la “Culture” ? Une civilisation galactique promouvant la paix (en son sein nous y reviendrons), la tolérance, l’athésime, … Elle est puissante, étendue et bien que soit disant pacifiste très ingérante vis à vis de ces voisins.

C’est le troisième tome de la “Culture” que je lis.



Le premier : L’homme de Jeux que je conseille même s’il met beaucoup de temps à se mettre en place.



Le second : L’usage des armes qui suit à rebours la vie d’un mercenaire de la “Culture”. Sa narration n’est pas linéaire. Il est plus difficile à suivre.



Je me suis progressivement familiarisé avec cette civilisation presque utopique et à croire en elle. C’est sans doute pour cela que ce fut le plus facile à lire.



C’est lors de ses interactions avec les autres mondes et civilisations que la “Culture” se révèle la plus intéressante.



On suit lors de ce tome un métamorphe (Horza) la combattant pour et avec les Idirans.

Les Idirans semblent des anti-“cultures nés. Croyants” fanatiques, belliqueux au possible, ils sont en guerre contre la “Culture”.

Nous suivons l’épopée d’Horza à la poursuite d’un mental (une entité pensante synthétique issu de la “Culture”). De nombreux rebondissement rendent le récit passionnant.



Je me suis demandé tout au long du récit pourquoi Horza combat la “Culture”. Il est au fond proche d’eux : lui change d’apparence, eux changent de sexe régulièrement. Il est allié des fanatiques Idirans qui, à l’exception de certains membres, le méprisent profondément (le mot est faible). Il ne pourrait être accepté et vivre pleinement qu’au sein de la civilisation de ses ennemis. Ses motivations profondes semblent ténues : il leur reproche la création des machines pensantes.



Il y a donc tout au long du récit une sorte d’ambiguïté d’Horza qui serait prêt à basculer. J’avais envie de lui dire mais laisse tomber ces dingues !

L’ambiguïté fait écho à la “Culture” civilisation pacifiste qui pratique pourtant une guerre longue contre ces civilisations obscurantistes.



Les personnages secondaires vivants ou synthétiques sont comme dans les précédents tomes variés et intéressants.
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L'homme des jeux

Le cycle de La Culture de Iain Banks est l'un des univers les plus importants de la Science Fiction moderne et pourtant ce n'est pas le plus connu. Composé de neuf romans et d'un recueil de nouvelles, il a la particularité de pouvoir être lu dans à peu près n'importe quel ordre puisque toutes les histoires sont indépendantes les unes des autres, même s'il est préférable de suivre un certain ordre comme aime à nous le rappeler Apophis qui a consacré un dossier à cette œuvre majeure.

L'Homme des Jeux est la porte d'entrée idéale dans le monde de La Culture. En effet, l'auteur y explique toutes les subtilités de cette utopie ultra-technologique, où le travail, l'argent et le pouvoir n'existent plus, où chacun, entité biologique comme mécanique, est libre de faire ce qu'il veut, quand il le veut. Un monde sans loi, multiculturel, sans tabou, égalitaire, une anarchie contrôlée par des IA dont la seule prérogative est de répandre La Culture d'un bout à l'autre de la galaxie et bien au-delà.



C'est à travers le jeu que Iain Banks nous montre le paradoxe dans lequel est engluée La Culture. Cette société pacifiste anti-impérialiste ne peut s'empêcher d'intervenir plus ou moins directement chez ceux qui ne sont pas adeptes de la coalition libertaire. Tout commence avec Jernau Gurgeh, un joueur-de-jeux, qui domine tous ses adversaires, à tous les jeux possibles et inimaginables, au point qu'il en devient un peu blasé. Jusqu'au jour où il est recruté pour participer à un jeu d'une complexité rare à l'autre bout de la galaxie dans un Empire n'appartenant pas à La Culture. Ce jeu permet aux joueurs de grimper dans la hiérarchie sociale et pour le vainqueur de devenir Empereur. Gurgeh s'interroge sur sa participation, sur le but de sa "mission", et se demande s'il pourra être à la hauteur d'un jeu et d'une société qui lui sont totalement inconnus.



Tout l'intérêt du roman se concentre sur la dualité Culture / Empire, deux mondes que tout oppose mais qui au final sont très similaires. Iain Banks dans le même temps construit un univers original, complet et assez bluffant où la part belle est offerte aux intelligences artificielles. Quelques longueurs émaillent le récit mais le propos reste cohérent tout le long de l'histoire, les questions idéologiques sont traitées avec finesse et ne peuvent empêcher le lecteur de s'interroger. Le tout servi par une écriture agréable dotée de nombreuses pointes d'humour et d'une ironie mordante.



Pour conclure L'Homme des Jeux permet une première approche du monde de La Culture, un récit haut en couleurs qui donne envie de poursuivre l'aventure.




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L'Usage des armes

Avec ce livre nous approfondissons notre connaissance de 'la Culture", cette civilisation disséminée dans toute la galaxie et mêlant humains, I.A et extra-terrestres, une société de profusion sans monnaie, où presque tout est possible sans effort, où la maladie et la vieillesse sont vaincues, et où règne une anarchie bienveillante et pacifiste. Un société presque idéale qui voudrait partager son bonheur avec tous les mondes moins favorisés, mais de manière indirecte et pleine de bienveillance - C'est pour cela qu'existe "Contact", qui étudie les mondes, animé par des I.A et de rares citoyens qui se dévouent pour se salir un peu les mains en abandonnant le bonheur facile auquel tout le monde a droit - Mais parfois il faut agir, et pour cela au sein de "Contact" il existe "Circonstances spéciales", qui elle ne se contente pas d'étudier, et n'hésite pas à monter des opérations tordues pour orienter les sociétés dans "la bonne direction". Cheradenine Zakalwe est un agent de "Circonstances spéciales", un mercenaire recruté hors de la Culture pour son génie militaire et que Diziet Sma chapeaute dans des missions parfois difficilement compréhensibles ou même justifiables …





Les livres de Banks se suivent et ne se ressemblent pas, et notre vision de la Culture s'affine de livre en livre, cette fois l'auteur s'amuse un peu à nos dépens, et on pourrait considérer que le livre n'a pas vraiment de fin de par le procédé d'écriture.

Après quelques chapitres j'ai trouvé la progression assez décousue, un chapitre sur deux me paraissant décalé, même si des liaisons avec la narration de départ existaient. J'ai eu l'idée de consulter la table des matières et me suis aperçu que les numéros de chapitres alternaient entre l'écriture en lettres et la notation romaine… et que celle-ci se déroulait en sens inverse ! Pensant que l'auteur avait une raison j'ai cependant continué jusqu'au chapitre "six", après lequel j'ai sauté les chapitres en chiffres romains jusqu'à la fin pour reprendre ma lecture à l'envers en commençant par le "I" … et c'était bien plus agréable !

De cette manière la narration devient plus classique, mais il est bien plus facile de s'immerger dans le récit, même si la narration "romaine" est plus décousue que l'autre du fait que ce sont des morceaux de vie qui se succèdent en éclairant ce qui s'était passé avant le récit principal, en respectant la chronologie cette fois.





Un récit où "l'arme" est un peu malmenée par ses employeurs qui l'envoient gagner des guerres, que parfois il doit perdre sans en être prévenu, les côtés obscurs de la Culture nous sont révélés, et ultra-sensibles lorsqu'ils sont directement concernés les membres de "Circonstances Spéciales" semblent bien moins délicats quant aux milliers de morts considérées comme des pertes collatérales.





Comme à son habitude cet auteur ne nous facilite pas la lecture et nous oblige à faire un peu travailler nos méninges en nous incitant à lire entre les lignes, ce qui n'est pas négatif - un livre qui fait un peu réfléchir c'est plutôt une qualité n'est-ce pas ? Sans tenir compte du "truc" éditorial des flux temporels inversés, qui n'est qu'un procédé littéraire, ce livre ne m'a pas déçu, à tel point que je viens de commander deux autres livres de M. Banks …
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L'homme des jeux

J'ai vraiment apprécié cette lecture. Fun, engagé et intéressante à la fois, elle a su me tenir jusqu'au bout.



Ce roman fait parti du cycle de la Culture de Iain M. Banks. Ce cycle est composé de 10 romans indépendants, tous traduits en français. Il nous parle d'une civilisation très particulière appelée la Culture que nous découvrons au fur et à mesure. Ce tome est idéal pour commencer la série, plus que le tout premier qu'a écrit l'auteur (Une forme de guerre) qui n'est pas vraiment un bon point d'entrée dans la série.





Gurgeh est un Joueur-de-jeu, c'est son statut dans la Culture car ce qui le passionne ce sont les jeux, tous les jeux. Contrairement à certains qui sont extrêmement doués à un jeu en particulier, Gurgeh lui est bon dans tous les jeux. Ils ne lui faut en général que quelques jours histoire de bien potasser pour arriver au niveau des meilleurs joueurs d'une discipline.



Mais cette vie l’intéresse de moins en moins. Il se rend bien compte que finalement il n'y a plus de jeux nouveaux, que tous les jeux qu'on découvre dans l'univers finisse tous par se ressembler et n'être que des recyclages des autres. Mais ce qui lui manque le plus se sont les enjeux. Dans un monde sans le moindre argent ou propriété, on ne joue que pour le plaisir. Et ça fait des années qu'il est le meilleur, que tout le monde le sait, et qu'il continue à gagner. Il n'a même plus besoin de se déplacer, tous les adversaires valable viennent à lui, d'autant plus qu'il habite sur la même plateforme que l'université des jeux de la Culture, dans laquelle il donne de temps en temps des conférences. Il s'ennuie.



Du coup quand un service de la Culture lui propose une mission qui concerne un jeu dont personne n'a jamais entendu parlé, un jeu énorme, extrêmement complexe sur lequel une civilisation entière (l'Empire d'Azad) joue sa vie, il fini par céder à la curiosité (et à la pression) pour aller voir ça de plus prés, accompagné d'un drone-bibliothèque pour l'aider dans son apprentissage.

Mais arrivé sur place après deux années ou il n'a fait qu'étudier le jeu et s'en imprégner sans vraiment avoir l'impression de le maîtriser, il s'aperçoit assez vite qu'on c'est joué de lui et qu'il va devoir absolument gagner ce jeu sinon ...





Dans ce seul tome on ne sait pas encore tout de la Culture, mais on en voit une partie importante tout de même.



Imaginez un monde ou tout est en abondance, ou la technologie est tellement avancée que tous le labeur est effectué par des robots. Dans ce monde on peut avoir tout ce qu'on souhaite, être ce qu'on souhaite, rien n'est obligatoire. Ici vivent en paix AIs et êtres pensant de toute sorte. Il n'y pas de discriminations sexuelle, tout le monde s'exprime au neutre et de toute façon on peut changer de sexe à volonté. Bienvenue dans la Culture.



En comparaison l'Empire d'Azad est une caricature de notre monde actuel. Des êtres sexués à l’extrême, plein de discrimination, le travail obligatoire, des élites qui abusent ouvertement de leur pouvoir sur les pauvres.



Évidemment l'auteur s'en donne à cœur joie pour critiquer tout ces points, on est ici clairement dans un roman très engagé. Quand on considère qu'il a été écrit à l'origine en 1988, l'auteur était clairement en avance sur son temps car ces revendications sont vraiment très actuelles et résonnent bien dans ce qu'il se passe de nos jours.



Mais c'est vrai aussi que dans le monde si parfait de la culture, le principal problème finalement peut être l'ennui, on le voit clairement ici. Combien de temps peut on tenir sans avoir de but, sans jamais être obligé de rien?





Gurgeh est un joueur obsessif. Il a la capacité de se concentrer et de voir toutes les stratégies clairement dans son esprit, sur ce point il est remarquable. Mais d'un autre coté il est totalement naïf sur le reste du monde, c'est un peu comme si il était enfermé dans une bulle. Du coup c'est vrai que pour interagir avec l'Empire d'Azad ce n'est pas forcement la personne idéale.



Mais il a quand même l'avantage d'être assez neutre dans ses opinions. Il accepte ce que les autres sont sans poser de question, il ne tente pas de les convaincre que la culture est meilleur. Ce qui n'est pas le cas du drone qui l'accompagne. Le petit robot a des idées très fortes et est persuadé de la supériorité de la Culture, il n'hésite d'ailleurs pas à assommer Gurgeh de discours patriotiques.



Au final j'ai trouvé que Gurgeh n'était pas forcement un personnage passionnant en lui même. Il n'est pas entreprenant, et est finalement assez passif. Heureusement quand il est dans un jeu c'est une toute autre situation. On a limite l'impression des fois qu'il ne vit que quand il joue et que tout le reste n'est qu'attente de la suite de la partie. Au final c'est une personne très tactique et intellectuelle. Le suivre dans ses jeux a été un plaisir.





Un autre point qui était très sympa dans ce roman est l'humour qui est présent en petites touches. Par exemple on rencontre plusieurs vaisseaux aux nom bizarre comme le "Parle à mon cul" ou le "Veuillez lire la notice".



Finalement le mélange entre l'intrigue tournée autour du jeu et de l'humour rend le livre vraiment fun à lire. Le tout est ingénieux, intelligent et engagé et j'ai passé un excellent moment.



16.5/20
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L'Usage des armes

J'ai vraiment souffert tout au long de cette lecture, je me suis ennuyé comme rarement...

La structure du récit, un chapitre dans le présent et un dans le passé aurait pu fonctionner, seulement voilà, on subit une absence de cohérence dans les flash back et surtout une surabondance de descriptions interminables et indigestes, c'est long, très long.

Le récit dans le présent est un peu plus attrayant, mais pas assez pour "sauver" l'histoire (je précise que c'est mon ressenti et non un jugement de valeur bien sûr).

J'ai donc appréhendé un chapitre sur deux, et sur 450 pages...

Je suis d'autant plus déçu que j'ai beaucoup apprécié les deux premiers livres et cet univers (la culture), et que les critiques semblaient me promettre un bon moment.

Histoire de ne pas rester sur une déception, je prends rendez-vous avec le volume quatre de la série mais pas tout de suite, je vais prendre le temps de digérer :)
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L'homme des jeux

Dans le monde "utopique" de la Culture, où les divertissements sont rois, les jeux représentes quelque chose d'important. Jernau Gurgeh est un des meilleurs citoyens de la Culture dans le domaine, une grande partie de sa vie est consacrée aux jeux de plateau / stratégie. Mais un jour un drone de Circonstance Spécial, un sous service de Contact, vient lui proposer une mission aussi délicate que fascinante, surtout pour un grand joueur un peu blasé comme lui. Dans une partie de la Galaxie assez lointaine un empire en plein essor a été découvert depuis peu, l'empire d'Azad, qui doit son nom à un jeu très particulier. Celui-ci représente bien plus qu'un simple divertissement pour eux, vu que c'est les résultats dans ce jeu ultra complet et complexe qui déterminent les catégories sociales, les évolutions de carrière, et même le nom de l'empereur. Pourquoi la Culture veut que Gurgeh participe à l'Azad, en tant qu'invité ? Pourquoi l'empire d'Azad accepte il la présence d'un étranger dans son jeu sacré ?



Voilà un livre qui prend son temps pour poser son contexte et son intrigue, l'Azad par exemple n'est évoqué qu'après une bonne centaine de page. Toute la première partie du livre est consacrée à la vie de Gurgeh sur son orbitale, nous faisant entrevoir quelques détails sur la vie dans le monde de la Culture, notamment la relation entre humain et drone. A partir de l'arrivé dans l'empire d'Azad la tension monte, autan pendant les parties d'Azad qu'en dehors. Pour Gurgeh seul le jeu compte et il cherche à se défaire d'un contexte particulier, dans un premier temps, avant que sa réussite inattendue dans le jeu n'attire de grande tension. La personnalité de Gurgeh évoluera, une année passée dans l'empire d'Azad ça marque, surtout après qu'il ait découvert l'envers du décors de ce monde capable d'une grande cruauté.



Il y a vrai sens du choc culturel dans ce livre. L'empire d'Azad, technologiquement et en terme de taille très inférieure à la Culture même si cette dernière ne veut pas qu'ils le sachent, ce qui donnera quelques situations cocasses... L'empire d'Azad donc est une société d'une grande dureté, avec une hiérarchie bien établie notamment entre les sexes, et d'une certaine barbarie. Tout le contraire de la Culture et c'est bien ça qui ne plait pas à cette dernière. Si le service appelé Contact étudie les civilisations étrangères rencontrées, il existe un sous-service appelé Circonstance Spéciale, celui qui a préparé la mission de Gurgeh, et qui cherche le moyen de rendre certaines civilisations "parties dans la mauvaise voie" plus conformes aux idéaux de la Culture. Pour être englobé plus tard. La petite partie que doit jouer Gurgeh n'est peut être pas si innocente que ça.



Les questions idéologiques sont donc nombreuses, surtout après une fin aussi surprenante qu'intelligente. Les notions d'ingérence, de sentiment de supériorité (parfois réel) d'une civilisation sur une autre, mais aussi la folie du jeu. Car le jeu a une place très importante dans ce livre. Il est au centre de tout. Ce récit nous est servi par une écriture très agréable, avec toujours des pointes d'humours très réussis (qui tourne beaucoup autour des drones ici). Et s'il y a peu de vrai scène d'action, on ne s’ennuie quasiment jamais.



Il manque un petit truc, un je ne sais quoi, pour parler de chef d'oeuvre. C'est donc pour moi seulement un très bon livre, et c'est déjà beaucoup. Un livre très accessible, parfait pour démarrer le cycle de la Culture de Banks.
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Un homme de glace

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j'ai acheté ce livre dans un gros lot de polars d'occasion. Je le trouve remarquable, à la fois par la conduite de l'histoire, que par le contenu des personnages.L'histoire est sur le fond assez simple, et éloignée d'autres récits inutilement enchevêtré, capilotracté, à tiroir, et autres sous entendus. Les personnages ont leur vécu, leurs douleurs, que l'on découvre ou devine au fil de la lecture. Pas très manichéen, c'est aussi bien.



Dans le même temps, l'histoire est assez crue, les scènes de violence ou de sexe décrites sans trop de fioritures et sans excès.



Au final, c'est très bien écrit, très bien traduit j'imagine, et c'est vraiment un excellent polar.
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L'Usage des armes

Un grand roman de SF parfois moins accessible que le précédent (L'homme des Jeux - lire l'avis).

Le rythme est cependant beaucoup plus soutenu et on ne doit pas attendre 200 pages pour aborder le vif du sujet.

On suit différents épisodes de la vie d'un mercenaire au service des circonstances spéciales.

J'étais un peu dans la confusion : chaque chapitre raconte en effet un moment clef de la vie de ce mercenaire. Hélas comme à chaque fois on retrouve un homme, qui n'est pas toujours directement identifiable, plongé dans une insurrection, un conflit et ceci de façon non chronologique. Les chapitres sont parfois tellement différents que j'ai mis quelques pages à comprendre que l'on parlait de nouveau du même mercenaire et non pas d'un nouveau personnage ! Et il faut avoir avancé suffisamment dans le roman pour saisir pleinement la relation ambiguë de la Culture vis-à-vis des autres civilisations.



Passé cette difficulté, on découvre l'histoire d'un combattant au service de la culture.

La culture le place, le déplace comme un pion. Elle lui offre une vie prolongée et se porte à son secours (parfois à la limite). Il est perdu, hanté par son passé, manipulé, manipulateur.

Au plus le roman progresse, au plus des événements liés à sa vie passée font surface et le hantent de plus en plus. Un personnage fascinant qui porte bien des blessures.



Les drones si spirituels et les vaisseaux intelligents sont toujours présents, mais occupent une place plus marginale.



Je ne spoilerais pas, mais la fin est absolument brillante et fulgurante !
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Les enfers virtuels, tome 2

En Résumé : J’ai de nouveau passé un très bon moment de lecture avec ce second tome qui vient clore efficacement cette histoire. L’intrigue se révèle toujours aussi plaisante et efficace même si certaines intrigues secondaires manquent de connexion avec le fil rouge principal. L’univers se révèle toujours aussi foisonnant et intéressant et, à lui seul, me donne envie d’en découvrir plus sur la culture. Les personnages sont vraiment denses, complexes et certains sortent de façon surprenante ce que laissait entrevoir le premier tome. Par contre j’ai trouvé le personnage de Lededje au final un peu convenu. La plume de l’auteur est toujours aussi efficace et fluide, ne tombant jamais dans le trop pointu. Je regrette aussi que les batailles soient restées au niveau des écrans ce qui enlève un peu du côté nerveux d’une bataille vécue de façon visuelle. Dans tous les cas je lirai d’autre romans de l’auteur.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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L'homme des jeux

Je n'ai pas lu ce livre, je l'ai dévoré, "cpas" pareil ! et c'est en digérant ses 500 pages, sous un soleil qui plombe, que je m'essaye modestement à cette critique.

C'est un excellentissime bouquin de SF que nous offre un Iain Banks bien inspiré, qui s'intègre dans le cycle de la Culture propre à l'auteur mais qu'on peut lire de façon autonome, d'autant plus que le concept de Culture (une sorte de version musclée de la Fédération des Planètes Unies à la star Trek), est explicité par une préface de Gérard Klein. C'est du Space Opera de belle facture comme on les aime mais sans véritables héros, ni de grandes batailles intersidérales, de faits d'armes ou de destructeurs de mondes. Ici le scénario est fichtrement original : le protagoniste, Jernau Gurgeh, est un "joueur de jeux" notoire et respecté, véritable Garry Kasparov de la culture qui se voit proposer d'aller dans un empire situé en marge de la Culture, et dont l'organisation sociétale et politique repose sur un jeu d'une complexité folle : le jeu d'Azad. C'est un peu comme imaginer Nixon partir en Chine pour défier Mao aux échecs. Fallait y penser et c'est puissant. L'auteur nous décrit l'empire avec force détails et n'hésite pas à lancer quelques concepts intéressants (prison labyrinthe, les 3 sexes, la planète de feu...).

Néanmoins, je note deux bémols :

Le livre est inégal, et curieusement c'est le début qui coince. Les 100 1eres pages sont les moins intéressantes. Certes Banks pose les bases de sa narration mais c'est long voire un peu lourd, ça tergiverse de telle sorte qu'on finit par se poser des questions. Heureusement, à partir du moment où Jernau Gurgeh part vers l'empire "azadien", le bouquin devient un pur délice. Ce livre c'est comme une crème brûlée qui s'est loupée, passé la croute trop cramée au dessus, on fond littéralement et on claque le bouquin en 3 jours.

Autre remarque liée à la 1ere : en dehors des drones, les personnages 2ndaires sont très inégaux, certains, intéressants au début, disparaissent assez vite comme si l'auteur, au fil de l'histoire, ne savait plus quoi en faire.

Pour finir, l'écriture est dense mais très accessible, ça se lit bien, et même si c'est labellisé SF, ce livre me semble tout public. A découvrir.
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L'Usage des armes

L'intrigue a deux fils narratifs, l'un au présent et allant de l'avant (chapitres 1,2,3…) et le second, dans le passé et allant à rebours (chapitres VIII, VII, VI…). Le deux fils se concentrent sur Cheradenine Zakalwe, un homme doué pour la guerre qui est recruté par un agent des Circonstances Spéciales, Diziet Sma,et par le robot Skaffen-Amtiskaw, pour devenir un agent militaire dans divers conflits et sociétés n'appartenant pas à la Culture. (Ces noms venus de nulle part sont extraordinaires!)

Le problème c'est que les moyens que la Culture emploie sont souvent sournois, trompeurs et impliquent l'usage de pions pour atteindre des buts souvent trop complexes pour la compréhension humaine. "L'usage des armes" fait référence à beaucoup de choses, armes au sens propre dans les conflits, usage d'agents pour atteindre les fins cachées de la Culture, ou, dans le cas du personnage central, l'usage d'êtres aimés pour gagner la bataille.

La narration qui va vers le futur nous montre les différents stratagèmes de Zakalwe (et ses échecs) pour achever ses missions pour la Culture et il devient vite clair que, bien que très efficace dans son travail, il a aussi de sérieux doutes au sujet des interférences de la Culture. Cela met le lecteur dans une position difficile parce que Zakalwe a une attitude très blasée envers ses missions. Le lecteur est ainsi distancié des événements et éventuellement moins engagé. C'est cette ambivalence au sujet de la Culture qui différencie les romans de Banks des space operas traditionnels.

Un dernier rebondissement nous oblige à reconsidérer le caractère de Zakalwe. Banks fait ça de main de maître et nous amène à reprendre l'ensemble de l'histoire sous ce nouveau jour.

Un roman construit par un maître du jeu mais peut-être plus difficile à simplement aimer au premier degré.
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L'homme des jeux

Ainsi, ce premier contact avec La Culture de Banks, par l’intermédiaire de L’homme des jeux s’avère une découverte marquante. J’ai été enchantée par cet univers dense, à la fois propret et bien crade. La trame fascine et est servie par un fond délivré avec maestria, la petite touche cynique, parfois une brin sarcastique. Une lecture à plusieurs niveaux rend l’aventure vraiment savoureuse. Le récit en lui-même vous prend la main avec douceur, puis affermie sa prise jusqu’à vous rendre addict.



critique plus compléte sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2017/1..
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L'Usage des armes

« Les gens n'ont pas tous envie de la même chose. Ce que telle personne considérera comme une vraie histoire ne plaira pas forcément à une autre. »



24 ans et trois tentatives furent nécessaires pour finir ce livre, et aussi une forte dose de curiosité et de pugnacité.



Je dois reconnaitre deux qualités à Iain Banks : il avait quelques bonnes idées et il était capable d'écrire des centaines de pages pour ne rien dire (si j'osais, je dirais qu'il avait le sens du vent; oups, j'ai osé); et deux défauts : il n'était pas très doué pour le développement narratif, et son sens de l'humour était médiocre, ou plus exactement il était simplement facétieux plutôt que vraiment drôle.



« Ce n'est pas du cynisme de ma part […]. Je pense simplement que si l'on accorde une importance démesurée à la discussion, c'est tout simplement qu'on aime s'entendre parler. »



Des cinq romans que j'ai pu lire, celui-ci est sans conteste le pire. Dommage, il y avait matière à faire une très bonne nouvelle car 150 pages suffisent à conter cette cruelle histoire, hélas le délayage atteint ici des proportions épiques.



Banks écrivait d'assez jolies descriptions, mais il ne savait pas s'arrêter. Descriptions interminables et facéties en cascade étaient les deux procédés par lesquels il s'ingéniait à masquer son manque de talent (ou d'intérêt) pour les intrigues. C'est du moins ce qu'il en ressort à la lecture de ses cinq premiers romans.



Et j'allais oublier : les scènes de combat ! Il aurait pu faire fortune en scriptant des scènes de combat pour Hollywood, comme le démontre la fin d'Une forme de guerre (et de nombreux autres passages de l'œuvre). Là-dessus, j'avoue, il était doué. Enfin, si c'est pour écrire des scènes d'action, Banks s'est trompé de media. Il fallait écrire des films.



Il y avait aussi chez Banks ce désagréable besoin de démontrer son intelligence par des constructions narratives retorses. Comme si un roman devait forcément être une énigme destinée à tester les limites de la patience de ses lecteurs (ou était-elle destiné à tester leur intelligence ?, mais c'eut été très arrogant). Comme si le simple fait d'avoir créer la Culture et d'écrire des romans n'étaient pas déjà en soit une preuve suffisante de son intelligence. À la réflexion, cette tendance était sans doute un autre exemple de son humour si particulier.



Mais je me laisse entrainer… Bref, du début à la fin, ce roman m'a torturé par l'ennui qu'il diffuse chapitre après chapitre. D'autant que je ne suis pas fan d'histoires avec une révélation finale. Je trouve que c'est un procédé très artificiel beaucoup moins malin qu'on ne veut nous le faire croire, surtout après une longue succession de chapitres d'une telle platitude.

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Excession

Ayant lu les trois précédents volets avant d'aborder celui-ci, je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à cerner le propos du livre. J'en ai même éprouvé comme une sorte de lassitude tant il ne s'y passe pas grand chose de bien "extraordinaire".
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Excession

Iain Banks a vraiment dû se faire plaisir en écrivant « Excession », quatrième tome du Cycle de la Culture, paru en 1998 et 2002 pour la traduction française.



Dans ce récit, Iain Banks nous « mène en vaisseau » avec un brio incroyable – au travers d'une intrigue excessivement complexe dont les véritables héros sont les Mentaux – les Intelligences Artificielles qui gèrent la Culture.



Une sphère noire, l'Excession, apparaît aux confins de l'Univers, près de l'étoile Esperi. Son âge, un trillion d'années, dépasse de très loin l'âge de l'univers de la Culture, et les technologies qu'elle maîtrise sont totalement hors de portée de la Culture. Dans le jargon des Mentaux, ils se trouvent confrontés à un PHC, un Problème Hors Contexte.



"Excession" est un récit multi-intrigues et multi-facettes autour des Mentaux : Comment vont-ils gérer l'apparition de l'Excession ? Comment vont-ils réagir à la trahison d'un groupe de Mentaux traîtres qui s'allient aux Affronteurs (espèce guerrière et sadique passionnée de chasse, de ripailles et maltraitant tous les êtres vivants dont ils font la conquête), dans une guerre contre la Culture ?

Avec le vaisseau excentrique Système Couchettes, on verra qu'un Mental, comme un humain, est capable de dissimulation et de romantisme, à l'échelle phénoménale de cette civilisation. On y découvre aussi la vie, les loisirs virtuels, la bureaucratie et les règles d'étiquette des Mentaux.

Aux côtés de ces IA, les personnages humains de ce roman sont plutôt secondaires et parfois irritants - égoïstes, hystériques ou déprimés.



Iain Banks a un humour et une liberté incroyable pour imaginer et décrire cet univers de la Culture, extraordinairement séduisant avec ses planètes artificielles (les Orbitales), ses vaisseaux abritant des centaines de millions de personnes, au-delà de toute dimension imaginable mais qui font fonctionner notre visualisation mentale à pleine vitesse.



« The Culture does not really exist. It only exists in my mind and the minds of the people who've read about it. »
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L'essence de l'art

Fragments de Culture et autres.



Il s'agit d'un recueil de nouvelles. Trois sont rattachées au cycle de la Culture.



Je ressort mitigée de ce recueil. Iain M. Banks n'est pas un bon nouvelliste et cela se ressent à la lecture. La plupart des nouvelles sont trop courtes, ce qui rend certaines incompréhensibles. Je vais me concentrer sur les nouvelles liées à la Culture.



Un cadeau de la Culture. Cette nouvelle s'intéresse à un exilé volontaire de la Culture qui se retrouve confronté à un dilemme moral. Cette nouvelle est intéressante car elle montre pourquoi certains membres de la Culture décident de la quitter. Elle aurait malheureusement méritée un peu plus de pages et une fin moins brusque.



Descente. Un homme se retrouve échoué sur un astéroïde après le crash de son vaisseau. Il ne peut compter que sur lui et sur sa combinaison intelligente. Meilleure nouvelle du recueil pour moi. Elle n'est ni trop courte ni trop longue. Elle montre la lente dégradation physique et psychique d'un homme qui lutte désespérément pour sa survie. Son seul interlocuteur étant sa combinaison intelligente.



L'Essence de l'art. Des agents de Circonstances Spéciales sont envoyé sur Terre en mission d'observation. Ils sont face à un choix cornélien. Doivent-ils intervenir où laisser l'humanité s'autodétruire? C'est une novella d'une centaine de page. Elle est intéressante car elle montre la Culture au contact de notre civilisation. Les questions éthiques qu'elle pose sont également intéressantes. Toutefois je trouve qu'elle dépeint l'humanité de façon caricaturale et non-nuancée. Son principal intérêt et qu'elle met en scène un personnage amené à intervenir dans un roman ultérieur.



En bref, un recueil de nouvelles plutôt dispensables. Le seul intérêt sont les trois nouvelles étoffant l'univers de la Culture, qui sont elles mêmes inégales.

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