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Critiques de Iain M. Banks (316)
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Excession

Excession nous parle de cette partie un peu étrange de la Culture, les mentaux, qui étaient parfois appelés en des temps préhistoriques des IA, même si cette image est aussi parlante que de parler d’humains en tant que quasi-rats. On y découvre une société très éloignée du futur SF et hard-science que promeut [a:Banks|24978|Maya Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1316764501p2/24978.jpg], mais beaucoup plus proche des structures du pouvoir sous-jacentes : complots, contre-complots et révélations sont ainsi le lot de la vie de ces entités qui peut s’étendre sur des milliers d’années. Bien sûr, il y a derrière tout ça la volonté de décrire un pouvoir réaliste, mais en fait, [a:Banks|24978|Maya Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1316764501p2/24978.jpg] se leurre : ce qu’il nous décrit, c’est la structure du pouvoir américain, avec des émincences grises qui traînent un peu partout, des "agences", ou plutôt des groupes d’intérêt, qui se tirent dans les pattes toujours pour l’intérêt supérieur de la nation. On retrouve d’ailleurs clairement cet aspect, masqué sous l’utilisation tout à fait complaisante des civilisations inférieures, dont notamment l’Affront. Mis à part cet aspect philosophiquement gênant, ça reste pour moi l’un des meilleurs romans de la Culture, puisque c’est celui qui nous plonge le mieux dans cette civilisation pan-galactique, tout à fait comparable à une amérique idéalisée (mais ce n’est que mon point de vue). Point de vue mieux développé lors d'un débat sur fr.rec.arts.sf (malheureusement non daté)Le texte quoté est d'un intervenant inconnu, les réponses sont de moi.> Je fais appel à ceux qui ont lu Excession de Ian M. Banks recemment ou> qui s'en souviennent bien.> Avant ça je tiens à vous prevenir qu'il ya des spoilers, je vais donc> faire ce qui est d'usage je crois ( arretez moi si je me trompe)En guise de préambule, posons simplement que ce livre est une étude depolitique fiction dans un univers d'anarchie. L'oibjectif étant doncd'étudier, au sein d'un système où le pouvoir est uniformément réparti,comment un groupe de pression peut parvenir à ses fins sans jamais (ous'il le fait, seulement de manière voilée et utilitaire) se dévoiler.> Bien> qu'en général, je comprend l'histoire et le sens des livres que je lis> (ou tout du moins j'ai l'impressin de les comprendre et c'est ce qui> compte!!!), j'ai pas bien compris tout le fil de l'histoire (peut etre> que de lire 3-4 pages par-ci par-là entre deux stations de métro> n'aide en rien). En fait, quel était le complot (ou plutôt> conspiration) de la "Bande des Temps Intéressants"?Posons tout d'abord la situation initiale. La Culture domine la galxie entant que puissance politique. Cependant, ses bases lui interdisentd'attaquer qui que ce soit, voire même de se défendre (car en tant que société pacifiste, elle ne dispose pas au sens officiel d'une armée). Deplus, bien que théoriquement tolérante et susceptible d'accepter touteforme de déviance, elle ne peut que réprouver l'Affront, une jeune bande de sauvageons galactiques à peine évolués qui ont bâtis leur pouvoir surl'extorsion, le meurtre et la douleur des opprimés (à ce titre, la description de la société affrontière est tout simplement délicieuse : des proies de chasse qui sécrètent des hormones analogues à l'adrénaline dèsqu'elles voient des affronteurs, aux compagnes qui ont étémodifiées pour être incapables de vivre sans être opprimés par un mâle, il y a là commeun fantasme de pouvoir total). Comme elle ne peut pas tolérer l'Affront tel qu'il est, la Culture *doit* le transformer. Cependant, elle ne peut que proposer sa mutation (c'est le rôle de l'ambassadeur envoyé sur la planète de l'affront). Cependant, ce n'est pas assez. C'est là qu'intervient la bande des temps intéressants. Elle prépare un traquenard qui devrait permettre de prendrel'ascendant sur l'Affront, et d'émasculer tous ces féroces conquérants(sic). La bande des temps intéressants prépare donc toute une mécanique qui devrait permettre de détruire politiquement l'Affront, en le détruisant militairement (c'est du moins mon interprétation). Il ne manque plus alors qu'un événement, c'est l'Excession qui, en apparaissant sur la frontière, va stimuler toute la haine accumulée par l'Affront, et le lancer dans une guerre perdue d'avance.> Qui etaient> vraiment ses membres?Je ne me souviens plus des noms, mais globalement, tous les mentaux impliqués dans les discussions citées dans le livre en font partie, ainsi bien sûr que Voiture Couchettes, qui est manifestement l'agent dormantdela bande.> L'Excession etait elle là pour tester les> membres de le Culture?Pas la Culture, mais l'Affront : pour la Culture, il n'y a que peu de pertes, mais pour l'Affront, tout est foutu.Mxxxxxp a écrit d'une plume inspirée sur fr.rec.arts.sf>> c'est d'ailleurs amha le pire danger de l'affront : sa subversivité,> l'appreuve Genar a comme rêve de devenir un affrontier ... et quelque> part, c'est ainsi décrit que nous pas loin ! Yann, tu l'as lu> Excession ? y a des trucs qui te plairaient je pense :)J'ai pas vraiment tout compris à ta phrase. Mais il me semble y lire comme une certaine vision métaphorique de l'Affront. Tu sous-entendrais qu'il pourrait représenter, en utilisant la bonne grille de lecture, une vision pessimiste d'un avenir possible de l'humanité dans lequel les manipulations génétiques font de nous les égaux de dieux, qui modifient leur environnement à leur convenance dans le but unique de satisfaire des pulsions destructrices ?C'est une lecture possible, qui évidement ramène au bon vieux diktat de la morale sur la science : dans ce cas, la Culture représente un ordre moralisateur qui cherche à normaliser le reste du monde (oups, del'univers) suivant ses critères moraux uniquement, et l'Affront est le jeune prétentieux, incontestablement immoral, qui va être puni par la grande puissance.>> Il ne manque plus alors qu'un événement, c'est>> l'Excession qui, en apparaissant sur la frontière, va stimuler toute>> la haine accumulée par l'Affront, et le lancer dans une guerre perdue>> d'avance.>> Certes, mais on peut se poser des questions là-dessus en effet, car ca> tombe plutôt rudement bien !Oui, mais l'objectif du roman n'est pas de savoir comment elle apparait,mais bien de démontrer comment elle peut être utilisée.>> Je ne me souviens plus des noms, mais globalement, tous les mentaux>> impliqués dans les discussions citées dans le livre en font partie,>> ainsi bien sûr que Voiture Couchettes, qui est manifestement l'agent>> dormant de la bande.>> presque tous en effet (je crois que le kamikaze n'en fait pas partie,> enfin il me sembleouaip.><> Pas la Culture, mais l'Affront : pour la Culture, iln'y a que peu de>> pertes, mais pour l'Affront, tout est foutu.>> Là donc, je ne suis pas d'accord, à la fin avec Service Couchette,> c'est assez clair il me semble l'excession est réellement unExcession> non ?C'est quoi la différence entre une excession et une Excession ? ;) Blague à part, il me semble effectivement que Service Couchettes se sacrifie, mais en toute connaissance de cause, et ce avec l'objectifd'aller savoir ce qui se trouve derrière cette excession, ce qui nous sort du roman.>> De rien, j'attends depuis longtemps une grandediscussion sur ce>> superbe bouquin. Marypop, ramène donc ta sagesse ici !>> eh eh ... j'en ai parlé y a pas longtemps il me semble non?Ouais, mais trop peu de gens en parlent, et c'est dommage, selon moi.> Bon, j'ai bien aimé, l'humanité des VSG etautres est réellement> intéressante.> Par contre, on peut dire que les personnages fémininssont gratinés> dans ce bouquin ... l'auteur s'est fait unfantasme ou quoi ?Seulement les personnages féminins ? Je les trouve tousun peu déjantés,moi.> Mais bon; on avait eu droit à quelqueshistoires de drônes, là on voit> bien que c'est rien à côté des vaisseaux!!> et finalement pauvres humains de compagnie.Oui, c'est vraiment ce qu'on comprend : l'humain moyen de la culture n'est rien, mis à part un faire-valoir commode pour les différents mentaux. Ce qui n'ôte rien à ma thèse du romanpolitique. Je m'explique, ne vous affolez pas. Pour moi, Excession est une fable politique destinée à démontrer, commed'ailleurs la plupart des romans de la Culture peuvent l'être, que l'homme moyen est manipulé par des forces qui le dépassent, et dont les intérêts propres sont privilégiés vis à vis des intérêts communs. Ainsi, la bande des temps intéressants *veut* voir l'Affront cesser d'en être un, et prend donc toutes les mesures pour s'en occuper, alors même que pour le reste de la Culture l'Affront n'est rien d'autre qu'un peuple extra-terrestre de plus. Dans ce contexte, la manipulation effectuée par la BTI (bande des temps intéressants) vise à donner de l'Affront une image susceptible de motiver un peu la Culture pour que celle-ci lui mette sa raclée.Transposé dans la géopolitique terrienne contemporaine, ce roman prend toute sa saveur : du Koweit à l'Afghanistan, il existe toujours de bonnes raisons pour que des troupesarmées interviennent, qui ne sont que très rarement le désir légitime de voir d'autres peuples s'émanciper.
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L'Usage des armes

Nous sommes dans le cycle de la Culture imaginé par Banks (civilisation galactique hédoniste avancée caractérisée par une collaboration homme/machine .Elle possède un organisme (contact) chargé des relations avec d’autres civilisation s et à l’intérieur de celui-ci une sorte de service action intitulé « Circonstances spéciales » . L’un des agents humains de ce service , Cheradenine Zakalwe ,est au centre du livre .c’est un spécialiste des interventions dans les cultures « primitives » . On découvre peu à peu son passé à travers une narration éclatée et assez sophistiquée . J’aime beaucoup.
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Inversions

Un autre opus du Cycle de la Culture (où celle-ci n’apparaît qu’en filigrane . Excellente histoire avec deux trames narratives alternées , des personnages marquants (à remarquer le rôle essentiel des personnages féminins ce qui n’est pas si courant dans le SF masculine) et des arrières plans très travaillés. Une raison de plus de regretter la récente disparition de cet auteur remarquable.
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La sonate hydrogène

La Sonate Hydrogène est l’ultime roman du cycle de la Culture, qui en compte donc au total neuf, auxquels on peut ajouter quelques nouvelles sorties dans L’Essence de l’art. Il en partage l’essentiel des caractéristiques, et des qualités. Iain M. Banks a su renouveler le genre du space opera . Dans ses romans, il y a du souffle, du chatoyant, de l’astucieux, du grandiose. Et aussi de l’humour et une vision. Une vision ? Les civilisations technologiquement très avancées évoquées par Banks ont dépassé, de par le seul effet du progrès technoscientifique, toutes les variantes de l’exploitation de l’homme par l’homme (de l’humanoïde par l’humanoïde, ou de l’alien bizarre par l’alien bizarre, pour être plus exact), les autoritarismes et les totalitarismes, et même, assez souvent, les notions de pouvoir politique, économique ou militaire. La Culture, civilisation principale sur la scène galactique, est une société anarchiste pure, plutôt anarchiste individualiste, dans laquelle des individus autonomes et libérés du travail se regroupent librement selon leurs affinités et leurs projets. Elle est aussi dépourvue de religion et de toute idéologie aliénante. L’anarchie est fille de la science, n’est-ce pas ?

Voilà un écrivain de speculative fiction optimiste, bien dans la tradition inaugurée par H.G. Wells, l’ancêtre spirituel de tant d’auteurs britanniques. Ce qui ajoute beaucoup au plaisir ressenti à le lire.

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L'essence de l'art

Une science-fiction bavarde, consacrée aux discussions peu inspirées entre personnages, avant, pendant et après leurs actes, ou leurs velléités d'agir. Que la Culture soit une "vaste civilisation galactique, anarchique, protéiforme, pacifique", comme dit et répété en quatrième de couverture de chaque volume (en somme un fantasme bobo) n'autorise pas à ennuyer le lecteur avec des Obama interstellaires. La science-fiction est le territoire ouvert à tous les fantasmes et rêveries, mais la règle de fer à laquelle personne n'échappe, c'est de plaire et de divertir.
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Transition

Un exigeant hybride Banksien



Iain Banks, il faut le savoir, est un des rares écrivains de science-fiction à avoir réussi en parallèle (et par réussir, j’entends chiffres de vente et reconnaissance du grand public et de la critique) une carrière en littérature blanche ou dans d’autres genres que les littératures de l’imaginaire. Il signe d’ailleurs ses romans de SF avec un « M » entre son nom et son prénom, ce « m » correspondant à son deuxième prénom, Menzies. Transition étant signé Iain M Banks, et vu son thème (les univers parallèles), il devrait purement relever de la partie « littérature SF » de l’oeuvre de cet auteur. Pourtant (et c’est là où je veux en venir avec mon histoire d’hybride dans le titre de mon commentaire), son style et l’extrême disons dureté de ses personnages le rapprochent très nettement de l’oeuvre en littérature générale de Banks. Pour finir, sa construction mélangeant progression chronologique et anti-chronologique rappelle très fortement celle d’un des romans phares du cycle de la Culture (le joyau SF de Banks), l’Usage des Armes.



Warning : Explicit lyrics



La conséquence de ce mélange des genres est que celui qui n’a lu que du Banks SF risque d’être sacrément déstabilisé par le ton très cru, très âpre et très noir de ce roman, même par rapport à l’Usage des armes, qui était jusque là son sommet en matière de noirceur dans un cadre SF. On a le sentiment d’avoir affaire à un Banks « non-censuré », notamment via la répétition de scènes de torture, de sexe très crues ou de celles où des personnages sont réduits à l’impuissance et le jouet de personnes sadiques et / ou impitoyables. Alors que toute l’oeuvre SF de Banks, Culture (les 2/3) ou pas Culture (le tiers restant) restait très classique dans son écriture (à l’exception d’EffroyablAnge –Feersum Endjinn en VO-) ou dans sa construction (à l’exception de l’Usage des Armes), on a affaire, avec Transition, à quelque chose qui, bien que classé SF, ne ressemble pas au space-opera qu’à pu écrire Banks (l’Algébriste), au planet-opera auquel il s’est essayé (La Plage de Verre), et qui surtout, surtout, ne ressemble pas à la Culture. Celui qui serait tenté de voir dans l’interventionnisme du Concern pour « améliorer » (ça reste à prouver…) les univers parallèles un miroir de l’interventionisme planétaire des CS de la Culture ferait une lourde erreur et se préparerait à de cruelles déceptions. Le Concern est complètement dépourvu de la morale et des auto-limitations des CS (qui ont pourtant a 2-3 reprises commis des actions à la moralité plus que douteuse sur l’ensemble du Cycle de la Culture), et surtout il n’est pas animé par le même réel altruisme que la Culture. Bref, attention, si vous vous attendez à de la Culture / du Circonstances Spéciales dans le cadre d’univers parallèles, vous allez être sacrément décontenancé, ou même déçu.



Si vous tenez absolument à faire des parallèles, lisez la préface de Gerard Klein, elle contient l’ADN de Transition en termes de livres de SF ayant été écrits avant lui et relevant des mêmes thématiques. Personnellement, étant joueur de jeu de rôles, je ferais aussi un parallèle avec Mega, la méthode du Concern (voyage vers les mondes parallèles par la possession de corps des indigènes) ressemblant à un mix du transfert et du transit de Mega.



Intrigue, personnages, construction



Il ne faut pas vous attendre à des univers parallèles « flashy » ( pas de : les nazis ont gagné la seconde guerre mondiale, les Confédérés la guerre de sécession, les aztèques dominent l’Europe, etc), les rares décrits l’étant en quelques phrases et étant très proches du nôtre en général. Oui, la construction est complexe, l’identité exacte de chaque personnage n’étant décrite dans la première partie du roman que par un surnom (le transitionnaire, le philosophe, etc) et ne se dévoilant que peu à peu. Cela rend donc le livre assez exigeant, il faut s’accrocher pour remettre les pièces du puzzle dans le bon ordre. Mais c’est justement cette exigence qui rend le roman intéressant, quand le tableau général prend forme. Il faut juste s’accrocher, c’est tout. J’ajoute aussi que l’auteur nous propose une vraie fin, et que l’écrasante majorité des questions trouvent leurs réponses.



Outre la construction, ce sont ses personnages qui rendent ce roman extrêmement intéressant. De Madame d’Ortolan à Bisquitine, Iain M Banks s’est surpassé. Ces personnages ont un vrai relief, une vraie personnalité, on est très loin des personnages monodimensionnels malheureusement de plus en plus typiques en SF ou en Fantasy aujourd’hui.



En résumé



Il s’agit d’un roman très noir, très âpre, à la construction et à la lecture très complexes, très éloigné dans son ton de ceux de la Culture ou des autres Banks SF, mais qui récompensera le lecteur qui mènera l’histoire à son terme par un univers fascinant, une histoire grandiose, et surtout des personnages inoubliables (très, mais alors très noirs, mais inoubliables). Il faut juste ne pas confondre ce livre avec un des autres Banks SF, Culture ou pas Culture, et être conscient que dans la bibliographie de cet auteur, tout comme Effoyabl’Ange, Transition restera à part.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Les enfers virtuels, tome 1

Quand j'ai débuté ma lecture des Enfers Virtuels, je me suis retrouvée confrontée à univers plutôt dense, que l'auteur prend le temps d'expliquer et de détailler que ce soit au travers des organisations politiques, des cultures ou encore des technologies. Par moment, ce choix entraîne quelques longueurs dont je me serais bien passée, mais dans l'ensemble, il aide grandement à poser un décor riche.



La richesse se retrouve aussi au niveau des points de vue, qui sont nombreux. Tous sont plus ou moins relié à l'intrigue principale, qui se met lentement en place. Du coup, quelques points de vue dont l'intérêt semblait limité au départ vont finir par devenir essentiels sur la fin. A l'inverse, j'ai été déçue de voir que certains personnages, qui semblaient principaux, ne parviennent pas à tirer leur épingle du jeu. Je pense notamment à Lededje dont la quête prometteuse s'achève sans éclat. Enfin si, il en existe un éclat, celui de Demeisen, un excellent personnage !



Un autre personnage m'a marquée : Chay. Au début du livre, elle nous permet de découvrir l'horreur des Enfers, que certains peuples sont prêts à infligés aux leurs sous divers prétextes dont celui de leur culture ou de la religion. En compagnie de Chay, les rouages vont se dévoiler tout en permettant au personnage d'évoluer d'une façon inattendue. Honnêtement, je n'aurais pas cru la voir tenir aussi longtemps. Je n'aurais pas soupçonner une telle complexité au sein du personnage, mais je dois avouer qu'elle m'a profondément marquée. Je m'en souviendrai encore longtemps.



Au final, les Enfers Virtuels permet de plonger dans un univers aussi riche que complexe. Les nombreux points de vue offrent une épaisseur supplémentaire à une intrigue, qui ne l'est pas forcément au départ. D'ailleurs, elle met sans doute un peu trop de temps à se mettre en place, se perd parfois à cause des nombreux personnages, et les plus réussis ne sont pas forcément les plus prometteurs. Néanmoins, si on fait l'effort de s'accrocher, le voyage en vaut la peine. Je jetterai donc un coup d’œil aux autres ouvrages de cet auteur car celui-ci a réussi à piquer mon intérêt !
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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L'homme des jeux

Une lecture pas simple et difficile à noter pour moi..toute une première partie dans laquelle je n ai pas pris de plaisir et c est grâce aux commentaires que je me suis accroché. Le récit sur Azad est plus prenant et la dimension ludique prend toute sa saveur. Superbe idee d ailleurs de mettre le jeu au cœur de la politique, mais les imaginaires autour des robots, de la sexualité ou de l organisation des sociétés sont aussi riches et très appreciables. De nombreux dialogues sont savoureux et plein d humour et contrebalancent la légèreté ou même la naïveté, que je trouve parfois mal adaptées au contexte sur Azad. J ai donc des sentiments ambiguës, car le qualificatif mitigés serait impropre et top dur. Ma note est plus un 3,5/5 qu un 3.
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Un homme de glace

Un thriller impeccable et implacable. Une écriture ciselée, qui fait mouche avec une économie de moyens. Des personnages vrais. Des situations qui vous prennent aux tripes. Un homme de glace figure, de manière méritée, dans la liste des 1001 livres qu'il faut avoir lus avant de mourir. Car le roman de Banks dépasse le simple thriller pour aborder une critique de la société anglaise, des années Thatcher et d'un certain mode de vie branché (le personnage principal n'est pas un modèle de vie saine...).
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Un homme de glace

L’action se déroule à Edinburgh au tout début des années 1990, juste à la fin des années Thatcher, et Iain Banks entend bien ici dénoncer les dérives de la classe dirigeante - avec la complexité, l’humour et l’art consommé de la provocation qui font partie de ses marques de fabrique.



Cameron Colley est un journaliste qui se rêve gonzo, mais dont les articles sur les scandales des bases nucléaires ou des altérations frauduleuses sur le scotch whisky sont censurés par une rédaction très attentive aux intérêts capitalistiques. Cameron est aussi alcoolique, accro au tabac à la cocaïne et à un jeu vidéo du doux nom de "Despote".

Il pense être sur un gros coup et prend peur quand il reçoit des informations de plus en plus précises par l’intermédiaire d’un informateur mystérieux sur une affaire apparemment énorme, en lien avec l’Irak de Saddam Hussein, les armes nucléaires, laissant dans son sillage des cadavres, tous décédés dans des circonstances suspectes.



Ce récit alterne avec la description détaillée et abjecte des meurtres commis par un tueur en série anonyme, justicier tortionnaire dont les crimes se suivent à un rythme rapproché ; initialement et bizarrement confronté aux problèmes "techniques" que rencontre le tueur, le lecteur va comprendre au fil de l’intrigue la logique vengeresse et de dénonciation qui l’anime.



Évidemment Cameron va se retrouver mêlé à ces meurtres et Iain Banks nous mène par le bout de sa plume d’une hypothèse à l’autre, sapant dans le même temps les valeurs morales, comme elles l’ont été depuis ces années-là.
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La sonate hydrogène

9ème et sans doute hélas ultime roman de la "Culture" : apothéose de la curiosité moteur de la vie.



Publié en octobre 2012, le neuvième roman du cycle de la Culture pourra (hasard de l'écriture...) faire figure d'apothéose pour Iain M. Banks. Pas nécessairement en termes de pure qualité narrative ("Une forme de guerre" reste difficile à égaler) ou de machiavélisme noir de l'intrigue ("Excession" ou "Des enfers virtuels" sont de sérieux concurrents), mais parce que cet (hélas très probablement...) ultime roman met sans doute en scène le cœur même de la Culture, ce qui au fond la fait exister et avancer, à savoir la curiosité comme art de vivre et de penser.



Les Gzilt, une civilisation fort proche et d'un niveau technologique sensiblement équivalent à la Culture, qui furent même, des centaines d'années auparavant, au nombre des systèmes ayant discuté ensemble de la fondation de la Culture elle-même, avant finalement de décliner poliment l'offre qui leur fut faite de se joindre au creuset en création, se préparent à "sublimer", à rejoindre ce stade ultime des populations qui ont tout vu, tout entendu, tout fait, et qui aspirent collectivement à se dissoudre dans ce mystérieux nirvana où les ont précédé tant d'autres civilisations du plus haut niveau de technologie et de maturité.



Une jeune réserviste de l'Armée (dans cette société Gzilt qui présente le curieux miroir militaro-techno-démocratique du communisme libertaire de la Culture, tout citoyen ou presque est réserviste), avant tout musicienne en voie de réaliser, juste avant la Sublimation, l'œuvre de sa vie, à savoir une exécution parfaite de la légendaire et réputée injouable sonate Hydrogène du compositeur T.C. Vilabier, va se trouver bien malgré elle entraînée dans un tourbillon totalement frénétique, à quelques jours du point final de sa civilisation, engendré par une folle quête de vérité "in extremis", où l'on découvrira à ses côtés le jeu forcené des factions gzilt ayant décidé de promouvoir envers et contre tout la sublimation, l'étrange périple d'un ermite de la Culture à la longévité surprenante, et qui pourrait à ce titre détenir dans sa monstrueuse mémoire des secrets fondateurs que l'on croyait oubliés de tous, et enfin, toujours, le charme et le ravissement d'un groupe informel d'IAs de la Culture (lointaine réminiscence des cercles ad hoc d' "Excession") bien décidés à SAVOIR et COMPRENDRE ce qui se passe...



Banks étant un vrai romancier, les réflexions intenses qu'engendre la lecture ne sont jamais chez lui présentées en digressions indigestes ou en bavardages d'essayiste, mais bien tissées dans la trame même du récit : rôle social et psychologique d'un outre-monde, fatigue morale d'une civilisation, inventivité et curiosité comme moteurs (et au passage, comme condition nécessaire de la possibilité d'IAs fortes et bonnes, pour verser sa pièce au débat "Strong AI / Friendly AI" qui continue à enflammer cogniticiens, prospectivistes et chercheurs en singularité)... tout cela nous rappelle une fois de plus que Banks, pour avoir choisi un "théâtre des opérations" situé "ailleurs et demain", et comptant parmi les plus flamboyants, efficaces et intelligents des space operas, nous parle toujours et avant tout d' "ici et maintenant".



Banks est grand, je le savais, et il ne m'aura donc jamais déçu.

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L'homme des jeux

Avec L’Homme des jeux, premier volume du cycle de la Culture, j’ai replongé dans la science fiction, genre adoré autrefois et délaissé pendant de nombreuses années...



La Culture est une civilisation-utopie, une civilisation galactique riche, hédoniste, technologiquement extrêmement avancée, pacifiste, tolérante mais non sans cynisme, et où le pouvoir est géré par les Mentaux – des êtres à l’intelligence artificielle. La Culture intervient dans les autres civilisations pour les faire évoluer dans le bon sens.



L’homme des Jeux est Jernau Gurgeh, sans doute le meilleur joueur de la Culture, dans cette société où le jeu est tout sauf une activité futile.

Il est envoyé par la Culture dans l’Empire d’Azad pour jouer au jeu d’Azad, un jeu qui s’est élaboré sur plusieurs millénaires et qui est le modèle et le ciment de cet empire. Dans l’empire d’Azad, le pouvoir se conquiert par le jeu – le jeu d’Azad est le modèle de la vie dans cette société, la voie par laquelle on progresse dans les organisations administratives, judiciaire, militaires, etc., et le mode de désignation de l’empereur.



« Durant les trente jours qui suivirent, Gurgeh ne toucha pas à une seule pièce d’Azad. Il consacra tout son temps à assimiler la théorie du jeu, à étudier son histoire lorsque cela pouvait lui être utile pour mieux comprendre sa pratique, à mémoriser les axes de déplacement autorisés pour chacune des pièces, ainsi que leur valeur, leur pouvoir, l’influence réelle ou potentielle qu’elles exerçaient sur le moral du joueur, leurs différentes courbes temps / pouvoir intersectées ainsi que leurs harmoniques d’aptitude spécifiques en fonction des différents secteurs du tablier. »



« Gurgeh se replongea dans le jeu comme un être amphibie dans l’étreinte accueillante de l’eau. L’espace de quelques coups, il se contenta de jouir de cette sensation : il était de nouveau dans son élément, il retrouvait la joie sans mélange de l’affrontement, il se délectait du moindre infléchissement de ses forces et ses potentialités, de la tension captivante qui entourait chaque pion, chaque position. Puis il se détourna de cette approche ludique pour se mettre plus sérieusement à édifier et traquer, créer et relier, détruire et sectionner ; à pourchasser pour tuer. »



L’univers du jeu qui s’étend bien au-delà des plateaux ou tabliers de jeu, les personnages sont des pièces du jeu et celui-ci envahit notre mental, tout notre espace.

Avec ses trouvailles (telles que les trois sexes de l’empire d’Azad) et son humour, Iain Banks est lui aussi un maître de la manipulation. Un plaisir prolongé et amplifié avec la lecture du deuxième volume du cycle de la Culture « L’usage des armes ».
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Le Sens du vent

un avis discordant ...



de loin le plus faible du cycle de I banks sur la civilisation de la "Culture". L'intrigue est inconsistance et peu crédible. Le livre se traîne interminablement. Les deux autres civilisations décrites sont sans imagiantion pour l'une et sans approfondissement. qui suscite l'intérêt dans les deux cas.



A réserver aux fans de ce cycle, ou l'on retrouve la qualité d'écriture de I Banks, et les archétypes de la "Culture", avec une trouvaille (la folie des pylones)



A éviter pour tous les autres

(si vous ne connaissez pas I banks, commencez par "l'homme des jeux", une vrai réussite)
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L'homme des jeux

La Culture est un vaste ensemble ultra libertaire et ultra technologique. C'est la que de nombreux romans de Ian M; Banks se situe. Quel est le point commun entre c'cette société et l'empire d'Azad, individualiste et barbare. Rien sinon le jeu. Pour un coté c'est un divertissement et pour l'autre c'est une règle de vis structurante de l'empire. Contact une branche de la Culture va envoyer un des meilleur joueur affronter ceux d'Azad. Mais qui joue vraiment ? Qui est le pion ?

Est-ce que tous les protagonistes connaissent la règle du jeu. Rien n'est jamais moins sure avec la Culture. Que la partie commence.

C’est une interrogation sur le quel est le barbare ? Est-ce que le civilisateur est vraiment ce qu’il dit être. En fait sous prétexte de science-fiction ce livre est une vrai interrogation sur notre monde et les différents rapports de force.

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La plage de verre

La Plage de Verre - Iain M. Banks



Lorsque la secte des Hushz, obtient un permis légal pour l'exécution de Sharrow, celle-ci décide de retrouver les membres de son ancienne escouade pour l'aider à leur échapper.

Avec eux, elle va se mettre en quête du dernier Canon lent, une arme mystérieuse et apocalyptique volé aux Hushz par ses ancêtres et cause de leurs envies meurtrière à son égard. Seul problème, cette arme est bien caché et le seul indice pour la retrouver se trouve dans un bouquin perdu depuis des siècles.



a suivre sur:

http://imaginelec.blogspot.com/2010/10/la-plage-de-verre.html
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L'essence de l'art

L’auteur de la préface met en perspective l’écheveau que constituent les 8 romans du cycle de la Culture. N’ayant lu aucun de ces romans, cette introduction répond à l’épineux problème de commencer ce grand space opera. Et, en proposant un guide de lecture avec ces détails sommaires, cette préface rend compte des aspects de cette société galactique, et fournit les éléments pour apprécier la lecture de ce recueil.

La première nouvelle nous dépose le long d’une mystérieuse route bordée de crânes sur laquelle trois mystérieux protagonistes avancent sur une charrette halée par un mystérieux cheval, et en direction d’une mystérieuse Cité. La chute humoristique illustre le célèbre adage qu’ « en littérature, chaque idée a son envers et son endroit » : une route qui n’en est pas une, un cheval qui n’en est pas un. Une courte entrée de 3 pages, le résultat est un peu décevant, mais dépaysant.

"Un cadeau de la Culture" est un pistolet destructeur et bavard dans les mains d’une renégate de la Culture qui est soumise au chantage exercé par deux criminels. L’illustration de couverture par Manchu est un spoiler, ceci-dit, ni le dénouement, ni le dilemme du personnage ne m’a intéressé: une impression de déjà lu, ou de déjà vu.

Sans transition, "Curieuse jointure" raconte d’atrôôôces sévices corporels. Une variante de l’effeuillage de pétales de marguerite. Amusante.

Mais, c’est "Descente" qui est la plus fascinante, elle ne relâche à aucun moment notre attention : un homme et son scaphandre se sont écrasés sur la surface d’une planète inhospitalière, et tentent de rejoindre la base la plus proche. Une longue conversation étrange, passionnante, aliénante entre l’homme et sa combinaison se construit au cours de cette longue marche. Une des meilleures nouvelles de SF que j’ai lu, relevant de la finesse psychologique. Le genre d’histoire qu’écrit Christopher Priest.

"Nettoyage" se passe sur Terre quand un vaisseau-poubelle extraterrestre décharge accidentellement des produits de consommation provenant de leurs planètes. Pleine d’humour, cette nouvelle m’évoque l’extraordinaire pluie de téléphone qui commence le roman Singularity Sky de Charles Stross, et la suite des évènements quand une petite voix au bout du fil demandait : « Bonjour. Tu veux bien nous distraire? ».

"Fragments" est plus sobre, une réflexion sur le terrorisme, les arguments de la science contre la foi, et de Dieu contre l'évolution. Une fin abrupte et ironique (… qui s’appuie d’ailleurs sur un vrai fait divers.)

Enfin, la novela « L’état des arts », qui tient sur la moitié du livre. Une équipe de la Culture visite incognito la Terre, rencontre ses peuples et ses cultures. La nouvelle est inégale, pourtant le récit est intelligent, ouvre sur des réflexions technologiques, et propose des issues à la condition humaine avec cette « tonalité souvent morbide et mélancolique, compensé par un humour permanent, marqué par l’absurde, l’exubérance et l’ironie. » (pas mieux dit que AK, l’auteur de la préface)

La nouvelle "Eclat", un exercice de style et une idée étrange, termine le recueil sans éclat.

L’Essence de l’art est un très bon recueil de nouvelles.

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Le seigneur des guêpes

Un conte sur le chamanisme et la société, dissimulé sous les oripeaux d'un roman d'horreur et qui rebutera à la fois les aficionados du genre et les lecteurs plus classique. Une lecture intéressante, néanmoins, mais pas au niveau du livre qui aurait pu être écrit à sa place.
Lien : http://outilsimaginaires.wor..
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L'Usage des armes

J'ai préféré les flash-backs tandis que j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à l'histoire "en temps réel" que j'ai trouvé décousue. On ne s'y attache à aucun personnage, aucune population et on se fiche un peu de ce qui peut arriver à tous ces gens.



Pour la fin, une pirouette pourquoi pas... Mais surtout pourquoi ? Elle m'a finalement parue saugrenue : aucune explication, aucune justification, et finalement elle n'apporte rien à cette histoire tordue.
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L'homme des jeux

Gurgeh est un homme de la Culture, « vaste société galactique, multiforme, pacifiste, décentralisée, anarchiste, tolérante, éthique, agnostique et cynique ». Comme beaucoup de ses contemporains, il a choisi une spécialité et s’y attelle depuis de longues décénies. Il est l’homme des jeux, spécialiste de tout ce qui se joue, auxquels il participe volontiers, sur lesquels il écrit des essais ou tient des conférences. Mais voilà, après tant d’années à se consacrer à cette passion, l’ennui pointe le bout de son nez. Pour y pallier, un ami lui propose de se mettre en relation avec les Circonstances Spéciales, service chargées de surveiller les autres civilisations de l’Univers, histoire de se créer de nouvelles aventures. Après un mauvais choix de sa part lors d’un jeu, Gurgeh se sent obligé d’accepter et est alors envoyé dans l’empire d’Azad, lieu de perdition où l’empereur conquiert le trône en… jouant. Que se pourrait-il alors se passer si un étranger comme Gurgeh se mêlait de ce jeu-là ?



J’ai longtemps tourné autour de ce livre, intriguée par l’enthousiasme qu’il pouvait provoquer chez ses lecteurs. Le fait est que je fais dorénavant partie des enthousiastes ! Ce roman est présenté comme une Utopie, mais comme le souligne Alice Carabédian dans son ouvrage « L’utopie radicale », celle-ci est surtout mise en valeur en opposition avec l’univers dystopique de l’empire d’Azad. Ce dernier n’est d’ailleurs pas sans rappeler nos sociétés… ce qui fait froid dans le dos. Sur le plan narratif, « L’homme des jeux » met un certain temps à se mettre en place, reflétant l’ennui de Gurgeh pour ce monde certes enviable, mais qui manque à ses yeux de surprises, sa passion elle-même devenant routine puisqu’il est si bon dans son domaine que peu d’adversaires le mettent en difficulté. Néanmoins, cela vaut le coup de persister car une fois que son voyage commence, on est rapidement happé.e par l’histoire et il est bien difficile ensuite de la lâcher.

En tout cas, de mon côté, c’est un vrai coup de cœur et je vais poursuivre tranquillement ce cycle de la Culture !

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Une forme de guerre

Je suis circonspect. J'en attendais beaucoup au vu des critiques dithyrambiques lues et entendues sur les différents médias que sont la radio, les podcasts et les ouvrages s'intéressant à la science-fiction et à l'oeuvre utopiste que constitue la Culture. Je n'ai corné que quelques pages à l'issue de ma lecture, même si je salue un roman qui décrit une quête qui s'achève sur une impression de gâchis énorme. La seule survivante se suicide. Et que die des Idirans qui me font penser aux comportements des fanatiques religieux de toutes obédiences qui s'allient actuellement pour exterminer les athées.
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