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Critiques de Jean-Louis Bory (31)
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Mon village à l'heure allemande

Un village français, au mois de mai et dans les premiers jours de juin 1944. Une petite garnison allemande est installée dans le château qui domine la commune, sous les ordres du lieutenant Bachmann qui aime la tranquillité de l’endroit, la musique de Wagner et les tulipes, et ne songe pas à faire de zèle.

Mais dans le bourg, après quatre ans d’occupation, de restrictions, de rationnement, de réquisitions, et avec la perspective de plus en plus proche du débarquement, les désaccords politiques et les humeurs s’exaspèrent.



Des personnages hauts en couleurs, de la plus sombre à la plus lumineuse. Et terriblement, charnellement réels, sous la plume inventive de Bory qui goûte à tous les registres d’écriture : truculente, gourmande, ironique, poétique aussi, qui régale ! Un peu cousine de celle de Marcel Aymé dans Uranus, si je me souviens bien.



Tous les personnages retiennent l’attention, mais celui de la Germaine emporte tout sur son passage. « Cuisse-hospitalière » et douce, mais tête et cœur résolument hostiles aux occupants et à leurs collaborateurs, franc-parler et gouaille intarissables, tentée par le mariage avec un gros fermier du village, pourtant sale bonhomme, opportuniste et pleutre, mais qui lui donnerait un statut social enviable, c’est elle, l’homme de Jumainville, déterminée et éruptive.



Le roman, qui débute comme une pochade d’une ironie féroce, progresse, presque de façon inopinée, vers le drame. Il y aura des arrestations, des morts violentes, mais constatées, racontées avec une sorte de fatalisme. Qui sème le vent... Et puis la montée en puissance du texte se confirme dans les cent dernières pages et le livre devient un grand livre. La Germaine a bien du mal à rire encore et à se moquer toujours...



Le roman a été écrit, semble-t-il, entre mai et juillet 1944. Donc encore, en grande partie, sous l’occupation allemande. Compte tenu de qu’il en raconte, Jean-Louis Bory ne laissait certainement pas traîner son manuscrit n’importe où...

Mais ce que je trouve extraordinaire, c’est que le livre, publié dès 1945, ait obtenu le prix Goncourt la même année, et ait connu un succès immédiat. Or il tourne le couteau dans des plaies qui n’avaient pas eu le temps de se refermer. Ce roman est le miroir impitoyable de toutes les petitesses et abjections qui ont été le contexte de la vie quotidienne des Français pendant quatre ans. De quelques droitures et héroïsmes aussi, peu fréquents et clandestins. Chacun, en 1945, avait dû avoir à connaître, à fréquenter, à aimer ou à souffrir des hommes et des femmes du genre de ceux décrits par Jean-Louis Bory. En 1945, l’épuration battait son plein, Mauriac et Camus s’étaient affrontés sur ce qu’elle devait être, et si elle permettait de cristalliser la rancœur et la vengeance sur quelques têtes plus ou moins coupables, elle ne cessait de rappeler aux Français la période très trouble qu’ils venaient de traverser. Alors, faire un succès à ce livre qui illustrait si parfaitement des années tout juste achevées, dont bien peu pouvaient être fiers et dont beaucoup préféraient sans doute les oublier, n’est-ce pas très étonnant ?

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Mon village à l'heure allemande

un texte savoureux, qui décrit les aventures des habitants d'un village de la Beauce.
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Mon village à l'heure allemande

Comme l'indique le titre, il s'agit de la chronique de la vie des habitants d'un village de France durant l'été 1944. j'y est trouvé de nombreux "clichés", certainement des exagérations dans les comportements d'un uns et des autres. Des sortes de caricatures tracé à gros traits. Une écriture passe-partout , sans relief ni profondeur. Malgré tout , quelques passages qui vous amènent le sourire aux lèvres. C'est trop peu.
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Mon village à l'heure allemande

"Mon village à l'heure allemande", c'est en 1944, à la veille du débarquement en Normandie, l'histoire d'un petit village - Junainville - comme tant d'autres... Sauf qu’il ne ressemble à aucun autre (quoique ...). N'ayant pas connu la guerre, il s'est accommodé de la collaboration : les Allemands ont installé leurs quartiers à quelques kilomètres, dans la propriété d'un riche Américain, Elisa et Marcel sont amoureux, le père Boudet est occupé à gagner du pognon, l'instituteur s'érige en rempart contre la connerie, la vieille fille de service guette tout et tous... Enfin les jeunes gens partent au STO ou rejoignent le maquis ; quant aux plus anciens, ils ont peine à assumer leurs opinions.

Nous voici donc plongés par Jean-Louis Bory à l'heure allemande, celle des émissions quotidiennes de Radio-Londres, des petites (ou des grosses) compromissions par lâcheté ou bêtise, des petites vengeances personnelles ; mais aussi à l'heure de la ruralité un tantinet franchouillarde : l'auteur nous livre une galerie de portraits que Marcel Aymé n'aurait pas reniée dans son "Uranus".

Malgré tout, "Mon village à l'heure allemande" constitue un témoignage intéressant dans la mesure où il a été écrit "à chaud" en 1944 et qu'il nous montre un village où tous les habitants ne sont pas rentrés, comme un seul homme, en résistance au lendemain de l’appel du 18 juin 40 ; et qui comporte quelques patriotes du 07 juin 1944... Plausible.
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Ma moitié d'orange

L’écriture est accrocheuse, avec un style et un ton qui m’ont rappelé ceux de Jean-Louis Fournier dans ses récits autobiographiques. Le commentaire de la 4ème de couverture, constitué des premières lignes du récit, en donne d'ailleurs un aperçu.



Après quelques dizaines de page, consacrées à son enfance et à sa famille, l’auteur aborde ses sentiments et émois d’adolescent, puis sa quête d’un être aimé (sa « moitié d’orange »). Il nous laisse deviner son homosexualité, de plus en plus explicitement, mais pas d’emblée. Malgré son sens de la formule, ses précautions oratoires sur le sujet m’ont beaucoup agacé. Il est vrai que cet ouvrage a été écrit et publié au début des années 1970, à une époque où ce sujet était encore plus tabou que de nos jours, à cause du conformisme et de l’intolérance de la société.



Ouvrage emprunté dans une Boîte à livre, puis restitué dans une autre.

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Mon village à l'heure allemande

"La demie de minuit sonne. Le silence, après, paraît plus profond. Je prête l'oreille. Pas le moindre bruit ; personne ne souffle ; pas de lumière. Le couvre-feu tient le village coincé ; il est oppressé, comme une poitrine sous un genou ; ça le serre. L'heure allemande. Je n'ai pas entendu sonner minuit ; l'heure boche ! Il est minuit et demie à Berlin"



J'ai longtemps différé la lecture de ce roman acheté sur un quai de gare il y a maintenant presque deux ans. Par peur peut-être d'une écriture peut-être un peu ringarde, d'une attitude un peu "datée" face à la guerre, à l'occupation, comme on est amenés parfois à le penser à la lecture de certains témoignages. Ce que je redoutais donc pour ce premier roman d'un jeune homme qui fut résistant à vingt ans.



Et puis non. C'est en fait un roman d'une étonnante modernité et d'un humanisme sans faille, et je me suis trouvée entraînée et même séduite dès les premières pages, par la fausse simplicité d'une belle écriture, d'une belle plume et d'un bel esprit.



Portrait sensible d'un village français dans les derniers mois de l'Occupation, au printemps 1944, le roman s'ouvre sur une paire de gifles, celle que son père donne à Élisa pour avoir écouté Radio-Londres en cachette. Nous pénétrons, un peu en voyeurs, dans la famille Boudet, vivant dans une ferme aux abords de Jumainville. Le père et le fils aîné, Auguste, commercent gaiement avec l'occupant, assurant des revenus confortables à la maisonnée ; Berthe, la servante boîteuse, souffre de son amour univoque envers Auguste ; Elisa se rebelle et rêve à ses rosiers.



"Voilà tout un village corrompu par la peur. Pourri jusqu'aux moelles par la peur ; peur de crever de faim, peur d'être supprimé, comme ça, d'une pichenette, pour le bon plaisir de la tribu la plus forte, la plus armée".



Galerie de personnages attachants, du rude père Boudet à la vieille fille Melle Vrin, en passant par Elisa et son amoureux Marcel qui répugne à l'action violente de la résistance, ou par Germaine la propriétaire du café ou l'instituteur M. Tattignies. Chacun de ces personnages prend tour la parole (les gentils comme les vrais méchants) pour une succession de focalisations internes alternées, qui apportent de la fraîcheur et du rythme au roman. Derrière le jeu de l'alternance des points de vue se cache une étude de moeurs beaucoup plus fine qu'il n'y paraît, débouchant sur l'analyse de toute une gamme d'attitude face à l'occupant, loin des clichés en noir et blanc.



Le village de Jumainville (en fait modelé sur Méréville, le village d'origine de Bory, dans la Beauce) prend vie au fil des pages, offrant dans son petit théâtre un microcosme de la France de l'occupation, plus dérangeant et profond que l'on pourrait le penser.



La bonne surprise de ce début de mois de novembre !
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Mon village à l'heure allemande

Ce petit village aux confins de la Beauce, j'y ai vécu 47 ans.

EN 1978 j'y suis devenu facteur, je venais de lire ce livre qui est une "merveille" (anagramme quand tu nous tiens), quelle ne fut pas ma surprise de reconnaître les lieux et des gens surtout, qui étaient beaucoup plus âgés que dans le livre, mais vivants tout de même.

Je n'aurai pas cru qu'ils étaient comme cela 35 ans auparavant.......
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Ma moitié d'orange

Qui se souvient encore de Jean-Louis Bory ? Moi: je l'écoutais avec grand plaisir à la radio dans l'émission "Le Masque et la Plume" et aussi je lisais ses chroniques de cinéma dans "Le Nouvel Observateur". J'appréciais énormément son engagement, la finesse de son goût et la sincérité dans ses convictions. Lorsque j'étais "fan" de ses critiques, il était politiquement à gauche, mais libre d'attaches partisanes. Auparavant, il avait obtenu le prix Goncourt alors qu'il était âgé de 26 ans seulement. Une de ses particularités était son homosexualité dont il n'a pas fait mystère, à une époque où le sujet était largement tabou. "Ma moitié d'orange", publié en 1973, est une brève autobiographie où l'auteur évoque son orientation sexuelle avec finesse et délicatesse. Je l'avais lu en temps réel et j'avais bien apprécié ce petit livre. On ne l'écrirait certainement pas ainsi aujourd'hui mais, l'ayant relu récemment, je considère qu'il n'a pas trop vieilli.
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Ma moitié d'orange

Jean-Louis Bory évoque son enfance et sa recherche d'identité, notamment sexuelle. Une relation fusionnelle avec un frère pourtant très différent. La bienveillance d'un père pharmacien classique et rêveur-chercheur érudit.

Je pense que beaucoup de choses me sont passées au-dessus de la tête et que je n'ai pas compris de nombreuses références, allusions tant historiques que politiques mais j'ai apprécié suivre cette pensée en action.

Pour lutter contre la solitude, est-il possible de trouver sa moitié d'orange ou est-ce uniquement un mythe ?
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Mon village à l'heure allemande

Prix Goncourt 1945, "Mon village à l'heure allemande" décrit "à chaud" un petit village à l'heure de l'Occupation.

La vie, le marché noir, les dénonciations, la résistance...Jumainville n'y échappe pas.

Jean-Louis Bory n'a pas utilisé un narrateur mais plusieurs; en fait les habitants et même le village lui-même.

Pour ma part je n'ai pas forcément adhéré à ce mode certes intéressant mais qui me semble donné moins de corps aux personnages.

Cela étant c'est un excellent témoignage de cette époque qu'il est bon de lire.
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Tout feu, tout flamme

Commentaires généraux sur un auteur ou préfaces à une oeuvre en particulier, ces courts textes ont le sens de la formule qui attache l’attention et guide le regard au-dessus de la portée des propos : d’Eschylle à Giraudoux en passant par Balzac et Zola - par exemple…
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Ma moitié d'orange

Récit initiatique de Jean-Louis Bory qui évoque en creux son homosexualité. Ce que j'ai trouvé très étonnant dans ce récit écrit au début des années 70, c'est l'optimisme de l'auteur concernant l'acceptation de l'homosexualité et aussi la bienveillance de ces parents et professeurs concernant sa propre homosexualité.



Le texte a un peu vieilli, certaines citations (surtout les poèmes) sont inutiles et alourdissent le texte. Dans l'ensemble, j'ai trouvé ce récit (pour moi qui ne connaît Jean-Louis Bory que très vaguement) intéressant sur l'époque (plus que sur le personnage).
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Mon village à l'heure allemande

Jumainville, un village entre Chartres et Orléans en 1944. On est sous l'Occupation. Le vie mène son train, beaucoup de personnages, bien racontés. Nous assistons à la vie de tous les jours. On oublierait presque que la France est en guerre. On est dans un village bien sympathique, certains écoutent radio Londres pour avoir des nouvelles.

Ambiance assurée.
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Mon village à l'heure allemande

C'est jubilatoire, féroce, hypocrite et drôle en même temps mais au combien vrai. Une étude de moeurs face à l'occupant allemand : l'argent, la peur, les combines, la dénonciation ... ça parle la France profonde, un peu déroutant au début mais on se prend au jeu d'une lecture différente.
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Mon village à l'heure allemande

C'est par une gifle retentissante que commence « Mon village à l'heure allemande » de Jean-Louis Bory. « Tu veux nous faire coffrer » dit le père Boudet à sa fille Elisa à qui il reproche d'écouter Radio Londres. Une défiance alors que les collabos ont les oreilles qui traînent à Jumainville, petite ville imaginée par l'auteur qui ressemble à celui où il est né à quelques encablures au nord d'Orléans.

Nous sommes en 1944, à la veille du débarquement des Alliés mais la communauté villageoise semble imperméable à la prochaine libération du pays. Même les Allemands, installés dans la commune voisine, se font discrets.

En inventant Jumainville, Jean-Louis Bory a créé une France en miniature avec son lot de salauds, de profiteurs et de résistants.

Dans un style désuet et avec des personnages caricaturaux qui incarnent une France coupée en deux alors que la réalité est toujours plus complexe, le Prix Goncourt 1945 se lit avec un certain plaisir. Comme une plongée au cœur d'une nature humaine avec tout ce qu'elle a de noble et d'abject.




Lien : http://papivore.net/litterat..
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Mon village à l'heure allemande

Avril 1944. Jumainville, comme des milliers de villages de France, vit à l’heure allemande, celle de l’occupation. Comme des milliers de villages de France, Jumainville est partagé. La majorité de ses habitants, est assez neutre, légèrement goguenarde envers ces voisins encombrants du château avec leur accent guttural et, en ces temps de rationnement, leur large bedaine. Très peu de résistants déclarés, quelque francs collabos comme Lécheur, le bien-nommé, le pâtissier délateur qui livre des Saint-Honoré au “leutnant” et qui trouve le matin ca devanture maculée d’inscriptions vengeresses et de dessins menaçants, comme l’abbé Varèmes qui prêche la soumission à César, ou comme l’Auguste, qui fini par s’enrôler dans la milice, mû par un désir de vengeance . Il y a aussi les paysans profiteurs, les malins, qui s’enrichissent du marché noir et approvisionnent la “kommandantur” de lard, de haricot... bref Jumainville est un patelin comme un autre.

Un honnête roman avec un choix délibéré de passages de dialogues intérieurs pas toujours très heureux pour décrire des faits et gestes, mais assez originaux lorsqu’il s’agit d’une prosopopée du village s’exprimant sur ses habitants et les évènements agitant ses entrailles.
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Mon village à l'heure allemande

Je tombe des nues que ce livre (prix Goncourt, tout de même) ne soit pas référencé comme un chef d'oeuvre de la littérature. La verve de l'auteur, la truculence de certains personnages (Germaine, du Audiard avant la lettre !), l'émotion vécues par d'autres, les mesquineries, les lâchetés, les jalousies, les violences, mais aussi les belles âmes et les pensées sans compromission se lisent page après page, passionnantes et jamais moyennes. C'est assurément un grand livre, dont on conseillerait la lecture à son pire ennemi.
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Les Critiques de notre temps et Céline

Avant que ne déferlent de nouvelles vagues de gloses autour des manuscrits retrouvés de Céline il n'est pas mauvais de se replonger dans l'accueil critique fait à son oeuvre de 1932 à 1969 ; C'est à cela qu'est consacré cet ouvrage en trois parties : 1/Une controverse passionnée (1932-1936) qui retrace les polémiques autour de sa révélation et des premiers romans. 2/Une critique à contretemps (1936-1951) où l'on s'empoigne autour des pamphlets et des romans de l'exil 3/ Une nouvelle curiosité (1952-1969) qui marque la sortie du Purgatoire sans que cessent les polémiques.lecture très instructive , tant sur l'oeuvre que sur les critiques eux-mêmes .
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Le pied

Personnage de la société du spectacle, Jean-Louis Bory s'ingéniait, pour être davantage aimé, à jouer le bouffon, mettre du vinaigre sur la craie, se peindre en «gugusse de l'homosexualité militante» et signer, avec «le Pied», best-seller enregistré au magnétophone, un canular, une clownerie.

Roman-feuilleton iconoclaste éclaté

Une histoire aux allures voltairiennes ( formule proche de celle de Candide) ,mais totalement loufoque, canulardesque, improbable et qui sera incompréhensible à ceux qui n'étaient pas déjà nés dans les années 70 tant elle mélange des noms de personnalités de l'époque a qui il arrive les pires avanies sexuelles. Pour les autres c'est quand même assez drôle et parfaitement impertinent, grossier ,vulgaire. Et bon dieu qu'est-ce que ça fait du bien à notre époque qui a intégré le politiquement correcte comme morale.
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Paris

Après la découverte de "Paris aux cent visages" réédité à l'occasion des 40 ans de la mort de Jean-Louis Bory, j'ai souhaité prendre connaissance de l'oeuvre d'origine, éditée en 1978.

Dans cette édition les textes ne sont plus accompagnés de dessins mais de photographies de Bernard Hemann. Je ne reviendrai pas sur les textes, qui sont les mêmes mais ce sont les photographies et leurs légendes qui sont intéressantes. En effet, j'y ai retrouvé un Paris du siècle passé que j'ai connu et qui nous montre avec toujours un peu de nostalgie un Paris qui n'est plus. C'est dans ces situations que l'on mesure le temps qui passe, toujours trop vite.

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