Citations de James Hadley Chase (1067)
Tout le monde est plus ou moins joueur. Ce n’est pas toujours pour de l’argent, mais tout le monde joue pour quelque chose.
C’est comme un médicament pour elle maintenant. Et c’est quelque chose que je n’ai pas : l’argent.
Il y a des tas de filles qui ont une jolie gueule et qui sont roulées comme des déesses. On les regarde, elles vous donnent des idées, et on les oublie aussitôt qu’on les a perdues de vue.
Quand une femme fait un numéro de nu, ça vaut un affichage.
Parlez toujours ! C’est tout ce que vous êtes bon à faire – parler ! C’est avec vos belles paroles que vous m’avez amenée là ! Oh ! vous et vos promesses !
On ne peut pas tout avoir.
Un flic c’est fort comme un bœuf. Et ça ne fait rien qu’embêter les autres. Il serait bien plus utile au fond d’une mine.
Faire des chatteries à une quinquagénaire échappée du musée des Horreurs ne correspond pas à mon idée de la bonne vie.
Avec sa cervelle d’oiseau, elle s’est toujours imaginé qu’elle me tiendrait mieux si je dépendais d’elle financièrement. Chaque fois que je ramène un billet d’une livre, elle passe une nuit blanche. Elle s’imagine que je vais la plaquer. Elle n’est jamais arrivée à piger que moins j’ai de fric, moins elle a de chances de me voir rester.
Après une longue discussion, ils se décidèrent pour du melon glacé, suivi d'un canard aux olives.
-On pourra toujours manger les olives, soupira Paula. Le cuisinier du Cosmos Club ne peut tout de même pas gâcher les olives.
-Quand est-ce qu'on se marie, Dave?
-Fais-moi donc penser à consulter mon agenda, un de ces jours, répondit précipitamment Fenner.
M'man détestait parler autant qu'elle détestait les bavards. Un mot lui suffisait où la plupart des gens en auraient prononcé dix, mais elle estima que cette occasion exceptionnelle justifiait bien un petit discours.
- Tu crois qu'on nous offrira un verre ?
- On nous offrira plutôt un coup de masse d'armes sur le coin de la tronche.
Un homme ne peut pas vivre indéfiniment seul. Une femme rend des services.
(...) elle est petite, bien faite, avec, sous sa robe du soir, couleur de flamme, des courbes qui me font sortir les yeux de la tête.
La demoiselle du vestiaire me débarrasse de mon chapeau et Juan de sa présence.
La honte était un sentiment qu'elle n'avait encore jamais éprouvé et ça la gênait beaucoup.
- Ces dernière semaines m'ont transformée, se dit-elle. J'ai tout de la "cavette", maintenant. je m'en rend bien compte.
Elle avait beau éprouver quelque répugnance à le reconnaître, elle sentait bien qu'à voir Mel devenir de jour en jour plus affectueux à son égard, elle subissait son influence. Non seulement elle commençait à s'y habituer, mais en fait, ce genre de vie bien réglée lui plaisait. Elle avait son train-train quotidien, elle se levait à la même heure chaque matin, elle allait au travail, ça marchait bien et elle se faisait une réputation qu'elle n'aurait jamais espéré acquérir sans les conseils de Mel, sans la haute situation qu'il avait à la banque...
Mills entend le cliquetis du cran de sûreté qu'elle abaisse du pouce, il pivote sur lui-même au moment où elle braque le revolver sur lui.
- Tu ne partiras pas, Cesar, dit-elle posément.
Elle me tourne le dos. Je ne vois plus son visage mais par contre, celui de Mills s'offre à mes yeux. Son petit sourire satisfait glisse de ses traits comme un poisson glisse d'une nasse. Il reste figé, osant à peine respirer, les yeux écarquillés.
- Tu ferais mieux de ranger ce revolver, il dit dans un souffle, la bouche tordue. Un accident est vite arrivé.
- Il va y en avoir un. - Elle recule lentement vers la porte-fenêtre.
- Oh oui, Cesar, il va y avoir un accident !
C’est prodigieux, la puissance de l’argent !
il parle plutôt pour lui-même que pour moi ; je ne me donne donc pas la peine de répondre.