J avais une grande envie de replonger dans le passé et dans l'histoire de ce village du Vaucluse.
Déjà parce que j'y habite depuis 10 ans et que je suis passionné d*histoire.
Et puis le pedigree de l'auteur était rassurant, un sociologue du CNRS qui a reçu en plus de nombreux prix pour cet ouvrage.
Malheureusement la déception est telle que la décision d 'arrêter cette lecture au bout de 150 pages seulement est tombée et c'est irrévocable.
À part quelques anecdotes rigolotes et insolites sur le village l' auteur ne fait que nous livrer poncifs sur poncifs et banalités sur banalités.
On apprend que dans ce village, avant, les gens se rencontraient et se mariaient.
On y apprend aussi que parfois une femme infidèle trompait son mari, ou qu 'un mari volage allait voir ailleurs.
Extraordinaire non ?
Et attendez c'est pas fini...
On apprend aussi que certaines familles étaient amies. Et que certaines familles ne pouvaient pas se voir.
Quelle claque !
Ah oui j' oubliais... Certains habitants avaient des surnoms et d'autres pas.
Et puis même que certains allaient danser au bal.
Un livre vous l 'aurez compris qui n' à pour moi aucun intérêt et qui fut pour moi une grande source d'ennui.
Je reste même fort étonné que cet ouvrage ait pu être autant primé tant il est insipide.
Ce n'est qu'un avis personnel bien sur et tant mieux si certains ont aimé remonter le temps avec l'auteur.
Je pense que cet ouvrage à ravi ou ravira les vrais habitants qui ont passé leur enfance dans le village.
Pour les autres comme moi malheureusement la magie n 'à pas opéré.
La documentation est en tout cas très forte et l' auteur à réalisé un travail titanesque en recueillant des années d'archives et de témoignages.
C'est le seul point fort du livre pour moi car l'ensemble est sans charme et d'une rare banalité.
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J'ai bien aimé ce voyage au coeur de l'après-guerre et du début de la société de consommation et de loisir où la culture classique cotoie la modernisation rapide. C'était une vraie initiation pour moi qui suis née au milieu des années 80. Revoir la crise étudiante m'a permis de comprendre pas mal de chose par rapport aux crises qui ont suivi et de m'y interesser davantage. Je pense que je lirais d'autres écrits de JP Le Goff. C'était vraiment un plaisir avec les nombreuses références musicales et littéraires. J'ai découvert de nouvelles oeuvres et surtout un nouveau regard sur la philo et la socio. Je recommande.
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Je me suis fait un peu piéger en achetant cet ouvrage suite à l’émission des « Matins de France Culture » animée par Guillaume ERNER. L’auteur était invité pour présenter son dernier livre et je dois avouer que j’ai suivi avec intérêt les propos échangés lors de cet interview avec un Guillaume ERNER n’hésitant pas à pousser son invité dans ses retranchements.
J’ai pu constater qu’il s’agissait bien du Jean-Pierre LE GOFF dont j’avais pu lire le premier ouvrage intitulé « Le mythe de l’entreprise », vingt-sept ans auparavant dans le cadre d’un 3° cycle universitaire.
Notre responsable de module (Langages) nous avait vivement conseillé cette fresque donnant accès à quelques codes en vigueur dans le monde économique des années Tapies. Très utile pour des étudiants qui dans cinquante pour cent des cas avaient un cursus standard (Maîtrise) et ne connaissaient pour ainsi dire pas le monde du travail.
Je n’ai pas zappé JPLG comme je le fais habituellement avec les chaînes de télévision abreuvant notre prochain de débats divers et variés sur le sujet de la pandémie. « Trop d’information tue l’information » serait de mon point de vue le message à retenir. Nous ressortons abasourdis et frustrés de cette expérience (la pandémie) et nous ne voyons pas le bout du tunnel.
Je n’ai pas appris grand-chose de ce « feedback » mais l’auteur immortalise par l’écrit le sentiment général. Le constat me paraît objectif.
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Jean-Pierre le Goff, comme à l'accoutumée est un sociologue-philosophe accessible, cohérent et clair.
Chaque période critique (épidémie, catastrophe, guerre,..) révèle les caractères humains. Nous arrivons à une nouvelle rupture. le risque ne devrait plus exister alors que le monde depuis son origine en est farci. le rapport à la maladie, à la médecine, à la mort a profondément évolué ces quarante dernières années. La société des flux tendus n'a plus de résilience d'autant plus que le réflexe de prévoyance a disparu. Mais la crise révèle le dévouement des gens ordinaires, des soignants, de ceux qui assurent la continuité du pays mais aussi l'égoïsme de beaucoup.
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Un roman essai qui permet de mieux comprendre l'évolution de la société qui a conduit à mai 68. Vraiment un très bon livre à conseiller à tous ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur cette époque et sur la jeunesse de ses parents !
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livre toujours d'actualité.
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Jean-Pierre Le Goff a écrit là un de se ouvrages majeurs après la fin du village et malaise dans la démocratie. Son analyse permet de décoder l'évolution des idées politiques de la gauche depuis les années 1980.
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Des constats pas toujours réjouissants entre ancien monde et nouveau, j'ai bien aimé l'analyse sur les nouvelles formes de religiosité et de recherche spirituelle, néo-bouddhisme et écologie, mais l'idée de "préchi précha en dehors de l'histoire et de la réalité" me gêne un peu.
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TRES BON LIVRE
LE MEILLEUR SUR LE SUJET
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Le sociologue Jean-pierre Le Goff retrace ici sa vie et ses combats de jeune étudiant en 1968, engagé dans le mouvement maoïste. il retrace ici ces évènements avec lucidité et honnêteté. Il analyse la rupture qu'a entraîné mais 1968 dans le cadre plus large de la transformation de la France des 30 glorieuses.
J'ai apprécié du même auteur la fin du village ainsi que malaise de la démocratie. Il anime le club Politique autrement dont on peut voir les conférences à partir de son site.
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Peut-être ai-je trop lu ces dernières années mais cet essai, qui pourtant n'a que cinq ans, ne m'a pas fait découvrir grand chose.
Après une introduction convaincante, Jean-Pierre Le Goff peint le "malaise de la démocratie" en cinq grands tableaux : individualisme accru, faillite éducative, mutations du monde du travail, envahissement du culturel par le festif et émergence d'une "religiosité diffuse".
Hormis sur les mutations du monde du travail, les constats m'ont paru factuels mais l'esprit critique de l'auteur, qui fait flèche de tout bois, suscite d'abord une certaine gêne, puis lasse. J'avoue avoir tourné assez vite les pages sur le tout festif et la religiosité diffuse. Et j'ai, par ailleurs, été surpris de voir consacrer plus de pages à l'émergence d'une religiosité diffuse qu'à la faillite éducative. C'est-à-dire plus de place à un symptôme du malaise qu'à l'une de ses causes majeures.
Sur les mutations du monde du travail, on adhère facilement à l'opinion qu'on n'évite pas qu'un chômeur souffre de son isolement en lui versant des allocations. En revanche, les critiques sur les nouvelles méthodes de management m'ont semblé ignorer le contexte de leur introduction : dés-industrialisation et recherche de productivité dans les activités tertiaires. Les emplois n'étant plus les mêmes, le rôle des salariés changeait : moins de contrôles, plus d'initiatives mais aussi plus de responsabilité.
Mais la déception à la lecture du livre tient surtout à ce que Jean-Pierre Le Goff attend les vingt dernières pages pour évoquer le rôle que pourraient jouer les partis politiques pour permettre au pays d'échapper maintenant, au moins partiellement, aux dérives régressives qu'il dénonce. Mais, est-ce qu'ils ne leur incombait pas, au premier chef, de les éviter ? Cela n'a-t-il pas à voir aussi avec le "malaise dans la démocratie" ?
Finalement, un livre clair et bien construit mais plus à l'aise dans la peinture des symptômes que dans la mise en évidence des causes. En conséquence, les remèdes esquissés dans la conclusion paraissent bien anodins : suffira-t-il d'apprendre à nouveau aux jeunes français l'histoire de leur pays pour redonner à la France une ambition ?
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Enfin une analyse éclairante, passionnante, et sans partie pris sur la période trouble que nous traversons.
Le constat n’est pas glorieux mais réside aussi un espoir grâce à une certaine « réserve d’humanité » qui a su se démarquer dans l’épreuve.
Se détache des autres œuvres qui abondent sur le sujet.
Je recommande vivement !
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Bof. Écrit par un sociologue je m’attendais à une analyse. Ce n’est qu’une succession de : en ce temps là les gens faisaient ci, faisaient cela et surtout c’était mieux avant. J’ai laissé tomber au bout d’une centaine de pages.
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J.P.Le Goff, sur la base de l'exemple d'une petite ville du Vaucluse - Cadenet - montre comment lors des 50 dernières années, ce qui faisait la vie d'une commune, ses liens de voisinage, l'unité culturelle locale, ont volé en éclat: individualisme, consumérisme, préférence pour les achats en grandes surfaces, migrations, fermeture des activités commerciales, industrielles et artisanales, inflation des prix de l'immobilier due à l'attraction de la région pour les touristes, tous ces phénomènes ont contribué à la déshumanisation des petites villes de France. S'ajoutent à cela des élus désemparés, impuissants, maladroits ou démagogues, et des fonctionnaires dont les actions sont davantage poussées par des idéologies personnelles ou à la mode, parfois éphémères, et qui, aidées par des rapports et des statistiques tronquées, conduisent à l'échec, au néant; et ensuite, les constats étant faits, d'autres recommencent sur le même mode. Le risque de livrer une telle étude est de donner l'impression de ne verser que dans la nostalgie, d'idéaliser un passé qui avait pourtant ses failles, et de refuser toute évolution. Mais la vérité est pourtant là: tant de nos contemporains ont naïvement cru que toute évolution était progrès, et ont accompagné aveuglément au nom de ce principe des démarches vaines et parfois mortifères. On a l'impression que toute la construction sociale et humaine de notre pays, portée par la volonté des politiques de la III° République d'une part, et par l'humanisme chrétien d'autre part, s'est décomposée lors des 50 dernières années, pour ne laisser en place qu'une société désespérante et vide de sens. Qui réagira, quand, et comment ? Peut-être, en fait, est-il trop tard. Et encore J.P.Le Goff se situait-il, en livrant ce document, dans un pays d'avant les attentats qui ont visé les enfants de l'Europe, en 2015, en 2016, en 2017. Il reste vraiment des optimistes?
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Ce livre, pour celui qui habite en milieu périurbain, relate avec justesse et prémonition l'évolution d'une société rurale vers un nouveau modèle de sociabilité qui a du mal à émerger.
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