AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ingrid Betancourt (51)


Un livre passionnant lu en deux jours.

> > Juste un petit reproche qui m'a gêné, l'auteur va de 2006 aux années antérieures sans arrêt.

> > Certains passages de tortures sont durs à supporter.

> >

> > Julia a hérité de sa grand mère, Mama FINA d'un don. Elle peut voir exceptionnellement l'avenir.

> > Le sujet du livre est surtout l'histoire de l'Argentine sous la dictature.

> >

> > Julia aime Théo qui est un Montenero. A la fin du gouvernement d'Isabel PERON la répression des opposants au régime est ultra violente...des milliers de disparus .....

> > Roman de détente facile à lire.

> > Bonne lecture
Commenter  J’apprécie          10
Comment tuer un être qui vous regarde dans les yeux, avec qui vous établissez un contact? Bien sûr, cela n'a plus aucune importance lorsqu'on a déjà tué un être humain. Pourrais-je moi· même tuer?

Oh! Oui, je pourrais ! J’avais toutes les raisons pour me dire que j'en avais le droit. J'étais remplie de haine contre ceux qui m'humiliaient et qui prenaient tarit de plaisir à ma douleur. À chaque mot, à chaque ordre, à chaque affront, je les poignardais de mon silence.

Oh, oui! Je pourrais tuer moi aussi ! Et je pourrais sentir du plaisir à les voir, eux, mettant leurs doigts dans leur plaie, regardant leur sang, prenant conscience de leur mort, attendant que je -fasse quelque chose~ et ne pas bouger et les voir crever

Cet après-midi-là, sous cette pluie maudite, recroquevillée sur mon malheur, je compris que je pouvais être comme eux.

(p.456-457)
Commenter  J’apprécie          10
23 février 2009. Cela fait exactement. sept ans, jour pour jour. que j'ai été enlevée. A chaque anniversaire, lorsque je me réveille, je sursaute en prenant conscience de la date, alors que je sais depuis des semaines que je m'en approche.

J'ai entrepris un compte à rebours conscient voulant marquer ce jour pour ne jamais, jamais l'oublier, pour décortiquer, remâcher, ruminer chaque heure, chaque seconde, de la chaîne d'instants qui ont abouti à l'horreur prolongée de mon interminable captivité.

Je me suis réveillée ce matin comme tous 1es matins, rendant grâce à Dieu. Comme tous les matins depuis ma libération, je mets quelques instants, des fractions de seconde, à reconnaitre l'endroit dans lequel j'ai dormi. Sans moustiquaire, sur un matelas, avec un plafond blanc à la place du ciel camouflé de vert.

Je me réveille naturellement. Le bonheur n'est plus un rêve.

(P.44
Commenter  J’apprécie          10
Alors dans cette réflexion qui me dénudait honteusement devant moi-même, je compris que j'étais encore un être médiocre et quelconque.

Que je n'avais pas encore assez souffert pour avoir dans le ventre la rage de lutter à mort pour ma liberté.

J'étais encore un chien qui, malgré les coups, attendait la gamelle.

(p.25)
Commenter  J’apprécie          10
Theo savait que Julia avait des malaises de temps à autre , mais il pensait qu'il s'agissait de simples crises d'hypotension , assez courantes chez les jeunes filles selon Gabriel.
Commenter  J’apprécie          10
Ce qui est difficile pour nous , c'est de savoir qui est la personne qui nous prête ses yeux...... Rappelle-toi quand tu as vu Anna tomber du bateau , tu as deviné que c'était maman.......
Commenter  J’apprécie          10
p. 142 "Je comprenais maintenant que la vie nous remplissait de provisions pour nos traversées du désert. Tout ce que j'avais acquis de façon active ou passive, tout ce que j'avais appris volontairement ou par amour me revenait, alors que j'avais tout perdu, comme les véritables richesses de mon existence."
p. 181 "La compassion est la clef du pardon pensais-je soucieuse de m'interdire toute velléité de vengeance. Le jour anniversaire de Mélanie, je compris que je ne voulais pas perdre l'occasion, lorsqu'elle se présenterait, de tendre la main à mon ennemi."
p. 214 "Moi aussi j'avais le choix de mes réactions. Mais souvent je me trompais. Ce n'était pas la vie en captivité qui m'ôtait la possibilité de bien ou mal agir. D'ailleurs, la notion de bien ou de mal n'était plus la même. Il y avait une exigence supérieure. Elle ne dépendait pas des critères des autres, car mon but n'était pas de plaire ou d'obtenir des appuis. Non, je sentais qu'il fallait que je change, non pour m'adapter à l'ignominie, mais pour apprendre à être une personne meilleure."
Commenter  J’apprécie          10
Je savais que la situation que je vivais était une opportunité que la vie m'offrait pour m'intéresser à des choses qui me rebutaient d'habitude. Je découvrais une autre façon de vivre, moins dans l'action et plus dans l'introspection. Incapable d'agir sur le monde, je déplaçais mon énergie pour agir dans "mon monde".
Commenter  J’apprécie          10
Nous nous regardâmes tous les trois, blêmes. L'idée d'une séparation me rendit malade. Nous étions des épaves humaines, nous accrochant les uns aux autres pour ne pas couler. Incapable de comprendre ce qui nous arrivait, nous sentions que , quel que soit le sort qui nous attendait, s'il était partagé, il serait moins douloureux.
Commenter  J’apprécie          00
Il n'est de bons souvenirs que partagés avec ceux que l'on aime parce qu'on peut se les remémorer ensemble.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ingrid Betancourt (913)Voir plus

Quiz Voir plus

L'aiguille creuse,après le mystère,les questions !

Qui est l'enquêteur principal de cette mission ?

Nestor Beautrelet
Nestor Baudrelait
Isidor Beautrelet
Castor Beaureflet

5 questions
165 lecteurs ont répondu
Thème : L'Aiguille creuse de Maurice LeblancCréer un quiz sur cet auteur

{* *}