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Critiques de J.-H. Rosny aîné (227)
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La Guerre du feu

Mon premier plaisir de lecture. A haute voix. Viens de le redécouvrir en livre audio: le style apparait plus ampoulé, le vocabulaire qui se veut tantôt bucolique, parfois poétique voire sentimentale semble tellement loin de la vie de ces hommes que j'ai bien ri. Drôle de guerre qui n' a pas eu lieu mais toujours fan de Rahan, le fils des âges farouches. Ecce homo
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Vamireh

Un roman « préhistorique » qui se passe vingt mille ans av. J.-C. en Europe ;Dans les grandes plaines se côtoient l'aurochs, le lion des cavernes le mammouth et plusieurs tribus humaines (ou pré-humaines comme les hommes des arbres ) . Vamireh chasseur-ceuilleur de la tribu des Pzànns rencontre la jeune Elem d’un groupe plus « civilisé ». Une illustration romanesque des théories alors en vogue sur l’évolution humaine . Pas à retenir du point de vue scientifique mais pour la qualité du récit et la beauté des descriptions.
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La Guerre du feu

J.-H. Rosny aîné - La Guerre du feu - 1911 : La théorie de l’auteur et de beaucoup de spécialistes de la préhistoire impliquant que les premiers hommes auraient su entretenir le feu tombé du ciel sans savoir le faire eux même était plutôt tangible. La seule manière de le renouveler quand il s’éteignait était d’attendre a nouveau que la foudre tombe du ciel où d’aller le prendre de force à des tribus plus chanceuses. C’était un motif tout désigné pour engendrer les premiers conflits entre êtres humains, longue série de guerres qui ensanglantent l’humanité depuis des millénaires. Privée de son feu par des ennemies féroces, une tribu était obligée de s’exiler dans les marécages pour survivre. Sans feu, impossible de se chauffer, d’éloigner les bêtes sauvages ou tout simplement de manger de la viande cuite. Privée de ce confort, le groupe était à l’agonie, les faibles commençant à mourir de froid et de maladie. Les anciens décidaient alors d'envoyer Noah (pas Yannick, un autre…) le meilleur guerrier du clan rechercher avec deux compagnons le feu salvateur. C'est cette quête que décrivait le roman dans un récit qui ne manquait pas de souffle et de rebondissements. C’était en effet un voyage aux confins des civilisations, émaillé de multiples rencontres avec des animaux sauvages (Mammouths, Aurochs, Tigres, Lions géants) ou avec d’autres tribus le plus souvent malveillantes. Confrontés à des mangeurs de chairs humaines puis à des néandertaliens forcément patibulaires, les membres du petit groupe faisaient fonctionner leurs intelligences naissantes pour se sortir de chaque épreuve sans trop de dommages prouvant ainsi la suprématie des Homo Sapiens sur les autres ethnies primitives de l’époque. Les trois hommes apprenaient finalement d’un peuple plus en avance qu’eux (il y en avait quand même…) à faire du feu en produisant des étincelles avec des silex ce qui leurs permettait de rentrer auprès des leurs comme des héros des temps anciens. Ce texte écrit en 1911 était tributaire des connaissances scientifiques de l’époque. L’écrivain maîtrisait parfaitement la description des paysages dévastés des premiers âges tout comme le langage grogné et imagé des hommes des cavernes. «La guerre du feu» est sans doute rempli d’anachronismes mais malgré cela il reste en l'état un des meilleurs livres écrits sur cette période reculée de l’histoire…
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La Guerre du feu

ROSNY Aîné, le génial auteur de « LA GUERRE DU FEU », écrivait voici cinquante ans : « II y a cinq cent mille ans, peut-être un million d'années que nos antiques précurseurs, à peine au-dessus du niveau des grands singes actuels, allumèrent le brasier des nuits froides, alors que l'épouvantable machaerodus chassait encore dans les mêmes pâtures où vivait le mastodonte, le rhinocéros tertiaire... »

« LA GUERRE DU FEU » se déroule dans le décor fantastique de la préhistoire. L'auteur nous décrit l'effroi et la terreur de la horde des Oulhamr qui, dans le désarroi d'une rencontre désastreuse avec une horde ennemie, perdit les cages ingénieuses où elle entretenait le Feu, source de toute vie. Rosny Aîné dépeint les combats que se livrent entre eux les monstres de ces temps fabuleux : les mammouths et les aurochs, le lion-géant et le tigre. Il nous fait revivre l'alliance entre l'homme et le mammouth. Nos trois héros Naoh, Nam et Gaw reviendront-ils vainqueurs après leur longue expédition ? Echapperont-ils aux embûches des Dévoreurs-d'Hommes et des Nains-Rouges ? Rapporteront-ils enfin le Feu à leur tribu ? Vous le saurez en lisant ce récit bouleversant dont le succès mondial et toujours grandissant a été consacré déjà par la vente de plus de deux millions d'exemplaires. Depuis, l'écriture a un peu vieilli, remplie de mots qu'on ne trouve plus dans le dictionnaire. Chose qui rend parfois la lecture un peu compliquée. L'auteur imagine ici la préhistoire. Je conseille le film de JJ Annaud, belle transcription visuelle.
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La mort de la terre

Je suis peu habitué à lire la science-fiction esquissant un futur très lointain. Je conseille néanmoins ce court roman qui a le mérite de dater de 1912 et d'être l'un des premiers romans apocalyptiques. Il est d'une remarquable actualité en abordant des cataclysmes écologiques (disparition de l'eau) et remplacement de l'humanité par une autre espèce. Il pose froidement la question du choix entre résignation ou lutte pour la survie de l'humanité et la réponse n'est pas très optimiste.

On mesure la culture et l'imagination de JH Rosny, qui avait écrit, l'année précédente, le livre sur la préhistoire "La guerre du feu".
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La Guerre du feu

En ce moment, je m'intéresse à la Préhistoire. Après avoir lu divers essais sur la question, je me suis demandée ce que ça pouvait donner en roman. Et me voici lancée dans ce classique du genre qu'est La Guerre du feu.



Le gros point fort de ce roman, qui atténue quelque peu ses défauts, est la description de la vie en pleine nature. C'est grandiose, voir même lyrique. L'écriture de Rosny Aîné, qui fait appel à tous nos sens, sublime la faune et la flore. Il n'y a pas à dire, c'est un vrai magicien des mots !



J'ai également beaucoup aimé voir la vie quotidienne des trois combattants que sont Naoh, Nam et Gaw, ayant quitté la horde des Oulhamr pour conquérir le Feu sacré, perdu au combat : la recherche de nourriture et d'eau, d'un lieu sûr où passer la nuit, leur manière encore un peu animale de chasser et de se défendre eux-mêmes contre les prédateurs. Que ça peut nous sembler loin !



Un autre point fort de ce roman réside dans la caractérisation de son principal personnage masculin, Naoh. Rosny Aîné semble vouloir amorcer la Révolution Néolithique à venir à travers ce personnage : on le sent plus sensible à ses prochains, plus réfléchi quant à l'organisation de la horde, plus réceptif aux nouvelles techniques (apprendre à faire du feu et plus seulement à maintenir le feu en vie, domestication des animaux...).



Par contre, je déplore profondément l'image de la femme préhistorique que nous donne à voir l'auteur et qui repose, non pas sur des données scientifiques, mais uniquement sur des préjugés du début du XXème siècle : une femme objet de convoitise sexuelle, une femme-trophée remise au vainqueur en la traînant par terre par les cheveux, une femme soumise sur laquelle l'homme a le droit de vie et de mort.

Certes, nous sommes encore au Paléolithique, mais strictement rien ne permet de tirer ce type de conclusion sur la place des femmes dans la société, pas même dans le domaine de l'anthropologie. Fort heureusement, ces considérations ne concernent que les 1er et dernier chapitres.



Je finirais en écrivant quelques mots sur la superbe collection Rouge et Or dans laquelle j'ai lu La Guerre du Feu. Un vieux livre de brocanteur ("ah oui, il sent vraiment le vieux, ton truc" dixit mon mari) avec des illustrations splendides signées Jean Chièze : qu'elles soient en noir et blanc ou en couleur, elles ne manquent pas de dynamisme. De très belles lettrines agrémentent les débuts de chapitres.



Une très bonne lecture donc, mais qui m'a laissé un petit goût amer à cause de son personnage féminin. Je vais continuer sur ma lancée voir si les femmes sont traitées de manière plus réaliste dans d'autres romans !
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Helgvor du fleuve bleu

Dans ce « roman des âges farouches » Rosny met les femmes au centre de la narration : Amhao de la tribu des Tsoh, et sa sœur Glâva sont en butte à la tyrannie des hommes , de la tradition et de la religion. Elles fuient et sont l’objet d’une poursuite car la femme est proie et l’objet principal des razzias entre tribus . Trouveront-elles un abri ou une protecteur dans cette nature sauvage si bien décrite par l’auteur .
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Eyrimah

il y a 6000 ans en Suisse, des peuples s’affrontent pour des territoires . Les lacustres et les montagnards se trouvent en compétition , en leur sein il y a des va-t-en-guerre , comme Ver-Skag, et des pacifistes comme Rob-sen . Il y aussi Eyrimah et Rob-In-Kelg qui s’aiment malgré leur appartenance à des peuples différents . Qu’adviendra-t-il de leur amour , à ces Roméo et Juliette préhistoriques ? Et la guerre aura-t-elle lieu ? Ce roman reflète les angoisses de son auteur en cette toute fin du XIX ème siècle , l’avancée des recherches en ce qui concerne l’archéologie et surtout le profond humanisme qui anime Rosny. Ainsi que la beauté de ses descriptions .
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L'étonnant voyage de Hareton Ironcastle

C’est un récit d’exploration dans l’esprit de “Le monde perdu” d’Arthur Conan Doyle, “Le Rayon U” d’Edgar P. Jacobs, “Allan Quatermain” d’Henry Rider Haggard, avec une ambiance de “Tarzan”. Hareton Ironcastle organise une expédition dans une jungle inconnue peuplée d’espèce inconnues, humanoïdes primitifs, reptiliens, sauriens à trois yeux, flore dangereuse… Nos héros sont armés jusqu’au dents, avouez qu’une mitrailleuse, c’est bien pratique pour dézinguer les cannibales. Il y a bien sûr une femme qui participe à l’expédition et qui va évidemment se faire enlever à un moment, sinon, à part faire la couture et la popote, à quoi servirait-elle dans cette histoire (j'exagère quand même un peu). Les personnages deviennent de fins traducteurs de langues inconnues en une demi journée à peine, et apprivoisent un Gorille en un claquement de doigts, il sont trop forts ces occidentaux, quels héros ! L’esprit colonialiste est bien ancré, le blanc, civilisateur, le noir primitif, voire cannibale, et on retrouve ce qui est cher à J. H. Rosny Ainé : les peuples primitifs. Le récit se veut critique vis à vis de la civilisation occidentale, qui impose son empreinte irréversible sur la nature, il y a un côté presque écologique avant l’heure et à l’opposé, le racisme n’est pas loin, le mot “nègre” apparaît parfois, et la vie des “blancs” a bien plus de valeur que celle des “noirs”. Ça m’a rappelé les vieux films de Tarzan avec Johnny Weissmuler ou les porteurs noirs se faisait sacrifier jusqu’au dernier, et quand le premier blanc risquait d’y passer, tout s’arrangeait comme par hasard, enfant déjà j’y voyait l’aspect ridicule d’un racisme qui ne s’assumait pas, condescendant et sûr de la supériorité du blanc, “Li y’en a bon blanc, li y’en a Boula Matari”. Le ton et l’écriture un peu désuète, dans l’esprit du XIXe siècle, rajoutent un cachet rétro à ce livre. Maintenant, on ne peut plus lire ce genre de romans au premier degré, c’est comme Tintin au Congo. Alors oui, c’est bourré de défaut parce que ce texte à bien vieilli, mais je trouve un certain plaisir à ouvrir ce genre de roman, pour son côté épique, aventureux, ses personnages caricaturaux, héroïques, mais aussi pour son kitsch colonial dont on peut se moquer aujourd’hui avec le recul.
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La Guerre du feu

C'est avec le souvenir lointain, et de fait un peu effacé, de l'adaptation cinématographique que j'ai débuté cette lecture. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, comme on dit. Les descriptions redondantes de la flore, les combats qui s'enchaînent (entre animaux, entre hommes et animaux, entre hommes), les extrapolations sur les sentiments et les natures animales ne m'ont pas plu. Mais petit à petit, je me suis intéressée à l'aventure des trois guerriers. De mon point de vue, il vaut mieux appréhender ce roman comme une épopée imaginaire que comme un roman historique permettant de mieux connaître la préhistoire.
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La Guerre du feu

« La guerre du feu » est l’un de ces livres que chacun croit connaître sans jamais les avoir lus et je pensais moi-même ne rien y découvrir. C’était une grave erreur et ce fut une belle surprise car ce roman nous conte bien plus que les pérégrinations de nos lointains ancêtres à la recherche du feu.

Il s’agit en fait d’une véritable œuvre de fantasy dotée de tous les stéréotypes du genre : un guerrier aussi brave qu’intelligent, un traître particulièrement fourbe, une jeune vierge, une quête, des bêtes fabuleuses, bref, autant d’ingrédients que l’on retrouve dans quantité de romans de « sword ans sorcery ». Même les descriptions de combats ne sont pas sans évoquer celles des récits de Howard.

Finalement, il n’y a guère que son style pour nous rappeler que ce livre a été écrit en 1909. Rosny Ainé est adepte des longues phrases et des envolées lyriques célébrant la nature et le devenir de l’humanité. Cela surprend, donne au tout un genre particulier, mais n’est pas désagréable. Un peu comme si Proust avait entrepris de réécrire les aventures de Conan. Au final nous avons un livre bien plaisant qui mérite d’être redécouvert ne serait-ce que comme un précurseur de « l’éroïc fantasy ».


Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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Les astronautes

Les Astronautes est la suite de la nouvelle Les Navigateurs de l’infini. Si vous n’avez pas lu celle-ci, vous pourrez tout de même embarquer à bord des Astronautes, mais vous perdriez tout le charme de la découverte de Mars par les personnages principaux et surtout le développement de la relation entre le narrateur et la Martienne qu’il nomme Grâce. Je vous recommande donc de lire en premier Les Navigateurs de l’infini avant de vous lancer dans Les Astronautes (les deux textes sont disponibles en numérique, seuls, ou inclus dans divers recueils, au format papier comme numérique).



J.-H. Rosny Aîné est un auteur de science-fiction que l’on peut considérer comme un classique non seulement pour le côté visionnaire de certaines de ses oeuvres (comme la nouvelle La Mort de la Terre), mais aussi parce que ses écrits datent de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. À la lecture de son oeuvre, on ne ressent pourtant pas un tel décalage.



Dans Les Navigateurs de l’infini, on suivait l’exploration de Mars par trois astronautes. Ils y découvraient une faune étonnante et une civilisation au bord de l’extinction. C’est parmi cette civilisation que le narrateur rencontre Grâce, dont il tombera sous le charme étrange – une relation très particulière, puisque Grâce est totalement extraterrestre. Le texte était empreint d’humanisme dans le sens où la découverte de ce peuple se faisait sous le signe de l’échange et de l’amitié.



Les Astronautes nous conte le retour de ces astronautes sur Mars, accompagnés cette fois de Violaine, fiancée bien humaine du narrateur. Les personnages principaux vont découvrir les évolutions qui se sont produites depuis leur départ (ils avaient aidé les Martiens dans leur lutte pour la survie, devenue incertaine face au développement d’une espèce invasive qui se nourrit de radiations et tue les créatures vivantes en aspirant leurs radiations). Si la faune locale est survolée – elle était plus détaillée dans Les Navigateurs de l’infini – cette nouvelle offre cependant au lecteur un approfondissement de l’univers de Mars imaginé par Rosny Aîné. On en apprend enfin plus sur le mystérieux peuple des Éthéraux. Et découvrir le destin des Martiens sous un meilleur jour est aussi un plaisir, ainsi que retrouver Grâce.



Si le ton du texte peut paraître naïf aux yeux du lecteur moderne, je trouve plaisante cette exploration d’une planète Mars fantasmée, où vivent des animaux totalement autres et une population comparable à l’humanité mais très différente par son physique comme sa culture. Le fait que les moyens scientifiques soient peu détaillés permet à la nouvelle de traverser le temps sans trop en pâtir, même si l’on peut légitimement s’interroger sur l’incidence de l’introduction d’espèces extraterrestres sur le sol terrien !



Les Astronautes est un texte à lire sans attendre d’explications scientifiques poussées ni d’aventures trépidantes. À l’instar des Navigateurs de l’infini, c’est un texte qui fait la part belle à l’émotion, où le narrateur n’a pas peur de se présenter plusieurs fois comme un être sensible, un texte empreint d’humanisme et, surtout, d’un amour de l’autre presque naïf mais sincère, que cet autre soit humain ou non. On y découvre une vision fantasmagorique et enthousiaste de la planète rouge en forme d’ode à cette même planète. À l’heure où Mars fait de nouveau rêver, c’est un petit texte issu du passé que l’on ne peut que relire et redécouvrir ! 🙂
Lien : https://lullastories.wordpre..
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La Guerre du feu

Je reconnais que la préhistoire n’est pas vraiment ma période historique préférée.

Je ne pense pas avoir lu plus de 5 ou 6 livres sur ce thème (les livres de Jean M. Auel pour ne pas la citer ).

Cependant, je me rappelle avoir vu dans ma jeunesse le film de Jean-Jacques Annaud « La guerre du feu » et il me reste assez de souvenirs de ce film pour dire que je l’avais vraiment apprécié.

C’est au gré de mes flâneries sur Babelio que j’ai découvert que « La guerre du feu » a d’abord été un livre d’un auteur belge dont je n’avais absolument jamais entendu parler : J.H Rosny ainé.

Cela faisait un moment que la curiosité me chatouillait au sujet de ce livre. J’avais envie de retrouver l’ambiance crée par Annaud.

Il faut dire que dès le début j’ai réalisé que le livre et le film sont relativement différents même si les thèmes principaux subsistent. Passé ce petit moment de presque déception (j’aimais bien le personnage féminin incarné par Rae Down Chong et celui-ci n’existe pas dans le livre) j’ai apprécié cette lecture. Le style de Rosny m’a vraiment emballée, car c’est véritablement un poète quand il décrit l’ambiance de l’époque et surtout la faune et la flore de l’époque.

L’histoire en elle-même n’a rien d’extraordinaire puisqu’un trio de jeunes hommes part à la recherche du feu qui est l’élément précieux et indispensable pour la survie des hommes de son clan. On suit leur quête avec des confrontations avec d’autres races, des animaux, enfin je devrais plutôt dire des fauves au vu de l’époque.

Une lecture sympathique, mais qui me conforte cependant dans le fait que cette période ne sera jamais ma préférée en ce qui concerne mes lectures.



Challenge A travers l’histoire

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Helgvor du fleuve bleu

Glâva profite d'une éruption volcanique pour s'enfuir avec sa sœur Amhao et échapper au sacrifice de cette dernière, décidé par l'ancêtre du clan. La catastrophe ayant décimé leurs rangs, les Tzoh survivants font un raid chez les Oumgar, la tribu du fleuve bleu, pour leur ravir leurs femmes. Helgvor part à la poursuite des Tzoh et découvre Glâva et Amhao en bien mauvaise posture...



Après La Guerre du feu et Le Félin géant, je poursuis ma découverte de l'œuvre de J.-H. Rosny aîné avec Helgvor du fleuve bleu, le dernier de ses romans préhistoriques. Je reste en terrain connu, l'auteur reprenant tous les ingrédients que j'ai aimé dans ses précédents livres. Le monde est sauvage, l'aventure est simple, mais pleine de péripéties. Entre affrontements brutaux entre tribus ou avec des animaux sauvages, on n'a pas le temps de s'ennuyer.



La bonne surprise vient de Glâva, une jeune femme préhistorique éprise de liberté qui refuse de subir le joug des hommes sans avoir sont mot à dire. Peut-être la première féministe de l'histoire ! Cependant, le personnage ne parait pas anachronique car ses actes et réflexions restent dans l'ordre du plausible. Le talent de l'auteur pour dépeindre des personnages pas encore tout à fait humains, mais qui sonnent justes est d'ailleurs un gros point fort de cette série de romans.



Bref, encore un bon roman de Rosny aîné. La prochaine fois, je m'attaquerais probablement à un autre pan de son œuvre : les récits de science-fiction.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Le félin géant

. Aoûn fils de l’Urus et son compagnon Zhoûr sont les héros de cette aventure préhistorique dans le droit fil de « la guerre du Feu » .Aoûn est d’ailleurs de la descendance de Naoh le héros de ce premier opus. Encore une histoire délectable , qui insiste sur l’amitié (entre homme et entre humains et animal ), la suprématie de l’intelligence sur la force ; Bref , de l’action , des évocations splendides d’un monde disparu et de bons sentiments ( mais de la violence aussi ce ne sont pas des Bisounours) que demande le peuple ? Et tant pis si la rigueur scientifique n’est pas de mise , l’imagination elle est satisfaite.
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La Guerre du feu

. Chaque fois que j’ai visité un site préhistorique (Lascaux , grotte Chauvet etc…) sont venus chanter à ma mémoire les mots de Rosny « Les Oulhamr fuyaient dans la nuit épouvantable » . C’est dire la puissance de ces lectures de jeunesse qui marquent à jamais. Naoh le fils du Léopard , super héros de mon temps , sa rencontre avec le mammouth , sa lutte contre les fils de l’Auroch ( Horaces et Curiaces des temps d’avant l’histoire) , le secret du feu … Je vous souhaite une bonne lecture !
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La femme disparue

Une prose imagée, un style académique et des personnages plutôt lisses, voici les éléments déployés par J.-H. Rosny aîné dans "La femme disparue", roman pour le moins oublié de nos jours sans qu'on puisse vraiment en vouloir aux lecteurs. En effet, on ne retrouvera pas dans ce roman policier "gentillet" - qui semble vouloir imiter Emmanuel Bove ou encore Maurice Leblanc -, le style fulgurant de "La guerre du feu" ou la fatalité émouvante de "La mort de la terre", les deux romans les plus réputés de l'auteur.



Une femme fortunée, Francisca, est enlevée alors qu'elle est conduite par son chauffeur à travers une forêt proche de sa demeure. Très vite, elle comprend que ses agresseurs en veulent moins à ses bijoux qu'à sa vie. Elle fuit alors à travers les fourrés et disparaît mystérieusement. Pour ses proches, c'est la peur et l'inquiétude. Les compétences d'un juge, d'un inspecteur et d'un détective sont mobilisées pour faire la lumière sur ce drame.



Avec "La femme disparue", on est hélas bien loin d'un suspense à la Sherlock Holmes et c'est plutôt l'ennui qui domine la lecture. Toutefois, et sans vouloir trop en dire, j'ai apprécié le dénouement et le rôle joué par les personnages féminins, mis à l'honneur, ce qui, pour l'époque, n'allait pas de soi.





Challenge MULTI-DÉFIS 2019

Challenge XXème siècle - Edition 2019
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La mort de la terre

Avec cette dystopie parue en 1911, j'ai l'impression que ma série noire des lectures décevantes se prolonge. Je suppose que cela arrive périodiquement à tous les lecteurs : enchaîner les mauvais choix ou plus exactement être dans un état d'esprit passager qui empêche de s'imprégner totalement de ses lectures, donnant la désagréable impression de "passer à côté".



Autant je me suis régalée avec "La guerre du feu", autant j'ai peiné à la lecture de ce récit désertique où les hommes touchent à la fin de l'humanité. Environnement aride et hostile, lutte pour la survie... autant d'éléments qui constituent un bon schéma de départ mais auquel malheureusement je n'ai pas adhéré. C'est ce qui s'appelle un rendez-vous manqué.





Challenge MULTI-DÉFIS 2019

Challenge XIXème siècle 2019
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La Guerre du feu

C’est la consternation dans la tribu des Oulhamrs : à la suite d'un violent affrontement avec une tribu ennemie, leur feu s’est éteint. Incapables de le rallumer, ils doivent désigner des héros qui iront en voler à un autre clan. Ainsi commence l’épopée de Naoh, Nam et Gaw à travers un monde hostile et sauvage.

Bien documenté en son temps (1911), La Guerre du feu met en scène des relations entre tribus et entre individus des plus violentes, qui ont largement été nuancées par les archéologues du 20e siècle. Mais la singularité de ce récit fondateur réside surtout dans sa façon de montrer des humains qui n’ont pas encore pris l’ascendant sur leur environnement. Ne maîtrisant pas l’art de faire jaillir des étincelles de deux silex entrechoqués, les Oulhamrs restent tributaires d’une nature imprévisible, au cœur de laquelle l’espèce humaine est particulièrement vulnérable. Ainsi, à de nombreuses reprises, les mégalocéros, tigres, mammouths et autres aurochs volent la vedette aux héros de J.H. Rosny Aîné, relégués au simple rang de spectateurs de combats épiques et brutaux entre espèces animales. Ces moments, les plus puissants du roman, donnent un relief particulier à La Guerre du feu à l’heure où l’emprise de l’homme sur la nature est devenu un enjeu des plus préoccupants.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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Les hommes sangliers

Rosny aîné publia ce court texte en 1929. Il s’agit plutôt d’un récit d’aventures ; le lien avec la préhistoire étant uniquement assuré par la présence d’une mystérieuse tribu, dont les mœurs et la physiologie ne semblent pas être de l’époque où se déroule l’histoire.



Nous sommes dans une île, quelque part en Indonésie ou Malaisie, sous domination hollandaise. Un petit groupe est en voyage, mais ils rencontrent une troupe de d’indigènes rebelles. Ils se fortifient pour résister. Pendant les hostilités, Suzanne, la nièce du planteur chef du groupe, tout juste arrivée d’Europe, est enlevée par de mystérieuses créatures, les hommes sangliers du titre. Elle finira par s’échapper, mais ce ne sera pas la fin de l’histoire.



Une histoire brève mais dense, entre scènes de combats, descriptions de la nature, et des parties plus intimistes. Une femme est au centre du récit, avec un aspect plus moderne, la question de culture, de modèles sociaux et de leurs influences sur les individus, des liens entre les différentes cultures aussi.



Très réussi.
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