Jean-Paul Bourre

Très intéressant recueil de prières. Ces "conversations" avec Dieu nous indiquent la voie à suivre pour être le mieux possible en communion avec le divin. On trouvera moultes citations de religieux célèbres ou moins connus, depuis les premiers temps du christianisme, partageant leurs points de vues sur la prière. Cependant, le livre aurait été plus complet avec des annotations sur les différents auteurs dont, parfois, on ignore tout. Je pense entre autre à Jacques Sarano, dont les traces même sur Internet restent très floues. Peut-être aurait-il aussi fallu resituer ces citations dans leur contexte religieux ? C'est ce que l'on peut reprocher à Jean-Paul Bourre, qui néanmoins, a rassemblé ici les nombreuses citations et extraits des principaux auteurs chrétiens.

Livre pioché dans la PAL de mon fils sur la mythologie nordique.



Il y a 12 histoires (de la création du monde à Ragnarök) qui se lisent en suivant comme des chapitres d'un livre vu qu'elles suivent un ordre chronologique.



Le personnage principal est Odin et j'ai suivi ses aventures avec en tête le visage d'Anthony Hopkins. Parmi les personnages secondaires j'ai trouvé que Loki était le plus intéressant. Thor était pour sa part décrit sans saveur...



L'anneau des serments qui donne le pouvoir sur les neuf mondes fait bien sûr penser à un autre anneau que je ne citerai pas. C'est bien connu que Tolkien s'est inspiré de ces légendes nordiques pour sa trilogie.



En fin de volume il y a un petit glossaire pense-bête que le fiston étudie par coeur afin de bien maîtriser son sujet.



Le seul bémol est que l'écriture manquait un peu de rythme. La 4ème de couverture parle d'une "efficacité dramatique (...) digne des meilleurs récits de fantasy". Rien à voir avec un David Gemmell ou un Michel Robert.



Challenge multi-défis 2017 (68)

Né à Paris en 1808 et mort pendu en 1855, Gérard Labrunie dit Gérard de Nerval fut un écrivain et un poète, ami d'Alexandre Dumas et de Théophile Gautier, surtout connu pour ses recueils en vers « Aurélia », « Les filles du feu », ses nouvelles « Sylvie » et ses chroniques. Il connut nettement moins de succès dans ses créations théâtrales ou dans la fondation d'un journal qui favorisa sa ruine. Romantique et passionné par le paranormal, l'ésotérisme et les mondes parallèles, il se sent plus proche d'Hoffmann ou d'Holderlin que de Musset ou de Lamartine. Dans le dernier chapitre, l'auteur le présente aussi comme précurseur et sans doute inspirateur de Rimbaud et propose des parallèles très convaincants. Orphelin n'ayant jamais connu sa mère, il n'aura de cesse de rechercher la femme idéale, mythifiée, placée sur un piédestal si élevé qu'elle en devient inaccessible. Pourtant il fut sans cesse entourée de femmes, mais se comporta toujours en amant platonique ou éconduit. Seule exception, qui n'est pas certaine à 100%, une expérience sordide et sans doute lamentable d'une nuit (sans lendemain) dans un hôtel minable avec l'actrice Jenny Colon.

Toute l'existence du poète maudit, du « mal-aimé » comme il s'appelait lui-même, semble régie selon le principe de la roue, du mouvement perpétuel, de l'éternel retour. Par exemple, il met en scène sa mort, rue de la Vieille Lanterne, en se pendant à la grille d'un soupirail, à quelques pas de l'endroit où il naquit, bouclant ainsi la boucle dans un des endroits les plus lugubres de Paris, le quartier des Boucheries avec ses ruelles tortueuses, véritables coupe-gorges, ses rigoles pleines de sang, ses carcasses abandonnées en tas ou jetées à la Seine, allégorie du dernier cercle de l'Enfer de Dante. Il meurt dévêtu, après avoir vendu sa dernière redingote, dans le froid et la neige, rejoignant ainsi le destin de sa propre mère morte de froid et de maladie dans la lointaine Silésie. Et ceci n'est qu'un exemple des paradoxes et malédictions de ce personnage présenté dans cet ouvrage de façon plus thématique que chronologique, plus impressionniste et poétique que biographique à proprement parler. Il n'en demeure pas moins que cet essai impressionniste ou ce portrait plein de nuances permet de redonner vie à un des personnages les plus attachants de la littérature française et dont l'importance est un peu sous-estimée aujourd'hui comme hier. Nerval n'a jamais connu ni la gloire ni la fortune contrairement à Dumas ou à Hugo. Dans cet ouvrage fort réussi, Jean-Paul Bourre lui rend brillamment justice en ne cachant rien des côtés obscurs du personnage (alcool, absinthe, drogues, outrances et autres crises ou provocations). Le tout conté de façon alerte et agréable, ce qui ne gâte rien et permet de ne pas lâcher ce livre qui se lit comme un roman. Les amateurs de poésie, les lecteurs qui s'intéressent au romantisme et aux précurseurs des ouvreurs « des portes de la perception », ces hippies avant l'heure, apprécieront sans aucun doute.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

Un roman qui se lit d'un trait, transportés que nous sommes à la vitesse de sa "Flandria" à l'époque où le R&R brûle les âmes et les corps de Jean-Paul et sa bande, au rythme d'une chanson de Vince Taylor.

Ça sent le cuir, l'essence et un peu de la poussière des vieux jouets d'enfance.

Certaines phrases ou certains mots sont à mon goût regrettablement répétés, plus que le supportable ne devrait le permettre pour un style pourtant très bon. Mais une overdose de James Dean est-elle seulement possible à notre époque formatée ? Pas besoin de répondre : je conseille la lecture de ce roman, témoignage d'une jeunesse des années soixante empreinte de rêves et de liberté. N'oublions pas d'écouter la B.O !

Le titre résume tout , chaque parole est un trésor , un livre de sagesse dont on devrait s'imprégner!

Si vous trouvez un type qui ressemble à Jean-Paul Bourre, prévenez-moi, je vous en conjure, ne me cachez pas ça.

Jean-Paul Bourre est blouson noir. Il déteste les « petits hommes gris de notre siècle ». Il organise des « messes rouges » pendant lesquelles il égorge des poulets, à minuit, dans les cimetières. Il pense qu'on a tous « un corbeau noir sur l'épaule qui nous bouffe la cervelle ». Il communique avec Attila et Gilles de Rais. Il a été le nègre de plusieurs hommes politiques de premier plan et portait, pour ce faire, un masque de Schtroumpf. Il s'est fait virer de Radio Mégalo parce que son pote Yvon Cayrel, un peintre « piloté par des extra-terrestres », avait proposé à l'antenne d'organiser des cours de masturbation dans les écoles.

A l'issue de tout ça, et de bien d'autres choses, Jean-Paul Bourre a été édité aux Belles Lettres, la maison d'édition de Tite-Live, de Platon ou de Pline l'Ancien. Titre : « Guerrier du rêve ».

Tout commence avec Elvis. Tout ? non ! Mais dans ce livre, oui. Et encore pas tout à fait.

Si vous aimez le rock (et le blues) des pionniers, vous aurez droit à une incursion (éclaire) dans la vie de celle et ceux qui ont apportés une pierre de taille (sic) à l'édifice.

Sans oublier les composants essentiels : alcool, drogues, femmes (hommes), ...

Pour approfondir le sujet, planifiez vos prochaines vacances dans les Cévennes.

Y a-t-il un trésor archéologique dans les sous-sols de l'église Saint-médard, au bord de la Bièvre ? A Paris, Venise et Assouan, des sociétés secrètes et les hommes du Président, spécialistes des écoutes et des coups tordus, se livrent une guerre de l'ombre autour du Serpent rouge, un rituel de guérison de l'ancienne Egypte, et de l'occupation symbolique et occulte de Paris

Voilà je m'attendais à de fracassantes révélations entre le pouvoir et les puissances occultes.

On sait tous de notre ancien président de la république, François Mittérant pour ne pas le citer, était versé, comme notre auteur d'ailleurs, dans l'ésotérisme. Qu'il faisait appel à une voyante et avait d'autres pratiques hermétiques.

D'ailleurs souvent au cours de l'histoire les puissants ont eu recours à voyant, des astrologues et autres médiums.

Mais ici tout semble plus compliqués que cela. Et du coup je me retrouve dans un polar régionalo-religieux qui mêle enquête historique sur plusieurs continents et mysticisme. Bref je ne retrouve avec Le Dan Brown de la Bièvre. J'ai passé un bon moment de lecture mais point de révélations fracassantes; Pas grave !!!
Lien : https://collectifpolar.com/

Louis Marie Anne Couperus écrivait à propos de Venise vers 1912 : "Sur les canaux obscurs les ponts voûtaient leur gros dos, il y avait une sombre odeur d’humidité, de mousse et de verte pourriture, il y avait l’atmosphère d’un passé mystérieux et séculaire, d’un passé d’intrigue et de crime ; de sombres silhouettes se hâtaient furtivement sur les ponts, sur les quais, enveloppées de leurs manteaux, masquées"

Jean Paul Bourre nous fait revivre un pan de ce passé mystérieux et séculaire au travers de l'histoire de ce palais "maudit" Ca'Dario

Palais porteur d'une inscription magique qui éloignerait les mauvaises influences : Genio urbis Joannes Dario (Giovanni Dario fut le génie de cette ville) mais dont l'anagramme est Sub ruina insidiosa genero (Dans la ruine j’engendre des choses perfides).

A la fois une protection et un avertissement. De quoi faire naître une légende qui reste encore aujourd'hui très présente.

L'ouvrage nous conte, par le détail les différentes histoires qui se sont déroulées autour de ce palais.

Et pour ceux qui veulent approfondir d'autres aspects plus énigmatiques de la Sérénissime je ne saurait que trop vous conseiller les 2 ouvrages traduits en français d'Alberto Toso Fei.

fantastique. J.P. Bourre nous balance ses mots comme les eaux bouillonnantes d'un fleuve en crue, ça déboule, ça vous emporte, c'est désarmant de naturel.

Bien sûr je suis fan. Pas de ceux qui achètent des posters, des collectors, de ceux qui ont des frissons dans le dos et les poils tout droit sur les bras quand leur idole apparaît. Je ne m'explique rien, je subis, c'est ainsi, JH me sidère, m'interpelle, me séduit. Il n'y a qu'à l'avoir vu sur scène dans les lazers de ses shows pharaoniques, il ne chante pas, il interprète, il vit, il se donne, il est à fond avec vous, il chante pour vous, avec ses tripes et grâce aux mélopées que lui ont ciselé de magnifiques auteurs et qui lui colle à la peau, il se transcende sur scène, il éblouie, il irradie... Pourtant on sent des félures, des craintes, des doutes, il tente de les cacher, c'est un rocker, c'est un sacré mec, mais il n'est que plus désarmant quand il vous lance à la face l'aveu de ses faiblesses, on a envie de lui ouvrir les bras, de le protéger. Ce petit du ruisseau, balader, sans racines, aujourd'hui au zénith menant une vie tellement stupéfiante qu'il doit avoir du mal à croire qu'elle est réèlle et pour lui. J'ai adoré ce livre je le trouve superbement écrit, du sur mesure pour JH et à propos de lui.

Ce petit ouvrage retrace l’histoire du palais Ca’ Dario.



De nombreuses anecdotes, à caractère ésotériques, païennes, historiques, émaillent cet « essai » qui se lit comme un roman.



Même si je ne suis pas spécialiste de l’histoire vénitienne, j’avoue avoir lu avec beaucoup d’intérêt le livre de Jean-Paul Bourre.

En effet, l’auteur aborde d’une manière simple, agréable, vivante les légendes entourant le palais Ca’ Dario, depuis sa construction au 15eme siècle, et, cela jusqu’à nos jours.

Tout en s’adressant au grand public, Jean-Paul Bourre essaye d’éclaircir les mystères qui entourent le palazzo Ca’ Dario. Il faut reconnaître que ce palais a toujours fasciné, et, qu’il y avait matière à écrire un ouvrage sur lui.



En ce qui me concerne, c’est un livre dont je recommande la lecture, même si il n’apporte rien de nouveau à tous ceux qui connaissent l’énigme de la Ca’ Dario ainsi que l’histoire de Venise sur le bout des doigts.

Mon premier livre sur Bowie...

Très bien documenté et de belles photos. A noter que ce livre ne parle pas de la période postérieure à 1983.

Juin 2008 -

Pratique enseignée par le Prince Siddhârta sous l'arbre de l'illumination.

Recueil de réflexions, page par page.

A lire jour après jour ou d'une seule traite

Conseils pour une journée orientée vers l'instant; abstraction faite de tous les évènements factuels pouvant apparaitre.

Cela m'aide beaucoup, lorsque je le reprends à des moments bien spécifiques

Malédiction d'un palais vénitien. Encore prêté par Isabelle suite à notre voyage à Venise et à tout le mystère qui entoure ce palais maudit. Livre moyen avec plein de références sur les templiers, la Kabale, un peu dur à suivre, avec des redites. Reste Venise !!! Et une histoire intéressante de certains propriétaires.

Une bonne entrée en matière pour ceux qui ignorent la mythologie scandinave.

Le problème, aujourd'hui, c'est que je n'ai pas franchement grand chose à dire sur cet essai, si ce n'est que je suis un peu passée à côté.



Je pense que le principal problème que j'ai eu avec ce livre, c'est que son contenu ne correspondait pas à ce que j'en attendais. Je pensais y trouver une présentation assez générale des vampires, de Dracula et de quelques grands exemples de vampirisme. Or, le livre tourne davantage autour de l'ésotérisme, du vampirisme comme culte, un domaine dans lequel je n'y connais rien, et je suis donc complètement passée à côté. Je pense que les personnes qui s'y connaissent mieux que moi l'apprécieront davantage. Personnellement, je n'y connais pas grand chose, et j'ai un peu eu l'impression de ne rien comprendre à ce que je lisais.





Jules Lermina.

Ensuite, j'ai trouvé que l'auteur se répétait quand même beaucoup. Le livre est assez court (240 pages en tout, sachant qu'il y a la nouvelle de Jules Lermina ainsi que les annexes), et il parle souvent des mêmes points: le vampire comme créature de la nuit, la lune, la nuit, la lune... C'est assez répétitif, et j'ai trouvé ça un peu dommage avec un tel sujet: il y a tellement de choses à dire sur les vampires...



J'ai tout de même apprécié quelques éléments, comme ce qui concernait David Farrant, que je ne connaissais pas avant de lire ce livre, ou la partie annexe, bien fournie et très intéressante. Si vous cherchez des cas de vampirisme, cette partie vous intéressera! La nouvelle de Jules Lermina est également un plus: je ne le connaissais pas et j'ai aimé sa nouvelle. L'essai se lit aussi assez vite et l'auteur a un style plutôt agréable.



A noter pour finir que le livre est à éviter pour les âmes un peu sensibles ou si vous êtes un jeunes: il y a pas mal d'illustrations (un plus d'ailleurs) et des passages qui peuvent remuer un peu.



Au final, je pense que je suis complètement passée à côté de cet essai, qui coûte près de 30 euros au passage. Si vous vous intéressez au vampirisme et au côté "culte" des vampires, je pense que Dracula et les vampires vous plaira davantage qu'à moi.


Lien : http://livroscope.blogspot.f..

Cette œuvre n'est pas un roman, mais plutôt un essai sur l'existence des vampires à travers des faits consignés depuis le Xème siècle. L'auteur s'appuie certes sur les littérature du genre, mais également des procès verbaux et autres pièces judiciaires. S'en dégage un sentiment de malaise non pas sur l'existence ou non du vampire, mais plutôt de la folie humaine qui conduit certains individus à ce comporter comme tel, ou alimenter tout simplement le mythe. Folie, hystérie, l'homme cultive et entretient ce mythe. Très intéressant

Un petit bouquin sans prétention publié chez Zulma, avant la grande révolution graphique de l'éditeur. JP Bourre est tantôt lui-même (évocation de la mort de sa mère par exemple), tantôt le Tarzan du livre d'EG Burroughs, mais la plupart du temps il se considère plutôt comme la réincarnation du mythe à travers son parcours d'homme civilisé - subissant, cherchant l'appel de la forêt et de la liberté originelle. Bouquin avec quelques belles idées, mais assez fade et mal construit (répétition, impasses inutiles). Il faut accrocher au style lyrique de l'auteur. On comprend mieux ce bouquin sans doute lorsqu'on connait déjà un peu ce dernier, je conseille vivement de ne pas commencer par celui ci.

Intéressant et déconcertant car le livre est sensé révéler des faits avérés sur Mitterrand et son fanatisme ésotérique ainsi que celui de son entourage rapproché, tout en étant un roman à l'action violente et trépidante. Du coup, l'on ne sait jamais comment se positionner par rapport au type de lecture à entreprendre. Tout se mélange et l'on fini par y perdre son chinois. Dommage car autant l'intrigue que les révélations faites sur le Président, étaient dignes d'intérêt.