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Critiques de Jean-David Morvan (1926)
Ravage, tome 1 (BD)

La fidélité au roman de Barjavel est peut être un point faible, même si la partie graphique est une réussite !

Du coup, à part l'introduction, qui est à la fin du texte original, pas vraiment de surprise. Si tout de même : le scenariste donne une explication au blackout total.

Ça fonctionne comme une bonne adaptation au cinéma.

Quelques trucs assez drôles : les velibs parisiens sont déjà démodés....
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Sillage, Tome 1 : A feu et à cendres

Premier opus de la série il s'agit pour sa majesté, chef aussi bête que méchant et jaloux de son pouvoir de s'emparer de l'insaisissable Nävis, jeune humaine, naufragée de l'espace vivant dans une forêt vierge et espèce inconnue des êtres de Sillage afin de posséder pour lui seul cette planète Bien qu'elle lui paraisse trop froide. Cette inversion fait tout le sel de la série. Ça bouge beaucoup, et même si le scénario n'a pas d'autre originalité et se permet beaucoup de facilités, le dessin est très dynamique et la couleur vive. La fin est une belle surprise.

Les objets et les êtres ou pseudo-êtres sont le fruit d'une belle imagination !

C'est plaisant à lire, mais l'ayant lu il y a quelques années j'ai été un peu déçu...
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Hercule, tome 1 : Le sang de Némée

Mes premières impressions à l'ouverture de cette bd ont été "magnifique" et "claustro phobique".

Magnifique parce que je kiffe carrément la mise en scène version sf, des 12 travaux d'hercule, et parce que les graphismes de Looky et Olivier Thill sont juste époustouflants. ils sentent la ferraille, la sueur, le sang, l'huile et la mort. D'ailleurs on ne s'y trompe pas, le choix de la palette graphique est orienté vers les teintes grises, bleues métalliques sombres. Ça sent la saleté et le froid du métal comme de l'espace et seul la couleur rouge est bien marquée et mise en valeur dans cette bd. L'atmosphère y est pesante, stressante, renfermée, étouffante et renforcée par la foultitude détails qui ornent chaque planche, chaque case. Chaque dessin est abondamment chargé. Les gros plans d'hercule sont simplement magnifiques et le transfigurent dans sa légende ( au passage la couverture est superbe et donne le ton...!), nous rappelant qu'il a été le plus grand héros de la mythologie, nous rappelant la grandeur de ses exploits.

Claustro phobique, parce qu'au delà des décors qui nous enferment, le lecteur et le héros, dans un espace confiné ( même les vues extérieures ne suffisent pas à insuffler un minimum d'oxygène au récit), c'est bien le personnage lui même, Hercule, prisonnier de sa culpabilité, de sa douleur, du crime qu'il a commis et qui l'a déjà tué de l'intérieur, qui rend le récit claustro phobique. On a l'impression de ne pas pouvoir sortir des tourments du demi dieu tellement ceux ci le hantent. Pourtant une vague lueur d'espoir réside dans sa résignation à vouloir expier ses crimes dans l'espoir d'y trouver une forme de repos. C'est cet espoir qui le fait avancer, qui guide ses pas et sa main, et qui lui fait accepter les célèbres missions ( travaux) bien connues.

Mais cette bd n'aurait été que superflue si elle s'était contenter de ressasser ces fameux 12 travaux. Jean David Morvan les inscrit ( le personnage, sa légende, ses travaux) dans un contexte plus vaste, dont on ne sait que très peu de choses finalement. C'est d'ailleurs le principal reproche que je ferais à ce premier tome, ça va (trop!) vite, on ne sait rien d'Hercule et de son environnement ( si ce n'est les raisons qui l'amènent à remplir les dits travaux) mais on espère vivement que tout cela sera abondamment développé par la suite( après tout 12 travaux= au moins 12 tomes...!).

Je ne sais si c'est valorisant ou non pour ce premier tome, mais dans tous les cas, ça donne sacrément envie de lire la suite, d'autant que la caractérisation du personnage principal me rappelle par bien des points un personnage de cinéma que j'aime beaucoup, en moins sauvage et animal, j'ai nommé Riddick.
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Sillage, Tome 10 : Retour de flammes

Ce tome est légèrement moins intéressant que les précédents et on pourra être déçu parce qu'il promet sans s'y tenir. En effet, la perspective de voir Nävis retourner sur sa planète d'origine permettait au lectrices et lecteurs d'espérer, après tant de numéros, quelques révélations sur ses origines. Au lieu de cela, nous apprenons effectivement quelque détails de son enfance, mais le sujet n'est pas suffisamment développé pour présenter un quelconque intérêt autre que le fait que Nävis avait en fait oublié une bonne partie de son passé. Le résultat n'est pas à la hauteur des espoirs.

Néanmoins, on passe un bon moment de lecture si on raccroche à l'autre personnage du moment, Heillig, qui après être libéré par Nävis de sa condition très particulière, doit retourner vivre auprès des siens, qui d'un côté lui ont érigé une statue à son effigie en mémoire de ce qu'il a fait pour son peuple, et d'un autre, tenter de reprendre une vie de couple avec sa femme qui l'avait bel et bien enterré au point de ne plus pouvoir avoir d'enfants avec lui. Le choc psychologique est, on le comprendra, légèrement violent pour lui qui doit se retrouver dans un monde auquel il n'appartient plus, lui qui vit ici un déracinement profond et sans doute irrémédiable.
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Sillage, Tome 2 : Collection privée

Je continue à découvrir l'univers de Sillage avec ce second tome, et plus largement l'oeuvre de jean David Morvan.

Ce second tome prend la suite du premier, nous retrouvons une héroïne qui a un peu grandit mais reste tout de même pleurnicharde. L'évolution n'est pas probante mais c'est sans doute pour mieux garder le public.

Ce que je peux dire, c'est que c'est foisonnant d'idées, à la fois graphiques mais aussi scénaristiques. Les dessins sont magnifiques et Philippe Buchet aux commandes fait preuve d'une imagination débordante pour créer cet univers si particulier, que ce soit dans les races présentes, les décors, les vaisseaux, les tenues des personnages, les environnements.

Le scénario lui met l'accent sur Navis puisqu'elle est la cible d'un "collectionneur" un peu particulier dont les méthodes et la personnalité auraient valu d'être explorées plus avant. Sa position de victime montre l'importance de sa place dans cet univers, le fait que Navis soit la seule représentante connue de l'espère humaine.

Au final, un tome plutôt bon qui se laisse lire et qui attire le troisième...
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Irena, tome 3 : Varso-vie

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le sujet de cette série : elle relate certains pans de la vie d’Irena Sendlerowa, résistante et militante polonaise qui a sorti du ghetto de Varsovie un grand nombre d’enfants juifs. Une héroïne dont on n’entend jamais parler.



J’ai relu les deux précédents (que je n’avais pas chroniqués parce que je ne peux pas quand même pas parler de tout ce que je lis…) pour me les remettre en mémoire avant d’enchaîner avec ce troisième tome et je m’aperçois, à peine ma lecture terminée, que le quatrième tome est sorti (le 6 mars 2019) mais que ma bibliothèque ne l’a pas encore !



Bref !



Ce troisième tome est un peu différent des autres, il ne décrit plus le ghetto de Varsovie, mais oscille entre plusieurs époques et entre plusieurs personnages. Cette fois nous entendons la voix d’une petite fille sauvée par Irena, elle est en Israël et raconte son histoire à sa fille.



Cet album remet en mémoire l’épisode de l’Exodus en 1947 et nous explique de quelle manière Irena est sortie des griffes de la Gestapo.



Ce troisième tome est moins haletant que les deux autres, la narration est également plus éclatée (trop ?), on peut s’y perdre et dans les époques, et dans le contenu. Mais il m’a intéressée, pour le côté historique (même s’il aurait mérité un peu plus de développement). En revanche, les passages avec les fantômes des morts du ghetto m’ont paru un peu longuets et pas indispensables.



Le trait rond et les bouilles des personnages permettent d’atténuer la dureté du propos. Le dessin est toujours aussi attrayant. Ce tome est plus coloré, notamment toutes les scènes se situant en 2000 en Israël. Mais les scènes de torture ou se déroulant à la Gestapo sont malgré tout difficilement soutenables.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Ronces, tome 1 : Racines électriques

Étrange que ce premier tome, je le découvre avec circonspection. Nous sommes plongé au coeur d'un monde très steampunk, mais sur lequel règne une atmosphère sombre, morose, morne, triste et l'on suit les pas d'un géant venu de la campagne qui découvre la ville. Celui ci ne parle pas, il ne fait que suivre son instinct, et semble chercher ou être attiré par quelque chose.

La violence et le meurtre suit ses pas. Au fil du récit, on découvre qu'il est le meurtrier au premier degré de plusieurs personnes, en fait de toutes celles qu'il croise, mais nous n'en comprenons pas les motifs. Tous sont commis de manière horrible, le géant semble doté d'une force surhumaine. Son silence rend encore plus inquiétantes ses actions et son mobile. Rien n'est clair, le lecteur ne peut se contenter que de suivre ce qui se déroule. l'on découvre également un enquêteur qui se retrouve rapidement lié à l'affaire. Celui ci ne ressemble en rien à l'image du policier fort. Bien au contraire, un aparté nous montre sa vie quotidienne qui es loin d'être rose, entre son fils violent, cruel et tyrannique, et son épouse absente et dominatrice.

Pour le moment, rien ne nous dit ce qu'il en est, mais l'auteur semble placer en opposition la nature bienveillante, incarnée par le géant, et la technologie, l'industrie et les machines ,incarnée par la ville et ses habitants....

La suite nous en dira certainement plus...
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Naja, tome 1

J'ai été très intéressé immédiatement par ce premier tome, par la froideur qui s'en dégage à l'image du personnage principale, Naja. En premier lieu, celle ci porte le nom d'un serpent, animal de sang froid, elle a les cheveux bleus ( couleur froide) et ne s'exprime jamais, ou très rarement ( uniquement dans dernier tiers du récit et avec seulement quelques mots) avec des mots. Sa peau est d'une blancheur cadavérique, tout laisse penser à une morte ambulante. C'est comme si Naja était déjà morte, et d'ailleurs, le narrateur insiste bien sur le fait qu'elle fut une autre avant, et qu'elle est désormais Naja, tueuse impitoyable. C'est là une véritable machine à tuer. On la croirait dépourvue d'âme tant ses gestes et ses actions sont exécutés de manière mécanique, hyper contrôlée. Et pour couronner le tout, elle souffre d'une étrange maladie qui l'empêche de ressentir la douleur, et pourtant elle souffre intérieurement de cette absence de sensation.

En second lieu, c'est le graphisme qui donne toute sa froideur au récit, d'une part par le trait mais aussi par les ambiances. Les deux premiers tiers du récit se passent de dialogues, tout est dans les cases, les gestes, les mouvements, les regards, les expressions de visage. le fait que ce soit le narrateur qui présente naja créé une certaine distance entre elle et le lecteur ajoutant ainsi à sa froideur, et à sa dangerosité. Pourtant, on la sent fragile, survivante d'une catastrophe qui l'a marquée, changée à tout jamais, un événement traumatisant qui a fait d'elle la Naja qu'elle a choisi de devenir.

C'est fort, c'est émouvant, autant par les mots que par l'absence de mots, autant par les graphismes que par ce qu'ils suggèrent. C'est plutôt prometteur pour une série destinée à ne pas durer éternellement.
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Sept, tome 6 : Sept Yakuzas

Une plongée bien dépaysante dans le monde des yakuzas, "mafia" japonaise, à cause ou grâce entre autre au vocabulaire utilisé qui oblige à avoir fréquemment recours au lexique en fin de bd.

Un scénario assez prévisible mais le développement se déroule sans perdre le lecteur, en donnant au fur et à mesure les clés pour comprendre chacun des protagonistes. Les dessins et la mise en image ne sont pas toujours ma tasse de saké mais collent bien à l'histoire.
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Sillage - Intégrale, tome 2

Salut les Babelionautes

Dans ma PAL pour le Challenge SFFF 2019 il y a tous les tomes de cette Saga au titre générique Sillage.

je viens de terminer le tome deux de l'intégrale qui contient les épisodes 4 à 6 des Aventures spatiale de Navis, jeune humaine, seule rescapée du crash d'un vaisseau colonisateur.

c'est sympa comme histoire mais vu le nombre de tomes cela me fait penser a une série télé ou vous ne voyez jamais le mot fin.

Je ne suis pas trop BD et avec cette Saga je comprend pourquoi, les missions s’enchaînent mais sont trop courte pour moi, je vais donc arrêter de la lire.

Si vous avez des titres a me conseiller avec une Histoire qui tienne la comparaison avec la Saga Honor Harrington je suis preneur.

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Sillage - Intégrale, tome 1

Sillage est un modèle du genre pour la BD de science fiction ! l'humour, l'imagination, le dessin et la couleur sont une réussite. Les scénarios sont un peu alambiqués, et la lecture nécessite quelques retours arrières pour relier les évènements, les personnages et leurs rencontres . Mais ça reste un plaisir à lire et la petite Nävis est aussi attachante que douée pour désorganiser la colonie, et mener sa vie comme elle l'entend…

C'est à la fois plein d'émotions et très beau, je n'ai pas lu la totalité des volumes dans l'ordre (sauf les 3 premiers) mais je me suis juré de reprendre la lecture de la totalité.
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L'homme qui rit, tome 1 : La mer et la nuit

Je me faisais une joie de découvrir cette adaptation sous forme de BD de L'homme qui rit de Victor Hugo alors que je ne connaissais que de nom ce classique.

J'avais eu l'occasion de découvrir le travail de Jean-David Morvan dans Irena et j'avais beaucoup apprécié, aussi je pensais éprouver le même plaisir avec cette BD.

Je n'avais pas vu en l'achetant que cette BD était en plusieurs tomes et que ce n'était que le premier, donc surprise un peu décevante de ce côté là.

J'avoue avoir été très déçue car cette bande dessinée m'a paru bien hermétique, j'ai eu du mal à la comprendre et il a fallu que je cherche un résumé de l'œuvre originale et encore, entre cette adaptation et le classique, je n'ai pas retrouvé beaucoup de points communs.

Quant au texte en lui-même, lui aussi est difficile à comprendre, les "compracheros" (voleurs d'enfants) parlent un mélange d'anglais, d'espagnol et de français. Les planches elles, sont réalisées dans des couleurs très sombres et je n'ai pas été séduite non plus par le graphisme.

Bref, je n'emprunterai pas les deux autres tomes de cette série qui ne m'a pas convaincue, à mon grand regret.
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Les Aventures de Tom Sawyer - Intégrale

Orphelin, Tom vit avec son frère Sid chez tante Polly. Nous sommes dans le sud des États-Unis, au XIXe siècle, et le Mississippi étire son cour langoureux sous le soleil de la petite ville où habite Tom. Celui-ci résiste d'ailleurs très mal à la tentation d'une baignade, surtout lorsqu'elle lui évite d'aller à l'école. Alors, bien malgré elle, tante Polly est obligée de corriger le garnement qui n'en fait qu'à sa tête, et éventuellement selon son cœur, car Tom est depuis peu amoureux de la blonde Becky. Mais les aventures de Tom le conduisent parfois là où il ne devrait pas aller : une nuit, il est témoin d'un meurtre perpétré par le redoutable Joe l'Indien.



L'avis d'Aurélie, 17 ans : Fidèle à la version originale, cette BD, grâce à ses illustrations, nous plonge dans l'esprit des rives du Mississippi. De plus, cette adaptation incitera les plus jeunes à découvrir l'œuvre de Marc Twain.



L'avis de la rédaction : Les aventures de Tom se prêtent particulièrement bien à une adaptation en bande dessinée, comme autant de sketchs qui, pourtant, trouvent leur continuité dans la personnalité affirmée du héros, et laissent présager une suite haute en couleur, et en saveur.
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Sillage, Tome 5 : J.V.J...

Je poursuis mon avancée dans Sillage, avec déjà le cinquième tome! Et qui dit nouveau tome, dit nouvel univers et nouvelle intrigue!



#Spoilers

Nouveau dépaysement, j'ai mis un peu de temps à me mettre dans l'histoire car elle débute avec un petit groupe d'extraterrestres très rancuniers envers le gouvernement de Sillage.

Ensuite, j'ai pu retrouver Nävis, notre héroïne qui était à une exposition centrée sur elle, sur son ancien vaisseau "humain" (vu dans le tome 1), ouvert au grand public pour qu'ils découvrent une partie de "l'Humanité" ou du moins pour la comprendre un peu mieux. Il y a beaucoup de monde, l'expo est un succès, et le discours de bienvenue n'est déclaré que par... ce cher Consul Akatsukau! Qui avait tenté d'abuser d'elle dans le tome 2! Et donc quelqu'un qu'elle ne porte pas dans son cœur!

Entretemps, un attentat a lieu, un "homme" se suicide par explosion pour faire réagir Sillage à cause des très mauvaises conditions de vie de son peuple; le précepteur de Nävis va être grièvement blessé et la jeune fille va être dans tous ses états en rentrant chez elle. Et comble du malheur, elle est prise en otage ainsi que Snivel par le groupe de Ftonoss, un peuple aperçu au début du tome. Elle va leur faire comprendre dès le début qu'elle est de leur côté, qu'elle comprend leur but, leur douleur mais ses paroles ne changent rien et elle doit alors employer la manière forte pour tenter de se sortir de là mais ils sont bien trop nombreux et armés.

Le gouvernement de Sillage (La Constituante) est alors alerté et ils vont être contactés par les "terroristes" qui ont bien sûr des conditions si Sillage veut que Nävis survive. Ils veulent un médicament contre une maladie mortelle qui touche leur peuple plus que tous les autres. Évidemment, Sillage ne peut se permettre de perdre un élément si précieux, une recrue privilégiée, la seule de sa race. C'est l'effervescence au sein du Conseil (je me suis même crue en plein Star Wars pendant les grands débats!).

Nävis tente une sortie au terme de l'ultimatum, elle est pourchassée dans la jungle et l'un de ses amis (aperçu dans le tome 4), accompagné de soldats arrivent à la rescousse. Deux Ftonoss sont arrêtés, le chef est en fuite.

Nävis va se rendre compte que son chez elle est complètement pulvérisé, on dirait qu'une tornade est passée et malheureusement, Snivel sera parmi les décombres, détruit (même s'il ne l'est pas complètement, son "esprit", sa mémoire centrale est toujours là...)

La Constituante ne tient pas à aider ce peuple mourant qui vit dans la misère la plus totale. Et pourquoi? Parce que ça leur coûterait beaucoup trop financièrement parlant (évidemment!). Nävis est révoltée et part en douce pour rejoindre les bidons-ville pour voir de ses propres yeux ce qu'il en est réellement. Cela lui soulève le coeur et elle souhaite aider le chef fugitif qui ne voulait que sauver les siens, les aider tous même. Mais lui, est condamné, c'était inévitable, elle ne peut rien pour lui, pour eux... pour le moment.



Niveau planches, c'est encore très particulier et vraiment très bien; je ne cesse d'être éblouie par le choix des couleurs dans cette BD.

La vision des choses de Nävis a changé, je l'ai senti mûrir d'un coup. Elle est plus réfléchie, elle comprend enfin que tout n'est pas tout rose, qu'il y a énormément d'injustices, de misère au sein du convoi Sillage. Elle apporte un peu de fraîcheur, un vent de révolte car elle est capable de compassion, de ressentir des émotions en tant qu'humaine, et son humanité fait qu'elle se démarque beaucoup des aliens du coup. Et elle risque, au fil des tomes, de se faire entendre encore plus...



Encore un très bon moment passé en compagnie de ma chère Nävis. C'est vraiment une BD qui me plaît de continuer. Je n'en attends jamais grand chose et je ne suis donc jamais déçue, je n'ai que des surprises!
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Sillage, Tome 4 : Le signe des démons

C'est avec plaisir que j'ai replongé dans l'univers de Sillage. Dès le début du tome, c'est le dépaysement total comme à chaque fois car, dit nouveau tome, dit nouvel arc, nouvelle mission, nouvel univers.



#Spoilers

La belle Nävis est en mission sur une nouvelle planète, en compagnie de ses amis Bobo le Migreur et de son fidèle robot Snivel caché dans la peau d'un Tigrours (rappel du premier tome: Nävis avait pour amie une Tigrours).

Nävis se bat toujours comme une diablesse, elle sauve un couple d'une attaque barbare et ces derniers l'invitent, désolés qu'elle ne puisse s'entretenir avec leur maître car il a été enlevé. Ils lui parlent des origines de leur planète et de ses habitants, des intrigues, du pouvoir d'une certaine Moréva (Monéva? je ne sais plus exactement), ancienne esclave, devenue libératrice de peuples et assoiffée de pouvoir.

De son côté, Bobo a été arrêté par Moréva au sein de la citadelle; Nävis et Snivel se mettent donc rapidement en route pour lui porter secours. En chemin, elle fait appel à plusieurs de ses amis de confiance (inconnus jusqu'à maintenant).

On a ensuite un petit retour dans le passé où l'on voit l'équipe être briefée sur la mission; en effet, une précèdente avait été envoyée sur la planète Hurumaru et n'avait plus donné signe de vie.

Nävis et les autres ont chacun pour but de retrouver un membre disparu ou à défaut, de savoir ce qu'il lui est arrivé.

Le groupe de Nävis est réuni mais très vite surpris par Moréva et ses gardes.

On apprend aussi qu'un disparu a pris parti pour Hurumaru (il ressemble à une espèce de yéti Oo) et que c'est lui qui est derrière la mort de ses compagnons d'expédition. Lorsqu'il veut revenir sur son changement de camp, Moréva prend cela comme une trahison mais malgré cela, elle se prendra une balle à sa place, balle tirée par un membre de l'équipe de Nävis (un traitre en l'ocurence).

La cité se retrouve assiégée; Nävis et Snivel repartent sur Sillage avec Béampte le yéti et Moréva pour qu'elle soit soignée tandis que les trois autres membres resteront pour aider les habitants de la cité. A eux trois, ils stoppent l'attaque des barbares.

Nävis, notre héroïne, a découvert l'auteur de la trahison, celui qui était derrière tout ce pataquès sur Hurumaru et c'est un coup terrible pour elle. L'un de ses plus proches amis l'a trahi et elle part le confronter. Ce dernier avoue avoir agit sous la contrainte, pour éviter les menaces qui pesaient sur sa petite famille.

Suite au prochain épisode!



Cette BD ne cesse de me surprendre. Il m'est impossible de savoir à l'avance de quoi ça va parler, où l'histoire va se passer... Tellement de nouveautés à chaque tome, qu'il faut s'y habituer, mais une fois qu'on est dans le bain, on s'y habitue.

C'est toujours un ravissement pour les yeux, je ne me lasse jamais de tourner les pages avec toutes ces couleurs magnifiques, vives.

Encore un bon tome avec mes personnages chouchous Nävis et Snivel!
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Sillage, tome 16 : Liés par le sang

Navis refuse toujours de travailler pour la Constituante et enchaine les petits boulots tout en ayant l'esprit occupé ailleurs. effectivement elle vient d'apprendre qu'elle a eut un fils, que celui-ci est aussi agé qu'elle, et qu'il a été élevé par son ennemi Atsukau. Ca fait beaucoup a digéré. Pendant ce temps là son arrogant de fils s'entraine pour vaincre l'espèce qui fait tant peur à son père adoptif, les Yiarhu-Kah. Des tueurs parfaits qui ne vont pas rester sans réagir quitte à tuer tout Sillage.

L'action ne laisse aucun répit; on est happé par les combats. L'intrigue en elle-même a rien d'exceptionnel mais on sent dans ce tome un tournant dans la vie de Navis. Son destin et celui de son fils se croisent mais pour le moment ils n'ont pas encore pu se parler. On se demande comment cela va finir entre ces 2 là. comment combler ce vide? Comment parler à un fils qui a son age et qui est en plus une vraie tête brulée? On ne sait même pas s'il le pourront...

Les dessins enfin sont toujours aussi bien réalisés et plaisants.
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Sillage, Tome 7 : Q.H.I.

Un tome un peu différent des autres, de part la situation de la scène qui se passe dans une prison spatiale et non sur une nouvelle planète, d'autre part il est plus violent visuellement non pas que cela m'ait dérangé, mais c'est assez impressionnant Buchet nous en met plein les yeux, superbe.

Malgré tout Morvan nous gratifie d'un nouveau thème, la fidélité en amitié, Nävis aidera son ami Rib'Wund en dépit du danger, toujours sur la piste pour démanteler le réseau du trafic de planètes.

Une surprise nous attend, un soutien inattendu pour Nävis...

Une série superbe, je suis accroc.

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Sept, tome 6 : Sept Yakuzas

Comment peut-on être victime d'une tentative de meutre à l'âge de 95 ans ?

En étant l'un des chefs les plus renommés d'un clan yakuza.

Son seul leitmotiv, à partir de ce moment, sera de se venger. Pour finaliser son objectif, il va s'allier à six criminels tous aussi atypiques les uns des autres.

BD haute en couleur avec une bonne dose de violence, un soupçon d'humour et un brin d'histoire japonaise.

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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

Il y a quelques années, j'ai lu "Retour à Birkenau" et j'avais été frappé par la spontanéité de Ginette Kolinka. Depuis, j'ai eu l'occasion de l'entendre témoigner et j'ai vraiment aimé sa simplicité et sa bonne humeur malgré ce qu'elle a vécu. Par expérience, je sais aussi que son témoignage touche fortement les jeunes.

Dans la famille Kolinka, il y a aussi le fils, qui a été plus connu que sa mère pendant longtemps puisqu'il est le batteur de Téléphone. C'est du reste avec lui que commence ce roman graphique. Durant son enfance, il se demande à quoi correspond ce numéro tatoué sur le bras de sa mère qui ne parle jamais de la déportation, "avec sa manière bien à elle de dire les choses ou de ne pas les dire."

Depuis ce temps-là, Ginette s'est rattrapée et elle dit les choses, témoignant inlassablement auprès des jeunes générations de ce qu'elle a vécu. En parallèle avec son histoire, nous la suivons avec un groupe de collégiens qui va visiter Birkenau. La narration passe ainsi du passé au présent, avec des atmosphères de coloris un peu différentes. Ginette répond à toutes les questions des jeunes, mais se contente de dire ce qu'elle a vécu, sans ajouter des souvenirs qui ne sont pas les siens.

Le livre se termine par un cahier d'une douzaine de pages où l'historien Tal Bruttmann retrace l'itinéraire de Ginette Kolinka avec des photos et des documents d'époque.

PS : je ne me rappelais plus que la famille de Ginette Kolinka avait été arrêtée à Avignon. C'est avec émotion que j'ai retrouvé son nom sur le monument des déportés du Vaucluse, avec celui de Marceline Loridan.
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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

« Sur le quai, il y avait un train de marchandises. Je pensais qu’il allait s’en aller et qu’un autre allait arriver pour nous, après. Mais non … La marchandise, c’était nous. »



Toute la cruauté d’une époque réunie dans un témoignage, celui de Ginette Kolinka, et de milliers de déportés, qui ont subi les horreurs de cette 2ème Guerre Mondiale. À travers ce récit poignant, elle nous raconte comment une partie de sa famille et elle-même, se sont retrouvés exportés à la suite d’une dénonciation.



« Notre moteur, c’était la peur. »



Le lecteur l’accompagne avec un groupe d’élèves en Pologne, où elle explique, détaille, montre, ce qu’elle et tant d’autres ont vécu durant tant années, alternant un récit passé et présent.



Ce roman graphique est un véritable devoir de mémoire, une ode à l’espoir qui s’insuffle en chacun de nous. Les dessins y sont très angoissants, montrant parfois des ombres tournoyants autour d’elle, celles des nombreuses personnes décédées dans ce camp, dépossédées de leurs corps et de leurs âmes. L’oubli ne nous est pas permis, les souvenirs gravés à tout jamais.



Elle explique que son témoignage est agrémenté uniquement de ses souvenirs, ce dont elle ne se rappelle plus, elle préfère ne pas l’évoquer par peur de l’inventer. Elle nous confie les conditions de vie au sein de ce mouroir dans lequel elle a évolué durant sept longs mois. Et ce poids sur la conscience de devoir vivre avec cette terrible trahison, d’avoir, sans le savoir, envoyé son frère et son père à la mort.



« On marchait vers de la fumée, j’ai pensé : « Ah ben, le voilà, mon camp de travail ». Aujourd’hui, on l’appelle : Le plus grand cimetière du monde. Et pourtant il n’y a pas une seule tombe. »



Mention spéciale pour la beauté de cette couverture qui représente la jeune et insouciante Ginette de 19 ans, face à la femme d’aujourd’hui, désabusée, dont le temps n’a plus d’effet sur elle, et qui se remémore les instants passés dans ce camp de concentration qui l’ont tant malmenée.



« Maintenant c’est vous ma mémoire. »


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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