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Sept tome 6 sur 21
EAN : 9782756008769
48 pages
Delcourt (24/09/2008)
3.53/5   58 notes
Résumé :
Tôkyô, de nos jours, Kotobuki Ichiro, 95 ans, chef d'un clan Yakusa particulièrement craint et respecté, fait l'objet d'une tentative de meurtre lors d'une grande fête populaire. Echappant de peu à la mort grâce à son étonnante vivacité, il est recueilli par un ancien ami. Prêt à tout pour assouvir sa vengeance, il recrute six hommes qu'il va entraîner dans un effroyable ballet de mort et de sang.
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Sans être une spécialiste, loin de là, j'aime bien les films de yakuzas. J'ai vu et apprécié quelques oeuvres de ce registre, des métrages signés Takeshi Kitano, Kinji Fukasaku ou encore Hideo Gosha. J'étais donc très curieuse de découvrir ce qu'allait donner le volet de la série « Sept » se déroulant dans cet univers. Si ce tome n'est pas parfait, il propose suffisamment de choses intéressantes pour que je le considère comme globalement réussi.

Le scénario de Morvan n'est pas totalement abouti, le problème d'équilibre provenant en grande partie du fait qu'il aurait dû être développé sur plus de pages. Mais si l'auteur ne parvient pas à proposer un scénario irréprochable, on ne peut pas lui reprocher de ne pas tenter des choses. L'auteur est très ambitieux dans ses intentions et s'il ne tient pas toutes les promesses de ces ambitions, il le fait avec une telle sincérité et sans jamais être prétentieux, que « sept yakuzas » procure un grand plaisir de lecture. Et oui, ça fait plaisir un auteur qui respecte son lecteur, ne le prend pas pour un idiot, même s'il s'agit d'une histoire d'action. Parce que oui, on peut faire de l'action intelligente et ambitieuse. Morvan, tout en respectant le concept de la série, ose essayer quelque chose de différent.
Pendant une bonne partie de la B.D l'histoire est centrée sur un seul personnage. Et quel personnage ! Là où la facilité pour un récit d'action situé dans le monde des yakuzas aurait été de choisir comme protagoniste principal un jeune loup ambitieux au top de sa forme, Morvan a l'audace de choisir comme héros un vieil homme au corps et à l'âme fatigués, un oybun en « fin de carrière » qui n'a plus rien à prouver mais qu'on n'attend plus et qui n'attend plus vraiment grand-chose de la vie même s'il garde un caractère bien trempé. Morvan ose même l'impensable en montrant que ce boss qui devrait inspirer la crainte achète des protections contre les fuites urinaires. Cette désacralisation n'entache en rien le charisme que dégage le personnage, cela le rend juste plus humain. Un bel exploit du scénariste.
Par la suite, les flash-backs racontant les destins des différents personnages permettent à l'auteur de balayer l'Histoire du Japon et d'aborder le thème de l'évolution de l'identité japonaise à travers ces différents personnages. Tous les personnages ne m'ont pas forcément convaincue, par exemple le fana de l'Amérique que j'ai trouvé caractérisé avec peu de finesse. Mais la plupart des personnages sont réussis et la diversité de leurs profils est intéressante.
La dernière partie de la B.D qui fait la part belle à l'action est très chouette, bien découpée, bien mise en scène. Bien sûr, tout va un peu vite mais bon on ne va pas faire la fine bouche, c'est globalement très bien mené.

Le dessin ne m'a pas emballée, il ne déborde pas de personnalité. Ce n'est pas moche, je n'ai pas été gênée par le dessin, ni séduite non plus. Disons qu'il m'a laissée de marbre, une indifférence polie.

Bref, ce « sept yakuzas » m'a bien plu grâce au scénario de Morvan, certes imparfait, mais diablement intéressant et ambitieux tout en faisant preuve d'une belle humilité face à ses références et inspirations.
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Préambule, médiagraphie, glossaire fourni : les auteurs avaient à coeur de réussir leur plongée dans l'univers des yakuzas qui ici emprunte tout ou presque aux classiques ultra référencés du genre... Pour quel résultat ? le parfait mélange entre "Les Tontons flingueurs" de Georges Lautner et "Aniki, mon frère" de Takeshi Kitano, le tout mixé sous la houlette du grimdark de Quentin Tarantino ! Oh Yeah !!! ^^
https://www.youtube.com/watch?v=MGLqPqzBXEw

Dans "Sept Yakuzas", 6e épisode de la saison 1, le pitch est complètement archétypal : le parrain d'une mafia se fait attaquer lors d'une fête traditionnelle à l'âge canonique de 95 ans, et ne pouvant se fier à personne il recrute un commando de la dernière chance pour identifier son ennemi et assouvir sa vengeance. Jean David Morvan parvient néanmoins à réaliser à partir de ce pitch une émouvante et impressionnante comédie humaine ! Tremblement de terre de 1923, Empire du Soleil Levant, Deuxième Guerre mondiale, bombardement d'Hiroshima, occupation et reconstruction, Jeux Olympiques de Tokyo en 1962, Exposition Universelle d'Osaka en 1970, terrorisme et guerre civile des seventies avec l'Armée Rouge japonaise, paix et prospérité des eighties avant que le miracle économique ne s'achève avec le krach boursier de 1991 dont le pays ne s'est finalement jamais remis : avec des portraits de personnages fort joliment intégrés au récit, c'est toute L Histoire contemporaine du Japon que nous revisitions :
- Kotobuki Ichiro l'oybun est un enfant de l'entre-deux-guerres ("L'Histoire des 3 Adolf")
- Hotei Gozo l'immigré coréen est un enfant des années 1940 ("Le Tombeau des Lucioles", "Gen d'Hiroshima")
- Oguro Yogi le gangster patriote/xénophobe est un enfant des années 1950 ("Rainbow")
- Syugo Samon le trafiquant américanophile est un enfant des années 1960 ("20th Century Boys")
- Fukuda Keiroku le militant nationaliste est un enfant des années 1970 ("Unluck Young Men", "Inspecteur Kurokôchi")
- Ebisu Yoshiro le trader ruiné est détruit est un enfant des années 1980 ("City Hunter", "Sanctuary")
- Zaizen Nanami le geek egocentrique typique de la Génération Y est un enfant des années 1990...
Le relationship drama est parfaitement pensé et exécuté, mais la phase de recrutement fait 61 pages alors que le récit ne comporte que 78 pages... On compense en passant directement au dénouement tragique digne des "Sept Samouraïs" avec une confrontation finale qui nous est racontée au passé car SPOILER ! (mais remember "Lady Snowblood" un peu quand même ^^)
Mais la fin est d'un nihilisme tout autant anxiogène qu'étouffant : le passé n'a plus personne à qui léguer ses héritages et le présent n'a plus de passé vers lequel se tourner, donc tous les protagonistes du drame pleins de grandes idées sur l'honneur et les valeurs meurent violemment et inutilement pour leur leader qui après avoir tout perdu perd dans la tragédie l'espoir et l'envie de vivre... le Japon a-t-il encore un avenir ? Cela fait maintenant 26 ans que tous les Japonais se posent la question, et entre les progressistes qui veulent un pays plus ouvert sur le monde et les néocons qui veulent renouer avec les sombres démons de son passé le débat n'est pas prêt de s'arrêter !

Il aurait vraiment fallu 2 tomes pour raconter cette histoire, car malgré toutes ses qualités je reste ici sur un sentiment d'inachevé ! Un dernier mot sur les graphismes de Takahashi Hikaru, pour moi inconnu au bataillon, assisté aux couleurs de Wang Peng et Studio9, pour moi eux aussi inconnu aux bataillons : je n'ai pas accroché plus que cela, pourtant ils collent bien au récit et ne sont pas éloignés de ceux des comics "Walking Dead" qui ont bonnes réputation...
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Les Editions Delcourt propose une série de 7 tomes pour 7 missions, 7 équipes de 7 hommes décidés à réussir, 7 histoires complètes à découvrir dans une collection d'exception.
7 bandes dessinées qui peuvent être lues indépendamment.
Mon choix s'est porté sur 7 Yakusas de Jean David Morvan et Takahashi Hikaru.
Le thème du Japon est toujours aussi attractif pour moi.

Kotobuki Ichiro fête ses 95 ans. Chef d'un puissant clan yakuza, il échappe à un attentat et va chercher de l'aide auprès d'un de ses anciens compagnons. Ensemble, ils vont recruter plusieurs hommes pour exercer leur vengeance envers ceux qui ont osé les défier dans un sanglant chassé-croisé.
Niveau graphisme, rien à redire, c'est visuellement très réussi. Les dessins sont bien explicites et la colorimétrie aide à marquer le rythme au fur et à mesure de la course poursuite.
Au regard de l'histoire ma foi… je suis plus mitigée.
D'abord face aux sauts de cabri de ce vieillard presque centenaire, j'ai trouvé cela peu crédible surtout que cela intervient dès les premières planches. Passé ce moment d'interrogation, je me suis laissée entraîner par l'aventure sanglante de ces criminels.
La vie de Kotobuki Ichiro est bien retracée, j'ai aimé l'incursion des flash-back sur son passé et ce qui l'a mené à gravir ainsi les échelles du pouvoir et de la corruption.
Une bande dessinée qui m'aura fait passer un agréable moment, sans plus.
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Le vieux Kotobuki Ichiro, chef d'un clan yakuza puissant, échappe à une tentative d'assassinat. Mais ses hommes sont décimés, son kumi démantelé, alors pour mener à bien sa vengeance, il ne pourra compter que sur quelques fidèles prêts à mourir pour leur oyabun.

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Action action action ! Un one-shot qui, malgré quelques facilités et clichés, se laisse dévorer de A à Z. J'ai beaucoup apprécié les portraits de nos "sept yakuzas" qui s'insèrent naturellement dans le récit, sans le perturber ou le hacher. L'ambiance est également très bonne, nimbée d'esprit chevaleresque, d'honneur et de tradition, pervertie par la violence, le profit et la xénophobie. Les yakuzas, soi-disant héritiers des samouraïs, courent après des chimères, s'entretuent pour un rien, ne font pas de vieux os. Rares sont ceux à pouvoir devenir incontinents... (c'est la cas de Kotobuki ici ^^)
Côté histoire, si c'est long à se mettre en place, la première partie plus "historique" est tout de même très appréciable ; quant au dénouement, il est bien trouvé, inattendu et magistral.

Les dessins sont agréables , sans plus. Par contre, si l'emploi de termes japonais tout au long du récit est une bonne chose, c'est fort dommage de reléguer le glossaire en fin de tome.
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Je n'ai pas trop accroché à ce tome.
Certes, il présente de nombreuses qualité dont la parfaite immersion dans le monde nippon des Yakuzas n'est pas la moindre : bien documentée, bien renseignée, je n'ai rien à redire là dessus.
J'ai aussi apprécié le panel de personnalités qui nous sont dépeints : 7 personnages pour 7 générations, retraçant à travers elles les différentes "périodes" du XXe siècle nippon et mettant en filigrane les relations amour-haire entre l'Empire et les Etats-Unis.
Je suis par contre moins convaincue par la narration en tant que telle. Certes, il y a beaucoup d'action mais la mise en place est très longue et le vif du sujet n'est atteint que dans les dernières pages de ce one-shot qui en compte tout de même 78. Je peux comprendre que l'univers qui est décrit dans cette BD mérite une introduction assez élaborée mais elle nous mène à un final expéditif et, à mon sens, très prévisible.
Côté dessins, je ne suis pas franchement fan du graphisme que j'ai trouvé assez inégal, avec des proportions assez étranges quand les personnages sont en pied.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il n'y a que mon corps qui a vieilli... il est devenu flasque, tremblant, incontinent... et le pire, c'est que c'est lui qui emportera mon esprit dans la mort, alors que ce dernier ne fait que progresser.
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YAKUSAS
Bandits japonnais, faisant parti d'une organisation criminelle, ayant peu ou prou les mêmes activités que la Mafia chez nous, ou les Triades en Chine : prostitution, jeu, drogue, corruption...
Chaque clan gère un territoire, et touche des loyers des commerçants. Dans les années soixante, leur nombre était d'environ 180000 hommes, sur tout l'archipel. On considère aujourd'hui qu'il aurait diminué de moitié. Le mot yakusa signifie littéralement "8-9-3", qui est la combinaison perdante au jeu de cartes nommé hanafuda. Leur signe de reconnaissance principal est le tatouage qui s'étale sur une grande partie de leur corps.
Les Yakusas disent suivre les règles ancestrales des Samouraïs, et se considèrent comme les derniers garants de la tradition japonaise. Ils sont souvent représentés dans les oeuvres de fiction comme des brigands au grand coeur, persécutés par une société injuste. Cette vision romantique permet à chaque japonais de se reconnaître un peu en eux, et contribue à les rendre populaires malgré leurs activités, que tout le monde réprouve.
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- Dans ma jeunesse, j'étais un putain de tueur à gages ! j'ai bien peur que dans cette histoire, il n'y ait rien à gagner. Ca tombe très bien. Moi, j'ai rien à perdre !
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J'ai bien peur que dans cette histoire, il n'y ait rien à gagner. Ca tombe très bien. Moi, j'ai rien à perdre !
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Les 6 et 9 août, nos ennemis passèrent à la vitesse supérieure. Peut-être par simple expérimentation…
…ou par sadisme…
…ou encore par peur…
…celle de ne jamais pouvoir, sans cela, forcer l’Empereur à rendre les armes.
Le 15, Hiro-Hito eut enfin le courage de descendre au niveau de son peuple…
…pour lui annoncer que la capitulation était la seule voie à suivre pour la survie du pays.
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