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Citations de Jean-Luc Bizien (253)


Les gens n’ont pas de réelle conscience écologique. Ils oublient vite la forêt et ses habitants, quand ils ouvrent un pot de pâte à tartiner. Les vies d’étrangers vivant à des milliers de kilomètres ne pèsent rien face à une dose d’huile sucrée…
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Brother Sam serra les doigts sur son verre. Merde ! Il fallait toujours qu’elle en rajoute ! Bathory était de loin la meilleure rabatteuse, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher : Provocation était son deuxième prénom et nombre de mecs s’étaient enfuis au dernier moment, affolés par cette fille belle à damner un saint qui n’avait à leurs yeux qu’un défaut.

À l’évidence, elle avait plus de couilles qu’eux.
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- Dans le monde, reprit William, 15,8 millions d'hectares de forêt tropicale disparaissent chaque année. Soit quarante terrains de football de forêt détruits PAR MINUTE. Tu mesures l'étendue de la catastrophe ? (p.338)
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Le constat est triste, mais il faut savoir affronter la vérité : il est beau, mais con. (p.292)
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L'humain devrait en tirer des leçons : quand les ressources se raréfient, la compétition réclame bien trop d'énergie. La coopération s'impose alors comme la plus sage des stratégies. Mais sommes-nous capables de coopérer pour le bien du plus grand nombre ? (p.219)
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On avait coutume de dire à son propos qu'il obtiendrait un prix Nobel ou finirai en prison... ou qu'il finirait en prison avec un prix Nobel. (p.201)
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WILLIAM ICARD N'EXISTE PLUS.
JE SUIS LE BOTANISTE. (p.198)
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"Si c'est un foutu rêve, tu finiras par te réveiller quand ça tournera mal ou que ce que tu verras te paraîtra insupportable, songea-t-elle. Et si c'est la réalité, tu DOIS savoir et comprendre ce qui t'arrive." (p.151)
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Pour mémoire, 1 gramme de cocaïne nécessite la destruction de 4 m2 de forêt tropicale.
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— Vous me dites que vous ne pouvez pas les empêcher de détruire les arbres, parce que les enjeux sont colossaux et que personne ne peut rivaliser avec les consortiums qui investissent dans les palmiers à huile ou le soja ? Pour combattre les vendeurs, il faut empêcher les gens d’acheter ce qu’on leur propose !
— Ce serait la solution, admit William avec un sourire amer. Mais les gens n’ont pas de réelle conscience écologique. Ils oublient vite la forêt ou ses habitants, quand ils ouvrent un pot de pâte à tartiner. Les vies d’étrangers vivant à des milliers de kilomètres ne pèsent rien face à une dose d’huile sucrée…
— Alors apprenez-leur ce qui est juste ! Vous êtes un homme instruit, monsieur Icard. Vous m’avez déjà enseigné, en quelques jours, de nombreuses choses que j’ignorais, des choses merveilleuses. Expliquez-leur, en Europe, en Amérique, au Japon.
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Oui, officiellement, les mines exploitées n’impactaient pas les tribus autochtones, mais en réalité les Indiens devaient peu à peu être expulsés de leurs territoires ancestraux, parce qu’ils ne sont pas légalement propriétaires des terres qu’ils occupent. « Légalement », vous vous rendez compte ? On est sérieux, là ? Ils sont là depuis l’origine des temps, bien avant la création du Brésil… Hélas, depuis toujours ce sont les conquérants qui édictent les lois et les vaincus et les colonisés qui sont les premiers soumis. C’est un véritable génocide qui se perpétue.
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Les arbres ne peuvent pas venir à votre tribunal, alors j’ai amené le jury ici, pour permettre à la forêt de plaider sa propre cause. Ce n’est pas un procès ordinaire : ces quatre hommes et femmes doivent juger du destin, non pas de l’un de leurs semblables, mais d’un océan de verdure. De leur décision pourrait bien dépendre, en définitive, l’avenir de notre existence. Celui de notre survie sur la planète.
Partout sur le globe, la même scène se dupliquait à l’infini. Les gens s’arrêtaient dans la rue, interdits. Ils levaient des visages ébahis vers les écrans publicitaires suspendus au-dessus d’eux.
Depuis les grands magasins parisiens jusqu’au centre de Tokyo, des écrans géants de Londres à ceux de Sydney, du cœur de Pékin à New York City, les images et les réactions étaient les mêmes.
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— Vous me dites que vous ne pouvez pas les empêcher de détruire les arbres, parce que les enjeux sont colossaux et que personne ne peut rivaliser avec les consortiums qui investissent dans les palmiers à huile ou le soja ? Pour combattre les vendeurs, il faut empêcher les gens d’acheter ce qu’on leur propose !
— Ce serait la solution, admit William avec un sourire amer. Mais les gens n’ont pas de réelle conscience écologique. Ils oublient vite la forêt ou ses habitants, quand ils ouvrent un pot de pâte à tartiner. Les vies d’étrangers vivant à des milliers de kilomètres ne pèsent rien face à une dose d’huile sucrée…
— Alors apprenez-leur ce qui est juste ! Vous êtes un homme instruit, monsieur Icard. Vous m’avez déjà enseigné, en quelques jours, de nombreuses choses que j’ignorais, des choses merveilleuses. Expliquez-leur, en Europe, en Amérique, au Japon.
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Mus par une irrépressible curiosité et une crainte instinctive, les jurés s’étaient rapprochés. Fascinés, ils étudiaient le visage du visiteur qui, sous la lueur des lampes frontales, semblait constitué de vieux parchemins…ou sculpté dans une roche ancienne, à la manière des divinités impies des tribus disparues.
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L'aliéniste abrégea son calvaire. Il l'invita à entrer dans une bâtisse au calme parfait.
--Ou en étais-je ? reprit-il tandis qu'ils s'aventuraient dans un long corridor. Ah oui ! Charcot dirige deux services de médecine. Cinq autres services sont sous la responsabilité de médecins aliénistes et nous disposons également d'un service de chirurgie. L'hospice Vieillesse-Femmes compte plus de quatre mille lits. A l'origine, seul un tiers était réservé aux aliénés. Mais aujourd'hui ...
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Au vrai, le policier était d'un naturel taiseux et la solitude ne lui pesait pas. Du moment qu'on le laissait en paix, il n'était pas du genre à causer des problèmes. Pour autant, quiconque se serait mis en tête de lui chercher querelle -quelle que fût la raison choisie- aurait vite compris que la réserve affichée par le bonhomme n'était pas une marque de lâcheté ou de timidité.
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Le vent lui fouette le visage. Il sent sous ses pieds l’humidité des tuiles. Il se redresse sur le toit, vibrante statue de chair défiant les ténèbres souveraines. À cet instant, il est le maître d’une cité aveugle, il règne sur un vide infini, au milieu des étoiles.
Et puis ses pieds glissent sur les tuiles. Il ne cherche pas à se rétablir. Il bascule dans le vide, bras en croix.
Ses yeux sont ouverts, son visage est serein.
Il est tombé sans une plainte.
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La belle écriture s’est flétrie.
C’est à peine si l’on peut déchiffrer les derniers mots.

"Je n’ai jamais cru ni en Dieu, ni au Diable. Et quand bien même aurais-je éprouvé le besoin de me rassurer face à la mort, me serais-je raccroché à cet espoir de vie éternelle ? L’immortalité est un fardeau si pesant…"

Pourtant, je souhaite de toutes mes forces, si par malheur je venais à échouer, que l’un des nôtres reprenne le flambeau. Il y va de notre survie à tous.
Dans une ultime crispation, il signe. Il contemple son œuvre, se ravise et rature la dédicace qui disparaît sous les cicatrices d’encre.
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Quelque part au milieu des toits, une étincelle persiste. Son halo pâle révèle le vasistas clos d’une pièce mansardée, étroite et longue. Un réduit fleurant la négligence et la solitude. Sur les lattes fatiguées, qui n’ont pas connu la caresse de la cire depuis des lustres, un matelas est posé. Un large coffre de bois, semblable à ceux qui envahissaient les cabines des capitaines corsaires, déverse des vêtements froissés. C’est un capharnaüm chamarré, où de tristes fripes côtoient des habits de spectacle aux couleurs violentes. Les draps défaits de la couche, maculés de larges traces de sueur, auxquelles viennent s’ajouter les témoignages en fleurs rêches sur la toile de plaisirs vécus sous ces combles malodorants, accentuent l’arrière-goût de lassitude planant sur les lieux.
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Paris est un océan de goudron ce soir.

Au cœur des ténèbres, la Seine s’étire paresseusement, reptile ventru à la formidable musculature. En cette morne soirée, Paris ne vit plus, Paris s’est éteint. Quelques épaves, l’esprit engourdi par l’absinthe ou la drogue, hantent encore ses ruelles. Les plus chanceux atteindront leur domicile sans heurts. Les autres tomberont sous les coups des crocheteurs, ou seront happés par les roues d’un fiacre jaillissant de nulle part. Des chiens trop maigres les regardent passer. Leurs yeux chassieux s’interrogent un instant : faudra-t-il disputer le territoire, défendre les déchets trouvés sur les pavés luisants ? Mais déjà les danseurs de l’aube s’éloignent. Leurs pieds lourds battent le pavé. L’écho va s’amenuisant. Le calme et le silence retombent.
L’ombre est de nouveau maîtresse.
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