Jean-Claude Lamy

Livre assez intéressant pour comprendre le parcours de cet écrivain hors norme. On se laisse bien mener dans ses verves et apparitions publiques qui sont bien décrites. par contre, là où on tourne un peu en rond, c'est sur la fin de sa vie. Son "accident" est somme toute trop absurde pour être vrai ! Qui s'est jamais tué en tombant d'un vélo, sur du sable à Deauville ! C'est juste impossible. Cela mériterait une enquête. Et comme par hasard, son appartement a ensuite été retourné de fond en comble ! Un hasard ? Je ne crois pas.

Nous sommes seuls. La terre est mauvaise et ne mérite pas que l'on s’intéresse à elle.



Melancholia est le récit d’un effondrement. Un monde en chute libre prenant congé de sa tapisserie cosmique dans la neurasthénie et la tristesse.



Les sourires sonnent faux, ils ne sont que les assortiments de diverses situations ne faisant que favoriser l’apparition d’une nouvelle manière d’être.



Une mélancolie de plus en plus envahissante, même si ses heures sont comptées suite à l’apparition d’un mastodonte surgissant de nulle part amplifiant dans les télescopes sa rondeur presque à vue.



La déconfiture d’un environnement indigeste et programmé incapable de ressentir dans son plus simple appareil un évènementiel uniquement reproduit que par son fantasme.



Microcosme et champ du cygne d’un naufrage planétaire, dont les derniers instants ne sont qu’un jeu de rôles composé de règlements de comptes, de caprices, d’immaturité et de dépression, linceul d’une surface ayant annihilée au fil de son histoire tout son naturel.



Néanmoins encore capable de conquérir sa rédemption en assumant son destin dans une sérénité enfin retrouvée.



Melancholia Lars von Trier 2011.

En cette période où l'on célèbre les 100 ans de la mort de Georges Brassens, il est utile et agréable de lire cet ouvrage nourri d’anecdotes, ponctué de passages d’interwiews, d’extraits de chansons, qui fait pénétrer le lecteur dans le quotidien du chanteur et de sa bande d’amis .

Un ouvrage qui propose un parcours biographique de la vie de Brassens avec comme axe d’étude le rapport du chanteur avec la religion .



Il se présentait dans sa chanson La messe au pendu comme un « anticlérical fanatique, gros mangeur d’ecclésiastiques »; certains bienpensants voyaient même en lui une sorte d’antéchrist, mais quels liens Brassens entretenait-il avec les valeurs de la foi religieuse, avec les représentants du clergé, ou d’une manière plus large avec ceux qui voyaient dans l’engagement une nouvelle forme de religion ? Quelle place la mort avait-elle dans ses interrogations ?



L'ouvrage nous révèle notamment que le libertaire compagnon de route des anarchistes était fidèle dans son quotidien à des valeurs chrétiennes d’amour du prochain, de bonté, de générosité, faisant profiter de ses largesses nombre d’amis dans le besoin .



Profitons aussi de cet anniversaire pour réécouter ses chansons ! Elles n'ont pas pris une ride !

Tout d’abord je remercie Babelio et les éditions l’Archipel pour ce bouquin reçu dans le cadre des masses critiques.

Je suis partie à la découverte des lieux où Georges Brassens a vécu, de son histoire, accompagnée de photos de lui, avec ses amis, ses amours...

Il a toujours fait partie de ma vie, car mes parents étaient fans.

Certains titres intemporels ont accompagné ma vie, même s’il est mort alors que j’étais jeune. Je l’ai redécouvert plus tard, une envie d’en écouter plus. J’ai alors aimé des titres moins connus.

Il fait partie de ces artistes inclassables, qui ne se démoderont jamais.

Ce livre m’a apprit plein de choses sur cet homme, avec qui il a travaillé, vécu, qui il était, au fond...

C’est un livre plein de tendresse.

Sur un homme simple, mais libre.

J’ai aimé ce livre !

Un troubadour comme ami.



Plus qu'une biographie, ce sont plutôt des petites touches de vie que ce portrait de Georges Brassens. Une sorte de pèlerinage sur les lieux qui ont compté pour le chanteur mais aussi un retour sur les rencontres importantes qui ont déterminé son parcours.



Jean-Claude Lamy, en parcourant la vie de Brassens, nous livre de très nombreuses anecdotes dont celle, incroyable, ou Brassens et Brel habitèrent un temps le même immeuble et furent voisins de palier. On découvre les engagements de cet homme solitaire un peu anarchiste, menant de nombreux combats discrètement, à son image de timide mais néanmoins si généreux.



Ce livre fait revivre aussi de très nombreux artistes et poètes aujourd'hui oubliés qui écumaient avec Brassens les cabarets parisiens de ces années 50.



De nombreuses et belles photographies inédites qui donnent à voir un Brassens plutôt " intime ", illustrent cet ouvrage accompagné également d'un disque de dix chansons rares enregistrées par le chanteur dans son studio personnel.



Un très beau livre, donc, qui donne envie de redécouvrir ce poète dont on aurait bien aimé être l'ami.



Merci à Babélio ainsi qu'aux éditions " l'Archipel " pour cet agréable moment de lecture.

Je remercie Babelio ainsi que les Éditions de l'Archipel pour cette lecture passionnante.

Tout d’abord, ce livre se feuillette comme un album photos de famille, avec des clichés connus et d’autres inédits. Ces photos nous font entrer de plain-pied dans la vie de ce grand poète. On y découvre un Brassens heureux, entouré de ses amis. Tout débute à Sète, ville natale du poète et sur les bords de la Méditerranée pour continuer dans tous ces lieux où il a vécu. Bien sûr, la maison de Jeanne impasse Florimont, revient souvent car c’était la maison du bonheur pour Georges, mais il y a aussi Paris ou Crespières. Au côté de ces photos sans chichis et débordantes de vitalité sur lesquelles il pose avec ses amis et les femmes de sa vie, on trouve des clichés de scènes, de plateaux télé ou bien de dédicaces. Il est parfois pris aux côtés de gens célèbres comme Johnny avec ou bien Raymond Devos, mais toujours on retrouve le Brassens modeste et tellement humain.

Le témoignage de Jean-Claude Lamy nous révèle de nombreuses anecdotes et nous brosse le portrait d’un homme pudique et modeste, fidèle en amitié, un amoureux des chats mais aussi un artisan du verbe et un travailleur acharné.



Ce livre est un vrai bonheur pour tous les amoureux de Brassens dont je suis et pour ceux qui veulent découvrir l’homme derrière la célébrité. Cette belle découverte se prolonge avec un CD avec des enregistrements d’archives et quelques raretés : une pépite.

En forme d'énigme qui montre sans dévoiler, un portrait éclaté façon puzzle de Sagan plaisant à lire, qui nous plonge dans des années lointaines de fêtes, de voyages, de rencontres multiples dans les boites de nuit ou les dîners en ville, de l'Avenue Foch ou de Klosters, en passant par la rue d'Alésia et la Ponche, avec tout ceux qui ont fait l'intelligentsia des lettres, entre autre, des années 50 à 80. Telle est et restera Sagan grâce à la touche subtile de Jean Claude Lamy.

Biographie fort intéressante qui m'a fait voyager dans le temps, moi une inconditionnelle de Brassens.



"L'ostrogoth avec une tête de bandit calabrais était un homme de bien".



Il en a côtoyé des personnalités et des gens simples !



Tellement de noms devenus par la suite des "gens connus", et il en fallu du temps pour certains. Gens de la chanson, du théâtre, du cinéma et d'autres arts (poètes, sculpteurs ....).



Avec son ami Raymond Devos il bavardait "Aux Trois Baudets" - Parler du vent et du silence, suffisait à leur bonheur.

Brassens/Devos transformés en duettistes pour le seul plaisir d'échanger des mots et de sentir vibrer une fraternité d'âme.



Que d'échanges, que de rencontres, que d'amitiés aussi.



Que d'évènements regroupés dans ce livre et des anecdotes à foison, qui font revivre une multitude de noms aujourd'hui disparus, pour certains oubliés, qui ont fait les beaux jours d'une "belle époque".



"La rédaction de ce livre, 40 ans après le rendez-vous avec Georges Brassens à l'été 1964, m'a permis de mesurer la chance que j'avais eue de bavarder longuement avec le poète qui marqua ma jeunesse comme Rimbaud, Verlaine et Baudelaire ont éclairé mon adolescence." (J.C. LAMY)

Jean-Claude Lamy, longtemps journaliste à France-Soir, auteur de nombreuses biographies (Pierre Lazareff, Françoise Sagan,…) nous propose son 3è livre sur Brassens.

Ses nombreuses années passées à France-Soir lui ont permis de rencontrer beaucoup d'artistes et en particulier Brassens ainsi que beaucoup de ses proches, ce qui nous vaut à l'occasion du centenaire de sa naissance ce superbe album.

Agrémenté de photos inédites, et accompagné d'un CD de chansons rarement entendues, il nous balade au gré des différents lieux habités par le chanteur dans les grandes étapes de ses 60 ans d'existence.

De son enfance sur les bords de la Méditerranée à sa découverte de la poésie, on découvre un homme fidèle et généreux en amitié et surtout un passionné des mots et du travail bien fait en véritable artisan de la chanson.

C'est un vrai bonheur de lecture pour tous les amoureux et les admirateurs du poète sétois ou « le gros» comme l'appelait son ami René Fallet.



Merci Babelio / Masse critique

Je remercie les organisateurs de "Masse critique" ainsi que les Editions de l'Archipel pour cet envoi. J'ai ressenti en déballant ce beau livre, la même émotion qu'il y a tant d'années, lorsque j'ai rencontré Georges Brassens à la suite d'un concert dans la salle de cinéma d'une petite ville de province ! Admiratrice timide et muette, j'ai recueilli sa signature sous son regard d'ourson timide, pour ensuite retrouver mes amis, qui pendant ce temps là buvaient un pot avec Roger Riffard et Pia Colombo, (première partie du spectacle)… qui s'en souvient !?

En épluchant les photos et en revisitant la carrière de Georges Brassens avec l'aide de Jean-Claude Lamy, j'ai passé de bons moments ! Car il n'est pas qu'un simple recueil de photos, c'est aussi le témoignage de ses plus proches amis. Ils font revivre le poète du début jusqu'à ses dernières années.

A conseiller aux inconditionnels admirateurs dont je fais partie, mais également à faire découvrir aux plus jeunes.

Cet album est accompagné d'un CD inédit de chansons plus ou moins connues et interprétées en studio avec des copains. Une façon agréable de pénétrer dans une ambiance fraternelle qui pourrait paraître désuète mais me semble plutôt rassurante.

Georges Brassens étant l'un des monuments incontournables de la chanson française, les ouvrages qui lui sont consacrés ne manquent pas, ce qui fait que la première réaction que l'on peut avoir en ouvrant "Auprès de ses arbres" est de se demander ce qu'il peut apporter à la conséquente bibliographie Brassens. Le parti pris de l'auteur est cette fois ci de raconter Brassens ( du moins en partie) à travers l'évocation des lieux où il vécut, de Sète dont il était originaire au petit village de l'Hérault où il termina ses jours à seulement soixante ans, en passant par la mythique maison de Jeanne à Paris, impasse Florimont où il peaufina pendant quelques années ses premières chansons. Cette fort agréable balade, enrichie qui plus est de photos rares ou même inédites, est une manière originale d'appréhender l'homme et de (re)découvrir une oeuvre immense qui se refuse à prendre la moindre ride. Si ce bel ouvrage s'adresse avant tout aux inconditionnels, il peut également être une introduction à l'univers du bonhomme. Un CD de raretés souvent savoureuses achève d'en faire un objet hautement recommandable.

Zoom sur l'album Brassens auprès de ses arbres, écrit par Jean-Claude Lamy.



Entre le public et Georges, un courant de sympathie s'est établi aussitôt.



Ce troubadour des temps modernes est né à Sète le 22 octobre 1921.



Le revoilà parmi nous en amont du centenaire de sa naissance. Jean-Claude Lamy, l'un de ses meilleurs biographes, a remonté le temps au fil des pages de cet album du souvenir. Chacun des lieux où vécut Brassens est revisité : un pèlerinage sur les chemins d'un artiste qui était heureux auprès de son arbre, de Sète à Saint-Gély-du-Fesc, en passant par Paris.



A travers les mots de Jean Claude Lamy et les belles photos de ce livre, on est ravis de découvrir à quel point l'homme et l'artiste semblaient ne faire qu'une seule et même personne. Dans ce livre de Lamy, fin connaisseur de l'oeuvre du grand Georges on retrouve un peu de tout ce qui faisait que l'homme était simple, modeste mais singulier en meme temps



Avec cet ouvrage est offert un CD de chansons rares, absentes de l'intégrale de l’œuvre en onze CD, ou issues des archives de l’artiste.



Ce CD rassemble dix chansons rares, issues des archives sonores Universal Music, d’enregistrements réalisés par des amis ou effectués par Brassens lui-même dans son studio est offert avec cet album.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Étant une inconditionnelle d'Hervé Bazin, j'ai parcouru avec grand plaisir cette conversation à bâtons rompus avec l'écrivain, que j'aurais beaucoup aimé suivre de son vivant. Malheureusement, on ne m'a pas fait lire Vipère au poing au collège ou au lycée et quel dommage ! Avec en bonus, quelques lettres reçues de personnages aussi imposants que le Général de Gaulle, Camus, Aragon, Giono ou encore Troyat. Bref, un petit bonheur.

* "La découverte du cinéma date très exactement du jour où Louis Lumière dresse sa caméra devant l'usine de son père, invente et cadre son image, ajoute quelques éléments au groupe des ouvriers dont le travail va bientôt s'achever, afin de l'animer sans en briser le naturel, et filme "Sortie d'usine". Ce premier tournage a lieu le 19 mars 1895. "



* "Notre invention n'est pas à vendre. elle peut être exploitée quelque temps comme une curiosité scientifique : en dehors de cela, elle n'a aucun avenir." Quand Antoine Lumière, l'industriel photographe lyonnais, père des deux inventeurs Auguste et Louis, s'adresse ainsi à Georges Méliès, croit-il réellement à ce qu'il dit ou cherche-t-il à se débarrasser d'un acheteur trop clairvoyant ?"



Ce superbe livre retrace l'histoire du 7e art de ses origines jusqu'à nos jours. On comprend mieux comment l'univers enchanté du cinéma se fait l'écho du talent et de l'imagination de ses protagonistes et se nourrit de chaque époque.



Le 7e art abordé sous toutes ses facettes. Très complet, très vivant, très illustré !

Cette biographie de Gaston Leroux (1868/1927), s'attache surtout aux aspects professionnels de la vie de l'auteur des aventures de Rouletabille, ce reporter/détective dont Hergé se serait inspiré pour créer Tintin.



Lui-même reporter, Leroux laissera une oeuvre relativement importante, avec outre Rouletabille et Chéri-Bibi, des romans tels que La poupée sanglante ou Balaoo, ainsi que des nouvelles fantastiques ou "d'épouvante".



La partie biographique de l'ouvrage, assez courte (environ 80 pages) est complétée par six "histoires épouvantables", qui démontrent le talent et l'imagination de l'auteur.



"Gaston Leroux ou le vrai Rouletabille", remet cet écrivain à sa juste place parmi les auteurs de littérature de genre du début de vingtième siècle, période riche en feuilletons restés emblématiques, comme Fantômas de Souvestre et Allain principaux "concurrents" de L'auteur du "Fantôme de l'opéra".

Si un jour, la mort venait à vous, comment cela se passera t-il pour vous? Pour vos proches? Une question que peu de personnes se posent à moins de travailler dans la santé où la mort est un invité quotidien. Que se passerait-il si quelqu'un venait vous annoncer votre mort alors que vous vous portez comme un charme? C'est ce qui se passe pour l'auteur qui apprend qu'il est bel et bien mort. Doit-il en rire ou en pleurer?

Eh oui, il est parfois dur d'être un mort-vivant. Non, pas comme dans les films d'horreur. Juste une réalité. Ma première mort raconte l'histoire d'une amitié. D'une très longue et très belle amitié entre deux homonymes. Une amitié basée sur l'humour, la culture. Deux hommes très cultivés qui s'amusent à parler disparition avec beaucoup d'humour. Puis la vie suit son cours et la faucheuse est au rendez-vous. Qui des deux homonymes est réellement mort? A quelle famille présenter ses condoléances?

Ma première mort ressemble à un vaudeville. Un rendez-vous manqué avec la grande faucheuse. Les dialogues sont truculents. Les deux amis s'en donnent à cœur joie. Nous sommes pris dans un histoire qui rappelle "en attendant Godot". Un humour décapant et fin. Cette non-mort est joliment racontée et c'est tout à l'honneur de l'auteur qui nous régale.

Nous avons tous quelque chose de Coluche en nous et l’homme dégage toujours une sympathie que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Plutôt que de dresser une énième biographie à la gloire d’un mec qui a fait se marrer la moitié de la francophonie, Jean-Claude Lamy et Philippe Lorin sont partis de documents divers pour replacer l’artiste dans son quotidien d’homme, d’humoriste et de citoyen. On le sait, Coluche, ce n’est pas que des blagues sur les Belges, une dizaine de prestations géniales dans des films qui doivent beaucoup à son talent et les Restos du Cœur. Chaque page est illustrée d’une magnifique aquarelle de Philippe Lorin et la prose de Jean-Claude Lamy ne vise pas l’apologie du bonhomme. Se contentant de relater une époque, de relayer des faits et de réveiller la nostalgie, ce gros livre entend nous rappeler que le gugusse était certes grossier, mais jamais vulgaire et que, surtout, il avait le cœur sur la main. Depuis sa disparition, les Restos distribuent plusieurs dizaines de milliers de repas annuels. Que serait devenue son œuvre sans l’irruption soudaine de ce « putain de camion », qui a mis un terme à l’existence du plus sympathique de tous les enfoirés ?

Les homonymies peuvent jouer des tours à qui se trouve enferré dans les méandres de la confusion. Ainsi, Jean-Claude Lamy découvre avec consternation qu’il a été inhumé en l’église Notre-Dame des Champs à Montmartre. Enfin, pas lui ! Quelqu’un qui porte le même prénom et le même nom que le sien. De surcroît, un ami de longue date, également écrivain et béotien. « Ma première mort » devient pour l’auteur l’opportunité de jouer avec les ressemblances, de se gausser de la mort et de rire de l’absurdité d’un système qui montre ses limites. En partant d’un sujet qui tient de l’anecdote, il s’offre une récréation littéraire pour restituer avec humour et sincérité les évocations d’une amitié vive, parler de préoccupations quotidiennes et exorciser l’angoisse de son propre décès. Au fil des pages, il évoque les films et les lectures que tous deux aimaient. Si la nostalgie reste palpable, elle n’est en aucun cas synonyme de tristesse. Les bons moments vécus le valaient bien et rien de pourrait venir les débaucher dans la valse des souvenirs. Ancien responsable de la rubrique littéraire de France-Soir, chroniqueur au Figaro et critique pour le Midi-Libre, Jean-Claude Lamy est également un écrivain de fond, multipliant les ouvrages en alignant tous les genres, à la fois romancier et biographe.

Voici une biographie très intéressante de l'un des plus grands champions cyclistes français du siècle dernier, de son enfance très modeste dans le Limousin à ses grands succès dans les plus grandes courses cyclistes européennes.



La biographie est certes, très riche en détails divers sur les courses, mais elle en contient tellement que le néophyte, qui ne suit pas forcément les courses cyclistes, peut se perdre dans lesdits détails.



Heureusement, certains passages s'intéressent davantage à l'homme qu'est Poulidor, à son caractère, sa modestie, ses rivalités, son attitude face aux victoires et aux défaites, tout ceci justifiant qu'il soit devenu une légende du cyclisme français.



À recommander aux fans de cyclisme en général et de Poulidor en particulier.

Recueil peu réussi. D'un part, on passe rapidement hors du sujet de la ville vers les mœurs et personnages californiens (la génération Beat, George Lucas etc.), mais surtout la qualité des textes est faible ; ceux-ci sont fonctionnels et descriptifs sans vraiment de qualité littéraire.